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Accueil / France Culture

La Dispute (par Arnaud Laporte)    Page 24 sur 31

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Philaunet 


Admin

231
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Critique littéraire - Ven 15 Mai 2015, 22:11

Vingt minutes pour parler du roman Le géant enfoui de Kazuo Ishiguro et il est difficile de connaître exactement son sujet, ses qualités et éventuellement ses défauts.

La clarté n'est pas la qualité principale des critiques, dont l'un bafouille, manie sans cesse l'hyperbole et ramène le roman au présent en n'oubliant pas les Français en Algérie, hein, en Indochine, hein, et puis hein au Rwanda. Il est aussi question de génocide entre [sic] les Saxons et les Bretons. L'autre critique, qui euheuhte, insiste lourdement sur ce qui imprègne le livre, à savoir la catastrophe, l'absence d'avenir, et autres joyeusetés en vogue à France Culture à propos de n'importe quel sujet.

Pourquoi l'auteur de roman, Peter Norman, qui signe la recension Kazuo Ishiguro’s The Buried Giant dans le Globe and Mail n'a-t-il rien vu de tout ça ? Il est écrivain et Canadien. Neil Garman l'auteur anglais de romans de "fantasy " qui signe le papier sur The Buried Giant dans le New York Times, n'a lui non plus vu ni Bosnie, ni Rwanda, ni forces obscures qui minent notre société contemporaine dans le roman d'Ishiguro des temps arthuriens. Que faut-il donc en déduire ?

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

232
Répondre en citant  
Re: La Dispute (par Arnaud Laporte) - Ven 15 Mai 2015, 22:21

Que lorsqu'on tient un marteau dans la main, tous les problèmes ressemblent à des clous. Beaucoup des producteurs de France Culture ne sont plus équipés pour dérouler une critique ouverte et sincère d'une oeuvre, car ils ne s'exposent eux-mêmes, de façon insulaire, qu'aux problèmes d'actualité qui font les grands titres. Leur culture n'est plus que bassement, vulgairement, simplement, inutilement journalistique.
On peut se demander pourquoi la description et la critique d'une oeuvre dans ces tables rondes ne laisse quasiment aucun souvenir, alors que les mêmes efforts à la BBC sont infiniment plus structurés, avec une présentation préparée et lue, et un effort de la part des participants pour articuler leur pensée. Tout cela est finalement très simple : les tables rondes de France Culture sont faites pour ceux qui discutent autour de la table, indépendamment du fait qu'ils sont écoutés, et les book clubs d'autres stations culturelles placent toujours au centre le fait que les auditeurs ne savent sans doute rien du livre qui sera présenté, et qu'il faut structurer le propos pour l'inviter à rentrer dans le sujet. La grève récente nous a de toute façon prouvé une bonne fois pour toute que les auditeurs ne sont que des statistiques, qu'ils doivent se taire, ne pas commenter. Bref, nous sommes des sous-merdes. Peut-être devrions nous leur présenter des excuses lorsque nous les écoutons? C'est peut-être très indiscret de notre part.

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

233
Répondre en citant  
Re: La Dispute (par Arnaud Laporte) - Ven 15 Mai 2015, 22:25

Au premier jour qui a suivi la grève, A. Laporte a ouvert sa Dispute avec un petit speech sur ses 28 ans de collaboration à France Culture, sur la noblesse de la mission culturelle d'un tel service public, de son exceptionnalité etc. etc. etc. Et puis d'enchainer sur........ le dernier album du rappeur Booba, avec 30mn d'avis divers et variés des chroniqueurs genre "aaaaah mais le râââp ma chère mais je n'écoute que ça voyons, et puis quel sens du rythme, mon dieu mon dieu mon dieu, olalalâââââ".
C'était d'un ridicule achevé.

Philaunet 

Philaunet
Admin

234
Répondre en citant  
Call me AL - Sam 23 Mai 2015, 16:40

Dans le fil Errare, ce 23 mai 2015
Yann Sancatorze a écrit: (...)
Et si nous avons le mauvais goût de leur reprocher leur amateurisme, alors on se prend une volée de bois vert, à l'image de cette réaction faisant suite à l'émission calamiteuse de la Dispute sur l'expo Velazquez :

http://www.franceculture.fr/emission-la-dispute-arts-plastiques-velazquez-au-grand-palais-et-poussin-et-dieu-au-louvre-2015-05-2

Est-ce une réponse digne du service public? Et le CSA dans tout ça? Voire la "tutelle" du ministère, si absente sur le dossier Radio France? (...)

