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Michel Onfray, chroniques et émissions estivales    Page 7 sur 21

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Henry Faÿ 


61
Répondre en citant  
les errements politiques d'un philosophe - Jeu 09 Aoû 2012, 09:32

Pantoufle a écrit:Il remet ça ce soir, le Onfray. Et pour moi, qui suis ignorant sur ce point (i.e. Sartre résistant ou pas), et pour tout dire tout à fait indifférent, je le trouve assez convainquant.

Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Page 7 N_sartre02

La conférence de Michel Onfray du 7 août dans laquelle il a pour ainsi dire réglé son compte à Jean-Paul Sartre n’était pas un grand moment de philosophie, elle était fichtrement intéressante.

Michel Onfray commence par se tromper complètement sur les mots (les mots de Sartre). Les mots n’est en aucun cas une auto-célébration, c’est une auto-flagellation. L’adulte n’a pas de mots (c’est le cas de le dire) assez durs pour le gosse qu’il était. Il se présente comme un épouvantable petit cabotin qui ne songe qu’à épater son milieu familial avec des histoires ridicules, un enfant trouillard et sans caractère coupé du monde et qui s’effondre dès qu’il est en présence des enfants du jardin du Luxembourg un peu bagarreurs qui n’en font qu’une bouchée. Michel Onfray peut dire ce qu’il voudra, c’est un admirable livre.

Que Sartre n’ait pas été résistant, on l’a assez dit. Mais qu’il ait essayé de faire croire qu’il l’avait été, je ne le savais pas, je suis intéressé de l’apprendre et j’en suis choqué.

Sartre n’était pas tellement sympathique, certes, il avait cela de bien qu’il ne passait jamais à la télévision. Il s’en faisait une règle. Il ne nous dérangeait pas avec ça. Pas comme Cocteau qu’on voyait au moins toutes les semaines.

Ce qui m’avait déplu chez Sartre, c’est quand il a reçu le Prix Nobel. Qu’il l’ait refusé, ça avait de l’allure. Ce que je n’ai pas accepté, c’est qu’il ait stupidement insulté le jury, il s’est alors comporté en mufle de la pire espèce. Il a dit : je ne vois pas pourquoi je serais distingué par des gens qui écrivent de mauvais livres. Premièrement : les gens qui écrivent de mauvais livres ou pas de livres du tout peuvent très bien reconnaître le talent de ceux qui en écrivent de bons. Deuxièmement, Sartre peut-il certifier qu’il a lu tous les livres de tous les membres du jury de Stockholm ?

Je suis d’accord avec Michel Onfray quand il dénonce les errements politiques de Sartre, sa complaisance pour la violence, que prônait Franz fanon, pour les régimes les plus sanguinaires du monde. Mais il s'est rattrapé à la fin quand il est intervenu avec Raymond Aron pour les réfugiés de l'Indochine.

Michel Onfray a l'air de vouloir excuser Camus d'avoir voté pour Pierre Mendès-France. Il ne l'a fait qu'une fois, dit-il et répète-t-il. Mais c'est très bien d'avoir voté pour Pierre Mendès-France. Si Pierre Mendès-France avait pu se maintenir au pouvoir, beaucoup de désastres auraient été évités.

C’est intéressant d’apprendre que pour Camus, l’Algérie était le pays de la joie de vivre. C’est devenu un des pays les plus sinistres du monde, un des pays qui accumulent le plus de frustrations en tous genres. Il y a quelque temps que je n’y suis pas allé, je ne pense pas que ça se soit amélioré.

Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Page 7 0035



Dernière édition par Henry Faÿ le Jeu 09 Aoû 2012, 09:51, édité 1 fois (Raison : ajouts)

Rémido 


Invité

62
Répondre en citant  
Re: Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Jeu 09 Aoû 2012, 11:34

A propos de Sartre, une fois de plus, Onfray enfonce des portes ouvertes. D'une part, concernant le nazisme, il oublie de prendre en compte un facteur biographique pourtant aussi simple qu'évident, celui de la jeunesse de Sartre à l'époque.
Certes, les imbéciles, dit-on, ne changent pas mais parfois en vieillissant et en acquérant de l'expérience, certains individus évoluent.
Il y a aussi (pour rester dans le domaine biographique cher à Onfray) la question des rencontres. Sartre a évolué au fil des rencontres et de son époque.

