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Curly 


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Les savoirs se déchaînent à la chaîne sur Radio Charlot - Mer 21 Oct 2020, 10:52

Mercredi 21 sur la chaîne de tous les savoirs déchaînés. Pourquoi 'déchaînés' ?

Démonstrazione.

Fabrice Luchini en promo, cela vaut bien une double tablinette méridienne sur la chaîne des toutes les découvertes.
A France Tructure, on réinvente le monde :

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 1140

Figure 1 – Il y a bien eu un Festiv’ de Cannes cette année. Le film de Bruno Dumont d’il y a quatre ans est dorénavant DE Luchini, et les deux actrices qui l’entourent n’ont pas de nom, et, encore mieux, ne sont même pas mentionnées dans la légende.
Nous allons le faire ici même, car ici nous osons le féminisme et nous ne laisserons pas le patriarcat bouffer encore et toujours notre société plurielle, quoique multiple.
Cécile de France & Valeria Bruni Tedeschi, deux actrices tombées dans l’anonymat parce que dès que Fab’ Luch’ pointe le bout de son nez dans les studios de France Cutrur’, plus rien n’existe d’autre que cet aimant à audimamate. La partoche est écrite d’avance, tout roule, par ici la découverte et le savoir, et pis surtout allez le voir au théâââtre car c’est le message n°1 que l’invité vient passer à l’antenne.

Figure 2 – La tablinette à idées démontre qu’elle tourne vraiment en rond.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 297


La consultation des plus consultés :


Figure 3 -

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 387

Une patasse dans la mouise qui fut bien racoleuse, le message est clair : c’est la luuuutteuuuh finaaaaaleuuuh !

Figure 4 -
Ce plus consulté prouve avec clarté que ce n’est plus le programme radio en lui-même qui attire du clic, mais le putaclic only. Le programme ? On s’en tape.
La preuve, si vous n’aviez pas remarqué que le petit rond de lecture grisonne au lieu de violacer :

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 475

Oui, un programme non disponible à l’écoute est le plus consulté. Tout un Saint Bol.

Vivement la programmation spéciale Trump qui va bouffer au moins 15 jours de programmes, comme si elle ne l’avait pas déjà assez bouffée.
Spéculations, débats d’actu... après le passage de Luchini, celui de Trump va servir de pompe à audimamate pour un bon moment encore. Toute la rédaction de France Cutrure espère le pire pour nourrir au mieux sa programmation afin de masquer la carence en culture.
Ce qui nous amène à la

Figure 5 - A la une en ce moment, une énième mamate avec Gilles Kepel, et une pastille de vide avec Didine.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 566

Addenda méridien : La photo de Luchini a été changée depuis. Les deux actrices ont carrément disparu, invisibilisées à jamais...
Et la présentation de la tablinette à idées a changé aussi, heureusement pour elle,  mais elle tourne toujours en rond : Luchini, le couvre-feu, Jouvet, Camus & La peste, on interroge la modernité...
Vous avez déjà entendu la tablinette sans l'avoir écoutée, c'est la magie de France Curture qui opère, vous écoutez la radio sans avoir besoin de l'allumer.

Philaunet 

Philaunet
Admin

222
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Sentimentalisme béat - Jeu 29 Oct 2020, 21:43

Le sentimentalisme et la minauderie ont le vent en poupe à France Culture. Quand ce n’est pas le soir à 22h15, c’est le matin à 6h05. Voyons l'état de la bande dessinée mise en avant à l'antenne : Rencontre avec l’auteure de bande dessinée, illustratrice Chloé Cruchaudet, pour la parution de son album, "Les belles personnes" 20/10/2020.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Scre1536

L'autre planche vaut aussi vraiment le détour, très en phase avec la sensibilité des employé(e)s de la station.

La phrase mantra de FC : il est bien et même mieux de ne pas comprendre, tout ou partiellement. Ce qui donne :  "A certains, je posais mes questions par mail, je trouve aussi intéressant d'avoir sa propre interprétation, ne pas tout comprendre"

Une drôle de station publique, qui ressemble plus à une radio associative privée.

Curly 

Curly

223
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La culture décryptée sur Fransse Culturre - Mer 04 Nov 2020, 11:58

Définition de France Culture, source wikitruc.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 568

Maintenant, définition de France Culture rappelée par la directrice en mars dernier, avec la langue en contreplaqué de rigueur.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 011

Et enfin, France Culture, telle qu’elle se définit elle-même sur un moteur de recherche lambda. Attention, il y a une très légère différence.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 678

La différence, c’est que cette dernière définition est celle, passe-partout, que se donnent en gros tous les médias, généralistes ou d’infos.

Du coup, voilà la une du site ce matin, et effectivement, la station-service-culture nous doit beaucoup :

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 1146

On peut descendre encore, c'est du même tonneau.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 2100

Il existe aussi un « fil culture » (actualité ''culturelle et des idées'' !), ce qui est déjà une manière d’avouer que la culture n’est pas en première ligne sur cette chaîne.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 390

Un bien beau fil, dont on ne saisit pas bien la différence avec les émissions de décryptage d’actu et de promos produits culture.

Cette une vaut bien celle d’Europe 1 ou France Inter.
Europe 1 décrypte aussi.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Eur110

Inter aussi, et la seule différence avec la déf’ de France Culture donnée plus en haut est mince, très mince (l’ « humour »).

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Inter10

La culture sur France Culture, ce devrait être par exemple ce genre d’émissions.

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Nuits110

ou encore

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Nuits210

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Nuits310

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Nuits410

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Nuits510

Mais on décrypte l’actu, on vend les dernières zoeuvres de toujours les mêmes zartistes qui tournent en rond et ainsi font font font le tour de la grille.

Aujourd’hui nous allons savoir pour la cent milliardième de fois comment se transmettent les inégalités, un grand tube de la station culture. Nous allons aussi savoir ce qu’est le populisme avec le sieur Bellanger. Mais aussi définir le terrorisme…
Et imaginer comment que ça se passerait « si on votait en France comme aux États-Unis » avec Frédéric Says, dit aussi ''Fabrice à Waterloo''. Une moulinade imaginative que l’on appelle aussi dans le milieu du remplissage de vide, histoire de parler d’un truc dont il faut impérativement parler alors qu’on a rien à en dire. C’est ce qui s’appelle aussi, dans le milieu, « du décryptage ».