Effectivement, cette réponse  n’est pas digne d’un producteur employé par Radio France mais c’est l’esprit maison France Culture :  confondre le service public, où l’on est employé, avec sa propriété et le site officiel avec un blog privé. Très typique.

Si vous voulez lire des réponses institutionnelles approfondies et courtoises de producteurs d’une radio culturelle, il faut se tourner Outre-Rhin, sur SWR 2,  où je lis des échanges enrichissants entre la station et ses auditeurs toujours considérés comme des partenaires et traités avec respect, Sagen Sie uns Ihre Meinung! Les critiques sont parfois virulentes, mais les réponses publiées par la chaîne sont toujours factuelles et courtoises, comme il se doit, et jamais des prises à partie d’auditeurs comme c’est ici le cas dans cette réponse signée « AL » sous le nom de mail d’une collaboratrice nommée Pascale Bonnet. Bel exemple supplémentaire de confusion, d’ailleurs.

Jean-Luuc 


Invité

235
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L'invitée de la dispute - Jeu 11 Juin 2015, 18:13

Parmi les innombrables pastilles qui émaillent la dispute, qui craint de passer plus de 15 mn sur l’un de ses principaux sujets de discussion, on retrouve « L’invité(e) de la dispute » (peut-être que des extraits audio seraient plus appropriés que ces transcriptions).

La semaine du 25 mai 2015 était consacrée à Annette Messager, et lundi (4 mn), dans l’émission spectacle vivant, on peut entendre en introduction d’A. Laporte :

« Annette Messager (…), je sais, parce que vous me l’avez dit avant que nous en parlions, que vous voyez peu de choses, vous sortez peu (…).

A. M. : C’est vrai que l’interview qu’on fait, pour moi, m’a fait rire, parce que je suis assez chez moi, enfermée, je suis vraiment la mauvaise personne pour cette émission (…) Et j’écoute France culture qui parle peu de musique, c’est beaucoup des discussions, donc euh ». (...)

« Les théâtres souvent m’ennuient beaucoup, ce qui est intéressant d’ailleurs quand je vais au théâtre, je suis bloquée sur mon siège, je ne peux pas sortir, donc je peux penser calmement à mon travail, etc. Vous voyez, je suis très méchante. (…) Souvent, c’est tellement de la parole. »

Quelques noms de metteurs en scène sont malgré tout égrenés çà et là . L’invitée n’a manifestement rien à dire, n’a rien préparé du sujet, le producteur est prévenu, l’annonce même en préambule, mais non, il garde les 4 mn, parce que c’est le concept qui le veut. Pourquoi ne pas passer la semaine à traiter du seul travail d’Annette Messager quand on sait ce qui attend l’auditeur les jours suivants ? (mais dans ce cas, « L’invité(e) de la dispute » devient « A voix nue »)

Puis mardi, cinéma (6 mn), l’auditeur tombe littéralement de sa chaise :

A. M. : « Ah oui, c’est très agréable les salles de cinéma, contrairement au théâtre, je trouve que, on est avec des gens dans le noir et on est bien souvent. » On apprend du dernier film de J. Panahi que Taxi Teheran est « un gentil film, c’est pas un très grand film, c’est un joli film ».

A. L. : Qu’est-ce que vous attendez du cinéma quand vous y alliez (sic)

A. M. : Ce qui est beau, c’est qu’il y a à la fois des images, c’est dans le temps, de la parole, je ne sais pas (…).

Puis, une parenthèse sur Bresson, une triste digression sur Depardon dans laquelle A. Laporte rame pour faire durer les maigres paroles de son interlocutrice.

A. L. : « Le cinéma c’est aussi un art auquel les autres artistes sont souvent sensibles (…) ?

A. M . : « Les artistes font beaucoup de vidéo »

A. L. : Oui…

Sans transition (comme pour le reste), on passe à Méliès, le féminin (A. M. : « sans actrice, il n’y aurait pas de cinéma ». A. L. : - Les cinéastes femmes ? – Oui, aujourd’hui, il y en a beaucoup, beaucoup, ça explose comme comment, dans tous les arts d’ailleurs).

Puis :

A. L. : Est-ce qu’il y a un film qui, enfant ou adolescente, vous a particulièrement marquée ?

A. M. : ffffffffffff (puis début de réponse sur Godard)

Mercredi, Arts plastiques (6 mn), l’auditeur un peu artiste sur les bords, n’est pas surpris des réponses d’Annette Messager, qui doivent refléter celles de beaucoup d’artistes bien cotés/connus. En gros, c’est le « pas le temps, pas l’envie » général.

