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« Esprit de justice » (ex « Le Bien commun »)    Page 2 sur 2

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Philaunet 


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Pitcairn (chez les descendants du Bounty) - Jeu 01 Mai 2014, 21:48

On n'ose imaginer une seconde Louis Assier-Andrieu, professeur à l'école de Droit de Sciences-Po, l'invité d'Antoine Garapon, être reçu (cuisiné) par Laure Adler ! Car voilà un specimen d'invité qui prend son temps, hésite et veut être exhaustif. On admire au passage la patience de Garapon qui ronge audiblement son frein (l'émission est par ailleurs perturbée par un problème de bruit dans le studio) !

Le sujet : L'Affaire Pitcairn. L'enjeu : les droits de l'homme  (Déclaration Universelle et Convention européenne) sont-ils universels quand il est question de l'âge du consentement sexuel ? Louis Assier-Andrieu a son avis sur la question à 3 minutes de la fin.

En attendant, voici comment il retrace un aspect de la révolte des matelots du Bounty. Avouez que face à lui Laure Adler aurait craqué...

[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/04/s15/RF_B80C07E6-05BB-442F-8D47-80EE934090EC_GENE.MP3" debut="02:52" fin="04:03"]

Philaunet 

Philaunet
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Faire le djihad, faire le ménage, la vaisselle, etc. - Lun 24 Nov 2014, 22:58

L'émission d'Antoine Garapon Esprit de justice intitulée Le juge prud'homal est-il vraiment impartial ? commence avec ce que le producteur appelle L'agenda qui est en fait une énième chronique de 4'50 lue à grande vitesse par Laure de Vulpian, commentatrice  habituelle dans les journaux de France Culture. Le ton de la journaliste rappelle, en moins déprimé, la nouvelle prosodie de Sonia Kronlund (intonation descendante en fin de phrase en accentuant les basses). Quant au vocabulaire, je note l'emploi répété de « faire le djihad »  comme si cette dernière expression était comprise par les auditeurs tout autant que « faire ses courses » ou « faire des confitures » et se trouvait au même niveau de normalité :  [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/11/s46/NET_FC_592487c2-9e52-4cc9-81ce-788d0d0d35fe.mp3" debut="01:38" fin="02:38"]

Cette manière de reprendre, en les normalisant, les termes de ceux dont on connaît les exactions produit un certain malaise, voire un malaise certain.

Philaunet 

Philaunet
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Plaidoyer pour la CEDH - Mar 09 Juin 2015, 09:12

Dans ce numéro très complet du 23.04.2015 , la réponse à la question La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) étouffe-t-elle la souveraineté des États ? est clairement non.

Rappel : la CEDH est un organe du Conseil de l'Europe (promotion et défense de l'État de droit) sis à Strasbourg et comprenant 47 États membres. La cour qui dépend de l'Union européenne (28 États membres) se trouve à Luxembourg et se nomme Cour de justice de l'Union européenne.

Cette émission très pédagogique prend le parti de montrer la CEDH  comme une institution non pas supérieure ou hostile aux systèmes juridiques nationaux, mais correctrice de défauts dans l'application des lois (je fais très bref).

Pour ce faire, Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d'Etat, se révèle à la fois très efficace magistral et  avocat de l'activité de la Cour, qu'on en juge :
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/04/s17/NET_FC_95af2ce3-ed79-40db-8bb0-4f58d6ffb4d6.mp3" debut="21:03" fin="24:40"]

La présence en duplex de Strasbourg de la juge élue au titre de l'Allemagne, Mme Angelika Nüssberger (pour ne pas donner 3 ou 4 prononciations à ce nom durant l'émission, A. Garapon aurait pu se renseigner avant...) apporte évidemment un éclairage essentiel. Notons au passage la qualité très honorable du français de la juge, surtout quand on pense qu'elle parle là, non sa première langue étrangère, mais sa deuxième, voire sa troisième (au lecteur : quelle a été votre dernière conversation au téléphone dans votre 2e ou 3e langue étrangère ? Smile).

Sur l'affaire Lambert et sur l'organisation en réseau : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/04/s17/NET_FC_95af2ce3-ed79-40db-8bb0-4f58d6ffb4d6.mp3" debut="31:50" fin="34:21"]

De bons reportages émaillent ce numéro notamment celui de  Sophie Bober auprès de Nicolas Hervieu, membre du Centre de recherches et d’études sur les droits fondamentaux (CREDOF), spécialiste de la CEDH.