Philaunet 

Philaunet
Admin

224
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Moi - Lun 09 Nov 2020, 21:53

Une "Expérience", mais laquelle ? Un aller-retour au pays de Trêlles Le 08/11/2020.

Le descriptif commence bien, pas du tout dans l'air du temps narcissique de 90% des "artistes" invités de la chaîne :

"Quelques mots de Christophe Fourvel, à l'origine de cette Expérience...
En 2014, j’ai entrepris l’écriture d’un roman sans avoir en tête ni histoire, ni personnages. Je ne partais pas pour autant de rien. Je m’imposais une seule contrainte : me perdre dans mon propre roman. Il s’agissait donc d’un voyage au long cours envisagé sur plusieurs années. Après avoir écrit, parmi une vingtaine de livres, deux romans très épurés, je m’imposais de m’attaquer à une fiction foisonnante. J’avais toujours pratiqué le monochrome "gris-bleu", j’étais lassé de mes propres nuances minuscules, de mon ciel complice. Je voulais utiliser toutes les couleurs possibles. Je voulais que ce roman dise tout ce que j’étais au moment où je l’écrivais.
"
Passionnant, on le pressent.

Une œuvre d'art illustre ce texte inspirant :

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Scre1555

Oeuvre graphique de Matthieu Messagier • Crédits : Matthieu Messagier

Humour involontaire : "Le livre qui est issu de cette plongée intérieure s’intitule Chroniques des années d’amour et d’imposture (Mediapop éditions, 2019). Je n’avais pas d’éditeur à ce moment-là et compte tenu de la taille pressentie du livre, de mon manque de notoriété, je n’excluais pas être le seul lecteur de mon livre. Plonger dans une écriture pendant quatre ans avec le profond désir de vous perdre et savoir que, quand bien même cela débouchera sur de l’achevé, vous ne serez lu que par vous-même et quelques proches n’est pas sans interaction (...). "

Question taraudante : pourquoi Charon a-t-elle piqué le client idéal d'une émission de Richeux ? À moins que ce ne soit le premier volet d'un diptyque.

Curly 

Curly

225
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Esprit d'ouverture sur toujours pareil - Mer 11 Nov 2020, 12:56

Aujourd’hui nous sommes le 11. Et le 11 étant férié, il faut mettre le paquet pour enfoncer dans le crâne les idées fixes qui permettront à l’auditeur plongé dans ce camp de rééducation moral de changer le monde de demain.

Le p’tit mamate sur David Lynch.
David Lynch ou un autre, peu importe, on retrouve toujours les mêmes platitudes, les mêmes généralités qui font office de promo.
« Lynch prend une liberté absolue en tant qu'artiste. Il s'échappe des normes ordinaires. » Pour plonger dans des normes pas ordinaires ?
« On n'est jamais en sécurité dans le cinéma de Lynch. »
Et la platitude ultime, comme ça on a terminé on peut passer à la suite : « David Lynch est un des plus grands au niveau formel, il a un sens de la beauté si aigu, si profond. »
« Aigu » et « profond » en même temps. C’est bien la preuve de la grande sensibilité de l’artiste libre dans l’insécurité pas ordinaire.

Guillaume-reçoit-entre-sept-et-neuf-Erner case tous les mots clés que l’auditeur doit entendre ce mamate, peu importe l’ordre dans lequel ils sont agencés. Aujourd’hui : les commerces fermés + De Gaulle.
Le titre de la mamate « 2020, année gaullienne ». Un titre qui aurait dû être choisi avec plus de soin, mais de toute façon Guillaume-blablabla-Erner s’en fout, c’est juste pour un fond sonore, pas pour que l’auditeur se rende compte que :
- laisser 2020 à De Gaulle, c’est un cadeau empoisonné, vu l’actu exaltante de cette année.
- nous sommes déjà en novembre, il va falloir mettre les bouchées doubles, et même bien plus, pour rattraper le retard pris depuis janvier.

A défaut de bouchées doubles, c’est quand même un coup double, car Guillaume-la-montre-humaine reçoit en ce jour gaullien le lauréat du Prix Spécial du Jury du Prix du Livre de Géopopolitique 2020.
Et même un coup triple avec en second invité une biographe de Genevoix, qui, le hasard fait bien les choses, est aussi productrice sur la même station-service, et qui profite de l’occasion pour revendre sa came. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Surtout quand on a à vendre des ouvrages qui font plus que coup double avec d’autres (imaginez qu’il existe d’autres biographies de Genevoix, et que l’autre ouvrage promu cause de l’Appel du 18 juin, un évènement assez rarement abordé dans les ouvrages historiques. LOL, si je puis me permettre de terminer aussi hardiment ma parenthèse).
Fabrice à Waterloo sort son billet popolitique et brasse du vide autour des popolitiques qui se sont réclamés du Général. Un sujet abordé en boucle sur les chaînes infos. Fab’, comme d’hab’, entre dans la boucle infernale pour produire de l’audimat. Ou alors pouvons-nous commencer à supputer qu’il n’a pas les capacités de sortir de cette boucle, qu’il n’y a jamais pensé.
Le Granule et son transit écolo reste dans la boucle, avec Genevoix l’écolo. On recopie quelques passages de l’ouvrage de Jacques Tassin, et le tour est joué.

Maurice Genevoix : la station-service cultur se sert de la panthéonisation pour remplir son maigre programme culturel. Le feuilleton de la semaine, qui n’a jamais aussi mal porté son nom puisque ce sont désormais les trois quarts du temps des lectures de quelques passages d’une œuvre par deux/trois acteurs. Même si les lecteurs ne déméritent pas, c’est le service minimum culturell. Priorité à l’info.
En 1968 la même station avait proposé cinq récits de « Ceux de 14 » adaptés par Philippe Diolet et réalisés par Philippe Guinard, avec Jean Brassat, Roger Bret, Jean Negroni, François Maistre, Hubert Buthion, Jean Brunel…

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 23 Opera694

Les cinq parties, d’environ 40 mn chacune, furent disponibles sur le site de l’INA avant qu’un ménage de printemps ne les fasse mystérieusement disparaître, emportant dans la même foulée de nombreux feuilletons radiophoniques de première classe.

