Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

... Et autres ... que tout le monde a oublié.
Ou alors dans la grille, ces émissions étaient-elles périphériques ?

Il est vrai qu'une bonne partie est partie, passée, enfouie sous des couches radio-sédimentées.
La médiocrité a peut-être était effacée par la survivance, dans la mémoire, des perles radiophoniques.

Pourtant, en consultant les programmes d'anciens exemplaires de Télérama, anciennement "La semaine radiophonique", j'ai plus le sentiment d'avoir eu à (éviter d') écouter quelques émissions trop pointues, d'autres monotones.
Tandis que les émissions passionnantes étaient fréquentes. J'ai le souvenir d'une émission consacrée à La divine comédie de Dante, qui a occupé, en continu, tout un samedi.
Bien qu'ayant un penchant plus que prononcé pour les sciences, je garde aussi le souvenir d'un ensemble d'émissions gravitant plutôt autour de la littérature et de la philosophie.

Cela, ce n'est qu'impressions. Comment éviter la subjectivité ? Je peux tout juste affirmer que je n'ai aucun souvenir d'artistes de variété sur France-Culture. Des metteurs en scène, certainement, des auteurs littéraires avérés, aussi, et bien entendu, des poètes ; pour ce qui est de la chanson, il y avait une émission le samedi matin qui proposait de (re)découvrir les chansons qu'écoutaient nos parents et nos grand-parents et parfois, sporadiquement, il y avait une place pour Brassens, Brel ou Barbara.

Pas de promotion commerciale, ni de publicité rédactionnelle. Jean Lebrun, le matin au saut du lit, avec son impertinence et sa connaissance des sujets, s'adressait à des auditeurs intelligents.

D'une manière générale, l'actualité brulante, n'était traitée que dans les journaux. Le reste traitait les thèmes à froid; c'était de la réflexion, pas de la réaction. Je n'ai jamais entendu le même bobino sur FC et sur France Inter. Aujourd'hui, on change de station, F-Inter, F-Info, F-Culture diffusent les mêmes commentaires, les mêmes interviews. Ils se rentabilisent, s'économisent, s'uniformisent.
F-Culture s'amoindrit. Sur France-Inter, en revanche, allez écouter "Là-bas s'y suis". Vive la différence.

Merci Dhenin de votre réponse. Vous avez raison, on a le sentiment que d'une station, l'autre au sein de la Maison de la radio, tout ça se "rentabilise" comme vous dites.
En fait, je me demandais aussi si sur FC ancienne manière, lorsqu'on parlait de choses qui faisaient l'air du temps, c'était fait par des gens qui avaient, de toute façon, plus de recul critique et en proposaient une approche plus distancée.
Si vous me dites que sur Inter, il y a une émission qui sort du lot, je vais aller l'écouter.
C'est un peu triste. Jusqu'à présent, je n'avais même pas eu le besoin ou la curiosité d'aller voir ailleurs ce qui s'y faisait. Mais, désormais, le sentiment de redite est tellement fort, que je vais devoir le faire. Tout en me réservant les précieux podcasts de ANPR et des émissions qui sont encore chouettes pour les plages où je peux écouter avec plus de disponibilité.

Bonjour Jean-Jacques, ceux qui vous connaissent même indirectement sont contents de vous retrouver ici. Je vais tenter de faire suivre la discussion dans le fil déjà consacré à Les pieds sur terre, en espérant susciter un parallèle avec "Là-bas si j'y suis".

Mais concernant les programmes anciens de France Culture, il me semble qu'on entend dans les émissions de la Nuit certains signes qui sont probablement révélateurs : parfois un ton lourdement compassé, parfois une aridité assumée, toutes choses du service public à la française qui, un peu avant le milieu des années 80, a compris qu'on ne pouvait pas continuer comme ça, et qu'il fallait changer le style pour conserver les qualités tout en éradiquant les défauts. Ce fut la mission de Jean-Marie Borzeix, dont on trouvera ici cet entretien trouvé dans Le Débat, entretien réalisé en 1997 juste après sa cessation de fonction à FC, et qu'on a mis en ligne dans ce forum il y a 1 an.

