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La Fiction à France Culture    Page 44 sur 44

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Curly 


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Cap sur les ruines - Dim 04 Fév 2024, 11:58

In Téléram' du 31/01 : « Pour la prochaine rentrée, un cap se dessine : l’ex-patronne de l’unité arts et spectacles d’Arte — qui réserve ses annonces pour plus tard — veut mettre en avant la littérature et la scène. »
Le cap qui se dessine au niveau d'la fiction :
À venir, et je laisse de côté les rediff' qui se multiplient comme des p'tits pains, mais qui sont rarement signalées comme telles, voici le cap qui s'dessine.
Samedi 10 février : "Par une nuit de neige, dans le parc d’un hôpital psychiatrique, un homme convoque deux figures qui s’y sont croisées et qui pour lui semblent hanter ce lieu : celle de son père jardinier, et celle de Stanislas Rodanski qui y fut interné."
Lundi 12 au vendredi 16 février, feuilleton : "Les personnes âgées de plus de 45 ans sont atteintes par une sorte de lèpre qui ne leur laisse que quelques semaines à vivre." Épidémies, fin de l'humanité, une scie sans cesse ressassée dont France Cu ne se lasse pas.
Dimanche 18 février : "Scènes imaginaires : Emmanuel Meirieu".
Le concept, en novlangue : "C’est une forme hybride, libre, inventive, convoquant plusieurs spécificités radiophoniques et soulignant la richesse de l’alliance entre la fiction et le magazine."
Le concept en langue normale : un invité vient sur scène raconter sa life et son œuvre, et fait lire, ou lit lui-même, des bouts d'textes. Tout brouillon pas cher. De la radio discount.
C'est un peu la même idée, en plus long, du Bouc Cleub à Mariri du vendredidi qui s'incruste dans la bibliothèque d'un invité pour qu'il nous lise des bouts d'textes à l'arrache, comme ça, tout en nous parlant de l'actualité de son nombril.
Suite de la version novlangue : "Emmanuel Meirieu nous dira comment les œuvres qu’il a choisies ont façonné son imaginaire et son esthétique, comment il dialogue secrètement avec elles, quelle connaissance intime il en a aujourd’hui et de quelle manière ces textes ont contribué à constituer son imaginaire et sa pratique de metteur en scène." Plus indigeste, pas possible. Le point de non-retour est-il tatin ?
Le concept "d'imaginaire", un concept servi à toutes les sauces dans les émissions à France Cu. Plus ils en parlent, plus l'imaginaire est nul, et plus le nombril de l'invité grossit, devient le centre du monde, un trou noir dans lequel on ne voit plus rien, on n'entend plus rien.
La page du site offre un texte de M. Meirieu afin qu'on comprenne toute la richesse de son imaginaire inspiré. Difficile, même avec les coupes effectuées, d'arriver jusqu'au bout.
"Quand je fais du théâtre, je voudrais que les spectateurs oublient que c’est du théâtre. (...) J’ai besoin d'un fait réel, toujours, je ne peux pas raconter de pure fiction. Je crois en la puissance, la densité, la complexité du réel
(...)  lorsque j’adapte ou que j’écris, je fictionne toujours le moins possible. Je veux être humble face au réel qui m'a inspiré. Pour moi l’écriture, la mise en scène, sont d’abord un travail concret d’immersion, de documentation, d’investigation.
(...) cela doit devenir personnel, je veux vous donner à voir l'événement à travers mes yeux. J‘ai quelque chose de personnel à vous dire à travers l’histoire vraie que j’ai choisi de vous raconter : l’humilité face au vivant, la nécessité du soin perpétuel, la volonté de réparation, l’innocence martyrisée, nos impossibles guérisons.
Et je commence toujours par me poser la question (...)  qui allons-nous célébrer ? De qui ferons-nous nos héros ? 
(...) je crois que nous vivons au milieu de récits, de modèles, de figures et d’icônes toxiques, et qui agissent profondément sur nous, comme un empoissonnement lent de l’âme humaine, une intoxication indolore.
Aux tout puissants, aux voraces, super-héros, super-stars, généraux d’empires, aux mégalomaniaques de tous les genres dont on fait nos champions, je préfère toujours (...) les martyrs, les oubliés, les fracassés, ceux que la Grande Histoire comme l’actualité effacent."

