Merci beaucoup pour ce suivi attentif du numéro de Par Ouï-dire, Demain s'ouvre au pied de biche, Prix Phonurgia Nova 2018. Diffusion RTBF La Première, 12 10 2018.
Tenez, comme ces jeunes gens ont 17 ans (au minimum) et donc qu'ils ont plusieurs années d'anglais derrière eux, pourquoi ne pas leur faire lire "Lord of the flies" de William Golding en version originale ? Un best-seller qui traite également d'utopie sociale. Ils en tireraient peut-être des leçons instructives en en faisant une adaptation radiophonique (à jouer et enregistrer sur l'île de Sein).
Enfin, est-il possible un jour de mettre en valeur une création radiophonique ayant un caractère d'imagination poétique et non de lutte et de rénovation sociales ?
Ce projet est décrit dans le descriptif de l'émission (voir l'onglet "Détail" du lien ci-dessus)Curly(https://regardfc.1fr1.net/t66-prix-radiophoniques#31880) a écrit:L'émission s'ouvre sans aucune présentation ; celle-ci arrive après la fiction.
Un soupçon au début, levé par l'entretien avec Alexandre Plank, vient expliquer le projet.
Ah ? Ils ont 17 ans, ils ne doivent avoir aucune compétence ? Ces lycéens n'ont reçu aucune instruction sur la langue, le ton, le débit ? Il est vrai que ça aurait entravé leur "spontanéité" (= la vérité de l'être) et aurait été probablement perçu comme du dirigisme, voire de l'autoritarisme.On ne peut critiquer ni la diction des acteurs, leur jeu, ce sont des lycéens,
Voyons donc quelle est cette utopie : "tracer les premiers plans d’une communauté à venir et de rêver à la manière dont 14000 habitants pourraient ensemble bricoler une utopie." (j'aime assez le mot "bricoler"). Une octogénaire qui se dit communiste en donne une idée : "d'abord la liberté pour tous". On sent que L. a déjà cette fiction sur son lecteur mp3 pour une écoute en boucle.ni l'histoire, autour d'une utopie, qui est le résultat d'un atelier d'écriture proposé à des élèves de première d'un lycée de Douarnenez.
Tenez, comme ces jeunes gens ont 17 ans (au minimum) et donc qu'ils ont plusieurs années d'anglais derrière eux, pourquoi ne pas leur faire lire "Lord of the flies" de William Golding en version originale ? Un best-seller qui traite également d'utopie sociale. Ils en tireraient peut-être des leçons instructives en en faisant une adaptation radiophonique (à jouer et enregistrer sur l'île de Sein).
J'attends la présentation de France Culture avec impatience... Le sujet sera-t-il diffusé en feuilleton chez Kronlund ou en intégralité chez la lycéenne (dans l'âme) Richeux ?Que cette fiction, chapeautée par un professionnel, bénéficie d'une diffusion, soit.
Si je n'ai pas posté le billet initial dans le fil Radio belge francophone (RTBF) mais dans cette rubrique, c'est justement pour s'interroger sur la pertinence d'accorder un tel prix à ce docu-fiction d'amateur. Pourquoi un tel prix ? Simple. Des âmes innocentes qui veulent refaire le monde comme à France Culture, c'est beau. Surtout quand il s'agit pour ce faire d'utiliser "un pied de biche".Mais pourquoi un tel prix ? Par quel(s) mystère(s) ? Pour quelle(s) raison(s) ? (Ces questions pour montrer que moi aussi je suis capable "d'interroger le réel".)
Enfin, est-il possible un jour de mettre en valeur une création radiophonique ayant un caractère d'imagination poétique et non de lutte et de rénovation sociales ?
Dernière édition par Philaunet le Dim 09 Déc 2018, 22:23, édité 1 fois