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Le contenu rédactionnel du site de France Culture    Page 3 sur 3

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Curly 


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Ambition idéologique - Lun 08 Mai 2023, 09:18

Petit exemple d’esprit d’ouverture. Le 7, nouvelle diffusion de « La cantatrice chauve » interprétée par les Comédiens Français en 1964 pour France Culture.
La présentation de la pièce par les culturés de France Cularadiodézidé2–2-main reprend, sauf la dernière phrase, celle de 2019, qui reprenait en partie celle de 2014 :
« Écrite en 1950, La Cantatrice chauve est la première pièce d'Eugène Ionesco, et c'est aussi celle qui compte le plus de représentations en France. Ionesco s'est inspiré des phrases d'exercices de L'anglais sans peine de la méthode Assimil. Les répliques se sont naturellement assemblées, et l'ensemble a produit ce que l'auteur appelle une "anti-pièce", une vraie parodie de pièce, sans ambition idéologique particulière où l'esprit de dérision prend le contre-pied de la tradition.
La pièce a été créée pour la scène par la Société des comédiens Français, et diffusée pour la 1ère fois sur France Culture en juin 1964. »

Reprenons tout point par point. Tout le France Cu déprimé et déprimant se trouve dans ce magnifique texte.
« Écrite en 1950, La Cantatrice chauve est la première pièce d'Eugène Ionesco, (…) une "anti-pièce", une vraie parodie de pièce »
C’est la partie wiki, r.a.s.
La suite est du France Cu baignant dans son jus :
« ... une vraie parodie de pièce, sans ambition idéologique particulière ...»
Tout ce passage est un copié/collé de la quatre de couv' de l'édition Folio. Pourquoi ne pas le signaler ? Parce que cette pratique courante dans les rédactionnels de France Cu montrerait que y'a pas grand monde qui pense par soi-même parmi les employés, que si y'a pas de support à recopier ou à reformater, c'est la cata ? Non, pas du tout. Ce passage contient une notion profondément choquante pour tout auditeur formaté par France Cu : une œuvre sans ambition idéologique. Qu’est-ce que c’est que cette idée neuneu ? Une œuvre qui ne glorifie aucune idéologie, ou qui n’en dénonce aucune, mais comment que ça peut-il donc exister ?
C’était donc important de signaler ce manquement à l’éthique étique de la Ligne Gé ! Une pièce sans idéologie, mais ça n’existe pas ! Ça ne peut pas exister ! Veuillez nous excuser, mesdames messieurs pour ce désagrément momentané indépendant de notre volonté. L’ambition idéologique reviendra dans quelques instants, après la diffusion de « La cantatrice chauve ».

C’est pas fini, il reste la fin. Il manquait ce qui fait de France Cu une radio à fort potentiel culturé. Une référence.
« … La pièce a été créée pour la scène par la Société des comédiens Français, et diffusée pour la 1ère fois sur France Culture en juin 1964. »
Hélas, la pièce n’a pas été créée par la Société des Comédiens Français. Mais c’est elle qui interprète cette version diffusée pour la première fois sur France Culture en 1964. C’est sans doute ce qu’a voulu écrire le rédacteur à France Cu, mais s’il avait mieux lu la fiche wiki, ou si, tout bêtement, un bout du texte n'avait pas sauté, ou que sais-je encore, s'il avait eu aussi & accessoirement un minimum de culture, il n’aurait pas pondu cette phrase, parce que la création de cette pièce reste connue de tout amateur de théâtre. La faute incombe à l’absence d’ambition idéologique de la pièce qui ne mérite pas qu’on se casse à pondre un texte plus consistant. Pensez, ni féminisme, ni écologie, ni anticapitalisme (business ô combien juteux* pour France Cu)… ridicule !  

Merci de votre attention, nous venons de lire ensemble un mini-texte provenant de la mini-radio du savoirzédelaconnaissance.


*Juteux, car il est bon de rappeler que France Cu dénonce le féminisme, mais n'est pas à un cliché sexiste près (voir par exemple les photos Getty qui inondent leur site), dénonce le capitalisme mais fonctionne comme une boîte privée managée à la dure, et dénonce la pollution qui pourrit notre planète tout en défendant par exemple le concept des nuits blanches où tout le monde s'éclate à l’électro, avec cela va de soi, illuminations nocturnales maximales.

