Le néo-libéralisme, c'est ringard. Ce qui est tendance, c'est le progressisme. Ce concept est mis au goût du jour par un autre homme de confiance de Macron, qui se dévoue même jusqu'à démissionner pour écrire un bouquin sur cette idée. Changement de vocable, mais les idées essentielles restent les mêmes : une élite, ou un Lieder, donne le cap, il ne reste plus qu'à faire la pédagogie pour que les masses s'adaptent.
Simple changement de vocabulaire. Mais sans attendre, Brice Couturier s'en fait encore une fois l'apôtre. Sa dernière (ultime ?) intervention sur France Culture (le Tour du monde des idées (!!!)), était consacrée hier mercredi 13/02 au progressisme.
Résumons sa "pensée" (en fait, sa lecture, il l'a juste lu sur Internet) :
- le progrès, universel, n'est pas un mythe, d'ailleurs les chiffres le prouvent, qui ne sauraient mentir [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12014-13.02.2019-ITEMA_21981073-0.mp3" debut="2:42" fin="2:52"] Ah ! les statistiques, qui "ne trompent pas". Surtout dans les sciences humaines et économiques.
- Le progrès vers quel but ? quels critères ? on ne le saura jamais, BC ne s'est jamais posé la question. De toutes façons, ce n'est qu'une idéologie religieuse, il faudrait donc écouter FC le dimanche matin pour savoir vers quels jours radieux s'achemine l'humanité.
- à quoi devons-nous ce progrès ? là, BC fait lire par Florian Delorme son texte (parler 5 mn, c'est déjà un effort immense pour BC. Et déjà lassant pour l'auditeur) : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12014-13.02.2019-ITEMA_21981073-0.mp3" debut="03:00" fin="03:06"]. Aucune réflexion, aucun recul, de BC pour s'interroger sur l'universalité d'une telle philosophie téléologique.
- Pour nous donner le sentiment d'évidence de ce progrès, il suffit d'ailleurs de nous comparer avec le moyen-âge, qu'il connaît bien et nous décrit : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12014-13.02.2019-ITEMA_21981073-0.mp3" debut="03:09" fin="03:27"]. Ah ! les chevaliers en maraude...
Aucune réflexion, aucun regard critique : BC considère que puisque c'est écrit sur Internet, c'est vrai.
Pour donner une idée du néant absolu que représentent les interventions de BC, il suffit de consulter la page internet, vide, de son émission, vide : Les idées de Brice Couturier. BC voulait-il hier postuler au poste maintenant vacant à l'Elysée ? Peut-être. D'ailleurs, il est déjà absent aujourd'hui jeudi 14/02, probablement recruté par l'Elysée : ouf.
On peut par contre lire cette remarque de Georges Duby en conclusion du "Dimanche de Bouvines", mettant en perspective le moyen-âge et le 20°s. Ce texte est cité par P. Boucheron dans l'un de ses cours au Collège de France, probablement repris sur FC. Le moyen-âge dans les ténèbres et l'époque moderne éclairée par les Lumières :
Dieu. Celui des holocaustes et des défilés militaires. Le dieu de l'ordre rétabli. Ce grand cheval blême qui planait sur le champ des morts, un soir, à Brunete, avait autrefois plané sur Bouvines. Il plane aussi sur Guernica, sur Auschwitz, sur Hiroshima, sur Hanoi et sur tous les hôpitaux après toutes les émeutes. Ce dieu-là non plus n'est pas près de mourir. Il reconnaît toujours les siens.
Simple changement de vocabulaire. Mais sans attendre, Brice Couturier s'en fait encore une fois l'apôtre. Sa dernière (ultime ?) intervention sur France Culture (le Tour du monde des idées (!!!)), était consacrée hier mercredi 13/02 au progressisme.
Résumons sa "pensée" (en fait, sa lecture, il l'a juste lu sur Internet) :
- le progrès, universel, n'est pas un mythe, d'ailleurs les chiffres le prouvent, qui ne sauraient mentir [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12014-13.02.2019-ITEMA_21981073-0.mp3" debut="2:42" fin="2:52"] Ah ! les statistiques, qui "ne trompent pas". Surtout dans les sciences humaines et économiques.
- Le progrès vers quel but ? quels critères ? on ne le saura jamais, BC ne s'est jamais posé la question. De toutes façons, ce n'est qu'une idéologie religieuse, il faudrait donc écouter FC le dimanche matin pour savoir vers quels jours radieux s'achemine l'humanité.
- à quoi devons-nous ce progrès ? là, BC fait lire par Florian Delorme son texte (parler 5 mn, c'est déjà un effort immense pour BC. Et déjà lassant pour l'auditeur) : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12014-13.02.2019-ITEMA_21981073-0.mp3" debut="03:00" fin="03:06"]. Aucune réflexion, aucun recul, de BC pour s'interroger sur l'universalité d'une telle philosophie téléologique.
- Pour nous donner le sentiment d'évidence de ce progrès, il suffit d'ailleurs de nous comparer avec le moyen-âge, qu'il connaît bien et nous décrit : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12014-13.02.2019-ITEMA_21981073-0.mp3" debut="03:09" fin="03:27"]. Ah ! les chevaliers en maraude...
Aucune réflexion, aucun regard critique : BC considère que puisque c'est écrit sur Internet, c'est vrai.
Pour donner une idée du néant absolu que représentent les interventions de BC, il suffit de consulter la page internet, vide, de son émission, vide : Les idées de Brice Couturier. BC voulait-il hier postuler au poste maintenant vacant à l'Elysée ? Peut-être. D'ailleurs, il est déjà absent aujourd'hui jeudi 14/02, probablement recruté par l'Elysée : ouf.
On peut par contre lire cette remarque de Georges Duby en conclusion du "Dimanche de Bouvines", mettant en perspective le moyen-âge et le 20°s. Ce texte est cité par P. Boucheron dans l'un de ses cours au Collège de France, probablement repris sur FC. Le moyen-âge dans les ténèbres et l'époque moderne éclairée par les Lumières :
Dieu. Celui des holocaustes et des défilés militaires. Le dieu de l'ordre rétabli. Ce grand cheval blême qui planait sur le champ des morts, un soir, à Brunete, avait autrefois plané sur Bouvines. Il plane aussi sur Guernica, sur Auschwitz, sur Hiroshima, sur Hanoi et sur tous les hôpitaux après toutes les émeutes. Ce dieu-là non plus n'est pas près de mourir. Il reconnaît toujours les siens.