La panthéonisation de Genevoix permet de proposer une page entière où réapparaît le compositeur Pascal Dusapin. Un compositeur, qui, comme de nombreux autres artistes, ne fait pas partie du monde ouvert de France Cullltrure. Aucune invitation au micro depuis 2015. Alors, merci Macron ?


Oulala, nous avons dévié ! J’en étais à Didine et à son carnet filo. Didine nous parle de son pyjama, en réussissant à se mettre au même niveau que Diderot lorsque icelui écrivait sur sa robe de chambre.
« à la différence de Diderot, je n’arrive pas à écrire une seule ligne sur ce pyjama », dit-elle après avoir dévidé sa chronique de 2mn en causant de son pyj’ pour nous dire qu’avec lui elle se sent enfin elle-même, en toute intimité. Diderot peut aller se faire cuire un œuf avec sa robe de chambre. En plus, essayez de faire cuire un œuf ou autre chose avec une robe de chambre, vous m’en direz des nouvelles.

Le Grand Mamamouchi demande aux artiss’ à quoi qu’ils pensent. Attention, c’est de l’inédit : aujourd’hui l’artiss se dit soulagée par le résultat des élections américaines. I-né-dit. Qu’il est doux d’entendre toujours la même chose tourner en boucle dans le média ouvert sur le monde. On peut enfin entendre comme un disque rayé ce que soi-même on pense déjà et dont on a certainement rien à secouer de l’entendre répété ad lib. La seule différence, c’est que la penseuse a quelque chose à vendre qui vient juste de sortir, sans ça vous pensez bien que ce à quoi elle pense ne méritait pas deux mn d’antenne.

Les très larges extraits du programme de jour qui suit brassent dans tous les sens les idées fixes dont au sujet desquelles il était question au début :
- la défiance envers les élites
- philo et confinement
- Covid
- racisme
- Joe Biden
- Un « conte médiéval ». Chic, enfin une belle histoire sur France Turcurc ! Non, c’est de la promo pour un conte que toi qui me lis tu vas me le clickter and collecter vite fait bien fait chez ton libraire.
Un conte qui donne tout de suite envie : «  Le récit raconte une transformation politique et la trajectoire de personnages, du peuple aux plus hautes sphères du pouvoir, qui s'engagent petit à petit dans des luttes. (...)
Dans le second volume, on en apprend plus sur les pouvoirs de cette légende de "L'Âge d'or", livre qui inspire les hommes en lutte et leur donne de l'espoir pour penser un autre monde possible. Ce mythe transforme au fil de l'œuvre les volontés politiques de la princesse. »
Tous les mots clés de la Ligne Générale sont casés, c’est full success !
- Psychanalyse
- Pédophilie
- Keynes (c’est le combientième « Entendez-vous l’éco » sur Keynes ?)
- Documentaire, « La grande histoire de la science », qui se résume au Covid-19.
- Reconfinement
- Féminisme
- « Esprit de justice » : promotion d’un ouvrage qui nous « fait entrer dans l’intimité d’une famille nazie ».

Et puis la nuit. En ce moment les Nuits diffusent plusieurs « Samedis de France Culture » et autres « Analyse spectrale de l’Occident ». Pourquoi ces émissions se laissent écouter cinquante ans après leur première diffusion ? Serait-ce parce que, outre l’absence de direct qui empêche les temps morts, les producteurs ne se souciaient pas de coller absolument à l’actualité du moment ? Et que tout cela n’était pas dilué dans des bavardages creux ?
L'ouverture ne serait-elle pas plutôt proposée par un Atelier de Création Radiophonique de 1981 ?
Extrait de la page des Nuits :
« Bonjour masque ! Carnaval de Venise 1980 (1ère diffusion : 01/03/1981) 
par Jacqueline Harpet et Giovanna Minelli - Avec Arnaldo Momo (metteur en scène), Giulia Mafai (maquilleuse), Giorgio Clanetti et Daniele Carrer (créateurs de masques), Donato Sartori (créateur de masques, laboratoire d'ambiance), Paolo Cossato (musicologue), Michela Brugnera (chanteuse), Madame Zandverdiani (costumière), Oscar Gabanotto  (fabricant de marionnettes) et Alberto Semi (psychanalyste) - Nombreux  extraits de spectacles enregistrés à Venise pendant le Carnaval aux  Théâtres de l'Avogaria, del Mondo, Il Ridotto, La Fenice et Malibran - réalisation Monique Burguière »

Curly 

Curly

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Saturday Day Fever - Sam 12 Déc 2020, 12:38

Vous aimez les week-of-the-end sur la chaîne de toutelécultureetdessavoirs ? Non ? Que vous êtes durs !
Ici-même, nous faisons régulièrement le point sur les richesses du week-of-the-end.
Aujourd’hui, et ce jusqu’à demain, sauf contre-ordre des Maîtres du Temps, nous sommes le samedi 12. Mais si les Maîtres, at midnight, décident de rebrousser chemin, nous recommencerons le samedi 12, mais à l’envers.
Je sais que vous êtes des mauvaises langues et que vous pensez que si on reprend samedi à l’envers, on tombe sur les programmes de samedi prochain à l’envers aussi, avec les mêmes broderies sur les mêmes thèmes flous sur lesquels vont se fracasser les mêmes pensées tellement profondes qu’elles en sont devenues creuses.
Mais que vous êtes méchants !
Vous avez besoin d’une bonne rééducation morale, preuves à l’appui, sur lesquelles nous allons faire semblant de nous appuyer pour ne pas tomber dans le vide.

