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BBC Radio 3 & Radio 4    Page 76 sur 97

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Philaunet 


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''Morgengesang am Schöpfungsfeste'', Carl Philipp Emanuel Bach - Jeu 17 Mar 2022, 10:59

Toujours dans The Sentimental Style de la série ''CPE Bach (1714-1788)'' [Composer of the week],
Dans cet épisode, Donald Macleod explore le son de la musique de CPE Bach, écrite dans le "Empfindsamer Stil".
La musique de Carl Philipp Emanuel Bach se situe quelque part entre le haut baroque de son père, JS Bach, et le dépouillement de l'ornementation par Haydn et Mozart. On la décrit souvent en utilisant le mot allemand "Empfindsam", qui signifie "sensible" ou "sentimental".
Le style Empfindsamer visait à exprimer des sentiments "vrais et naturels", contrairement au baroque, et s'inspirait d'un très large éventail d'influences culturelles : poètes, peintres, philosophes et écrivains, en particulier Laurence Sterne, dont le Sentimental Journey a été traduit en allemand par Empfindsame Reise. Tout cela est loin de l'orientation presque exclusivement théologique de JS Bach. Pour Carl Philipp Emanuel, la musique n'est pas une question de brillance technique, mais d'émotion pour l'auditeur. Bach pensait que la musique devait refléter la nature humaine et tendre un miroir au monde émotionnel de l'homme. Elle doit susciter des émotions et avoir un effet cathartique.


Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
La dernière pièce diffusée dans ce 3e volet que Donald Mc Leod définit comme le résumé de l’œuvre du compositeur anticipant "Le Lever de soleil" de Joseph Haydn :

Morgengesang am Schöpfungsfeste, W 239
Barbara Schlick, soprano
Johanna Koslowsky, soprano
Rheinische Kantorei
Das Kleine Konzert
Hermann Max, conductor


Philaunet 

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''L'histoire en mouvement : comment les historiens ont façonné le passé'', par Richard Cohen - Jeu 17 Mar 2022, 11:58

Des émissions radiophoniques de vulgarisation du savoir sous une forme plaisante sont apparemment toujours possibles. Pour les découvrir il faut se brancher sur BBC Radio 3, par exemple, cette nouvelle série de 10 X 13' : "Making History: The Storytellers Who Shaped The Past".
Richard Cohen examine les conteurs du passé, la façon dont ils travaillaient et comment leurs écrits influencent encore nos idées sur l'histoire.
Qui sont les historiens qui ont changé la façon d'écrire l'histoire ? Comment leurs partis pris ont-ils affecté leurs récits ? L'histoire objective existe-t-elle ?
La série explore les vies et les œuvres de l'historien grec Hérodote, en passant par les grands historiens romains Tacite et Tite-Live, avec leurs grands récits épiques de guerres et de fléaux, qui inventent tous des histoires pour être plus faciles à lire, puis par les écrits arabes et islamiques, jusqu'aux historiens médiévaux comme Bède et Geoffrey de Monmouth - ce dernier étant célèbre pour son économie de la vérité, en d'autres termes, pour avoir tout inventé.
Le grand Italien Niccolo Machiavel est devenu historien par accident, Voltaire et Edward Gibbon ont changé la façon d'écrire l'histoire, en rompant avec un univers centré sur Dieu. Puis il y a les historiens rouges, de Marx (toujours endetté et handicapé par des furoncles sur la peau) à Eric Hobsbawm, l'émergence des historiennes et les faux récits historiques.


Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
1er volet : The Dawning of History
The lives and works of the earliest historians, the Greek Herodotus in 450 BC , indulging his curiosity about the habits of his neighbours (for example, descriptions of the sexual habits of the Egyptians) and his successor Thucydides, who shaped his material to enthral his readers. The great Romans Tacitus and Livy, with their epics of plagues and wars, embellishing the truth whenever it took their fancy. Livy was the tabloid journalist of his day.

Philaunet 

Philaunet
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Kiev 1999 : redécouverte de la collection de manuscrits de la famille Bach - Sam 19 Mar 2022, 10:55

Dans le 4e volet de Composer of the Week "CPE Bach (1714-1788)" Reinvention in Hamburg, diffusion du :

Quartet in D Major, Wq 94
Nicholas McGegan, flute
Catherine Mackintosh, viola
Anthony Pleeth, cello
Christopher Hogwood, fortepiano

1. Allegretto dans l'interprétation ci-dessus, pour entendre le fortepiano de Hogwood.

In Sara Levy's Salon, pour le goût de l'interprétation en concert.