A. L. : S’il est un lieu où on peut vous rencontrer Annette Messager, ça m’arrive régulièrement, ce sont bien les expositions tout de même (…).

A. M. : Les galeries très peu (…), je vais à la librairie Rambuteau chez Colette, c’est à peu près la seule librairie que je fréquente (…).

A. L. : Pas beaucoup les galeries pourquoi ? Pas le temps, pas l’envie ?

A. M. : les deux. »

(Dans cette pastille, A. Messager est un peu plus loquace sur les expos qu’elle a vues, le propos est moins décousu).

A. L. : « Est-ce qu’il y a des œuvres dans nos grands musées, Orsay, le Louvre, Pompidou que vous avez besoin d’aller revoir Annette Messager ?

A. M. : Non, pas du tout (rires, puis coupe). Oui, si, je vais au Centre Pompidou, je vais voir les Matisse, j’ai tellement assimilé tout ça, que c’est en moi maintenant, je n’ai plus besoin de les voir.

A.L. : Vélazquez, vous etes allée voir par exemple au grand Palais ?

A. M. : Non, parce que j’étais pas là au moment où… En général je profite des vernissages, parce que c’est le soir, et je vais y aller quand même. » (rires)

Jeudi et Vendredi, la conversation est plus construite, plus animée et suivie dans ses transitions et sa continuité. L'auditeur hésite : il est consterné et goûte à la fois bizarrement la sincérité des réponses de l'artiste qui n'a rien demandé et se fiche bien d'être à la page des sorties culturelles. Mais pourquoi ne pas simplement renoncer à la diffusion de cet entretien qui ne colle vraisemblablement pas aux intentions programmés ?

Philaunet 

Philaunet
Admin

236
Répondre en citant  
Re: La Dispute (par Arnaud Laporte) - Jeu 11 Juin 2015, 20:17

Jean-Luuc a écrit:Parmi les innombrables pastilles qui émaillent la dispute, qui craint de passer plus de 15 mn sur l’un de ses principaux sujets de discussion, on retrouve « L’invité(e) de la dispute » (peut-être que des extraits audio seraient plus appropriés que ces transcriptions).

La semaine du 25 mai 2015 était consacrée à Annette Messager, et lundi (4 mn), dans l’émission spectacle vivant, on peut entendre en introduction d’A. Laporte :

« Annette Messager (…), je sais, parce que vous me l’avez dit avant que nous en parlions, que vous voyez peu de choses, vous sortez peu (…).

A. M. : C’est vrai que l’interview qu’on fait, pour moi, m’a fait rire, parce que je suis assez chez moi, enfermée, je suis vraiment la mauvaise personne pour cette émission (…) Et j’écoute France culture qui parle peu de musique, c’est beaucoup des discussions, donc euh ». (...)

« Les théâtres souvent m’ennuient beaucoup, ce qui est intéressant d’ailleurs quand je vais au théâtre, je suis bloquée sur mon siège, je ne peux pas sortir, donc je peux penser calmement à mon travail, etc. Vous voyez, je suis très méchante. (…) Souvent, c’est tellement de la parole. »

Quelques noms de metteurs en scène sont malgré tout égrenés çà et là . L’invitée n’a manifestement rien à dire, n’a rien préparé du sujet, le producteur est prévenu, l’annonce même en préambule, mais non, il garde les 4 mn, parce que c’est le concept qui le veut. Pourquoi ne pas passer la semaine à traiter du seul travail d’Annette Messager quand on sait ce qui attend l’auditeur les jours suivants ? (mais dans ce cas, « L’invité(e) de la dispute » devient « A voix nue ») (...)

Merci pour la transcription ci-dessus, vous dites bien ce qu'il faut en penser. Pour vérifier ce qui différencie un lien qui ne fonctionne pas* en pastille sonore RFC (cf. Au fil de l'écoute) et un autre qui fonctionne (ici) j'ai isolé l'entretien dans cette pastille : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/05/s22/NET_FC_875e5a70-b663-48ec-b041-5955ba9cdbd4.mp3" debut="28:08" fin="32:01"]

Ce que je remarque surtout dans différentes parties de cette émission c'est le rire de Fabienne Pascaud de Télérama et sa connivence avec Arnaud Laporte.  Quels honoraires la directrice de la rédaction de Télérama reçoit-elle en échange de sa "prestation" ? Et ne peut-on pas s'interroger sur la relation entre sa présence à France Culture et les articles de complaisance écrits sur divers producteurs dans son hebdomadaire, le dernier en date étant un panégyrique d'une des plus incompétentes et ignorantes productrices de France Culture, j'ai nommé Marie Richeux, article dont la  lecture vous laisse en état de sidération ?