On aurait néanmoins aimé avoir un minimum de contradictoire dans cette émission, sinon de la part d'un invité critique, du moins d'Antoine Garapon faisant son travail de modérateur. Mais pour diverses raisons, ce n'était ni souhaité, ni possible.

Je compare souvent les façons respectives d'Antoine Garapon et de Joshua Rozenberg de présenter les questions. Ce dernier, très respecté, me semble plus équilibré dans ses positions et plus incisif avec ses invités. À confirmer ou infirmer avec la reprise de la saison de Law in action avec ce numéro intitulé Migrants and Maritime Law et qui contient quatre sujets dont un ayant trait à une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme*.


* And government lawyers will soon be in Strasbourg to defend the United Kingdom against a claim that it failed to respect the most fundamental right of all - the right to life. The claim has been brought on behalf of Jean Charles de Menezes, who was shot dead by police officers at a London Underground station almost 10 years ago. Solicitor Harriet Wistrich, representing the Menezes family, explains their case.

Philaunet 

Philaunet
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''Michael Kohlhaas'' maltraité par trois bavards - Mar 07 Juin 2022, 10:14

On n'attend plus rien d'Antoine Garapon depuis longtemps, d'où la date du dernier billet dans ce fil, 2015. Il vient de donner une preuve supplémentaire de son incapacité à être un homme de radio, clair, concis, respectueux, préparé.

Le sujet méritait l'attention ce 3 juin 2022 : Le mythe de Michael Kohlhaas
Antoine Garapon discute du mythe de Michael Kohlhaas et de celui de la justice, avec deux spécialistes, Paul Audi, philosophe, et Denis Salas, magistrat.
Oui, il discute, et cela donne des euh tous les deux mots, et des interruptions, et des hésitations et des répétitions, "donc", "en fait", "mais", placés à chaque début de phrase interminable, une catastrophe radiophonique en somme. Exemple de la "discussion" à la 10e minute : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21447-01.06.2022-ITEMA_23044815-2022C27677S0152-21.mp3" debut="09:13" fin="11:18"]

On  n'en peut plus de ces émissions improvisées, tables rondes euheuhtantes devenues le format général de la station. C'est insupportable. Surtout si l'on compare avec les émissions de nos voisins étrangers qui abordent les sujets, soit par des documentaires rigoureux comme sur Bayern 2 dans radioWissen, soit dans des discussions préparées, cadrées et avec une ligne directrice claire comme à la BBC dans In Our Time, par exemple.

Misère de la transmission, misère de la radio culturelle, gaspillage de l'argent public sous l'actuelle direction de France Culture.

Philaunet 

Philaunet
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Re: « Esprit de justice » (ex « Le Bien commun ») - Dim 12 Mai 2024, 16:34

Qui peut encore écouter une émission dirigée par Antoine Garapon ? Chaque numéro est une souffrance pour l'auditeur : bégaiements, interventions intempestives, banalités énoncées sur un ton docte, délayage interminable. C'est du gâchis, surtout quand le sujet attire l'attention L'intérêt des modernes pour les affaires criminelles le mercredi 8 mai 2024. L'invité est intéressant, mais il se met, par politesse, au diapason de son vis-à-vis. Autant aller sur la page de l'émission pour lire en deux minutes ce qui est étiré sur près d'une heure de radio. Ou encore sur la page biographique citée : Emmanuel Roux.
Agrégé et docteur en philosophie, Emmanuel Roux est essayiste mais aussi ancien élève de l'ENA et magistrat à la Cour des comptes.

Spécialiste de la philosophie politique, il publie aux éditions Raisons d'Agir Machiavel, la vie libre en 2013, et deux autres essais aux éditions Michalon : l'un en 2022 sur la pensée de Guy Debord, et le précédent en 2015 sur la trajectoire intellectuelle, artistique et politique de George Orwell. En 2017, il co-écrit avec son frère Mathias Roux un essai sur Jean-Claude Michéa qui paraît aux éditions du Bord de l'Eau.

Avec L'Agency, et de nouveau en collaboration avec son frère Mathias Roux, il travaille actuellement à l'écriture d'un essai sur les grandes affaires criminelles qui paraîtra chez Actes Sud en 2023.

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Re: « Esprit de justice » (ex « Le Bien commun ») -

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