En un mot, Onfray procède de façon assez malhonnête car il a, en effet, une démarche de militant comme l'a écrit un intervenant de ce forum. Du coup, il force les faits, il les réduit pour les faire entrer dans sa grille de lecture.

Certains biographes ont déjà parlé des errements politiques de Sartre, de ses regrets quant à son comportement pendant la guerre, qui auraient par la suite poussaient le Poulou à soutenir la guerre d'Algérie ou à soutenir mai 68, en n'y comprenant pas grand-chose, d'ailleurs, et en se faisant plus ou moins blackbouler par les étudiants à la tête de ce mouvement qui se moquaient de sa "logorrhée".

Plus ça va, plus je crois qu'Onfray n'a pas de vrai respect pour son public et qu'il croit pouvoir lui faire avaler n'importe quoi. En effet, le bonhomme tourne mal et commence à jouer les petits maîtres à penser et les donneurs de leçons ...
Dommage.

Pantoufle 

Pantoufle

63
Répondre en citant  
Re: Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Jeu 09 Aoû 2012, 19:18

Rémido, sans vouloir polémiquer, c'est votre critique qui me parait malhonnête (jugement à l'emporte pièce sans démonstration ni exemple). Mais, puisque je me suis permis d'entrer dans le débat, je rejoints assez les arguments d'Henry Faÿ. Ce que je comprends entre les lignes, monsieur, et là où je vous rejoints, c'est qu'Onfray semble dire à son auditoire "Ne lisez pas "Les Mots", c'est nul, malhonnête, ça vaut rien etc ....". Il s'adresse à un public de non lecteurs, pour leur conseiller de ne pas lire (pareil il y a quelques années avec Kant, Diderot ...). Une sorte de démarche anti-Enthoven, en quelques sortes. Enthoven avait ses défauts, mais au moins il incitait - parfois lourdement- à aller vérifier par soi-même dans les textes. Plus que tout, c'est cette attitude 'j'ai lu pour vous, ça vaut pas tripette, épargnez-vous cette peine' qui m'agace chez Onfray. Je l'écoute néanmoins avec intérêt, et, quand il est bon, ce qui lui arrive par intermittence, par exemple l'autre soir sur Sartre, ses positions à contre-pied me paraissent salutaires et en tous cas bienvenues dans le doux ron-ron du FC contemporain.


NB: J'ai enfin réussi à mettre une image sur mon pseudo!

footsteps 

footsteps

64
Répondre en citant  
Re: Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Ven 10 Aoû 2012, 11:01

A propos de Freud ce grand escroc.Aucune je dis bien aucune serieuse (scientifique)n' a été entreprise pour savoir si ces méthodes étaient viables.(Ou l'on prend ,disons 50 patients,la moitié placébo,l'autre psychanalysés!!!,a la fin on constate)Entendons nous bien:c'est comme un médicament,il faut un AMM.Grossier,sublunaire(merci Paul Veyne),meprisant pour les inermes?C'est tout cela Sigmund.Directement dans la cloaca maxima.

Rémido 


Invité

65
Répondre en citant  
Re: Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Ven 10 Aoû 2012, 11:09

Mais c'est pas gentil de dire que ma démarche est malhonnête ! Laughing

Je ne démontre rien mais Onfray ne démontre pas davantage puisque comme je l'ai écrit, il a borné sa démonstration à une période de la vie du Poulou, sa jeunesse et a omis de parler de l'évolution du Poulou, de sa conscience politique et de son engagement.

Je crois qu'Onfray aurait dû envisager les aspects politiques de la vie de Sartre de façon plus globale.

Henry Faÿ 


66
Répondre en citant  
les errements politiques de Jean-Paul Sartre - Sam 11 Aoû 2012, 08:36

Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Page 7 220px-Frantzfanonpjwproductions


Rémido a écrit:

Mais c'est pas gentil de dire que ma démarche est malhonnête ! Laughing

Je ne démontre rien mais Onfray ne démontre pas davantage puisque comme je l'ai écrit, il a borné sa démonstration à une période de la vie du Poulou, sa jeunesse et a omis de parler de l'évolution du Poulou, de sa conscience politique et de son engagement.

Je crois qu'Onfray aurait dû envisager les aspects politiques de la vie de Sartre de façon plus globale.