Les mamates :
- une directrice de théâtre vient défendre le théâtre. Ne vous y trompez pas, lorsqu’elle dit « La place de la culture est un choix de société », la culture en question est uniquement théâtreuse.
En s’adressant uniquement aux professionnels de la culturre, la station-service-business-culture montre encore une fois son esprit d’ouvre-boîte.
Plus on parle culture, moins on en diffuse. C’est ce que l’on appelle en terme technique de « l’enfumage ».
- On récupère des miettes de Xavier Dupont de Ligonnès, qui marche fort en ce moment.
- Popolitique avec une ministre en exercice qui vient apporter sur un plateau la bonne parole, ce qui fait de la mamate à culture un parfait décalque des mamates de chez-Inter-d’en-face.
- Vaccins, laïcité, cuisine avec Jacky le cuistot fatigué qui recopie des livres de cuisine à acheter tout beaux pas chers, immigration, pastille misérable de culture avec J-C Casadesus sur Rilke (ou plutôt son rapport à).
Deux heures sur Rilke, et seulement Rilke, mais ce serait de la culture ! Z’êtes dingues ! Ça va pas, non !
Je reprends la mamate, je me suis emporté : dictature et indigénisme, lutte des classes, Brexit.

L’aprèm’ :
- Popolitique, parce que ça manquait dans la grille depuis ce mamate, avec un ancien ministre qui, pour des raisons de restriction budgétaire, verra son entretien de pointe (pensez que c’est le Granule qui mène la danse) rediffusé pas plus tard que plus tard durant la même journée.
- Les réfugiés, avec Sylvain Bourmeau, le gars qui a un tel melon qu’il est persuadé de faire de la très grande radio alors qu’il mène un entretien bafouillant d’actu hebdomadaire d’une demi-heure avec au moins un invité dont il va falloir promouvoir le livre.
- Propagande communiste : « Autopsie d’un film de propagande ». Une émission qui promet d’être passionnante, car en terme de propagande, à France Cutllrutretre, ce sont de vrais spécialistes.
- Actu-ciné : comme les cinémas sont closed, le moulineur de promo se rabat sur les dévédés, blou-ray et vé-o-dé.
- Bio d’Édouard Glissant, qui nous ramène à l’actu en ligne directe : «  Son œuvre foisonnante traverse le XXe siècle pour nous aider à comprendre notre présent et ses incertitudes. »
- Science avec Étienne Klein, d'abord sans son Anagramme. Il sera question surtout d’écologie, avec des invités potiches à qui il daignera laisser la parole de temps en temps histoire de se sentir moins seul.
- Émission littéraire, en fait un machin pédagogique pour les lycéens, avec une dictée dont le texte est disponible 24 heures avant sur site. De la radio joyeuse. Nous pourrons y réentendre Étienne Klein, cette fois-ci avec son Anagramme recopiée dans un livre en promo : « Faites l’amour, pas la guerre = l’orgasme apaisera le futur ».
Excitant tout plein. Ça donne envie d’éteindre la radio pour faire des trucs plus ludiques.
- Le Temps du débat, avec le pote à Bourmeau, Raphaël Bourgois, que l’on appelle ici uniquement par le seul nom qu’il mérite de porter : Dieu.
Alors pas d’bol cette semaine : le sujet abordé est en gros le même que celui choisi par Étienne Klein. Quand on fait tourner les mêmes deux/trois sujets en boucles toute la sainte journée (merci mon Dieu), c’est fatalement un incident qui risque de se produire, et qui se produit à un rythme soutenu sur la chaîne de toulésavoirs.

La soirée :
C’est le moment de caser des résidus de culture, mais attention, sans abuser parce qu’après il y a overdose.
- 27 mn d’archéologie, les fouilles de Giberville. Espérons qu’elles ne diront pas quelque chose de notre époque de l’aujourd’hui et du maintenant...
- Actu du spectacle. Comme les salles en ce moment sont fermées, c’est un peu galère pour faire les promos habituelles des spectacles les plus intellichiants de toute la France. La semaine dernière, c’était danse avec promo pour les spectacles à venir l’année prochaine, parce que pour cette année c’est foutu. Et surtout un gros zoooom sur le Théâtre de la Ville, dirigé par Démarcy-Mota, qui, tel un satellite en orbite autour de la Terre, tourne sans jamais s’arrêter sur toute la grille de la chaîne de toulelécultures.
- Mauvais genre, avec un thème maison, l’apocalypse.
- Atelier fiction : création radiophonique « femmes photographes ». Ne vous trompez pas, ce n’est pas une émission sur la photographie, mais sur les femmes.
« Ma Dora Maar », ne vous trompez pas à nouveau, ce n’est pas une émission sur Dora Maar, mais sur l’autrisse de cette fiction (???) qui met les pieds dans la Maar pour parler d’elle-même, Dora étant ramenée à « cette étrange vision d’une dame au chapeau vert qui traverse les lieux de mon enfance. », dixit l’autresse. Dont il est dit dans la présentation qu’elle fait fusionner « art sonore et visuel ». Ça sent encore l’art total à plein nez cette histoire...

Quoi ? C’est fini ? Il est midnight ?
Personne n’a vu le temps passer, sauf ceux qui ont oublié d’éteindre la radio ce mamate.

Philaunet 

Philaunet
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227
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La pathologie des tiroirs - Lun 14 Déc 2020, 15:32

Connaissez-vous le Warn ? Le "We Are Ready Now" ? Non ? C'est un mouvements de super-super héros, car il rassemble "des jeunes prêts à changer le climat".  Plus forts qu'une éruption volcanique, ces jeunes gens.

"Changer tout" chantait Jonasz.

Dans l'émission Demain, ce sera comment ? Sera-t-on plus heureux ?  du 24/11/2020, tout le monde est dans son clapier sous le regard des sociologues :
Le 27 mai 2020, la chaîne Arte, associée à d’autres médias comme Radio France, a lancé une grande enquête intitulée « Il est temps », une consultation en ligne (...)
Mais au-delà de ces jeunes gens ciblés, ce sont toutes les générations qui ont spontanément répondu à l’enquête. Un beau panel pour les sociologues et spécialistes qui ont pu dresser un tableau global et faire ressortir la problématique « jeune » dans ce panorama.


Avec nous, pour en parler, en direct sur France Culture, Mathilde Imer, co-fondatrice d'association d'étudiants et de jeunes pour le climat, et membre du comité de gouvernance de la Convention Citoyenne ; avec nous également Maxime Gaborit, doctorant en sciences politiques à l’Université Saint-Louis de Bruxelles, et membre du collectif « Quantité Critique » qui a travaillé sur cette enquête « Il est temps » ; et en seconde partie d’émission, la réalisatrice Marine Guizy nous rejoindra, pour son documentaire « Alors. Heureux.se.s ? », un film qui dans lequel elle brosse le portrait intime de sa génération qui se construit avec ses identités, et sa volonté d’inventer, et peut-être de ré-enchanter, le monde de demain.