La fiction a été fracassée au début des années 2000, puis achevée par la direction 2015/23. Il n'en reste qu'un champ de ruines, parce que cette direction a considéré que ça coûtait cher pour ce que ça représentait en audimat (normal pour un service public).
Forcément, quand on pond de telles ruines, qui voulez-vous que ça attire ?
Ces ruines ayant droit d'exister la plupart du temps en raison de leur message lourdement popo & litique.

Pour l'instant, le cap de la précédente direction est maintenu, les ruines se portent bien.

Curly 

Curly

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« Quand les gens disent Il faut vivre avec son temps, ils veulent dire en réalité : Vous devez vivre à ma façon » Terry Pratchett, « Dicocitations.com » (ou « Le cinquième éléphant », 1999) - Sam 10 Fév 2024, 11:42

Si tu as loupé les épisodes précédents (voir plus haut) : La fiction à France Cu est un territoire sinistré. Il y manque plein de choses, notamment du talent.
Les acteurs jouent mal, les textes sont mauvais (je résume, je vais à l'essentiel), et l'inspiration est unique : l'apocalypse est imminente, nous vivons dans un monde de merde, et le sujet mérite d'être développé autant dans les émissions normales, déjà sinistres, que dans les fictions.
Fin du résumé.

Jeudi 8, France Cu lance un appel à projets.
Si toi, oui, toi, tu veux écrire pour la radio des fictions foisonnantes d'idées folles, eh bien n'écris pas, laisse tomber, cet appel n'est pas pour toi.
Si par contre tu veux agrandir le champ de ruines qu'est la fiction à France Cu, eh bien cet appel est POUR TOI.
Cet appel te prévient très rapidement, toute fiction devra rentrer dans la Ligne Gé.
Certes, on t'invite, toi, oui toi qui me lis quand je t'écris, à "t'inscrire dans le genre fictionnel fantastique, anticipation, polar, thriller, comédie ou romance", car ce sont des genres clairement identifiés par l'auditeur, des genres qui cartonnent bien sur Nette & Flixe.
Attention cependant, ces genres sont rigoureusement codifiés : tu ne les mélangeras pas, tu ne sortiras pas de ces terrains balisés, tu marcheras sur ces chemins déjà empruntés des milliards de fois car il ne faudra pas que tu surprennes l'auditeur. Rien de plus rassurant qu'un chemin bien balisé.  

Mais ce n'est pas tout. Tu devras, si tu acceptes cette mission, entrer plus avant dans la Ligne Gé en célébrant ce thème extra mais surtout ordinaire : "Vivre avec son temps".
Un thème, oui c'est un thème me gonfle pas, cesse de penser quand tu me lis, qui t'oblige à prendre le présent du maintenant de l'actu anxiogène à bras le corps, pour épouser harmonieusement le reste des programmes (actu, actu, promo-actu, promo et actu).

Mais... mais ce n'est pas encore tout.
" L'originalité de chaque plume est valorisée, puis portée par des équipes de réalisation passionnées, exigeantes et dotées d'un savoir-faire artistique impressionnant. Dès lors, il n'y a qu'une seule vraie contrainte : ne pas réfréner son imagination."
Vous pouvez apprécier déjà le savoir-faire impressionnant dans les nombreuses fictions en ligne louées dans le résumé des épisodes précédents qui ouvre ce billet (voir autres billets de ce fil si affinité).
Quant à l'imagination, elle est déjà bridée par deux choses :
- elle doit entrer dans les casounettes imposées par les genres codifiés imposés.
- elle doit "vivre avec son temps".

Mais... mais... mais ce n'est toujours pas tout !
"En répondant au thème “Vivre avec son temps”, les scénarios proposés peuvent s’appuyer sur des faits de société ou politico-économiques."
Allez, disons que tu acceptes la mission, tu réponds à l'appel à projet. Éclate-toi l'imagination avec des faits de société ou politico-économiques. Tu ne sais pas lequel prendre ? Pioche dans les programmes à France Cu, y'en a deux/trois qui tournent en boucle : inégalités sociales, crise climatique, guerres, anticapitalisme, féminisme, guerres, inégalités sociales, féminisme, crise climatique, anticapitalisme, guerres, crise climatique, inégalités sociales... la liste est longue, alors vas-y, pioche.

Je t'assure, et je suis sûr à 250%, que si tu pioches là-dedans, tu vas peut-être te faire chier, mais tu vas forcément gagner le gros lot, même si t'écris avec tes pieds.
Vu le budget fiction de la chaîne, tu vas pouvoir partir une semaine en vacances à Guéret (Creuse).
Par contre, si tu cherches l'originalité, si tu sors du mini-cadre imposé, t'es foutu. Tu ne me crois pas ? Écoute les fictions déjà mises en onde. Bon courage.