* raison sera donnée par messagerie

Jean-Luuc 


Invité

237
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Des rires et des dents qui grincent sec. - Ven 19 Juin 2015, 16:46

La dispute est parfois le lieu d’improbables échanges. L‘auditeur garde en mémoire des sorties hors de tout contrôle de Corinne Rondeau (le mardi et/ou le mercredi), après lesquelles il lui est même arrivé de s’excuser (je n’ai plus l’exemple en tête). A la dispute du 17 juin 2015, nous avons assisté à une curieuse discussion où les rires (nombreux) ont cédé la place à quelques piques gratuites parasitant le propos des critiques invitées. Quelques exemples ci-dessous, où Arnaud Laporte reçoit Corinne Rondeau et Yasmine Youssi :  

Dès les premières minutes, le ton est donné pour les 30 autres à venir :

A.L. : Et nous ouvrons cette émission en nous rendant une fois encore au Musée du Jeu de Paume à Paris pour y découvrir ou redécouvrir une femme photographe qui débuta dans les années 20, le musée poursuivant ainsi son formidable travail de remise en lumière d’un grand nombre de photographe femme qui ont marqué l’histoire de ce médium, (s’interrompt) pas la peine de faire la moue Yasmine Youssi. (2,20'')

Puis, à 4,21'' : (…) En 40, elle (G. Krull, photographe) quitte la France pour, (s’interrompt) alors non Yasmine Youssi me contredit sur tout !, (reprise) pour les Etats-Unis, puis le Congo (…) La voix s’élève, l’agacement pointe nettement, M. Laporte n’aime pas être interrompu. Le fait est qu'il s'interrompt tout seul, puisque la voix de Y. Youssi n'a pas été entendue jusque-là. (…) Puis c’est A. Malraux en 67, qui fait faire une grande expo au Palais de Chaillot (s’adressant à Y. Youssi, ironique), vous y étiez donc vous pouvez le confirmer, (reprend) pour redécouvrir un peu cette femme photographe, quelques grands repères historiques qui sont contestés par Yasmine Youssi, qui ce soir, va tout contester.

Y.Y. : Non, non pas tout, quand même, vous me connaissez (rires).

A.L. : Bon, je ne dis pas le reste, vous allez me reprendre sur tout.

Y.Y. : Vous avez repris certaines erreurs de l’exposition en fait.

A.L. : Ah ! Parce que vous connaissez bien Germaine Krull.

Y.Y. : Bah déjà, je vous engage vivement avant d’aller voir l’exposition à lire l’autobiographie de Germaine Krull (interrompue)

A.L. : qui vient à peine de paraître.

S’ensuivent quelques corrections (erreurs assez grossières) que Y. Youssi apporte à la biographie de la photographe puis, à 6,20'' :

Y.Y. : Elle (Krull) fait partie de ce fameux voyage (à Rio), c’est le dernier bateau qui quitte la France, l’un des derniers bateaux qui quittent Marseille pour les Antilles.

A.L. : Est-ce que vous avez son ticket pour le prouver ?

Y.Y. : Non (rires)

A.L. : Non, parce que je veux bien me méfier des catalogues et des historiens d’art qui font les expositions, mais je me méfie aussi des témoignages très tardifs des artistes qui réécrivent leur vie aussi.

D’autres contestations suivent, (Corinne Rondeau intervient, un brouhaha s’installe à 7,08''), et Y. Youssi commence sa critique, étayée d’éléments biographiques précis (7,28'' > 10,02'') avant d’entendre A. Laporte dans un ricanement : « Vous l’avez bien connue », à la suite duquel, Y. Youssi change de registre et adopte soudain un langage familier, comme troublée : « Elle (Krull) sort de là, elle comprend que c’est mort, son mec, lui, est pratiquement prêt à partir (…), ». La critique se poursuit par le rire de C. Rondeau (10,18'') avant d’être péremptoirement arrêtée par un : « Ça, c’est ce qui ressort de votre lecture, j’ai l’impression Yasmine Youssi » par A. Laporte qui a la science infuse et sait ce qu’il faut penser de tout. « C’est ce qui ressort aussi de quand vous voyez les photos » se défend Y. Y. renvoyée dans ses cordes par A.L. : « ah non, ce n’est pas ce que je trouve justement. La romance, c’est très beau ce que vous racontez », qui insiste « c’était une très jolie histoire que vous racontez ».