Avis aux scribes de FC qui lisent RegardFC, ce violet est à placer dans toute page de France Culture qui se respecte.

Les phrases mantras de nos invités :
Marine Guizy : Murray Bookchin (...) Pour éviter l'effondrement écologique il nous faut nous débarrasser de toutes les dominations - de l'homme sur la femme, des vieux sur les jeunes, des Blancs sur les Noirs, des riches sur les pauvres. - Texte "Les communs d'une culture de résistance" - John Jordan / Traduit par Alice Leroy - Livre : Éloge des mauvaises herbes . Éditions Les Liens qui Libèrent. 2020 (...).

Et maintenant le niveau de culture artistique des personnes qui s'expriment sur la radio culturelle.
Les conseils musicaux de nos invités :
• Marine Guizy : Kompromat - De mon âme à ton âme
[si vous tenez plus de 25 secondes félicitations, vous pouvez réécouter toutes les émissions de Marie Richeux de l'année]
• Maxime Gaborit : Les gens qui doutent, chantée par Vincent Delerm, Jeanne Cherhal et Albin de la Simone
[si plus de 50 secondes à l'écoute, recevez un best-of d'Arnaud Laporte]

"Les conseils littéraires" et "le geste écolo" des invités seraient amusants à commenter, mais point trop n'en faut.

L'état de France Culture : inviter des copains venant tranquillement faire leur propagande dans une émission sur l'environnement de la radio culturelle. Normal, selon la direction.

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Récapitulatif hebdomadaire : 26 contributions du lundi 07 au dimanche 13 décembre 2020 (semaine 50)

Philaunet 

Philaunet
Admin

228
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Propagande - Mar 15 Déc 2020, 21:50

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t849p220-vu-sur-le-site-et-dans-les-programmes-de-franceculture-fr#36456) a écrit:Vous aimez les week-of-the-end sur la chaîne de toutelécultureetdessavoirs ? Non ? Que vous êtes durs !
Ici-même, nous faisons régulièrement le point sur les richesses du week-of-the-end.
Aujourd’hui, et ce jusqu’à demain, sauf contre-ordre des Maîtres du Temps, nous sommes le samedi 12.  (...)
- Propagande communiste : « Autopsie d’un film de propagande ». Une émission qui promet d’être passionnante, car en terme de propagande, à France Cutllrutretre, ce sont de vrais spécialistes. (...)
Un diptyque passionnant, oui, pour qui ne connaissait rien au sujet. À l'écoute du premier numéro, on se dit aussi que la directrice a autorisé cette émission parce que les slogans abondent et que leur diffusion peut aussi être prise au premier degré et non comme documents.

Les refrains anti-capitalistes et anti-riches du film ont leur écho dans les phrases mantra répétées quotidiennement au micro en 2020 par des invités choisis pour leur alignement avec le paradigme politique de la direction.  

On entend par ailleurs la Marseillaise (dont il est expliqué que les communistes ont voulu à l'époque se la réapproprier) et l'Internationale, ce qui devrait permettre à la station de ne pas se voir reprocher son habituelle partialité.

La propagande n'est finalement pas dans ce documentaire mais dans les dialogues et débats quotidiens (cf. Delorme, Gesbert, Kronlund, Kervran, etc.) et du week-end (cf. Bourmeau and Bourgois).

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Récapitulatif hebdomadaire : 26 contributions du lundi 07 au dimanche 13 décembre 2020 (semaine 50)

Curly 

Curly

229
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Sociologie, politique et philosophie, les trois mamelles de la chaîne de tous les savoirs - Ven 18 Déc 2020, 17:55

Vendredi, enfin les vacances ! On n’en peut plus, c’est bon, enfin un peu de repos.
Heureusement que pour éviter de nous laisser aller, la chaîne de l’ouverture vous sape le moral.
Les cultures sont diverses et variées, mais impossible de vous changer les idées sur France Trutrure : seule la culture de l’actu de maintenant, là, tout de suite, chez nous, importe.
Ô combien de sociologues ! Ô combien de poli-ticiens & -tologues ! Ô combien de philo !

Les mamates :
Vos vacances s’annoncent pourries ? Eh bien appliquez la méthode socio-popo, valable pour tout : il faut RÉINVENTER les vacances.
La problématique : « Couvre-feu, restriction du nombre de convives, gestes barrières… Ces vacances ne ressembleront à aucune autre. (…) Comment imaginer cette période de congés ?  Comment vivre le voyage et l’aventure sans bouger ? Une autre forme de tourisme et de loisirs est-elle possible ? »
Vous avez déjà la réponse, parce que vous n’êtes pas des demeurés. Alors bienvenue dans la mamate de l’inutile, celle qui vous martèle ce que vous savez déjà tout en spéculant sur un avenir incertain.
Deux heures là-dessus.
Avec Saskia Cousin, sociologue du tourisme.
Au pif à la 25ème mn : « le problème de la plupart des gens c’est de ne pas travailler ». Merci pour cette info. Si vous me lisez et que vous pointez au chômage, vous connaissez maintenant la source de vos problèmes. Remerciez Saskia Cousin, sociologue du tourisme.

Le carnet de filo de Didine : Didine, pour faire fructifier un partenariat, a écrit le texte définitif sur la transgression.
Transgresser, c’est ne pas respecter des règles. Elle est géniale Didine, et en plus elle n’a même pas besoin d’être une sociologue du tourisme.
Ah ! Didine !
Les règles à transgresser à Didine : « remuer les doigts de pieds, avant de dormir, pour vérifier qu’ils fonctionnent bien » et « éteindre une lumière ».
Impossible d’éteindre la lumière à Didine, elle brillera éternellement au firmament de la pensée humaine.

Continuons. Histoire avec de la popolitique, ce qui se comprend, puisque nous célébrons les 100 ans du PCF, en compagnie de Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français depuis 2018, dont le portrait est dressé dans la mamate dans la rubrique « Comme personne », une rubrique de genre Paris-Match.