Avez-vous écouté l'émission diffusée le 7 août? Envisager les aspects de la vie de Sartre de façon globale, sur l'ensemble de la vie du philosophe, c'est bien ce qu'a fait Michel Onfray.

Quand Sartre était très jeune et qu'il faisait un séjour en Allemagne pour étudier la philosophie allemande, il n'a pas eu assez de flair pour voir quelque chose d'inquiétant aux phénomènes qu'il pouvait observer.

Pendant l'occupation, il n'a pas rejoint la résistance. Pour un philosophe dont le maître mot était l'engagement, c'est un peu génant et ça le met en cause, même si on l'a tellement dit que ça devient lassant. Quand il y avait des risques, il ne faisait rien, quand il n'y en avait plus, il était tonitruant. Plus grave, il a essayé de faire croire qu'il avait été résistant. Truqueur! En outre, vrai ou faux, Michel Onfray l'accuse d'avoir joué par opportunisme la carte du PC pour favoriser sa carrière.

Sartre s'est ensuite vautré dans l'accompagnement des dictatures de gauche, aussi sanguinaires fussent-elles. Il a prétendu que le marxisme était l'horizon indépassable de notre temps et il a été jusqu'à faire cause commune avec les maoïstes dans une période assez proche de la révolution culturelle.

Michel Onfray met en lumière son approbation du terrorisme par l'éloge qu'il a fait de Franz Fanon.

Finalement, Sartre a eu tout faux toute sa vie, ce qui était grave car il était un leader d'opinion comme il n'y en avait pas, il a influencé des générations de jeunes intellos.

Il s'est un peu rattrapé à la fin de sa vie en défendant avec son vieux rival Raymond Aron les réfugiés de l'Asie du Sud-Est.

Je ne résume pas la philosophie au rappel des positions politiques des philosophes, mais sur ce point l'exposé de Michel Onfray était éclairant, surtout quand il mettait en lumière les tricheries de Sartre, beaucoup moins connues que ses prises de position.


Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Page 7 0035



Dernière édition par Henry Faÿ le Sam 11 Aoû 2012, 08:55, édité 1 fois (Raison : correction)

Rémido 


Invité

67
Répondre en citant  
Re: Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Sam 11 Aoû 2012, 11:19

Je n'ai pas écouté l'émission de ce 7 août. J'en étais resté aux premières consacrées aux errances politiques de Sartre. Donc si Onfray a, en effet, parlé du reste des errances politiques de Sartre, grâce lui en soit rendue. Et je reconnais être allé vite en besogne, faute d'avoir tout écouté !

Nessie 

Nessie

68
Répondre en citant  
Des agréments de la prise de tête chez les preneurs de tête (mais en forum, jamais) - Mar 14 Aoû 2012, 08:46

@ Panto & Remidoufle : Le problème avec Onfray, c'est qu'on en est tous un peu là : si on renonce à l'écouter parce qu'on entend trop de bourdes, est-ce que ça nous disqualifie pour émettre un reproche ? Je ne pense pas. Il n'y a pas de malhonnêteté, ni dans l'absolu, ni comparable à ses excès à lui, pas de malhonnêteté dis-je à simplement donner son avis ou son impression. S'il fallait toujours se justifier sur tout il n'y aurait plus de communication possible. Seulement, si on ne peut pas justifier ce qu'on dit, la discussion ne va pas très loin. Mais si on renonce à écouter Onfray parce qu'on le trouve mauvais, on aura bien du mal à le critiquer dans le détail. Rémido n'a rien fait de malhonnête : il suffit d'assumer ce qu'on dit , en l'occurrence dire son ressenti n'est pas manipuler. Ca vaut pour les forumeurs et les blogueurs, mais je n'en dirais pas autant du conférencier : de lui nous sommes en droit d'attendre mieux que des approximations, des raccourcis, et des jugements non étayés. Le problème est que depuis quelques années Onfray cultive le sillon de la démolition et que cette démolition, pas toujours très philosophique, est aisée à retourner contre lui. Et la réponse ne vient pas seulement des confrères qui se fatiguent d'assister à son numéro, mais aussi des soupçonneurs de base qui, plus semblable à lui qu'ils ne le croient, veulent le faire passer à sa propre moulinette en appliquant à lui-même son petit jeu de tir aux pigeons.