Curly 

Curly

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Double programme : Lutte finale au Martinez & Le retour de la vengeance de la mort qui tue de la Concluzion d'Aurélien Bellanger - Lun 29 Mai 2023, 10:40

Aujourd'hui, nous allons brièvement étudier ce qu'est un article de propagande. C'est un article qui grossit des faits afin d'en omettre d'autres, ou qui dévie vers un hors-sujet ni vu ni connu j't'embrouille  pour remplir une page de rédactionnel qui sans ça ressemblerait à un articulet.

Le titre, "À l'ombre de la Croisette, l'histoire communiste méconnue du Festival de Cannes"
Dans ce type d'articles il est nécessaire de caser l'adjectif "méconnu". Il est important de faire croire que vous débusquez un lièvre, surtout lorsque celui-ci est déjà en train de bouillir dans la marmite.
L'article vous prend pour des demeurés parce qu'il se place du point de vue de ce que les rédacteurs appellent "le grand public". Qui est-il ? Un ignorant. Il ne connaît que les deux / trois célébrités du moment, et ce qui fait la Une des journaux depuis trois jours, et encore. Donc, lorsque vous attaquez la rédaction d'un article grand public, le champ du méconnu sera large, très large, molto largo con allegro ma non troppo.

A lire l'article, en tout cas son début, la CGT EST le Festiv' de Cannes. Jamais la rédactrice ne signale, ce que fait pourtant l'historien qu'elle nomme à un moment sans jamais renvoyer à ses travaux (le lien est pourri, en voici un plus costaud) que la participation au C.A. du Festival dès le début est un fait connu. Mais pas par le grand public (voir définition plus haut).
Ce que ne dit pas l'article France Cu, c'est que les autres syndicats sont dans le C.A. du festiv'. L'autrisse veut nous donner la vague impression que c'est le seul à y figurer. Exemple de bête omission.

Autre oubli, encore plus bête, le fait de rappeler que la CGT (et le P.C.), au moment de la Libération, avait une importance autre que celle qu'elle a aujourd'hui.

Après, dans l'article, très vite, nous passons au festiv' de Venise dans les années 30 (une scie), et au rôle de la CGT dans le monde du cinéma des années 10 (1910) aux années 70, sans oublier, pour finir, Alain Krivine (avec généreux renvoi vers le site de l'éditeur de son ouvrage) et le NPA. Mais il n'est plus du tout question du festiv'.
Or, le titre, il faut peut-être le rappeler, était "À l'ombre de la Croisette, l'histoire communiste méconnue du Festival de Cannes".

De même, sans surprise, la palme 2023 est glorifiée au plus haut des cieux pour des raisons avant tout extra-cinématographiques.
Le m'sieur ciné de France Cu en a parlé en des termes suffisamment creux, "la clarté acérée de la mise en scène", pour qu'on n'y comprenne que pouic, si ce n'est que c'est d'la bombe.

Pourquoi cette bifurcation vers la palme 2023 ?
Mais tout simplement pour rendre à A.B. Prod. ce qui lui appartient. Cette palme, c'est aussi la sienne (quelque part).
Extrait du billet du 30 mai 2019, On va tous crever mais pas cette semaine j'ai plein de promos à faire.
Où un chroniqueur concluzionneur des mamates profitait de son temps de parole pour faire de la promo copinage.

