Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Hérode a écrit:J’avais lu que Nessie avait eu la frousse de sa vie en pensant que Louise Touret lui faisait un canular en le démarchant au téléphone pour des fenêtres à double-vitrage.

Il est vrai que la voix de Mam’zelle a un je-sais-quoi d’inspiré qui donne envie de rigoler.

C’est rafraîchissant, tout de même
.

c’est vrai que la voix de Louise Touret, on a envie de venir l’écouter de loin.ça fait marrer.
Mais je la préfère largement à Julie Clarini : celle-ci avait sans doute des questions qui paraissaient plus pertinentes, mais toujours tellement orientées que c’en était insupportable le plus souvent.Tellement agressive avec les gens qui n’étaient pas de son bord....Et tellement, madame je sais tout.
Je me mets à écouter à nouveau l’émission : d’accord, Louisette est encore dans son bac à sable mais il me semble qu’elle énerve moins les invités que Julie.Du coup, ils se laissent davantage aller, c’est plus cool: mais peut-être n’est-ce qu’une impression.
Et parfois, elle a de bonnes questions: aujourd’hui, sur l’écologie, elle s’est bien débrouillée. L’émission était intéressante, ça avance la question des droits des êtres vivants autres que l’homme.

Ce soir, dans \ʼʼDu grain à moudre\ʼʼ, on se demandait s’il est possible de parler de culture à la télévision. Le débat n’était pas inintéressant et, surtout, il synthétisait bien toutes sortes de questions que l’on retrouve sur ce forum. A savoir si la culture n’est pas devenu une branche de plus du divertissement et ce que recoupe cette appellation de nos jours.
Une conclusion intéressante et lucide de Brice Couturier qui a remarqué que l’on pouvait aussi se demander à propos d’une émission comme la sienne si ce qui importait et à quoi on prêtait attention n’était pas tant le débat pour lui-même (sorte de show) que son contenu.

http://www.franceculture.com/emission-du-grain-a-moudre-peut-on-parler-de-culture-a-la-television-2011-03-08.html#comment-283125

Bonne synthèse de la place et du traitement fait à la culture (comme à l’évolution de sa conception) dans cette émission. Les questions et remarques faites autour de la télé, s’appliquent aussi bien à la radio, voire à France Culture, elle-même !

Je vais écouter car vraiment ils manquent pas d’air les prods de culture sans doute vue de la hauteur de leur 6ème étage persuadés que la Culture c’est France culture. Je me marre !

Un exemplaire numéro Du grain à moudre mardi dernier, sur la question existentielle « Est-il plus dangereux de manger aujourd’hui qu’hier ? ». Nous n’y apprenons pas grand chose mais c’est un beau spectacle quand même. A défaut de culture et de savoir vivre, on a au moins la culture du combat qui s’étale au grand jour.

Le documentaire sur arte.tv de Marie Monique Robin, me semble bien plus intéressant, et soulève des questions pertinentes.

J’y apprends par exemple que les produits toxiques étaient (sont encore ?) considérés par les autorités selon le paradigme selon lequel « c’est la concentration qui fait le poison », alors que des toxiques agissent comme des hormones sur les organismes vivants, et leur influence peuvent être spectaculaire avec de très faibles concentrations.

Une bien bonne de Louise Tourret mercredi, dans l’émission "sink tanque" pour faire le point sur les dangers de l’énergie nucléaire : incapable de ne pas se planter, Louise dit "l’apocalisme".

Et c’est pas mal trouvé finalement, car au-delà de l’évident plantage de lecture, l’"Apocalisme" existe bel et bien : ça serait la doctrine du sensationnalisme made in France Culture, à la remorque des médias français, si friands d’alarmisme.