Et figurez-vous que c'est précisément ce qui est arrivé ce vendredi soir dans une réunion d'auditeurs où j'ai assisté à une discussion pathologique mettant aux prises : d'un côté un auditeur appréciant Michel Onfray, de l'autre un hypo-auditeur et super-militant qui vomit Onfray (et avec lui quasi toute la société, d'ailleurs) avec une haine toute non-philosophique mais qui rappelle furieusement le goût du chamboule-tout et de la démolition qui caractérise les tenants de la soupçonnite ambiante. Résultat de ce réquisitoire hystérique : Onfray vendu, Onfray racketteur, Onfray récupérateur, je vous dis pas la somme d'âneries que j'ai entendues. Et entre les deux adversaires, un ou deux auditeurs critiques, à la position nuancée. Cette discussion, saturée en agressivité par la grâce d'un seul, était décourageante et rien moins que culturelle. Faut-il répondre , faut-il s'en mêler ? Je ne sais pas. Mais je trouve piquant de voir le philosophe qui se la joue iconoclaste récolter à la fois des hommages confiants sinon naïfs et une haine pour le coup carrément naïve. Finalement le voila qui s'attire des critiques assez semblables à celles qu'il distille : arroseur arrosé, iconoclaste à son tour piétiné et pas par les suppôts du pouvoir ni par les défenseurs de Freud ou de Sartre non, mais simplement par encore plus vindicatif que lui, quelle farce ! N'eût été l'agressivité pénible de cette discussion, j'aurais trouvé la scène amusante.

./...

Nessie 

Nessie

69
Répondre en citant  
La part des choses sinon celle des anges - Mar 14 Aoû 2012, 09:07

./...

Je me souviens d'avoir écouté Onfray à 3 reprises, je veux dire non pas 3 émissions, mais 3 étés de façon assez suivie : l'une était sur les philosophes oubliés de l'antiquité grecque, la seconde c'était sur Montaigne qui a dû lui tenir pendant une dizaine de conférences ; la troisième fois c'était sur Freud. J'en ai tiré 3 impressions différentes, et qui m'interdisent un jugement unilatéral sur le bonhomme.

- sur les grecs oubliés, j'ai eu l'impression d'entendre un survol, un commentaire après lecture de seconde main mais comment faire autrement ? Bref, pas pire ni meilleur que celles des pages qu'on trouve juste assez bien faites mais sans plus dans la wikipedia (je ne parle pas des excellentes pages en arts de l'ingénieur, ni des déplorables pages infectées par les adolescents ignares ou par les militants, mais pour les militants patience on y vient). Etant donné que je n'ai pas la 'tête philosophique' (comme dit Lebrun) je n'en ai rien retenu. C'était du divertissement culture, apprécié mais vite entendu et vite oublié.

- quelques années plus tard : Montaigne et là j'ai trouvé la série enthousiasmante. Onfray m'a semblé un excellent passeur en la matière. Moins prétentieux qu'Enthoven, rien à voir avec le cinéma narcissique et inutilement chantourné de Raphy. Une authentique stimulation, une envie de lire, d'aller directement au texte. J'y suis encore. Je ne suis pas certain d'y comprendre grand chose car je n'ai pas 'la tête philosophique' (comme dit John Le Brain) mais enfin cette fois là il me semble qu'Onfray avait mis dans le 1 000. S'il faut absolument critiquer cette série de l'été 2006, on peut chercher la justification du titre : en quoi était-ce de la 'contre-histoire' ?  

- en revanche ou plutôt par contre, quelques années plus tard sur Freud l'homme de Caen a touché le fond. En touillant de la querelle merdeuse , des attaques ad personam (sans rapport bien réel avec le corpus théorique), du mauvais procès des contresens et des ragots, j'ai eu la très nette impression d'une méconnaissance du sujet et finalement le sentiment que le conférencier avait tout simplement envie de se payer une gloire pour faire là-dessus sa petite réputation. Mais au fait que vient faire Freud dans un programme de philo ? Quoique n'ayant guère la 'tête philosophique' comme dit Johnny el Moreno je réponds avec assurance : rien, Freud n'a rien à faire dans un cours de philosophie, c'était hors-sujet. Mais Onfray a eu envie d'agiter le cocotier de la psychanalyse, peut-être dans l'espoir d'en faire dégringoler les singes, seulement s'il avait travaillé son sujet il aurait su que la critique avait déjà été faite et depuis longtemps par des gens plus compétents que lui, et que depuis un sacré bail les singes sont. dans un zoo avec leurs patients. Enfin cette année là m'a tellement horripilé que c'est la seule année dont je n'ai conservé en archive aucune leçon, seulement un souvenir déplorable. L'honnêteté maintenant, pour être conforme au souhait de Pantoufle, serait de retrouver chez un collectionneur l'année Freud pour faire l'inventaire du mauvais et du moins mauvais que j'y avais entendu.