Sur la rentabilité, je vais continuer la discussion encore dans un autre fil, celui de la Vocation de France culture.

Rappel : on trouvera page précédente en 1 click le programme des 6 nuits à venir avec horaires précis & noms des auteurs.

Quelques mots sur le programme de cette nuit :

- A 0h55 un Bonnes nouvelles & Grands comédiens, série classique des 70's qu'on a déjà présentée par mal de fois ici. Pour ne pas alourdir le présent post je ne renvoie pas à la présentation passée, mais on trouvera le lien dans au moins un ou deux posts des pages précédentes (par exemple post 232). Dans ce numéro : Jean Desailly lit Vigny en février 72. Comme c'est une première rediff, on espère une lecture aussi réussie que les autres.

- A 1h25 un Nouvelle figuration, nouvelles tendances. C'est une belle série d'une douzaine de numéros peut-être, à la fin des 70's. Le lecteur en trouvera une présentation quelque part au milieu de ce post ancien déposé l'an dernier dans une des premières pages de ce même fil. Dans le numéro de cette nuit, Peter Klasen. Tout à fait conforme à la présentation. Et ça n'est pas faire preuve d'un excès de méchanceté, ni d'une sévérité délirante, que de dire qu'à côté de ça, la Vignette rediffusée en fin de nuit, ça ne va pas très loin.

- A 1h55 une discussion entre Maurice Godelier et Françoise Héritier. 2 ethnologues parlent de l'inceste dans les divers peuples et sociétés du monde. C'est une Matinée des autres, mais datée de 1977 donc quand même bien avant la période Cazenave. Ca ne veut pas dire que c'est pas intéressant, et ceci qu'on apprécie ou non les orientations théoriques des deux invités. Mais ça veut dire que malgré son titre, cette émission n'appartient pas à a série de Documentaires dont on connait déjà pas mal de numéros et on en redemande toujours plus, oui. On peut dire, en référence à la brève discussion ci-dessus, que 1977 c'est le France Culture classique, pointu et un peu raide.

- Pour finir la nuit : à 3h35 un ACR de 1993, signé Jean Thibaudeau. C'est un portrait hommage, celui du sculpteur espagnol Apelles Fenosa avec ceux qui l'ont connu, notamment sa femme Nicole, et des témoins catalans, et on entend aussi Olimpia Carlisi et Geneviève Huttin. Quelques documents d'archive, et puis de la lecture de ses poètes préférés : Dante, L'Arioste, Baudelaire, Max Jacob, Supervielle, Cocteau, Eluard, Ponge et aussi des catalans. Quant à l'ambiance en général, c'est celle de l'ACR des années 90, mais pas du tout la tendance recherche hermétique et bidouillages de casseroles, au contraire c'est une évocation poétique avec quelques sonorités modernes sans plus (une flûte rêveuse) et des choses plus classiques (Monteverdi interprété par Cathy Berberian). Il y manque les sculptures de Fenosa, en voici une :



Ensuite pour boucler la nuit, il y a la Vignette. Ca sera bien pour les amateurs, quant aux autres ils vont

Rappel : on trouvera page précédente en 1 click le programme des 6 nuits à venir

Quant au programme de la prochaine, voici les 2 émissions qui seront offertes dans les 2h30 que dure la plage oh bon sang quelle bonne idée de nous l'avoir ainsi allongée d'une heure à la rentrée dernière. Donc :