& Sans précisions sinon "C. P. E. Bach - QUARTET FOR FLUTE, VIOLIN, CELLO AND KLAVIER IN D MAJOR - WQ 94 - BEST OF CLASSICAL MUSIC" : mérite le détour.

Mais aussi, composé en mémoire de son fils aîné décédé à l'âge de 30 ans,  le "Rondo in A minor Wq 56 No 5 - Christine Schornsheim, clavichord" (pour cette interprète voir aussi plus haut).




Et en conclusion de la semaine, le récit de la redécouverte de la collection de manuscrits de la famille Bach à Kiev en 1999 : A Bid for Posterity [Episode 5 of 5].
Dans cet épisode, Donald Macleod revit le moment unique où le premier manuscrit a été tiré d'une caisse à Kiev pour révéler le tampon "Sing-Akademie zu Berlin", et où l'ampleur du trésor a été révélée. Il explore comment cette découverte a changé la façon dont Bach et sa musique sont perçus en 2019.

On pensait que la collection de manuscrits de la famille Bach était détruite ou irrémédiablement perdue. Mais à la fin des années 1950, quelques livres de chœur de la Sing-Akademie ont été renvoyés de Moscou à Berlin-Est, ce qui suggère que la collection a pu trouver son chemin vers Moscou. Finalement, un bibliothécaire retraité de Kiev a révélé que les dépôts de musique restreints du Conservatoire de Kiev avaient été transférés à une autre institution en Ukraine en 1973.

Finalement, la musique a été retrouvée dans les archives du musée de la littérature et de l'art de Kiev. L'enthousiasme suscité par cette découverte s'est répandu dans le monde entier. Christoph Wolff, historien de la musique et biographe de Bach, a déclaré : "Tout à coup, on comprend l'esprit créatif d'un grand compositeur. En tant qu'historien, je dois dire que c'était clairement une expérience unique dans une vie. Je ne pense pas que cela se reproduira. Il n'existe aucune autre collection de cette ampleur et de cette importance dans le monde.
"

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Dernière pièce diffusée :
Carl Philipp Emanuel Bach
Double Concerto for harpsichord and fortepiano in E flat major, Wq 47 (1788)
Performer: Michael Behringer. Performer: Christine Schornsheim. Orchestra: Freiburg Baroque Orchestra. Conductor: Gottfried von der Goltz.

Ci-dessous Performed by The Amsterdam Baroque Orchestra
Tini Mathot (fortepiano)
Ton Koopman (harpsichord)




Interprétation en concert proposée par  la chaîne ''Ars Lyrica Houston'' : Concerto in E flat Major for Harpsichord and Fortepiano, H  479, fortepiano, Mario Aschauer ; harpsichord, Matthew Dirst, artistic director ; traverso Colin St-Martin, Adam Buttyan (...).

For New Year’s Eve 2017 we visit the Berlin salon of Sara Itzig Levy, whose home was a meeting place for literary and musical giants, including Bach’s eldest sons and the young Felix Mendelssohn, Levy’s grandnephew. This Levy-inspired program includes several works from her legendary collection, including a W. F. Bach flute concerto and a C. P. E. Bach double concerto for fortepiano and harpsichord—a work closely connected with our legendary hostess, who played one of the solo parts at its 1788 première.

Curly 

Curly

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Concert Frank Zappa au Barbican Center - Mar 29 Mar 2022, 19:32

Enregistré le 19 mars au Barbican Center et diffusé le 25 sur la BBC Radio 3, un concert consacré à la musique symphonique de Frank Zappa. Depuis la mort du compositeur, cette musique a été mise de plus en plus régulièrement aux programmes des concerts dits classiques.

Le BBC Symphony Orchestra & le UBU Ensemble jouent quelques pièces maîtresses composées durant les années 80, période où Zappa s’était définitivement détourné du rock, par lassitude. Ses enregistrements des années 81-84 laissent entendre une musique nettement moins inspirée, malgré quelques fulgurances.
Les compositions datent pour l’essentiel d’entre elles des années 80 et du début des années 90, à l’exception de Pedro’s Dowry, qui date du milieu des années 70.