Curly 

Curly

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MEGA PROMO ! Pour une fiction de France Cu écoutée, un paquet de Prozac offert ! - Dim 31 Mar 2024, 12:15

La direction de France Cu a proclamé dans un article promo de téléramou (n° du 31 janvier, p. 24-25, cf aussi ce billet du 3) que la création radio, c’est reparti mon kiki.
Et c’est vrai, enfin presque, enfin un peu, enfin un tout petit peu, mais avec des textes qui labourent sans jamais faiblir le même terrain : catastrophes et misères dans le monde. Avec message popolitique à la clé. Varié. Ceusse qui carburent à ces programmes doivent avoir le moral dans les chaussettes et une vision de la réalité proche de celle du dépressif en pleine crise.

Le feuilleton, période janvier / avril 24.
- 1-5 janvier : pas un feuilleton, mais des lectures d’extraits, Pagnol par l’excellent Hervé Pierre.
Une nouvelle production de luxe (des extraits, un acteur, une lecture). Comme il faut raison garder, et que Pagnol, c’était un programme de fêtes youpi c’est la fête,

- 8-12 janvier, rediff’2020

- 15-19 janvier. Une nouvelle production. Texte choisi parce qu’en adéquation avec la Ligne Gé : le réel, y’a qu’ça d’vrai, et il n’y a de réel que la popo et la litique. Donc, « Là d'où je viens a disparu »
« parcours d'un jeune couple salvadorien, Luis et Eva, parents d'une petite fille de quelques mois, Angela. Désireux de gagner les États-Unis pour fuir la violence des gangs et de sombres perspectives sociétales, tous les trois quittent leur famille. Marta, mère de Luis, et Rafael, son meilleur ami, évoquent l'arrachement de ce départ et retracent, à distance, les étapes de leur voyage »

- 22-26 janvier : on reste dans l’entre-soi et dans la déprime, avec « Les Faibles et les Forts » de Judith Perrignon. Une adaptation qui s’imposait pour deux raisons, la première étant que l’auteure est aussi productrice à France Cu. La seconde ?
« Août 2010 à Shreveport, en Louisiane. Six adolescents sont morts noyés sous les yeux de leurs proches. Chacun voulait sauver l’autre. Aucun ne savait nager. Pourquoi les Noirs ne savent pas nager ? s’interrogeait-on à la radio le lendemain. »

- 29 janvier au 9 février, rediff’ 2013, 2014 et 2016. Rien que ça.

- 12-16 février. Une nouveauté (quand je vous disais que c’est reparti mon kiki) : « La maladie blanche ». Pourquoi ?
« Les personnes âgées de plus de 45 ans sont atteintes par une sorte de lèpre qui ne leur laisse que quelques semaines à vivre. (…)
 Alors que le monde scientifique échoue à trouver un traitement, et que la panique commence à s'emparer de la population, un modeste médecin arrive à la clinique du professeur Sigélius avec un remède miracle
(…) Sa condition pour dévoiler sa découverte ? Que toutes les nations s’engagent à signer un pacte de paix éternelle. Mais les puissants sont-ils prêts à abandonner leurs rêves de gloire et de richesse pour rester en vie ?
Critique fervente du totalitarisme, La Maladie blanche, pièce écrite en 1937, confirme une nouvelle fois l’intuition et l’extraordinaire don d’anticipation de Karel Čapek. »

- 19-23 février : « Fureur » !
Billet du 9 :
« 15/09 [2023] : mise en ligne d’un natte & tif (bientôt dans votre flux) de « Fureur », qui reste aussi fou que ce qui précède, puisque les intentions sont encore plus claires : « la tension vers le fantastique met en perspective des questions plus sociétales, comme les « bullshit jobs  », les lanceurs d’alerte, le complotisme, ou encore des interrogations environnementales. »
On ne sait plus si c’est le sommaire de la mamate à Guillaume-le-gars-qui-va-plus-loin, ou celui du « Temps du débarras » ou de « Midi Didine & Nico », ou « Les godasses dans la merdaille », etc.
L’inspiration est tellement unique qu’elle infuse dans toute la grille. »
Billet du 15 :
« Vous en avez marre des séries de S-F formatées Net & Flix produites à la chaîne qui se ressemblent et s’assemblent ?
Vous en avez marre, et c’est normal, alors rabattez-vous sur France Cu et son natte & tif du tonnerre. Attendez attendez, je jette une oreille et I'm back soon.