- A 1h, un reportage à Berlin 2 semaines après la chute du mur. Ca se passe en novembre 89. C'est L'échappée belle, numéro intitulé : Berlin 1989 = la liberté de voyager. C'est un peu comme un Carnet d'été de Colette Fellous sauf que c'est en hiver et c'est signé Marie-Hélène Fraïssé. Ou alors c'est comme un "Les pieds sur terre" en internationall, avec un parfum d'événement rare. Et bien que Marie-Hélène Fraïssé qu'on connait et on en s'en plaint pas, ait grosso modo la même orientation idéologique que Sonia Kronlund, et quoique que la seconde ne manque pas de métier, alors voila une énigme : à mes oreilles au moins, ce Berlin-1989 ne ressemble pas au bourrage de crâne des Pieds sur terre, mais plutôt à un honnête "Sur les docks" (car il y en a). Est-ce si surprenant ? Certes nous savons devoir à Marie-Hélène Fraïssé quantité de documentaires réussis dans les meilleures séries de la maison. Est-ce que ça suffit pour faire un truc moins bassinant, moins caricatural que LPST ? Eh bien c'est pas sûr du tout, car quelles que soit le parcours radio de Marie-Hélène, en 1989 elle n'était pas encore une des documentaristes hyper-capées de la maison. Comment, quoi, qu'avez-vous dit ? 1989 ? Bon sang mais c'est bien sûr : à cette époque là, où même Jean Lebrun était sérieux, quand on faisait de l'événement sur France Culture, on ne trainait pas dans le caniveau du racolage bons-sentiments-pour-ceux-qui-ont-loupé-le-sermon-du-dimanche. Tout est dit ou presque : vous entendrez des témoignages, c'est touchant, il y a des surprises. On nous y sert aussi de la musique locale, dans le genre "les artistes du cru, hyper-contrôlés depuis 30 ans mais qui n'ont jamais baissé les bras". Il y a aussi la belle musique de Jurgen Knieper pour "Les ailes du désir. Bon cette fois tout est dit je crois. Passons à la suite :

- A 2h30 : L'aventure mythique de l'humanité - Les eaux immortelles - Les assises du monde (2 et 9 juin 71). Voila 2 numéros pris au bout du second volet d'un ensemble comprenant une trentaine d'émissions réparties sur 3 années et en 3 séries distinctes (tudieu quel plan !). Série de Jacques Lacarrière, elle a mieux et plus que des amateurs : plutôt des collectionneurs forcenés cherchant les numéros manquants. Le sujet de cette trentaine d'émissions : les origines mythiques du monde et de l'humanité. Avec toujours un titre approchant. On se souvient que lors de la précédente diffusion dans les nuits, il y avait eu du tirage : des numéros loupés, des inversés, des annoncés mais non diffusés. C'est difficile de dire d'avance si cette nuit il y aura encore une erreur (parfois elles se répètent à l'identique, celles que personne n'a signalées à Philippe Garbit), et d'ailleurs c'est pas si follement important que ça sauf pour les collectionneurs acharnés bien sûr. Car les autres auront cette nuit une occasion de découvrir la série en commençant par le milieu. Ensuite seulement ils risquent de passer au stade 2, une fois attrapé le virus. Ah ah ah France Culture, la radio qui vous contamine !! En 2010 on vous y refile la grippe de l'éconophobie aigüe, en 2009 c'était la grippe du porc, et quand même depuis 2000 c'est un concentré d'idées reçues en injection quotidienne et à haute dose. Et en 1971, alors ? Eh bien en 1971 FC transformait ses auditeurs en culture-addicts. Devinez dans lequel des 3 cas France Culture est fidèle à sa vocation ?

(en 2010 on n'a pas tout perdu : La présentation de Marc Floriot est, comme à son habitude, inspirée, érudite et impeccable).

Rappel : on trouvera page précédente accessible en 1 click le programme des 4 nuits à venir

Dans la prochaine, on retrouve deux séries parmi les plus regrettées des auditeurs. Vous me direz qu'il y en a d'autres, et de nombreuses (Bouche à oreille, Chemins de la connaissance, Bon plaisir) oui, oui, des tas qui ont été remplacées par de l'actu saucioécopopolitique. Raison de plus pour apprécier ce qu'on nous offre en nuits :

- A 1h, un Pays d'ici, celui là est dû à Jean Daive qui nous emmenait cette semaine là à Montreux sur les traces de Nabokov. Dans ce numéro, les micros sont posés au Montreux-Palace, où l'écrivain a vécu ses dernières années. L'émission date de 1988. C'est un reportage culturel en direct, discussion avec le fil Dimitri et quelques autres témoins. Extraits d'archives. Evocation de la correspondance surprenante avec Edmund Wilson. Et discussion sur l'inachevé inédit Laura, dont l'exploitation tardive sera l'objet d'une de ces polémiques qui ne nous remontent pas trop le moral ni le résidu de confiance qu'on a encore pour le monde de l'édition.