And  Now The Concl’ :
Sur France Popo, il existe déjà des émissions avec invités promo qui bégayent et bafouillent, avec VIP Access pour les sciences popos,  mais M’sieur Clu, que nous appellerons aujourd’hui parce qu’on a le temps M’sieur « On Va Tous Crever Mais Pas Cette Semaine J’ai Plein de Promos A Faire » va plus loin.
Il existe après la concl’ une chronique dite « de nos partenaires » qui consiste à entretenir de bons rapports avec plein de journaux en leur laissant deux minutes d’auto promo déguisées en chroniques.
Mais M’sieur On Va Tous Crever Mais Pas Cette Semaine J’ai Plein de Promos A Faire est jaloux, M’sieur On Va Tous Crever Mais Pas Cette Semaine J’ai Plein de Promos A Faire veut faire pareil.
Il pourrait faire une Concl’ sur son recueil de Concl’ qui vient de paraître, ce serait une sacrée foutue mise en abyme du feu de Presque Dieu (je profite de cette parenthèse pour rappeler qu’ Avis Critique est une excellente émission).
Cette publicité pour son livre existe , elle se trouve sur ce forum, ici.
Mais M’sieur Promo (j’abrège j’en ai déjà marre) joue dans un film qui vient de sortir, réalisé par une réalisatrice  [...]  qui est une amie, donc une ennemie cachée, de M’sieur Promo.
Il nous raconte comment ils se sont rencontrés, c’est bien, mais il nous dit surtout en substance « Allez voir son film je joue dedans, bande de moutons ! ».
L’auteur de ces lignes en a vu un extrait, avec des morceaux de M’sieur Promo dedans, et cela mérite d’être raconté, car cette scène est allégorique. Racontons.
Je demande au lecteur d’imaginer la scène, sans fermer les yeux après vous voyez plus ce que j’ai écrit, ce qui ne serait finalement pas plus mal, mais continuons quand même.
Nous sommes dans un restaurant (=France Popo, je rappelle pour les poissons rouges que c’est une allégorie), à l’avant plan, des plats passent sur un tapis roulant (les émissions de France Popo). Juste derrière, M’sieur Promo et Virginie Efira assis à une table (on notera le peu d’originalité de ce dispositif, ils pourraient danser le kazatchok sur le tapis roulant que ce serait plus excitant).
M’sieur Promo est une allégorie (vous vous souvenez ?) du passeur de plat de France Popo : il parle tout seul, on comprend rien, on s’en fout.
Virginie Efira est une allégorie (ça y est vous avez compris ?) de l’auditeur de France Popo : elle écoute sans écouter, et semble avoir, au choix :
- une envie de suicide
- une envie de meurtre
- une envie d’aller faire des courses car le frigo est vide
Vous pouvez maintenant fermer les yeux et imaginer. Si vous l’avez déjà fait avant, signalez-moi dans un billet ce que vous avez imaginé, ça m’intéresse.

Donc, M’sieur nous raconte une fois de plus ses souvenirs d’étudiant, et le message est clair : ce film est génial, courez-y vite le voir comme des dingues, c’est mieux que le dernier épisode de Game of Thrones.  [...]

Curly 

Curly

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Bang bang tralala - Lun 24 Juil 2023, 11:36

Branle-bas de combat bidon, la découverte est de taille, et de taille parce qu’elle met en lumière une chose que France Cu ne veut pas connaître, ne veut plus connaître :

                                                                    Le contenu rédactionnel du site de France Culture - Page 3 Oper1896

Certes, les articles moulinés France Cu ne font que reprendre ce que la presse a par ailleurs déjà mouliné.
Un exemple :

                                                                    Le contenu rédactionnel du site de France Culture - Page 3 Oper1897

France Cu, la voiture-balai de l'actu.

Une visite au cnrtl et nous découvrons, oh my God, que, citations à l’appui, la littérature a déjà découvert deux trois choses sur le sujet.
Et que dire de la notion de « minute de silence », qui, si elle n’était que du vide au cube, n’aurait aucune raison d’être.

Mais passons, il y a une étude scientifique, publication dans la presse, donc une nouvelle raison de donner de la valeur au silence.
Or, quand elle parle de silence, France Cu parle d’une chose qu’elle ne connaît pas, et dont elle a peur, qui la terrorise au plus haut point, parce que le raisonnement est simple, et simpliste, mais c’est celui de tout média privé avide de racoler à mort : silence = rien = l’auditeur fout l’camp.
Donc, si vous écoutez toute la grille diurne à France Cu, vous remarquerez que ça charge au niveau sonore, faut jamais s’arrêter de causer, surtout causer, voire, dans les émissions de type docu, mettre des bruits au premier plan (pas longtemps, pour faire un peu docu, histoire de dire), ou du bruit avec de la musique en fond (mais pas trop longtemps, c’était juste pour faire docu), des voix avec des bruits en fond, des voix avec de la musique en fond (pour l’émotion, vous voyez…), et la quasi totalité du temps, des voix, des voix, des voix, qui parlent parlent parlent, quitte à bégayer ou débloquer un peu pour éviter de faire une pause, car pause = possibilité de réflexion = silence, et le silence, c’est tabou. Il faut que ça tambourine tout le temps à tue-tête. Eh les auditeurs, ne partez pas, barnum ne s'arrête jamais chez nous, et en mode tellement compressé que les bruits d’fond, blabla avec claquement de langues ou vibrations de luette, tout le monde est à égalité, tout est bruit ! Bang bang tralala, sus au silence !

