Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

OK , mais je ne connais pas la procédure à suivre pour l'envoi du son .


Pour l'autre question que je posais je vois qu'il n'y a pas de durée générale de direction donc en fait je me demande ce qui fait qu'à tel moment on change de directeur ...

Je signale quelques émissions en diffusion dans les Nuits . Il y en aura quelques unes la semaine prochaine .

De plus les Nuits sont podcastables  depuis peu .

http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_13915.xml

Lundi matin, Jacques Munier délaissant exceptionnellement la lutte des dominés contre les dominants, présentait comme essai du jour : Esthétique de la ponctuation. En plaçant sa chronique sous le titre d'Essai sur la ponctuation, il masquait le fait que ce livre, les auditeurs de France Culture l'ont déjà vu passer au moins deux fois : il y a 3 ans au micro de Tire ta langue, et le 5 juillet 2012 dans "Du jour au lendemain" : [son mp3="http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2012/07/s27/RF_C3E929CE-BD04-455C-9AF2-B9849AE67D6F_GENE.MP3" debut="00:30" fin="35:33"]

L'émission reste disponible encore quelques jours (une dizaine)
Cela dit, il semble que le service de presse de Jacques Munier est fichtrement lent, ou bien que lui-même ne trouve plus guère sa pitance dans les livres qu'il reçoit en 2015, à moins qu'on lui ait tout simplement coupé le service de presse par mesure d'économie ? Economie chez l'éditeur évidemment, puisque le service de presse est un coût pour l'éditeur et de toutes façons des économies à France Culture, c'est prévu pour 2022 seulement.

http://www.franceculture.fr/emission-du-jour-au-lendemain-isabelle-serca-2012-07-05

Nessie a écrit:Lundi matin, Jacques Munier délaissant exceptionnellement la lutte des dominés contre les dominants, présentait comme essai du jour : Esthétique de la ponctuation. En plaçant sa chronique sous le titre d'Essai sur la ponctuation, il masquait le fait que ce livre, les auditeurs de France Culture l'ont déjà vu passer au moins deux fois : il y a 3 ans au micro de Tire ta langue, et le 5 juillet 2012 dans "Du jour au lendemain" : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2012/07/s27/RF_C3E929CE-BD04-455C-9AF2-B9849AE67D6F_GENE.MP3" debut="00:30" fin="35:33"]

L'émission reste disponible encore quelques jours (une dizaine)
Cela dit, il semble que le service de presse de Jacques Munier est fichtrement lent, ou bien que lui-même ne trouve plus guère sa pitance dans les livres qu'il reçoit, à moins qu'on lui ait tout simplement coupé le service de presse par mesure d'économie ? Economie chez l'éditeur évidemment, parce que des économies à France Culture, c'est prévu pour 2022 seulement.

http://www.franceculture.fr/emission-du-jour-au-lendemain-isabelle-serca-2012-07-05

Merci pour ce rappel ! J'aurais vraiment été déçu d'avoir manqué cette émission.
D'après les commentaires, l' essai d'Isabelle Serça, qui n'est en fait pas un simple traité des signes de ponctuation comme son titre semble le dire, risque d'être passionnant pour les "fanas" de la virgule. Je vais me le procurer dans la foulée . . .

L'effacement avance, toujours inexorable. Parmi les émissions qui demeurent accessibles, les plus lointaines se trouvent à la mi-juillet 2012. Le 17, Alain Veinstein recevait Jean-Loup Trassard : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2012/07/s29/RF_1A5F3551-D4DA-4B2D-8749-B8731CFBA4B3_GENE.MP3" debut="00:25" fin="35:02"]

Ce matin même, on apprécie l'hommage rendu par Munier à son ex-confrère en radio : c'est du dernier livre d'Alain Veinstein "Les ravisseurs" paru chez Grasset et non pour une fois au Seuil chez Fiction & Cie, que traitait ce matin L'essai du jour

N'empêche que pendant cette grève, un cap a été passé (un autre) : l'année 2011-2012 a fini de passer à la trappe de l'effacement sur le site de France Culture. Pour trouver Alain Veinstein face à un invité, il faudra maintenant ouvrir les deux dernières années de Du jour au lendemain.

Nous voila donc sommés de reprendre notre ratissage au retour des vacances d'été 2012 : par une heureuse surprise j'avais apprécié l'entretien du 31  août avec Pascal Dibie, alors que le personnage ne m'a jamais semblé ni très sérieux, ni très intéressant, ni très rigoureux, ni très inspiré.  On ne compte plus depuis 10 ans les essais d'ethnologues qui font mine de se pencher sur notre quotidien : le café, le métro, la plage. Un Jean-Didier Urbain, un Marc Augé ne se fatiguent guère. On ne trouve strictement rien d'ethnologique dans leur propos, mais ces messieurs exploitent un filon, et finalement se conduisent en écrivains plutôt qu'en chercheurs. Après tout, pourquoi pas ?

Avec cet essai prétentieusement intitulé "Ethnologie de la porte"  Pascal Dibie prend le même train, à son tour, et il s'en explique en début d'entretien, en justifiant son choix de banalité par quelques arguments qui sont d'ailleurs eux-mêmes d'une affreuse banalité pour l'ethnologue. Pourtant dans la suite de la discussion, il s'en sort assez bien : ça fait 25 ans qu'on l'entend dégoiser sur France Culture, toujours détendu, toujours affectant un style de beau parleur alors que son baratin ne vole pas très haut. Et s'il semble jouer ce soir là un cran au-dessus de son niveau habituel, est-ce tout simplement parce qu'il a fini par mûrir ? Ou peut-être est-ce parce qu'il est au micro de Veinstein et non dans la messe de Jean Lebrun qui en redoublant de gugusseries, le poussait plutôt en tant qu'invité à faire l'andouille ?