- A 1h51 ceux qui ne se sont pas rasés peuvent rester 25 minutes devant leur poste même immobiles le travail se fera tout seul.

- A 2h16 un Surpris par la nuit revenu de l'année 2006. Omar Berrada rend hommage à un auteur disparu dans les oubliettes : Hélène Bessette. Voici ce que disait la fiche de présentation qui depuis a été liquidée avec les archives de "Surpris par la nuit", liquidées sans qu'on sache si c'est par paresse ou par incompétence, ou peut-être par inconscience complète de ce que sont les archives pour les responsables de ce site maintenant plein de trous.
<< Marguerite Duras a écrit en 1964 : « la nature faite littérature, la
littérature vivante, pour moi, pour le moment, c’est Hélène Bessette,
personne d’autre en France ». Raymond Queneau, qui la tenait pour l’un
des écrivains les plus originaux de ce temps, l’a abondamment publiée
chez Gallimard, à partir de 1953. 14 livres en 20 ans : Lili pleure,
Materna, Vingt minutes de silence, Les petites Lecocq, La route bleue,
La Tour, La Grande Balade, N’avez-vous pas froid, Si, Garance rose,
Suite suisse,Les petites Lilshart, Le divorce interrompu, Ida ou le
délire. Autant de chefs-d’œuvre. Mais à partir de 1973, Hélène Bessette
vit un long purgatoire solitaire et silencieux, avant de s’éteindre en
2000, oubliée, à l’âge de 82 ans. Oubliée du public, mais aussi des
manuels, des encyclopédies, des bibliothèques. Et absente des librairies
puisque la plupart des ouvrages ont été pilonnés. Une disparition pure
et simple. Jusqu’à cette rentrée 2006 qui voit paraître un livre inédit
d’Hélène Bessette, Le Bonheur de la nuit, chez Léo Scheer, avec une
postface de Bernard Noël.

Entre-temps, un groupuscule d’irréductibles continuait de fouiner dans
les bacs des bouquinistes pour trouver des livres de Bessette, les lire
et les faire passer. Nous entendrons certains d’entre eux, aux parcours,
aux générations et aux intérêts très divers : Robert Cantarella est
metteur en scène de théâtre, Marie-Anne Guérin critique de cinéma,
Frédéric Léal écrivain. Laure Limongi, jeune écrivain et éditrice,
se lance dans la republication des livres d’Hélène Bessette. Julien
Doussinault est l’auteur de l’unique travail universitaire existant
sur notre auteur. Marie-Joseph Delteil du Centre National du livre
y a rencontré Bessette à plusieurs reprises lorsque celle-ci venait
demander des aides financières >>.

Produit par Omar Berrada
Réalisation : Anne Fleury

Dans le post suivant on trouvera, en un seul écran et donc accessible d’un seul click le programme des 8 prochaines nuits de France Culture. Oui j’aurais pu livrer tout ça en 2 fois mais c’est tellement plus marrant d’avoir, au moment où je poste, 4 jours d’avance sur le site de FC : un site modernisé et "entièrement automatisé"qui en donne moins que la version précédente qu’on trouvait à la même adresse, ça ne peut être que parce qu’il est moins bien foutu - et encore, on ne parle pas des fois où le programme est absent erroné, incomplet, truffé de fautes ça c’est endémique sur le site, et d’erreurs hélas ça c’est moins visible. Mais foin de vacheries, il y en a des choses dans la semaine à venir. Ci-dessous quelques mots sur les 3 premières du tableau. Les commentaires pour les 5 nuits suivantes, ils viendront à leur heure.