Par rapport aux enregistrements des mêmes compositions sous la direction de Kent Nagano au début des années 80 on constate une certaine mollesse dans l’exécution.
Mais cette musique reste souvent délectable à l’écoute.
Outre les compositions de Zappa, nous pouvons écouter une des dernières pièces de Stravinsky, qui ouvre le concert « Aldous Huxley in memoriam » et « Intégrales » de Varèse. Deux compositeurs que Zappa appréciait particulièrement, et auxquels sa musique rend souvent hommage.

Ajoutons que le concert est co-présenté par un spécialiste de l’œuvre zappaïenne, Ben Watson.

Une des pièces, « The Perfect Stranger », créée par l’Ensemble InterContemporain dirigé par Pierre Boulez, est construite sur l'argument suivant :

« un représentant de commerce fait du porte-à-porte, accompagné de son fidèle aspirateur industriel de type mutant-gitan, et caracole de manière licencieuse avec une ménagère débraillée.
Nous entendons la sonnette de la porte d'entrée. Les sourcils de la dame se lèvent tandis qu'elle aperçoit, à travers les rideaux défraîchis, le bout de l'appareil ménager. Puis c'est le sac à poussière de démonstration qui est éparpillé sur le tapis et on nous assène un assortiment de réflexions très exagérées concernant la valeur spirituelle du chrome, du caoutchouc, de l'électricité et du bon ordre domestique. Toute la transaction est observée à bonne distance par Patricia, la chienne, assise sur une chaise de bébé. »



Le programme du concert :
Igor Stravinsky: Variations 'Aldous Huxley in memoriam'
Frank Zappa: Pedro’s Dowry
Frank Zappa: Bob in Dacron / Sad Jane
BBC Symphony Orchestra
Brad Lubman (conductor)

Igor Stravinsky Pribaoutki
Edgard Varèse Intégrales
Frank Zappa The Perfect Stranger
Ubu Ensemble
Simon Wills (conductor)

Frank Zappa from The Yellow Shark:
The Dog Breath Variations / Uncle Meat: Main Title Theme
Outrage at Valdez
Be-Bop Tango (Of the Old Jazzmen’s Church)
Ubu Ensemble
Simon Wills (conductor)

Frank Zappa: Mo 'N Herb's Vacation
BBC Symphony Orchestra
Brad Lubman (conductor)


Au milieu des années 80, lassé par les difficultés d'exécution que posaient ses partitions, Zappa s’était tourné vers le synclavier, synthétiseur piloté via un ordinateur capable de restituer au millimètre les compositions, même si quelques orchestres s’étaient penchés sur ses pièces en sa compagnie, comme le Modern Ensemble dirigé par Peter Rundel.

Zappa aimait beaucoup mélanger les genres, faisant se côtoyer, se superposer même, le sublime et le ridicule, les choses les plus basses et les plus élevées.

Un exemple magnifique, repris régulièrement en concert ces dernières années, « The Adventures of Greggery Peccary » .

                                                                                                        

Philaunet 

Philaunet
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''Beethoven disséqué'', une histoire de la santé du compositeur - Jeu 31 Mar 2022, 10:28

Georgia Mann, qu'elle soit bénie !, proposait le 13 décembre 2020 un documentaire très stimulant et instructif sur l'état physique (déplorable) de Beethoven durant sa vie adulte. La composition de cette émission de 45 minutes est admirable, la productrice faisant entendre des extraits d'entretiens sur telle ou telle hypothèse et les proposant pour commentaire à l'intervenant principal, le neurochirurgien Henry Marsh.

Dissecting Beethoven BBC 3 Sunday Feature, est une émission d'histoire des mœurs, de la médecine, à travers la biographie et la musique du compositeur. Un type de documentaire dense  impossible à France Culture qui préfère diffuser des séries lassantes sur des sujets d'actualité ou des diptyques de nature sensationnaliste. Passons.