C. Rondeau essaye de crever la tension installée dans l’échange (11,30'') : « qu’est-ce que vous êtes belle Yasmine quand vous êtes en colère, c’est tellement rare ». Une colère ? Non, juste un producteur qui n’a pas aimé qu’on trouble son petit chapô (peut-être) erroné et qui s’est orgueilleusement mis en tête de faire passer la critique de sa « débatteuse » pour de la « romance ». Tant et si bien que Y. Youssi, un brin déstabilisée, enchaîne sur un lapsus après les propos emphatiques habituels de C. Rondeau, qu’A. Laporte ne manque pas de relever dans la seconde :

17,44'' : Y.Y. : (…) Ma colère, c’est un bien grand mot, Corinne dit qu’elle me voit en colère, vous ne me connaissez pas Sophie, euh Corinne. (rire gêné)

A.L. : Sophie du coup, allez, ouh là, on transmet à Sophie, qui doit vous voir en colère plus souvent que Corinne, bon…

La discussion se conclut par un : « on fera un feuilleton, les mystères de la vie de Germaine Krull, avec vous, ce sera peut-être une nouvelle rubrique, allez savoir. Pour l’instant (…), vous pourrez aller vous lamenter avec Yasmine Youssi au musée du Jeu de Paume (…) ». Rires d’A.L. et dans le fond un petit : « ce n’est pas que ça » de Y.Y.

Le conseil lecture est encore l’occasion d’une petite escarmouche entre C. Rondeau et Y. Youssi. Le livre (33') (d’initiation à l’art contemporain) est qualifié « d’indispensable (…) pour répondre à ce genre de questions pour des gens qui se les posent, qui n’ont pas forcément les réponses » par Y.Y. à qui C.R. répond : « Je crois qu’il manque une exposition Jeanne Mas (en chantant) : Toute première fois ». (Rires)

puis Y.Y. à A.L. et C.R. : Je vous trouve méprisants, non vraiment.

A.L. : Non elle est taquine, rien d’autre.

Y.Y. : Ah bon, on va dire ça comme ça.

Trop de bonne humeur tue la bonne humeur.

Philaunet 

Philaunet
Admin

238
Répondre en citant  
Y a, y a, voilà, donc, euh, ahahahahaha, moi, moi, moi, enfin, y a pas, voilà - Lun 22 Juin 2015, 22:56

Je viens d'écouter une partie de La Dispute consacrée à Trahisons de Harold Pinter et j'avais pensé en profier pour réagir à ce que
Jean-Luuc a écrit:La dispute est parfois le lieu d’improbables échanges. L‘auditeur garde en mémoire des sorties hors de tout contrôle de Corinne Rondeau (le mardi et/ou le mercredi), après lesquelles il lui est même arrivé de s’excuser (je n’ai plus l’exemple en tête). A la dispute du 17 juin 2015, nous avons assisté à une curieuse discussion où les rires (nombreux) ont cédé la place à quelques piques gratuites parasitant le propos des critiques invitées. Quelques exemples ci-dessous, où Arnaud Laporte reçoit Corinne Rondeau et Yasmine Youssi (...)  
suivi d'un très remarquable travail de transcription (ci-dessus) montrant bien l'ambiance de ce numéro.

Et puis, je suis tombé sur le début du fil et ai pensé qu'il n'y avait rien à y ajouter. Le constat fait en 2013 vaut pour juin 2015 :
Mitsouko a écrit: (...) j'interviens de moins en moins sur ce forum car j'écoute de moins en moins France Culture à cause de ces émissions qui me semblent de simples relais promotionnels où se disent, en outre, pas mal de bêtises.  (...)

Enfin (et ce n'est pas le plaisir fort sot de me citer qui me guide mais le souhait d'exprimer ma découvenue), voici ce qui m'a conduite à cesser d'écouter cette émission. Certes, depuis, l'équipe a pu s'améliorer mais désormais je ne me fais plus guère d'illusion et cherche surtout à éviter à perdre mon temps en écoutant des propos oiseux et fumeux, dignes d'un dîner en ville entre gens de soi-disant bonne compagnie.
https://regardfc.1fr1.net/t231p170-arnaud-laporte-la-fin-des-haricots-la-venue-des-fayots?y
Eh oui, de moins en moins de gens exigeants écoutent France Culture et n'ont donc plus envie de contribuer au Forum. Il faut s'accrocher pourtant  (= appel discret à contrib' !).