On n’est donc pas volés avec :
- 2 Matinées des autres, inédites dans les nuits. Noter qu’il y en aura une troisième, en seconde diffusion celle-là, dans les jours qui suivent

- 2 "Joie de vivre". Là il faut reconnaître que ça sonne autrement. D’abord c’est la génération d’hier sinon celle d’avant-hier. Question ambiance, vraiment tout dépend de l’invité. Avec André Maurois on évoquait Alain et Kipling, et des comédiens du français étaient venus jouer quelques scènes. Ca ne peut qu’être différent avec Roger Nicolas et avec Gilbert Bécaud dont on aura ce week-end les Joies de vivre. L’émission avait été créée en 1953 par Henri Spade et Robert Chazal. Premier invité : Yves Montand. A la fois en direct et en public, d’abord à l’ABC puis à l’Alhambra, la Joie de vivre elle était diffusée en même temps à la radio et à la télé. Elle tiendra jusqu’en 1956. Les Nuits de FC nous en ont proposé une bonne douzaine depuis 3 ans ; en plus des trois cités : Robert Lamoureux, Charles Trenet, André Roussin, Edith Piaf, Françoise Rosay, Simone Signoret, Charpini, Ingrid Bergman, Michel Simon, Pierre Larquey. C’est un peu un ancêtre du "Bon plaisir" qui fut pendant un peu moins de 20 ans un des meilleurs rendez-vous hebdomadaires sur FC, le samedi après-midi, avant d’être liquidé en 1999 par le bon plaisir de Laure Adler et pour le grand déplaisir des auditeurs. Mais la formule revint avec les "Ca me dit l’après-midi" de Fred Mitterrand et on en a encore un écho avec le Radio Libre qu’Ali Barker a refilé à Arnaud Laporte. Ce principe d’émission existe donc depuis plus de 50 ans, certes avec des interruptions, et aussi quelques variations dans la forme. Mais quand Arnaud Laporte prétend que "Le bon plaisir" était parvenu à bout de souffle et qu’on ne trouvait plus personne à inviter, il est permis de douter de la crédibilité soit du bonhomme, soit de sa déclaration, et certains diront : des deux.

- 2 fictions : l’une de Claire Chancel, l’autre de Véra Feyder. Le lien ci-avant renvoie au post 137 où le lecteur trouvera ce qu’on disait de la productrice lors de la précédente diffusion.

Et puis :
- Un débat sur la pensée politique de Diderot, produit et animé par Keith Gore. Avec Roger Lewinter, Roger Kempf, Yves Bénot, Patrick Guinand. Lectures par Claude Dauphin, Roger Bret, Patrice Galbeau

- Pour compléter les 2 Matinées des autres : dans Connaissance de l’homme en 1953, lecture de la vie sociale et familiale des indiens Nambikwara. Un des peuples qui permettra plus tard à Claude Lévi-Strauss d’occuper le lecteur pendant une centaine de pages dans Tristes tropiques dont la seconde moitié est consacrée aux bons sauvages (les méchants sauvages, c’est-à-dire nous, c’est pour la première partie du livre). Alors cette lecture c’est de la description ethnographique, un peu basique disons. Malgré l’annonce de Geneviève Huttin, je ne suis pas convaincu que la lecture soit faite par Michel Tournier.

./...

./...

Samedi 9 octobre
01h00 - 02h16 :
La matinée des autres - Le Zen & l'Occident ; la mauvaise mère (1977) par Olivier Germain -Thomas
01h00 - 03h32 :
La joie de vivre de Roger Nicolas (22 janvier 56) par Henri Spade
après 03h32 : multidiffusions

Dimanche 10 octobre
01h00 - 02h20 :
La joie de vivre de Gilbert Bécaud (6 oct 56) par Henri Spade
02h20 - 02h35 :
Connaissance de l'homme - Les Nambikwara (13 février 55) par Michel Tournier avec Claude Lévi-Strauss
02h35 - 04h10 :
Relecture : Diderot, sa pensée politique (20 janvier 78) par Keith Gore
04h10 - 04h55 :
Fiction - Le petit train (28 janv 98) par Claire Chancel
4h55 - 06h00 :
Des papous dans la tête - A Clermont-Ferrand 1 (4 avril 2010)

Lundi 11 octobre
00h55 - 01h20 :
Mauriac croque la télé : 5 chroniques du 27 au 31 juillet 2009 - prod Merryl Moneghetti
01h20 - 03h20 :
Fiction - Impasse de la tranquillité (29 mai 99) de Véra Feyder ; réal. Etienne Vallès
03h30 - 04h45 :
La Matinée des autres - le Pistaco (10 avril 90) prod Laurence Crémière
4h45 - 06h00 :
Des papous dans la tête - A Clermont-Ferrand 2 (11 avril 2010)