Ce documentaire se referme sur les propos de nature personnelle de deux interviewés, en lien d'une part avec le Testament d'Heiligenstadt (une lettre qui parle directement à Henry Marsh atteint d'une grave maladie) et d'autre part avec la surdité. Cela aurait pu être dramatique,  ça ne l'est pas. Il y a beaucoup de savoir-faire et d'intelligence à l’œuvre ici.
Dans ''Dissecting Beethoven'', Georgia Mann et l'éminent neurochirurgien Henry Marsh explorent l'histoire de la santé de Beethoven, en commençant par les résultats de l'autopsie de Beethoven, qui a révélé un foie : "comme du cuir... dur et vert bleuté", et une cavité abdominale : "remplie de quatre mesures de liquide de couleur rouille". Georgia et Henry explorent les causes possibles des problèmes intestinaux qui ont tourmenté Beethoven pendant la majeure partie de sa vie adulte. Le vin au plomb aurait-il pu l'empoisonner ? Pourquoi certains médecins ont-ils opté pour le diagnostic de la syphilis, et qu'est-ce qui se cache derrière l'idée que Beethoven avait un rythme cardiaque irrégulier ?
Le Brodsky Quartet joue des moments de l'œuvre pour quatuor à cordes de Beethoven qui révèlent les luttes corporelles qu'il a endurées, et le compositeur Richard Ayres réfléchit à la façon dont les effets psychologiques de la perte d'audition de Beethoven peuvent également avoir joué un rôle dans la musique angoissante qu'il a écrite.


Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

In Dissecting Beethoven, Georgia Mann and eminent Neurosurgeon Henry Marsh explore the story of Beethoven’s health, starting with the results of Beethoven’s autopsy, which revealed a liver: ‘like leather...hard and bluish-green’, and an abdominal cavity: ‘filled with four measures of rust-coloured fluid’. Georgia and Henry explore what might have been behind the bowel problems that tormented Beethoven for most of his adult life. Could lead-laced wine have poisoned him? Why have some medics settled on a diagnosis of syphilis, and what’s behind the idea of Beethoven having an irregular heart beat?
The Brodsky Quartet play moments from Beethoven’s string quartet output that reveal the bodily struggles he endured, and composer Richard Ayres reflects on how the psychological effects of Beethoven’s hearing loss may also have played a part in the angst-ridden music he wrote.

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''Melencolia'' ou l'art du documentaire superficiel - Lun 04 Avr 2022, 12:34

Une fois n’est pas coutume, observons un programme décevant sur Radio 4, qui n’est pas la chaine culturelle de la BBC (BBC 3, l'est) mais qui diffuse souvent des programmes supérieurs en qualité à ce que donne France Culture.

Le 19 juin 2021, BBC 4 a donc diffusé une nouvelle fois une émission de 2014 d'une demi-heure Melencolia avec ce sous-tire accrocheur qui donne le ton superficiel de l'émission : "Albrecht Durer was the Steve Jobs of his day."

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la "productrice", qui se proclame professeur d'histoire de l'art, a une connaissance limitée de son sujet, ou, soyons charitable, qu'elle joue l'ignorante pour s'identifier à ceux des auditeurs qu'elle tient pour de complets ignares.
Dr Janina Ramirez is fascinated by this work and the secrets it contains from the brooding angel to the magic square. She's on a quest to find out if it's possible to decode this intricate engraving.
En 2014, donc, une productrice dit qu'on ne sait rien de ce tableau, mais affirme sans hésiter dès le début de l'émission que l'ange est de sexe féminin.

Rappelons qu'en 1982, Claude Gaignebet décrivait minutieusement le tableau en près de 12 minutes lors de la première émission d'une série de cinq de France Culture : Dürer et l'ange de la mélancolie (1982). Une série qui "décode" le tableau de façon magistrale, loin des ricanements et de l'emphase à l’œuvre dans ce documentaire.

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Bertrand Russell - Authority and the Individual (1949) - Dim 10 Avr 2022, 22:34

De la 6e à la 8e minute de Bertrand Russell - Authority and the Individual Episode 3 of 6 The Role of Individuality Sun 9 Jan 1949.
Nous honorons toujours l'artiste, mais nous l'isolons ; nous considérons l'art comme quelque chose de séparé, et non comme une partie intégrante de la vie de la communauté. Seul l'architecte, parce que son art sert un but utilitaire, conserve quelque chose de l'ancien statut de l'artiste.

