Le voici in extenso, le texte de la chronique sur Marcel Mauss :
http://www.franceculture.com/emission-les-idees-claires-le-grand-retour-de-marcel-mauss-2011-01-10.html
Ben, pour ma part, j’y retrouve les mêmes procédés que dans celles sur les classes moyennes.
On va récupérer une caution intellectuelle, on fait semblant de l’utiliser avec précautions et, paf, soudain, on procède à un petit détournement, à un tour de passe-passe.
Car, de fait, la conclusion de Clarini, c’est bien de gauchir le sens initial imparti au potlach pour faire son prêchi-prêcha, un tantinet simpliste.
Citation :
Alors revenons à notre idée de départ : si Marcel Mauss connaît un retour de mode dans les sciences sociales, c’est sans doute parce qu’il conteste l’idée que l’intérêt personnel est le seul motif de nos actes. Non, l’intérêt personnel n’est pas la seule motivation de nos actes ; il se joue entre les hommes beaucoup d’autres choses que le seul calcul de coût- bénéfice.
L’échange, la réciprocité de l’échange, a une dimension symbolique. Il s’y tisse quelque chose comme la reconnaissance de soi et de l’autre à l’intérieur du monde commun. C’est le mécanisme central de la solidarité et le fondement de la confiance.
Et pourtant... l’économisme généralisé a forcé les portes de bien des disciplines au point que « homo oeconomicus », agi par pur égoïsme, s’est imposé dans presque toutes les sciences de l’homme, depuis les années 70.
Puisque la crise qui vient de passer balaye les croyances les plus ancrées, puisqu’elle rebat les cartes, et nous avons besoin de nouveaux cadres, ma conviction est que nous serions bien inspirés de les chercher dans cette veine qui s’inscrit en faux contre l’utilitarisme.
C’est pourquoi il faut lire ou relire Marcel Mauss.
Je suis d’accord avec Nessie, les chroniques de Clarini mélangent tout parce qu’elle veut à tout prix procéder à son bourrage de crâne.
Je ne reproche certainement pas à cette personne d’être de gauche. En revanche, de balancer sa glue idéologique, si !
Ras le bol de tous ces pontifiants matinaux, Adler pareil, sauf qu’à force de l’entendre pontifier, celui-ci, il m’a eu à l’usure, il n’est plus qu’un bourdonnement de fond.
http://www.franceculture.com/emission-les-idees-claires-le-grand-retour-de-marcel-mauss-2011-01-10.html
Ben, pour ma part, j’y retrouve les mêmes procédés que dans celles sur les classes moyennes.
On va récupérer une caution intellectuelle, on fait semblant de l’utiliser avec précautions et, paf, soudain, on procède à un petit détournement, à un tour de passe-passe.
Car, de fait, la conclusion de Clarini, c’est bien de gauchir le sens initial imparti au potlach pour faire son prêchi-prêcha, un tantinet simpliste.
Citation :
Alors revenons à notre idée de départ : si Marcel Mauss connaît un retour de mode dans les sciences sociales, c’est sans doute parce qu’il conteste l’idée que l’intérêt personnel est le seul motif de nos actes. Non, l’intérêt personnel n’est pas la seule motivation de nos actes ; il se joue entre les hommes beaucoup d’autres choses que le seul calcul de coût- bénéfice.
L’échange, la réciprocité de l’échange, a une dimension symbolique. Il s’y tisse quelque chose comme la reconnaissance de soi et de l’autre à l’intérieur du monde commun. C’est le mécanisme central de la solidarité et le fondement de la confiance.
Et pourtant... l’économisme généralisé a forcé les portes de bien des disciplines au point que « homo oeconomicus », agi par pur égoïsme, s’est imposé dans presque toutes les sciences de l’homme, depuis les années 70.
Puisque la crise qui vient de passer balaye les croyances les plus ancrées, puisqu’elle rebat les cartes, et nous avons besoin de nouveaux cadres, ma conviction est que nous serions bien inspirés de les chercher dans cette veine qui s’inscrit en faux contre l’utilitarisme.
C’est pourquoi il faut lire ou relire Marcel Mauss.
Je suis d’accord avec Nessie, les chroniques de Clarini mélangent tout parce qu’elle veut à tout prix procéder à son bourrage de crâne.
Je ne reproche certainement pas à cette personne d’être de gauche. En revanche, de balancer sa glue idéologique, si !
Ras le bol de tous ces pontifiants matinaux, Adler pareil, sauf qu’à force de l’entendre pontifier, celui-ci, il m’a eu à l’usure, il n’est plus qu’un bourdonnement de fond.