Il faudra donc la féliciter de ce mot-valise qui serait cruellement bien trouvé s’il n’était tristement involontaire. Elle a eu ce jour là toutes les peines du monde à achever sa présentation sans ânonner et sans l’entrecouper de longs silences d’hésitation qui en disent long sur son aptitude à la lecture, puisqu’elle lit son papier mais après tout peut-être est-il mal écrit, mal imprimé, mal corrigé, ou bien ses stagiaires en ont marre de bosser pour une telle bûche alors ils bâclent ou bien ils lui font des farces en insérant des items de sa liste de courses "penser à acheter du Nutella je n’ai plus que 12 pots de réserve" alors là sûr que ça la destabilise la fillette oh pas tant de trouver des farces dans son papier ça c’est de bonne guerre et ça se fait entre poteaux mais de s’imaginer fut-ce 30 secondes qu’elle pourrait manquer de Nutella alors là je vous dis pas l’angoisse.

Hier soir,OPA était invité chez Brice et louise pour parler du déclin de la culture française.Il nous vend son ouverture au monde,marque de son arrivée à la tete de FC,puis enchaine en disant que cette radio est la seule en europe.Pour quelqu’un de si ouvert sur le monde,un peu plus de connaissance de nos voisins ne serait pas du luxe.
Plus tard,il nous dit qu’il a entendu une journée sur FC ou l’on n’a pas entendu le mot tele et trois fois le nom d’Anna Arendt.Pour lui c’est pas normal.Visiblement la tele c’est la clé d’une culture dynamique. fgvfgv

Couturier inviterait-il Borzeix pour parler du déclin de France Culture ? Couturier cire les pompes d’OPA ?
Pitoyable ! OPA est présent à la radio et à Mayotte se fait interviewer par Dana (Le Mouv’) ! On tourne en rond : syndrome de la Maison !

Décevant ce forum ! Personne n’a sauté sur son clavier pour commenter le petit cabinet de curiosité du Brice qui avait enfermé dans sa boule de cristal les trois mousquetaires… de la culture RDV, AS et OPA soi-même (1). Brice en une diction parfaite (il bute qd même des fois) nous fait sa petite tirade pour situer le déclin (un coup de pot Louise Candy n’a pas parlé d’apocalisme) et donne la parole au taulier.(Je passe sur les ajouts informatifs de Louise Sucredorge).

L’auditeur attentif aura remarqué que l’échantillonnage estampillé Culture manque cruellement de représentation féminine. On glose sur la modernité, sur le monde, sur les nouvelles cultures urbaines, meïneprout, et entre soi d’un machisme satisfait on assène des vérités à faire trembler les impérialismes culturels venus d’ailleurs.

Avec un opportunisme hors du commun Brice Couturier qu’a fait les zécoles de journalisse annonce que bien qu’il n’ait pas préparé cet entretien avec son taulier il va profiter de la présence dudit taulier pour lui demander l’avenir de la France… Culture. (Je vous passe quand Louise Harribo a donné du ministre à RdV, la pauvrette ne sait pas, à trop faire la tartignole, qu’il y a des occasions bien précises où l’on appelle un ancien ministre "Monsieur le Ministre", et là était-ce bien la peine au risque d’accentuer sa propre médiocrité).

Le taulier s’exprime et il nous refait le coup de Culture avec un S (dit syndrome Pierre Bouteiller, Musique avec un S) et de Culture Monde… Et de citer "Place de la Toile " de Xavier de la Porte " (et non pas le contraire, j’essaye l’humour pour détendre l’atmosphère) (2). Et là je dois le dire "Mesdames et Messieurs" (formule de bateleur) Olivier Poivre d’Arvor est injuste mais vraiment très injuste !

Sait-il seulement qu’il a sous son autorité un producteur ex-mérite qui se décarcasse chaque semaine pour nous fourguer la culture immonde qu’il appelle mainstream (facile à prononcer avec un Hollywood chwingum dans la bouche) ! Et qui ne manque aucune occasion pour donner une tribune à l’industrieuse créative Justine Bridoux, au gâteux chevronné qui ne lâche pas sa Rolex, à la surfeuse des ondes qu’a avalé un Stradivirus, à un homme du Monde qui ne les envoie pas coudre, ainsi qu’au manager (de moins de 50 ans) de Lady Gogo ! Ce producteur on s’en souvient vomissant l’expression "La toile" absolument has been. Producteur dont il faudrait vérifier que dans son réseau mondial il y a un peu d’écoute de Fc !