                                                                                                                    [Imaginez ici une pause de dix minutes]                                                                                     

I’m back, et je rétropédale tout de suite. Si vous en avez marre de la S-F à la Net & Flix, laissez tomber, les mêmes ficelles vous attendent mais en audio. Foutu.
Racoler avec les ficelles sur le point de casser tellement elles sont usées est le meilleur moyen d’attirer les consommateurs.
Ne jamais rien inventer, éviter l’originalité, reprendre ce qui fonctionne ailleurs, faut surtout pas prendre de risque. Pas de risque que France Cu crée quelque chose de neuf, non, surtout pas, faut pas, les conseillers en marketing sont catégoriques : faut pas.
La natte & la tif nouvelle formule septembre 23 s’appelle « Fureurs ».
(...)
Alors quelles sont les ficelles rongées de « Führer » « Fureurs » ?
Le futur proche, un jeune héros isolé accepte un djob isolé du moooonde, une règle secrète avec une lumière mystérieuse, un complot, un double féminin du héros qui vit pareil, un trou mystérieux plein de mystère dans lequel une route disparaît (cf l'illustration discount à peine explicite) et qui sent à plein nez le passage dans un univers parallèle, et puis la disparition du double féminin...
Et ce n’est que la « première saison », comme chez Net & Flix.
Vous avez déjà l’impression d’avoir déjà lu, ou vu tout ce micmac, et c’est normal.
(...)
Vous en avez encore marre ? Pas de panique, ce natte & tif sera bientôt resservi en flux pour boucher les trous des programmes dans lesquels ont été engloutis toutes les émissions culturelles de la chaîne
(...)
Dans « Führer » « Fureurs », vous retrouverez aussi toute la Ligne Générale de Radio France, c’est-à-dire des trucs que si tu les mets pas, tu vas au gnouf.
(...)
Face aux défis environnementaux, sociaux et politiques qui s’imposent à nous
le personnage principal serait lui aussi tenté de fuir la réalité.
illustrer la déchirure entre l’appel de la nature (sa beauté, sa tranquillité et ses dangers) et les forces de la ville (ses désordres, ses tensions et son apparente sécurité)
un monde au bord du précipice qui aurait eu à affronter de grandes vagues de protestations
traumatisme
menace grandissante : le compte à rebours d’une société qui s’apprête à sombrer dans le chaos et précipite la fuite de certains
Si morale il y a, c'est le personnage de Thomas qui la porte : l’ordre des choses peut basculer lorsqu’un individu refuse le déni et accepte d’affronter la réalité, pour le meilleur ou pour le pire.
expérience sonore immersive
drame social
met en perspective des questions plus sociétales comme les « bullshit jobs »,  les lanceurs d’alerte,  le complotisme, ou encore des interrogations environnementales.
un point de vue particulier face à l’ordre établi. Jacques (…) est lui aussi méprisé par sa direction. Lucie, motivée par l’appât du gain, se soumet à cette organisation (…) Ahmed est un contestataire.
Thomas est une figure de la dissidence parce qu’il interroge un système qui ne le permet pas. 
M. Lune, qui possède tous les outils de production, est un héritier à la santé fragile, soumis à de riches clients
accents de fin du monde
réflexion sur l’ordre et les rapports de soumission hiérarchique.
(...) »

- 26 février-1er mars : rediff’2021. « Bye Bye blondie », Despentes, indispensable, et à mon avis deux diffusions ne suffisent pas, il en faut plein d’autres d’ici très vite.

- 4-8 mars, une nouveauté encore plus dans la Ligne Gé. Y’a-t-il encore de la place sur la Ligne ?
« Une si longue lettre » : « Une si longue lettre est une œuvre majeure, pour ce qu'elle dit de la condition des femmes. Au cœur de ce roman, la lettre que l'une d'elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage. »
Un programme tellement varié qu’il fait ton sur ton avec le reste des programmes qui rumine sans s’arrêter les mêmes obsessions.

- 11-22 mars, rediff’2014

- 25 mars-5 avril : rediff’2022

- 8-19 avril : rediff’ 2021

Alors, il est pas beau le programme que c’est reparti mon kiki ?