Au tour du franc parler de Nessie. Au "vu" de ce soir, il faut avouer que ce jugement serait difficile à contredire :
Nessie a écrit: (...) En septembre dernier, soucieux d'évaluer la nouvelle émission, j'ai inventorié le programme de l'année, et chargé une quinzaine de numéros : ceux qui portaient sur des oeuvres (livres, films, pièces, expos) qui m'avaient assez motivé dans l'année écoulée pour que j'en devienne client ou  que je regrette de ne pas en avoir eu le temps.

Vu le niveau de connerie du débat, je n'ai pas pu aller jusqu'au bout du stock chargé. Comme travail de critique, c'est tout simplement nul, et l'ambiance est au niveau : absence complète de pertinence des avis émis par pure subjectivité, vulgarité décomplexée des interventions, relâchement langagier, souci de placer un bon mot même quand derrière il n'y a pas l'ombre d'une idée, étalage de soi et rires cons de l'entre-soi. (...)

Et pour fermer le ban
footsteps a écrit:Hier soir j'ai tenté de nouveau.
Entre le "voilà" à chaque fin de phrase,l'auto-satisfaction de chaque journaliste présent, le néant  culturel (et intellectuel) des avis ,j'ai rechargé ma mule et éteint le poste...

Je ne vois pas ce qu'on peut ajouter d'autre à ces citations, sauf qu'Arnaud Laporte semble disposer de beaucoup trop  de temps d'antenne, il permet en effet à chacun (ce soir à René Solis, qui est celui-ci ?) de répéter un nombre incalculable de fois la même chose en cent mots environ parmi lesquels des "voilà", "etc" et "moi" à tire-larigot.  Quant à la synthèse de Laporte, elle est bâclée.  Quinze minutes d'antenne quand la moitié, voire le tiers, suffisait amplement pour rendre compte du spectacle (hors rires stupides).

Alain Machefert 


239
Répondre en citant  
Re: La Dispute (par Arnaud Laporte) - Lun 22 Juin 2015, 23:59

"Bonne" nouvelle pour les amateurs de "grandes plumes" et d'Arnaud Laporte:

LA DISPUTE D’ÉTÉ
Samedi 19h-20h Arnaud Laporte
La Dispute  d’été, prolongera tout au long des mois de juillet et août la discussion critique sur toutes les formes d’expression artistique, avec les grandes plumes de la presse écrite qui interviennent tout au long de l’année dans La Dispute. 
Arnaud Laporte est producteur de l’émission La Dispute sur France Culture.

Philaunet a écrit:Il faut s'accrocher pourtant  (= appel discret à contrib' !).

Non, sur la Dispute, il y a longtemps que j'ai décroché. C'est tout simplement inécoutable.

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

240
Répondre en citant  
Re: La Dispute (par Arnaud Laporte) - Mar 23 Juin 2015, 01:15

Arnaud qui meuble et la presse écrite qui envoie ses plumes, tout ça vous a un air de Zizi Jeanmaire...

Anselme 


Invité

241
Répondre en citant  
Re: La Dispute (par Arnaud Laporte) - Mar 23 Juin 2015, 12:30

"La dispute" n'est pas une émission de radio, c'est un salon de vaniteux à micros, d'autant plus affligeant que ce petit club est quasi le seul format (avec les Regardeurs) qu'à a offrir France Culture en matière d'arts plastiques. Alors, une idée pour France Culture : se pencher simplement sur le mot "culture", et s'attarder sur quelques entrées de base.
Arts plastiques : peinture/sculpture/installation, photographie.
Arts appliqués : design, architecture, graphisme.
Constat : aucune émission dédiée, mais un traitement généraliste occasionnel et peu enthousiasmant (Grande table, Nouvelles vagues). Ce serait à vérifier, mais il est fort probable qu'au hasard des programmations les thèmes ci-dessus puissent être quasi absents de la grille pendant une semaine (hors week end). Notre génie ferroviaire serait bien inspiré de fantasmer un peu moins sur le mouvement et de recentrer la station sur ses missions élémentaires.

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242
Répondre en citant  
Re: La Dispute (par Arnaud Laporte) -

La Dispute (par Arnaud Laporte)     Page 24 sur 31

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