[son mp3="http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2012/08/s35/RF_EE0262EF-762E-455B-A152-B97093A53209_GENE.MP3" debut="00:41" fin="35:25"]

L'écoute de la pastille qui précède confirme ce qui est écrit dans la contribution (« ne se fatiguent guère »**...) .

À propos de Veinstein, en cherchant un descriptif dans la La Nuit rêvée d'Hélène Delavault (nuit du samedi 7 au dimanche 8 mars 2015), on trouve ceci que l'on peut écouter et télécharger  : Du jour au lendemain Paul Veyne (05/08/1994)

** cf. Marc Augé (1/5) Un ethnologue au bistrot du 20 avril 2015

La voix d'Alain Veinstein en 1978 lisant Roland Barthes dans « Les Nuits magnétiques » : Roland Barthes, du cœur à l'ouvrage (passer le reportage et descendre en bas de page).

Le cycle des effacements se poursuit, mais les émissions restent disponibles au-delà du délai via nos pastilles. Pour cette raison je n'exclus pas de remonter dans les derniers temps de la saison 2011-2012, où la commande l'écoute a certes été retirée, mais où on peut tout de même proposer une pastille d'écoute qui fonctionnerait.

Anattendant, voici le Du jour au lendemain du 5 septembre 2012 [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2012/09/s36/RF_E908802A-E9E0-4345-9C14-B12F80FF3B21_GENE.MP3" debut="00:18" fin="35:07"]
dont je n'ai aucun souvenir mais qui a subsisté dans mes archives. Pourquoi ? Comment ? Je vous le dirai quand j'aurais fini d'écouter ces 35 minutes avec Denis Guénoun. Et si je n'y retrouve aucune raison d'avoir archivé cet entretien, je passerai directement au suivant (Pascal Quignard) avant de retourner bêcher dans la couche 2011-2012...

Comme promis j'ai écouté l'entretien avec Denis Guénoun présenté au post précédent. On y trouvera un récit des événements ayant touché le monde du théâtre en mai 68 et lors de l'après-mai : après la mise à la casse de Jean-Louis Barrault, les manifestations quelque peu écoeurantes contre Jean Vilar, qui ont probablement hâté sa fin. Je laisse tout un chacun découvrir la générosité des révolutionnaires et leur reconnaissance envers les artistes qui auraient aimé les soutenir sans se trouver piétinés. Cette histoire est connue, assez régulièrement présente sur France Culture car elle réapparait régulièrement  dans les entretiens de Joelle Gayot ou de Laure Adler, ainsi que dans les séries estivales neuves ou rediffusées dans le programme de nuit.

Pour ceux à qui Denis Guénoun n'apprendra rien, en matière de compensation ou de réparation ou de ce que vous voudrez et pour replacer en haut de sommaire ce fil qui remet en mémoire outre le style Veinstein, l'événement de son éjection qui fut des plus mauvais coups de la direction des programmes sous l'égide de Poivre jeune, voici l'entretien du 9 septembre 2013 : Pascal Quignard invité pour "Les désarçonnés" : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2012/09/s37/RF_B54F8425-5A2A-41AA-B2BB-008ED3A32EBD_GENE.MP3" debut="00:12" fin="34:45"]

Je ne sais pas si c'est le bon fil, mais comme le départ d'A. Veinstein avait été annoncé ici, suite du feuilleton en juin 2015, vu dans les brèves de Télérama ce vendredi 5 juin 2015, Colette Fellous est remerciée (logique en fait) :

"L’une des voix emblématiques de France Culture ne viendra plus bercer les oreilles des auditeurs à la rentrée : Colette Fellous, 65 ans, ne fera pas partie de la nouvelle grille. Productrice à Radio France depuis 1980, elle a animé Les Nuits magnétiques de 1990 à 1999 et présente Carnet nomade, chaque samedi à 20h. Autant de voyages radiophoniques portés par son charisme  : « Je voulais faire de la radio comme on écrit, comme on rêve, comme on invente, comme on compose… », confiait la romancière l'année dernière à Télérama.

Après le départ d’Alain Veinstein, animateur et producteur de l’émission littéraire Du jour au lendemain jusqu'en juin 2014, la direction pousse ainsi vers la sortie un autre pilier de la station. Après lui avoir reproché de fournir une émission « trop littéraire », son directeur Olivier Poivre d'Arvoir lui aurait toutefois proposé de réfléchir à une longue série d'été pour l'été 2016.

Les amoureux des mots ne retrouverons (sic) pas non plus l'émission Ça rime à quoi produite par Sophie Nauleau, qui était à l'antenne depuis 2008. Le seul rendez-vous de poésie à Radio France disparait lui aussi de l'antenne. « Olivier Poivre d'Arvor m'a dit que l'émission ne générait pas assez de podcasts, rapporte Sophie Nauleau, dépitée. Et il estime que d'autres sujets méritent d'être davantage mis en avant, comme la photographie ». La productrice ne décolère pas: « C'est cavalier, et sans argument qui tienne la route ». D'une façon générale et pour des raisons d'économie, il semble que le nombre de producteurs doive diminuer sur France Culture."