La décadence de l'art à notre époque n'est pas seulement due au fait que la fonction sociale de l'artiste n'est plus aussi importante qu'autrefois ; elle est due aussi au fait que le plaisir spontané n'est plus ressenti comme une chose dont il est important de pouvoir jouir. Parmi les populations relativement peu sophistiquées, les danses folkloriques et la musique populaire sont encore florissantes, et il y a quelque chose du poète chez beaucoup d'hommes. Mais à mesure que les hommes s'industrialisent et se disciplinent, le genre de plaisir que l'on trouve chez les enfants devient impossible pour les adultes, car ils pensent toujours à la prochaine chose à faire, et ne peuvent se laisser absorber par le moment présent. Cette habitude de penser à la "prochaine chose" est plus fatale à toute forme d'excellence esthétique que toute autre habitude d'esprit que l'on puisse imaginer, et si l'art, dans un sens important, doit survivre, ce ne sera pas par la fondation d'académies solennelles, mais en reprenant la capacité de joies et de peines sincères que la prudence et la prévoyance ont pratiquement détruites.


Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

We still honour the artist, but we isolate him; we think of art as something separate, not as an integral part of the life of the community. The architect alone, because his  art serves a utilitarian purpose, retains something of  the ancient status of the artist.

The decay of art in our time is not only due to the fact that the social function of the artist is not as important as in former days; it is due also to the fact that spontaneous delight is no longer felt as something which it is important to be able to enjoy. Among comparatively unsophisticated populations folk dances and popular music still flourish, and something of tlie poet exists in very many men. But as men grow more industrialized and regimented, the kind of delight that is common in children becomes
impossible to adults, because they are always thinking of the next thing, and cannot let themselves be absorbed in the moment. This habit of thinking of the “next thing” is more fatal to any kind of aesthetic excellence than any other habit of mind that can be imagined, and if art, in any important sense, is to survive, it will not be by the foundation of solemn academies, but by recapturing the capacity for whole-hearted joys and sorrows which prudence and foresight have all but destroyed. Authority and the Individual p.2
In his third lecture, entitled 'The Role of Individuality', he considers the importance of individual initiative to a community, and argues for flexibility, local autonomy, and less centralisation in society. Modern organisations, he says, must be more flexible and less oppressive to the human spirit if life is to be saved from boredom.

Philaunet 

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L'Holodomor : « l'extermination par la faim » en Ukraine (1932-33) - Lun 11 Avr 2022, 17:23

Une série de Witness History du World Service sur l'Ukraine :

BBC Radio 3 & Radio 4 - Page 76 Scre2065

L'un des épisodes est consacré à The Holodomor, Ukraine's great famine 24 03 2022.

BBC Radio 3 & Radio 4 - Page 76 Scre2066
In the 1930s, a combination of bad weather and Soviet policy under Stalin led to a devastating famine in Ukraine. Several million people died in what became known to Ukrainians as The Holodomor. In 2010, Alan Johnston brought together accounts from a survivor and a journalist who visited Ukraine at the time
Cet article de Geo Histoire de 2021 “Holodomor” : l’extermination par la faim en Ukraineindique 5 millions de morts.

Le journaliste dont il est question dans la présentation de la BBC est Gareth Jones dont la présence en Ukraine est relatée par le magazine GEO Histoire de juin-juillet 2021 sur les derniers secrets de Staline (n°57) :
Un journaliste britannique de 27 ans, Gareth Jones (1905-1935), avait pourtant donné l’alerte. Après avoir obtenu une interview d’Adolf Hitler, nouveau chancelier du Reich, le reporter avait souhaité rencontrer Staline. En mars 1933, arrivé à Moscou, il apprend, par des informateurs, que l’Ukraine est dans une «situation dramatique». A la façon d’un Tintin ou d’un Roule­tabille, il faussa compagnie à ses guides et se rendit sur place. Là, au cours d’un péri­ple cauchemardesque de plusieurs jours – la cinéaste polonaise Agnieszka Holland l’a retracé dans un film sorti en 2019, L’Ombre de Staline –, Gareth Jones découvrit l’horreur de la situation.