Les chemins de la filo, avec Frédéric Gros, professeur de pensée politique à Sciences-po Paris.
Les pieds dans la mouise à 13h30 : le cauchemar des DRH, pour un p'tit coup de socio.
Échonomie, avec Françoise Benhamou, professeure à l’université Paris XIII et à Sciences-Po, Loup Wolff, Statisticien et sociologue et Chloé Langeard, Maître de conférence en sociologie.

Grand reportage avec Anne Cordier, maîtresse de conférences HDR en Sciences de l'Information et de la Communication.
« Covid-19, terrorisme, réchauffement climatique… L’année 2020 a été marquée par des événements particulièrement anxiogènes. Comment aborder ces sujets d’actualité avec les enfants ? Comment les accompagner dans leur découverte du monde sans les traumatiser ? »
Enfin un bon sujet de discussion pour le repas de Noël.
Les traumatisés, quand on lit les programmes de jour, ce sont plutôt les adultes producteurs de France Culture, qui ont besoin de grandir pour découvrir le monde dans toute sa complexitude.
France Culture se complait dans l'horreur pour faire monter l'audimat.

Coronashow avec Le temps du débat. Au menu, un popo, Paul Magnette, Président du parti socialiste belge
et une socio Laurence Kaufmann, Sociologue à la faculté des sciences sociales et politiques de l’université de Lausanne

Puis repastille de philo avec Barbara Cassin, philosophe

En soirée, Frédéric Worms, philosophe, accueille une popo, Nicole Gnesotto, politiste

Pour les autres domaines de connaissance, il ne reste pas beaucoup de place, et encore il convient de retrancher les intervious promo, et les critiques des sorties culture du midi avec la conversation des précieux pour qui un film, ce sont des images extraordinairement mouvantes, et un livre, des pages où les mots s’enchaînent à une allure tellement effrénée qu’il faut beaucoup de pages pour pouvoir tous les caser.

Mettons en plus à part la rubrique la plus expérimentale de toute la grille, l’extraordinaire « A quoi pensez-vous ? » du Grand Mamamouchi. L’absence de citations sur le site incite à aller plus loin.
Et effectivement, c’est hallucinant. L’inutile à son sommet. [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21165-18.12.2020-ITEMA_22518462-2020C39680E0120.mp3" debut="00:07" fin="02:45"]

Curly 

Curly

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Une programmation qui vous serre très fort à bras le corps - Jeu 24 Déc 2020, 12:16

Le programme du 24 et 25 décembre sur la chaîne enchaînée à la culture mais qui fait semblant de ne pas le savoir.
Vous avez prévu d’écouter France Tuture ?
Qu’à cela ne tienne, vous avez droit à une programmation normale, parce que les stats et les camemberts indiquent que la radio ne fait pas le plein pendant les fêtes.
Avec un programme pareil, pas sûr que cela change la donne, mais avec la Direction AJT – en mouvement perpétuel pour faire circuler la pulpe – c’est la loi du marché, la dure loi du marché, qu’il est bon de dénoncer avec trémolos dans la voix, mais qu’on applique parce que faut quand même pas déconner, la culture, on peut aussi s’asseoir dessus pour faire tourner le business avec les potes.

Donc, une mamate spéciale réveillon ET covid, avec un marronnier abordé en gros et en détail par tous les journalistes en ce jour : le repas du réveillon. Des marrons certes, mais qui est la dinde ?
Sans ça, pour la culture, on donne des coups de fils tuturels aux directeurs de théâââtre, une bien belle idée pour des courts entretiens qui moulinent de l’entre-soi, et brasse généreusement des propos interchangeables d’un entretien à l’autre. Les pros de la tuture parlent aux pros de la tuture. Vous les auditeurs, vous écoutez, vous vous prosternez, et vous compatissez. La dinde, vous vous demandiez qui c’était, mais c’est vous !
Parce que passer de vraies pièces de théâtre à la radio, c’est possible, on peut même les enregistrer en studio. Mais si France Tutur se met à faire de la tuture pour tous, alors où on va ? Qui va faire tourner le business si la chaîne de toulésavoirs se met à virer service public ?
La suite de la journée spéciale réveillon :
Mussolini
Olivier Py, ça faisait longtemps ! La redif’ du siècle.
La tablinette méridienne qui fait circuler les invités promo à toute allure. Plutôt un restau U qu’un 4 étoiles.
La tablinette en deux temps : Injustices sociales avec un invité qui en est à sa quatrième prestation sur le même sujet cette année. Ce n’est pas une redif, mais c’est tout comme. En tout cas une bonne occase de venir vendre son livre tout beau pas cher c’est Noël !
Et secondo tempo : Musicothérapie, mais surtout livre à vendre.
Puis
Les féministes du monde arabe.
Musique disco, mais italienne.
Extermination de la nature par l’Homme.
Grotte Chauvet. Pourquoi pas, mais La méthode scientifique aborde une grotte déjà explorée plusieurs fois sur la même antenne, et depuis peu (Carbone 14, documentaires, L’art et la matière, et même La méthode scientifique, etc...)

Et avant la messe de Noël, festoyez avec deux redif’ de choix.
Une émission sur la géographie, mais lorsqu’on lit bien le descriptif on sent la plongée en milieu sociologisant vite fait bien fait.
Extraits passionnants : « Moi, je suis née à Paris, j'y vis et je me sens très parisienne. J'adore ma ville et ça compte beaucoup pour moi de nouer des attaches avec les lieux. (…) Je me sens très facilement d'un endroit où je séjourne et où je me fais des repères, que j'apprends justement à connaître sur le plan géographique. (…) Donc, je me sens cette identité feuilletée partout où je passe et de partout où j'ai beaucoup de mal à partir. Marie-Vic Ozouf-Marignier »
et
« Je suis né à Montauban, pas tout à fait par hasard. Une partie de ma famille est originaire de Montauban. Je n'ai conservé strictement aucune attache ni même de tendresse particulière pour cette ville qui a son charme. (…) Je me suis inventé un lieu d'origine que j'ai recherché. Le village d'origine de ma famille qui est un tout petit village ariégeois qui est perché au sommet d'une montagne, mais dans une espèce de cuvette. (…) Du coup, je me suis inventé ou réinventé ce petit nid natal. Philippe Estèbe »
Trop bon !
Et une redif’ de Mariricheux, ajouté à une redif’ du jour sur l’extermination de la nature par l’Homme, qui elle-même est déjà une redif’ (j’espère que vous suivez…) .