Mardi 12 octobre
01h00 - 02h01 :
Les chemins de la connaissance - Vienne et ses prophètes 1 (5 & 6 déc 77) par Jean Launay
02h01 - 03h37 :
Nuits magnétiques - Le surréalisme (23 avril 79) par Alain Veinstein
Après 3h37 : Multidiffusions

Mercredi 13 octobre
01h00 - 02h01 :
Les chemins de la connaissance - Vienne et ses prophètes 2 (77) par Jean Launay
02h01 - 03h37 :
Entretiens avec François Perroux 1 (11 au 12 juil 78) par François Denoël
02h16 - 03h37

Jeudi 14 octobre
01h00 - 02h01 :
Les chemins de la connaissance - Vienne et ses prophètes 3 (déc 77) par Jean Launay
02h01 - 03h01 :
Entretiens avec François Perroux 2 (13 & 14 juil 78) par François Denoël
03h01 - 03h37
Collège des ondes - Nouvelles étrangères (1962 ou 1961) prod Alain Bosquet
après 03h37 : multidiffusions

Vendredi 15 octobre
01h00 - 02h01 :
Les chemins de la connaissance - Vienne et ses prophètes 4 (déc 77) par Jean Launay
02h00 - 3h36 :
La matinée des autres - Le dit des vrais hommes, les Kashinawas (18 septembre 79) par Jacques Meunier et André Marcel d'Ans
après 03h37 : multidiffusions

Samedi 16 octobre
01h00 - 03h16 :
Les samedis de France Culture - Tant qu'il y aura des bistrots (77) par M.H. Pinel
03h16 - 03h32 :
Se connaitre soi-même (30 oct 48) Causerie de Maurice Merleau-Ponty pour l'Heure de culture française.
après 03h32 : multidiffusions

On trouve dans le post précédent le programme des 5 nuits à venir. Chance, veine, joie : il y a du neuf pour les amateurs d'ancien
- une série de Chemins de la connaissance, datée de 1977 : Vienne et ses prophètes.
- un Nuit magnétique du fondateur, le ci-devant Veinstein atassion en 1979 c'est une voix jeune, et souvent les accompagnements musicaux sont électrifiés façon seventies n'empêche c'est bien.

Quant à ceux qui n'en loupent jamais une, ils ont déjà entendu et ils pourront vous dire comme moi :
- que les entretiens avec François Perroux au micro de François Denoël, c'est une leçon d'économie contemporaine, en allant au fondamental. L'oeuvre de l'homme c'est l'homme même, dit Perroux paraphrasant Buffon. L'oeuvre de Perroux, qu'on ne cesse de presser à la redécouverte, se trouve ici utilement rappelée à la mémoire. Il y a des imbéciles qui disent que ces programmes de nuit ne servent à rien. Nous serons beaucoup, 2 nuits de suite, à penser le contraire.
- que la Matinée des autres avec les Kashinawas elle vous emmène en AmSud, vous n'y serez pas si loin de chez les Nambikwara de la nuit dernière mais vous verrez c'est assez différent quand même. La parole est ici largement donnée par Jacques meunier à André Marcel d'Ans, qui nous parle de leur système économique et de leurs mythes. Tant pis pour le cliché écolo : en 1979 ça n'était pas vraiment le même filon qu'aujourd'hui, hein. Ne nous laissons pas dérouter. Remarquer qu'avec cet épisode de La Matinée des Autres, la mise en ondes se rapproche doucement de la forme idéale de documentaires que la série va adopter définitivement quelques années plus tard. En clair : ça s'écoute très bien.

On remarque (coincidence) que les 4 références ci-dessus renvoient grosso modo à la même période : la fin des années 70. Il y en a même une cinquième, sur laquelle on n'a rien mais alors absolument rien : les bistrots, vus par les après-midis de France Culture, en 1977. Ca sera la surprise du chef.