Arrêté, menacé de représailles s’il parlait puis chassé d’URSS, il relata toutefois son expérience dès son retour à Londres. Mais le journaliste se heurta au scepticisme, voire à l’hostilité des milieux officiels. En ce début des années 1930, où l’on redoutait un nouveau conflit mondial, personne ne tenait à indisposer l’Union soviétique."

Philaunet 

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Sir James McMillan, Tenebrae Responsories (2006) - Mer 13 Avr 2022, 12:55

De nouveau une coopération de la BBC avec la "European Broadcasting Union" (cf. ici et ), que ne semble pas connaître France Musique :  Music for Holy Week  Sacred music from Denmark, Latvia and Bulgaria [11/04/2022]
Hannah French continues with our celebration of the European Broadcasting Union’s annual Holy Week Music Day on Palm Sunday with a selection of Easter music specially recorded by ensembles from across Europe.
This selection features a concert given by the Danish National Vocal Ensemble conducted by David Hill, performing sacred music from the last 500 years, including works by Josquin des Prez and James McMillan.
La première des trois parties de cette retransmission :

BBC Radio 3 & Radio 4 - Page 76 Scre2075

La dernière pièce (17e à 40e minute), Sir James McMillan (1959) - Tenebrae Responsories (2006), magistralement interprétée par la soprano Anna Miilmann peut vous donner des "goose pimples"...

Le 3e et dernier mouvement :



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''Resurrection'', un débat théologique - Mar 19 Avr 2022, 08:05

Les médias généralistes appauvrissent  toute la culture française en boycottant  les sujets de théologie. Comme si ce domaine était un danger pour le lecteur ou l'auditeur vu comme non digne d'entrer dans le détail des conceptions religieuses.

France Culture se distingue par sa censure de tout ce qui peut avoir trait au débat théologique, notamment au moment de Pâques, quasiment considéré par l'antenne comme un temps de résistance "laïque".

D'autres pays font le choix de continuer la tradition intellectuelle du débat et de la réflexion autour du christianisme.

Pour le débat, Radio 4 de la BBC organisait une table ronde, lundi de Pâques, autour du sujet Resurrection (Beyond Belief 18/04/2022). Question centrale posée aux trois croyants : peut-on de nos jours croire à une résurrection physique (et non seulement symbolique) du Christ ? Si oui, comment l'étayer et la présenter ?  Intellectuellement stimulant et culturellement enrichissant.
Le dimanche de Pâques, alors que les enfants chassent les œufs en chocolat, les mots "Le Christ est ressuscité. Alleluia !" sont proclamés par toutes les églises. Le jour de la résurrection de Jésus-Christ est le jour le plus joyeux du calendrier chrétien. Le message de la mort vaincue, du salut assuré, est la pierre angulaire de la foi de près d'un tiers de la population mondiale. Mais comment les fidèles comprennent-ils cette histoire extraordinaire ? Faut-il croire que Jésus est physiquement ressuscité des morts pour que l'histoire ait un sens ? Et quelle est sa résonance aujourd'hui, pour ceux qui ont la foi, ou non ?

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On Easter Sunday, as children hunt for chocolate eggs, the words 'Christ is Risen. Alleluia!' are proclaimed from every church pulpit. The day of Jesus Christ's Resurrection is the most joyous day of the Christian calendar. A message of death defeated, salvation secured, is the cornerstone of the faith of nearly one third of the world's population. But how do the faithful understand this extraordinary story? Do you have to believe Jesus physically rose from the dead for the story to have meaning? And what is it's resonance today, for those of faith, or without?
Ernie Rea est rejoint par le professeur Helen Bond, le Dr Andrew Boakye et le directeur général du London Institute for Contemporary Christianity, Paul Woolley, pour discuter des preuves et de la compréhension de la résurrection.
Anna Smith, critique de cinéma et animatrice du podcast "Girls on Film", explique comment l'histoire et les thèmes de la résurrection sont apparus dans le cinéma populaire au fil des décennies.

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''Talking about Silence'', nature et évolution du sllence dans le christianisme - Mar 19 Avr 2022, 08:33

Pour le débat théologique, il y a l'émission de la BBC  Beyond Belief qui traitait le 18 avril de la résurrection dans le christianisme (voir le sujet ci-dessus).