Ouais ! Super !
Mais j’oubliais la surprise de la grille : le remplacement des chroniques de filo de Didine et du transit écolo du Granule par celle du dernier Prix Goncourt, je répète, le DERNIER PRIX GONCOURT ! Car pour la radio des savoars, le chiffre des ventes et les prix sont des mamelles d’audimamate.
Une chronique de deux semaines qui n’a rigoureusement aucune chance d’être pire que celles de Didine & Graingrain réunis.
Comme quoi, un ancien Papou a toutes les chances de revenir sur la grille, brièvement, faut pas pousser non plus, à condition qu’il reçoive un prix qui le mette au cœur de l’actu du business cultrturel.

Passons vite au-delà du 25. C’est Noël, mais pas sur la chaîne de toulésavoars.
Alors au boulot ! A vous de jouer maintenant : vous prenez le programme du 24, vous barrez le 4 et vous mettez un 5 à la place.

Mais le week-of-the-end, c’est bombance !
Tellement que la chaîne s’est fendue d’un nouveau communiqué, dont la fin est un copier/coller d’un extrait d’un autre communiqué (j’espère que vous suivez toujours).
« Week-end hommage : signé Pierre Dac »
Le maître d’œuvre de ce communiqué a oublié d’enlever une ligne dans son copier/coller,
ce qui donne
« Malheur aux barbus – Signé Furax de Pierre Dac et Francis Blanche est publié aux éditions Omnibus.   
Théophile Gautier / Le Capitaine Fracasse »

Ce week-end est Exceptionnel : ce sont deux soirées, la seconde étant une redif’ de la première. Non, ne vous pincez-pas,
« PROGRAMME
Samedi 26 Décembre 2020 de 21h00 à minuit 
   • 21h-21h30 : Mauvais Genres 1ère partie - Les origines et la jeunesse de Pierre Dac marquée par la Première Guerre Mondiale, sa carrière de chansonnier et son engagement dans la France Libre. 
   • 21h30 -22h30 : diffusion de Malheur aux barbus - partie 1 
   • 22h30-23h : Mauvais Genres 2ème partie : activités radiophoniques de Pierre Dac 
   • 23h-00h : diffusion de Malheur aux barbus - partie 2 
Rediffusion : Dimanche 27 décembre 2020 de 20 h à 22 h 
Malheur aux Barbus de Pierre Dac et Francis Blanche – parties 1 & 2
 »

Super balaise !

Alors le feuilleton « Malheur aux barbus », inutile de vous repincer, vous avez compris, c’est une remise en onde du feuilleton diffusé entre 2013 et 2016, et non une intégrale, comme ça vous pouvez écouter deux fois la même soirée.
Il n’est pas parfait, voir ailleurs pour un peu plus de détails, et l’interprétation de Furax par un acteur à la voix bien verte fait de la peine quand on la compare à celle de Jean-Marie Amato, le vrai Furax. N’y a-t-il plus aucun acteur à la voix grave et forte ? Si, il y en a, mais pas sur les zondes de France Cttrurre.
Il n’en reste qu’à l’origine ce furent 45 épisodes d’un peu moins de 10 mn diffusés dans le cadre de l’émission « La vie moderne », pastille de fiction que la Direction actuelle a fait sauter parce que la fiction sinon y’en avait trop et y’avait plus assez de place pour les débats d’actu et les interviews promos.

A l’origine, cela donnait :
Première partie, 15 épisodes diffusés du 16-12-2013 au 03-01-2014, durée totale 1h56.
Seconde, 15 aussi, diffusés du 12 au 30-01- 2015, durée 1h47.
Troize, idem aussi, diffusés du 24-10 au 11-11-2016, 1h41.
On ne sait pas trop ce qui reste après le remontage de la série. Et on ne veut pas trop savoir.

Vous pouvez toujours vous consoler en fin de soirée, avec une Expérience de tous les dangers : « La peur des hommes. Etude d’une femme sur la peur des hommes »

Merci pour cette belle programmation si créative, qui nous prend très très fort à bras le corps pour nous étouffer de savoirs et de créations multiples, et qui met en valeur non pas le savoir, mais l’ignorance, en nous refilant ces deux articles qui remontent à la surface chaque année pour les fêtes, et qui trônent en tête des « plus cons(ultés)», « Top 10 des films que vous n'avez pas réussi à regarder jusqu'au bout » et « Top 10 des livres que vous n'avez jamais réussi à finir ».

Il manque un palmarès  : « Le top 1000 des émissions de France Culture de 2020 que vous n’avez jamais réussi à écouter jusqu’au bout ».

Curly 

Curly

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Soyez au top niveau avec notre session de rattrapage - Sam 23 Jan 2021, 15:32

Grâce à notre session de rattrapage, rattrapez tout ce que vous avez loupé parce que vous étiez congelés dans la banquise du Pôle Nord (y’en a encore un peu).

D’abord les principaux titres dont au sujet desquels nous en avons appris de bien belles sur la chaîne de toutes les cultures qui décapsule le réel :
- Covid19
- Trump
- affaire Duhamel


L’invité de l’année du mois
 : Gérald Bronner.
Une médaille lui sera décernée par l’empereur de la sociopopo,  Popo 1er, que les manants appellent encore Guillaume-the-human-clock-clok-cot-codek-Erner.
Le popo du mois a été invité en un an pas moins de sept fois.
Le popo Bronner s’est bien étalé dans la grille : émission scientifique avec l’anagrammé Étienne Klein, deux grandes tablinettes méridiennes, les chemins de la filo, des affaires cultures en cours, la mamate à Popo 1er, émission sur le présent de l’aujourd’hui avec Fréderic Worms.
Signe de l’éclectisme échevelé de la programmation ouverte à coup de décapsuleur.