Monsieur Couturier devrait savoir que ce n’est pas en avril qu’un directeur de chaîne lèvera ne serait-ce qu’un fil du voile de la future grille de rentrée ! Donc sa question c’était pour la ronflète ! Nous n’en saurons pas plus ! Mais le débat policé n’était pas inintéressant. Vous apprécierez la proposition de RdV d’une nuit européenne des cultures des 27 pays d’Europe… à la télévision (sic). Il savait pas trop qu’il était à la radio on devait être en train de le filmer.

Au final de bonnes intentions, des vœux pieux, des fabrications pesantes de culture européenne et un entre soi magistral. Pas de grain, pas de meunier (couturier c’est un autre métier), pas de souffle sur les ailes du moulin, pas le plus petit filet d’eau pour faire tourner la roue (à aubes) de la culture. Mais nous rouler dans la farine là ils savent y faire !

(1) Renaud Donnedieu de Vabre (ex ministre de la culture, Alain Seban dir du centre Pompidou, et OPA qu’ici on ne présente plus ! Puisque que Serge Uleski parlait d’humour dommage que le p’tit rigolo Couturier n’est pas annoncé tel un Martel narquois " … Au cours de ce RdV, gaffe, risque d’OPA sur l’AS (des as)". Fermons la parenthèse !
(2) Xavier de la Toile à la place de Laporte !

Dans une réponse faite hier soir à Basil sur le fil de l’émission Répliques, je fais sortir la discussion hors de son cadre. Tant qu’à parler d’économie, autant se rapatrier ici. Surtout qu’il ne s’agit pas tant d’économie, que de l’image qu’en donne France Culture tout au long de la journée avec son petit logiciel militant de catho désoutanné.

C’est qu’en écrivant hier soir je n’avais pas encore écouté le débat de la journée dans Du grain à moudre, chose que je fais à l’instant. J’y entends Jacques Attali occupé à fustiger l’esprit anti-économique du monde catholique. Cet esprit mortifère est précisément l’attitude qui sous-tend le propos général de France Culture sur la vie économique.

La semaine dernière, Brice Couturier en parlant de la croissance du profit, dit "en 10 ans ça s’est aggravé". Ah bon le profit c’est grave ?
Ce matin encore face à Yunus invité chez Voinchet, ça ne rate pas "mais alors, vous êtes riche ?" (sous-entendu "c’est pas bien du tout, ça, kamème !")

Hier, Couturier qui demande "comment ça se fait que les autres s’en sortent et nous pas ?". Eh bien il suffit de voir le poids de notre intelligentsia sur la vie publique. Cette intelligentsia, dont Fc est le relais fidèle, passe son temps à diaboliser la vie économique.

Ce credo moral si lourd et si présent, est au coeur du paradigme idéologique de France Culture. Dans la plus parfaite contradiction car dans le même temps tous ces gens qui prônent la décroissance pour les autres, demandent pour eux toujours plus et on ne perd pas de vue chacun sa fiche de paie, surtout.

On dira ce qu’on veut d’Attali. Je l’ai longtemps lu, surtout ses livres des années 70’s dans la continuation du Groupe des 10. Après, il m’a pas mal déçu, mais hier il dit le vrai, à rebours des modes idéologiques qui nous infectent depuis pas mal d’années, et depuis 12 ans nous empoisonnent sur cette radio. France Culture dans le rôle de l’anti-économique : c’est nul ! Rendez-nous la culture svp...

Je viens d’écouter l’intervention de Jorion.
Bien sur, il ne répond pas à Slama sur la responsabilité dans « l’appel de Cantona » de forcer les banques à la banqueroute, car la question est quelque peu naïve. Mais Jorion donne la bonne réponse. Car finalement, et Jorion le dit peut être un peu rapidement (voir 2m50s de votre extrait), l’objectif dans cet « appel de Cantona », ce n’est pas la banqueroute, c’est la « juste » réponse des politiques qui est attendue !