Pour la réflexion portée par un auteur dans un monologue de 5 X 13'', sans fond sonore sucrant l'écoute, il y a le format The Essay de Radio 3, consacré durant la Semaine sainte à Talking about Silence

Cinq séquences où s'entrecroisent témoignage personnel, vision critique et histoire religieuse. Fil conducteur : l'évolution de la conception du silence chez les théologiens chrétiens. Un sujet que l'on n'a évidemment aucune chance de voir présenter à France Culture, radio qui confond son obligation "laïque" avec une démarche militante visant à supprimer toute référence au christianisme durant les moments les plus saillants du calendrier liturgique. Quel appauvrissement intellectuel !
Talking about Silence" est un pèlerinage personnel autour d'un paradoxe plaisant : on peut mieux comprendre le silence si on en parle. Dans sa nouvelle série d'essais, Diarmaid MacCulloch explore les nombreuses variétés de silence spirituel dans la vie humaine et au-delà, et ce qu'il a appris de ses significations au cours de ses six décennies de carrière en tant qu'historien des religions.
S'inspirant de ses souvenirs de tournage sur certains des sites chrétiens les plus importants du monde pour sa série télévisée sur l'histoire du christianisme, Diarmaid explique que, même si le christianisme est une religion de la parole, il ne peut échapper au silence, car celui-ci fait partie intégrante des expériences vécues par les chrétiens à travers le temps. Il présente le silence sous toutes ses formes : comme l'expression la plus authentique du divin ou comme le véhicule du plus grand mal, au cours des deux mille ans d'existence du christianisme.


A Blakeway production for BBC Radio 3
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
1/ In his first essay, Diarmaid MacCulloch introduces us to the theme of silence and how he has returned to the subject at key points during his career. Looking back on his life, Diarmaid sees it was a path laid down from the beginning, which sprang from the experience of a happy but isolated country parsonage childhood: alert already to history and its delights, but also alert as a gay teenager to the way in which things are not said, and what the meaning of that silence is. The hero of Diarmaid’s favourite story is the little boy who told the crowd that the emperor had no clothes on. That, says Diarmaid, is what his whole career writing and teaching history has been devoted to: showing up the Emperors with no clothes and ending the silences that need ending.

Pour une réflexion sur le silence à la radio, sa nature, son enregistrement :

2/ In this essay, Diarmaid MacCulloch introduces us to the concept of the 'Wild Track' of the TV or radio interview, whose rationale in recording silence is that every silence is different and has its own personality. Diarmaid’s life-long research into the history of Christianity has helped him listen to the 'wild-track' of Christian silences, and how Christians have changed their minds on the subject of silence over time. In fact, the first Christians had little respect for silence: they experienced their God in noise. But in seeking to understand their disasters, they gradually saw how they might find their God in profound silence. Jesus’ life, as portrayed by the Gospel writers, is punctuated by meaningful silence. So, says Diarmaid, silence is built into the foundation of Christian history, and it has taken a multitude of wild-track byways over two thousand years.

3/ Today Diarmaid takes us inside the spiritual homes of Christian silence, the monasteries. But he says, although they seem a natural part of its two millennia of history, monasteries are actually an early import into Christianity from Syria, which made sense for Christianity. The monastic life of contemplation and silence went on to triumph for a thousand years throughout the Church. The triumph was so complete, that monks developed a language of silence, using all ten fingers of the hand to convey meaning in everyday life. And yet, says Diarmaid, as in all triumphs, there was a reckoning.

4/ Today Diarmaid MacCulloch takes us inside Martin Luther’s home in Wittenberg, Germany, to explore how Luther’s message rewrote the lived experience of Christian silence from the moment he burst onto the scene with his radical, reforming message. The monasteries, as factories of silent prayer, were symbolic of the majesty of the medieval western Church, and so they became the chief casualties of the Protestant Reformation. It took the most radical spirits of the Reformation to realise that something precious was in danger of being lost: the Quakers, who have often found that silent gatherings are the best settings in which to worship. Modern Protestants can still be very noisy, says Diarmaid, and he recalls visiting a revivalist megachurch in South Korea that was the loudest of them all.

5/ In his final essay, Diarmaid MacCulloch explores how Christianity contains silences that need ending and the role the historian takes in doing so.

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Re: BBC Radio 3 & Radio 4 -

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