Cette semaine, vous avez raté des mamates d’Exception :
lundi, covid avec crise sanitaire et crise de confiance popolitique
mardi, covid + crise économique, pour compléter
mercredi, crise popolitique mais aux USA avec atelier réparation pour «recoller les morceaux de la démocratie américaine ». Plus compliqué que recoller un vase Ming tombé du 50ème étage de la Trump Tower.
jeudi, terrorisme
vendredi, génération covid.
C’était la mamate à culture.

Les questions qui s’posent mais dont on a pas la réponse tout de suite parce que personne ne la connaît, et qui autorisent le moulinage à vide de la comprenette :
Le modèle allemand est-il un modèle Merkel ?

De nouvelles utopies peuvent-elles émerger ?

Qui a peur de Milton Friedman ?

Carrefour : la sécurité alimentaire ou l’attractivité ?

Procès Karachi : faut-il en finir avec la justice d'exception ?

Biden, président de l'impossible union ?

Et si on changeait de stratégie vaccinale ?

Comment définir le macronisme aujourd’hui ?

Crise climatique : la justice est-elle la solution ?

Qui osera acter l'annulation des J.O. d'été de Tokyo ?

Vendredi est-il le jour de trop ?

Etats-Unis : référence démocratique ou miroir de nos peurs ?

A-t-on déraillé différemment en 2020 ?


Rubrique « Pourquoi l’humour c’est drôle ? », cette semaine, Plantu : quels contours pour le dessin de presse ?

La section spéciale Aurélien Bellllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllanger :
Qu’est-ce qui restera, à la fin, des réseaux sociaux ?
Qu’est-ce qu’un peintre ?
La politique des contre-feux nous conduit-elle droit à l’embrasement généralisé ?
A qui appartiennent les paysages ?


Nos amis les artistes

La Compagnie des Zoeuvres continue le balayage des artistes polymorphes à multiples boules à facettes, cette semaine, L'oeuvre polymorphe de Chantal Akerman
Ces deux trois qualificatifs tournent en boucle d’une œuvre à l’autre, parce que c’est bien fourre-tout, c’est le supermarket des zoeuvres en gros.

Maintenant, apéro, avec tournée générale de citations de la semaine, pensées qui vous accompagneront tous et tout le week-of-the-end.

Debbie Harry : "J'ai essayé de me hisser pour me faire une place au soleil"

Alejandro Jodorowsky : "Maintenant que nous sommes menacés de mort, quelle merveille !"

Jean-Claude Ellena : "L'odeur fait partie de notre vie, de notre quotidien, sans que l'on n'en perçoive l'importance"

Frédéric Keck : "Chercher l’origine de ce virus est une façon de se prépare à l’émergence de futurs virus"

La philosophie est une chose sérieuse


Dans la série « Tu m’étonnes ! » :
Eva Sas, porte-parole nationale d'EELV : "il y a une nouvelle génération d'élus écologistes qui sont prêts à gouverner"

Dans la série « C’est bien mais on s’en fout » :
...là où les garçons devaient préférer regarder des dessins animés tels que "Goldorak", lui aimait "Candy". De même, il écoutait Jean-Jacques Goldman, considéré alors comme un chanteur pour « midinettes », était mauvais en drague, écrivait des vers et des textes pour pallier sa solitude
''Je crois au fond de moi que je n'étais pas gay ; j'étais plutôt une fille-garçon ou un garçon-fille.'' (Ivan Jablonka)


Le chef d’œuvre de la semaine
, polymorphe et à multiples facettes :
Bernard Pivot : "Jamais un livre ne m'a transpercé comme la Symphonie Fantastique"

Sachons raison garder, parce qu’il faut laisser de la place au meilleur d’entre tous, Dieu, que les pouilleux appellent encore Raphaël Bourgois.
« Le temps du débat »
Le débat d’actu à vide est chose trop rare sur cette antenne pour que la seule émission de débat d’actu (avec au moins une vingtaine d’autres) ne soit pas mise en valeur dans notre session de rattrapage.

La question fermée que se posa Dieu le samedi 16 du mois de janvier fut :
Le collectif citoyen sur la vaccination est-il autre chose qu’un gadget ?

La démocratie participative : de la fumée ou de l’esbroufe ?
Telle est la problématique que Dieu explora durant ses passionnantes quarante huit minutes dont pas une ne manque, j’ai vérifié, j’ai compté, il y en avait bien quarante huit. Dieu est parfait.

Que faut-il retenir de ces quarante sept minutes de bonheur (en période de soldes, pour quarante sept minutes écoutées, une est offerte) à part que le collectif citoyen n’est pas une bonne idée ?

Voici de quoi faire faire du sport à vos neurones, la Sainte Trinité des pensées du feu de Dieu :

1
Je pense qu'il n'y a pas une bonne méthode pour que la démocratie puisse se développer. 

Augmenter la démocratie, ça renforce le suffrage universel.
L’inverse est vrai aussi, mais ce sera pour la semaine dernière.

2
35 personnes sur 67 millions de personnes c'est au-delà du gadget, c'est de la démagogie.

Vrai, il faudrait réunir 67 millions de français (avec leur animal de compagnie parce que sinon qui va emmener pisser le chien alors que la réunion s’éternise ?) si possible dans le bureau du président de la République. Le service d’ordre comprimera le tout, dans le respect des gestes barrières bien sûr.

3
 Il y a peut-être une certaine inefficacité des politiques publics et de ce fait ça créé un certain mécontentement. 

Cette phrase a candidaté pour passer sur BFM, qui l’a laissée en offrande à Dieu.


Pour finir, la petite annonce de la semaine, offerte par les chemins de la filo.
Vous cherchez l’âme sœur ?
Adèle nous présente cette semaine un nouveau philosophe à adopter.

Jean-Luc Marion aime Tintin, la phénoménologie, Descartes, et l'amour. Il a mis au point plusieurs concepts clés à l'aide desquels, depuis plusieurs décennies, il bâtit sa pensée, et, telle une star du rock, poursuit une carrière à l'internationale...

Si vous êtes intéressé ou ée ou és, ou ées, envoyez très rapidement une réponse avec lettre de motivation à adele.didine@gmail.fr

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Re: Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr -

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