Curly 

Curly

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« Sameudi fiction », votre fiction du sameudi - Mar 02 Avr 2024, 18:48

Après le passage en revue des derniers et merveilleux feuill'tons, passons au « Sameudi fiction », nom donné à la fiction du samedi. Ce qui explique le nom de « Sameudi fiction ». Ils sont allés le chercher loin, ce foutu titre.

Le « Sameudi fiction » ne s’écoute que le sameudi, ou alors un autre jour, histoire d’étendre ton sameudi fiction sur le reste de ta seumaine fiction.
Que pouvons-nous ouïr de bel et de bon le sameudi dans la fiction du sameudi de « Sameudi fiction » ?
Comparons le descriptif de la page dédiée sur le site avec le contenu à écouter le sameudi dans « Sameudi fiction ».

Descriptif : « Un rendez-vous destiné au grand public : ces fictions auront pour mission de nous émouvoir, nous divertir, nous intriguer. »
Le grrrrrrand public pourra donc se divertir, s’intriguer, mais aussi s’émeuvoir, avec… et là je vous mêêêh toutes les fictions sameudi depuis janvier de sameudi fiction du sameudi je n’en saute aucune ça vaut pas le coup c’est trop divertissant émeuvant intriguant.

Commençons en toute logique le mois de janvier le 30 décembre.
- 30/12/23 "Hostiles" de Franck Tilliez (Rediff’2013)
Un huis clos oppressant où la claustrophobie le dispute à la paranoïa.


- 06 & 13/01 Spéciales poésies mal lues avec "Se souvenir en poésie" & "Je me souviens" de Georges Perec

- 20/01 "Olympe de Gouges : des lèvres révoltées"
...se battre...combat...risqué leur vie...collectif de choristes de Nos lèvres révoltées...révolte...


- 03/02 "Nicolas de Staël, Portrait de l’artiste sur fond rouge" de Stéphane Lambert
le peintre n’aura eu de cesse de se confronter à la dureté du vivant


- 10/02 "Stanislas Rodanski et l’homme en bleu" d’Eugène Durif
Par une nuit de neige, dans le parc d’un hôpital psychiatrique, un homme convoque deux figures qui s’y sont croisées et qui pour lui semblent hanter ce lieu


- 17/02 "Le Rosaire des voluptés épineuses" de Stanislas Rodanski (Rediff’2021)
Un homme soliloque, écouté distraitement par un barman aussi méticuleux que facétieux nommé Carlton. Cet homme parle de l’empoisonnement de "Madame" ; il semble revenir de son enterrement dans une ville luxueuse

- 24/02 "Un point de lumière flou - Ukraine 2022-2024"
Pour le second anniversaire du premier jour de l’invasion russe en Ukraine
… bombardement russe… exil...


- 02 & 09/03 « Marina et Alia, un amour monstre »
Marina, la Femme-volcan / Alia, la Muette
...dialogue entre la mère et la fille, pour réparer leurs disputes, leur rupture, brutale et définitive, dans les années 1930, en pleine terreur stalinienne.


- 16/03 "Un fleuve au-dessus de la tête" de Carine Lacroix
...des voix se mêlent pour nous raconter le cheminement d’une femme, brisée par les épreuves, mais qui va peu à peu retrouver du sens et de la beauté à la vie et déployer une force qu’elle ne soupçonnait pas. En direct de la maison de la radio et de la musique.


- 23/03 "Ecoute" de Carine Lacroix
Cette fiction raconte le parcours d’une toute jeune femme qui cherche auprès de son frère aîné la force d’échapper à ses parents maltraitants.


- 30/03 "La Reine des hasards" de Mariannick Bellot
Né en Allemagne de l'Est et marqué par l'histoire de son pays, Fidel travaille pour le compte d'un constructeur automobile réputé, et mène une enquête auprès de concessionnaires et d'automobilistes en banlieue parisienne, sur leur relation à leur voiture. 


- 06, 13 & 20/04 "Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués" de Jean-François Vilar
Troisième diffusion depuis 2019
...chute du mur de Berlin… effondrement du Bloc de l'Est...détention...jeune militant trotskyste...trotskystes...Staline

Sameudi fiction, vos fictions du sameudi, vous proposent le même contenu uniforme que celui des feuill’tons d’la sm’aine et de Théâââââtre & Scie du didimanche, mais le sameudi.

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Re: La Fiction à France Culture -

La Fiction à France Culture     Page 44 sur 44

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