En tous cas le Onfray 3eme époque déguisé en paladin de la philo avec une passoire à trois pieds sur la tête, franchement il ne passe pas.  Pourquoi ? Parce que pour critiquer Bergson il faut être Enthoven et pour critiquer Freud il faut être psychologue. Onfray atteint ses limites dans l'exercice de la critique. Et pour dégommer Sartre ? Bah, quand soi-même en conférence on balance sans mollir que "le salariat c'est l'esclavage" (ânerie entendue pendant l'été 2009),  on devrait commencer par balayer devant sa porte avant d'aller chercher des poux dans la tête des autres dingues de l'engagement idéologique.
 
En fin de compte, au fil des années le Onfray-conteur m'aura bien intéressé tandis que le Onfray-critique ne m'a pas semblé bien pertinent.  Peut-être que son projet d'ensemble est trop vaste pour lui, ou même trop vaste pour être cohérent ? Ou bien est-ce le format des 25 conférences En prof moyen Michel Onfray peut exceller ; dans le commentaire philosophique profond il est pas au niveau d'Enthoven ; en démolisseur il est fatigant et stérile ; en intellectuel redresseur de torts il est inepte. Or ce sont les deux derniers rôles qui sont maintenant à l'honneur, bien loin du projet initial notez-le et ça en dit long sur la dérive de France Culture, où on privilégie la critique sur la culture, tout en interdisant à l'auditeur d'émettre la moindre critique sur le programme, d'ailleurs. Oui il y a quelque chose qui cloche sur Radio-bobos. Non c'est pas nouveau.



Dernière édition par Nessie le Mar 29 Juil 2014, 17:21, édité 1 fois

carolgreen704 


70
Répondre en citant  
Re: Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Mer 15 Aoû 2012, 05:09

même si l’histoire des mélomanes pétomanes est savoureuse, qui est l’auteur de cette bonne blague ?
S. Freud ou M. Onfray qui lit Freud au pied de la lettre ?
Et c’est bien là le problème des flatulentes critiques de M. Onfray sur Freud lui-même. Mais je suis méchant, car avec tous ces vents, il y a quand même de l’air frais !

Nessie 

Nessie

71
Répondre en citant  
Re: Michel Onfray, chroniques et émissions estivales - Mer 15 Aoû 2012, 11:21

carolgreen704 a écrit:même si l’histoire des mélomanes pétomanes est savoureuse, qui est l’auteur de cette bonne blague ?
S. Freud ou M. Onfray qui lit Freud au pied de la lettre ?

Bonne question. Mais pour se faire un avis, outre qu'il faudrait savoir exactement ce qui a été dit, donc écouter l'extrait de la conférence, il faudrait examiner les deux sources :
a) recontextualiser la citation de Freud car outre que ça peut venir d'un de ses ouvrages lui-même plus ou moins scientifique ou erratique, ça peut aussi sortir de sa correspondance et dans tous les cas ça peut être une énormité (ça ne manque pas dans son oeuvre) ou une finesse d'humoriste viennois (il n'en a pas été avare non plus).
b) déterminer si le niveau de lecture d'Onfray est bien adapté. Comme il me semble moins soucieux de pertinence que du rendement de ses effets de manche, je le sais fort capable de prendre au premier degré ce qui n'était qu'un kolossal clin d'oeil.

Est-ce que vous pouvez nous dire dans quelle conférence d'Onfray vous l'avez entendu exploiter cette histoire ?

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72
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Re: Michel Onfray, chroniques et émissions estivales -

Michel Onfray, chroniques et émissions estivales     Page 7 sur 21

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