Bonjour à tous - Voici le programme des 7 nuits à venir.
Commentaires suivront si le temps le permet (dissipation des grumes vespérales) ...

Dimanche 17 octobre
01h00 - 01h55 :
Les obsèques de Paul Valéry (27 avril 1945)
01h55 - 03h20 :
Feuilleton - Dashiell Hammett l'introuvable 1ere partie (28 juin au 1er juil 1993) Par Simon Guibert et Alexandre Héraud
03h20 - 04h55 :
Relecture - Pierre Louÿs (3 février 1978) par Hubert Juin
04h55 - 06h00 :
Des papous dans la tête à Clermont-Ferrand (18 avril 2010) prod Françoise Treussard

Lundi 18 octobre
00h55 - 01h55 :
Une vie une oeuvre / Mardi des auteurs : Sébastien Japrisot (4 mai 2010) par Emmanuelle Polle
01h55 - 03h00 :
Feuilleton - Dashiell Hammett l'introuvable 2e partie (2 au 6 juillet 1993) Par Simon Guibert et Alexandre Héraud
03h00 - 06h00 :
Vérités & chimères - 160eme anniversaire de la prise de la Bastille (15 juillet 1949) par Emmanuel Bondeville

Mardi 19 octobre
01h01 - 02h36 :
Relecture - Chateaubriand (date inconnue, celle que donne le site FC ne peut être qu'erronée) par Hubert Juin
02h36 - 03h06 :
Présence des arts - Eugène Delacroix (25 juillet 77) par François Le Targat
03h06 - 03h37 :
Parler en prose et le savoir - Louis Guilloux 1 (18 oct 55) par Pierre Sipriot et Robert Mallet
Après 3h37 : multidiffusions

Mercredi 20 octobre
01h01 - 01h36 :
Collège des ondes - La Russie . L'horreur de vivre (3 octobre 61) par Alain Bosquet
01h36 - 03h11 :
L'autre scène ou Les vivants et les dieux - Job l'iconoclaste (14 juin 1976) par Claude Mettra et Philippe Nemo
03h11 - 03h37 :
Parler en prose et le savoir - Louis Guilloux 2 (25 oct 55) par Pierre Sipriot et Robert Mallet
Après 3h37 : multidiffusions

Jeudi 21 octobre
01h01 - 01h36 :
Collège des ondes - La Russie : Une tendresse timide (1961) par Alain Bosquet
01h36 - 02h11 :
Anthologie vivante : Samuel Beckett (3 avril 1963) par Roger Pillaudin
02h11 - 03h37 :
Parler en prose et le savoir - Louis Guilloux 3 (1 novembre 1955) par Pierre Sipriot et Robert Mallet
Après 3h37 : multidiffusions

Vendredi 22 octobre
01h01 - 01h31 :
Collège des ondes - La Russie : l'individu collectif (1961) par Alain Bosquet
01h31 - 03h11 :
Lundis de l'histoire - Le Temps et l'espace du monde (1980) par Denis Richet
03h11 - 03h37 :
Parler en prose et le savoir - Louis Guilloux 4 (8 novembre 1955) par Pierre Sipriot et Robert Mallet
Après 3h37 : multidiffusions

Samedi 23 octobre
01h01 - 02h36 :
Un homme une oeuvre - Daniel-Henri Kahnweiler (1967) Prod H. Crémieux
02h36 - 03h16 :
Un livre des voix - Albert Cohen, Carnets 1978 (1978) par Pierre Sipriot
03h16 - 03h37 :
La constitution de la pensée formelle chez l'enfant (8 mars 1951) Causerie de Jean Piaget pour l'heure de Culture Française
Après 3h32 : multidiffusions

Voici un avis pour les noctambules de passage chez nous en ce moment même :

On trouve ci-dessus annoncé dans les Nuits de FC un "Lundis de l'histoire" de 1980.

Comme ça commence à l'instant, on donne le programme :
Invité = Fernand Braudel pour son histoire du capitalisme.
Interviewé par quelques pairs dont Le Roy Ladurie


(et pour récupérer après coup ce Lundi, maintenant vous savez comment faire)