Je parle de cette série intitulée Jeunesse 2016* largement promue à l'antenne et relayée par la presse amie, Télérama, par exemple, qui forcément trouve la série formidable : Sur France Culture, radiographie d'une jeunesse française (on suppose que le mot "une" exprime une certaine prudence dans la généralisation...).
Comme je connais bien le milieu et la ville d'où est issu le "radiographié" des deux derniers épisodes, je m'abstiendrai de commenter, ce serait trop long, et surtout trop "rentre-dedans", l'interview est d'une complaisance caricaturale.
Le projet de cette série : On dit : génération sacrifiée, on pense à une génération sans illusions, détournée du politique, résignée. Qui sont les jeunes français ? Une série en 40 épisodes. [ "Français", avec majuscule...]
Et la morale finale avec les thématiques habituelles sur la page du dernier numéro : "C’était Jeunesse 2016, une série comme un signe de vie, d’une génération pas triste (...). Cet été (...) ils ont souvent parlé d’un même imaginaire, révolutionnaire et résistant – les mots les plus prononcés : La Commune, Kery James, mai 68. ."
"révolutionnaire et résistant", le cri de ralliement du jeune personnel gâté de France Culture...
Passons plutôt à ce qui est volontairement ignoré sur France Culture, les jeunes Français (et les jeunes d'autres nationalités résidant en France) qui cultivent l'excellence, notamment dans le domaine des arts.
Un papier de France Musique du 1er septembre attire l'attention à cet égard : Les harpistes français en nombre au Concours international de musique de l'ARD (article qui n'est pas exempt de fautes - corrigées dans la citation-, mais bon...)
"8 harpistes sur les 24 engagés dans le Concours international de musique de l'ARD de Munich sont français. Retour sur les raisons de cette histoire d'amour entre l'Hexagone et l'instrument. (...) Rarement instrument n'aura connu une telle représentation française lors d'un concours international. Se pose alors la question de la réalité d'une ''école française de harpe'' au même titre que fut celle de violoncelle de l'époque romantique à la fin de la première moitié du XXe siècle. (...) Rien ne peut expliquer clairement pourquoi la harpe se porte si bien en France mais cette bonne santé permet néanmoins de nous apporter la satisfaction d'un savoir-faire à la française. "
NB. Le fil Tous les commentaires du jour (septembre 2016) est à retrouver ici
Dernière édition par Philaunet le Ven 15 Mar 2019, 13:49, édité 1 fois