Curly 

Curly

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Une histoire secrète et méconnue - Mer 01 Nov 2023, 09:26

Toujours à la remorque de l’actu (c’est sa Ligne éditoriale), France Cu pond un article d’une longueur très longue sur une page très longue.
« Villers-Cotterêts méconnu... »
« Méconnu », la scie habituelle de France Cu pour désigner quéqu'chose qui fait la Une un peu partout in zis momenthe.

« Avec sa rénovation à la demande d’Emmanuel Macron, une histoire plus secrète se fait jour ».
« Histoire plus secrète », c’est comme « méconnu » : l’amorce en béton armée pour attirer du clic sur un article qui remixe des infos pas si méconnues ni si secrètes pour n’importe qui faisant une recherche d’une ou deux minutes, qui dans un livre, qui sur internet.
Mais nous ne savions rien de rien de rien de rien avant la publication de cet article à France Cu le 15 octobre à 2h45 du mamate.
Aucune correction n’a été faite depuis, ce qui est dommage, car dès le début du texte, l’inauguration de la Cité internat’ de la langue française est annoncée pour le 19 octobre, alors qu’elle fut reportée au 30.
Résultat : l’article à la remorque s’est retrouvée par le plus grand des hasards à l’avant-garde.

Bon, avant c’est vrai il y eut une flopée d’articles dessus, car l’inauguration n’a pas déboulé comme ça d'un coup d'baguette magique, mais quand même, France Cu a envoyé son long article long avec quinze jours d’avance.

« Avec l’inauguration de la Cité internationale de la langue française par Emmanuel Macron, ce jeudi 19 octobre 2023, le château de Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, achève une mue en plusieurs plis. »
Image audacieuse, car une mue étant plutôt associée au renouvellement (de peau par ex. si l’on s’en tient au sens propre), on a du mal à y associer des plis.
« ce sont autant de peaux successives qui se sont suivies »
Les peaux se sont donc suivies et pliées les unes sur les autres. De quoi tenir chaud pour les rudes hivers.
La suite est un rappel de style wikipédien, ce site méconnu qui cache des renseignements secrets.

Bifurcation au bout de quatre paragraphes vers la popolitique et l’extrême droite, et, encore plus génial, vers l’esclavagisme via les ancêtres d’Alexandre Dumas. Oui parce qu’il y a déjà tout ça à Villers-Cotterêts.
D’ailleurs, lors d’une cérémonie secrète, des fidèles commémorent chaque année l’abolition de l’esclavage dans cette ville. Mais chuuut… c’est hyper secret…

La suite est passionnante : le déménagement de la dépouille de l’écrivain au Panthéon.
On appréciera l’art de la nuance hyperbolique de la journaleuse à France Cu :
« L’affaire avait soulevé une bronca sans précédent dans la ville, où l’on avait parlé de monter aux barricades et même déposé un recours au Conseil d’État. Las : en novembre 2002, Alexandre Dumas, l’enfant du pays, était bel et bien devenu le soixante-dixième Français à entrer dans la crypte vénérable. »
Eh oui, hélas...
Fallait peut-être monter les barricades au Panthéon pour empêcher la dépouille d'entrer.
Tout cela vaut bien un long développement sur la life de Dumas à Villers, dont nous retiendrons ce qui suit : « L’auteur des Trois mousquetaires (en 1844, en feuilleton) ou des aventures du Comte de Monte-Cristo (en 1844 aussi, pour le premier tome) n’a jamais vécu au château de Villers-Cotterêts » (mais pas loin, et ses parents aussi, alors zut).
La périphrase est osée, mais elle valait le coup.
Continuons, j’ai (peut-être) presque fini.
Suite de l’article, une info ultra secrète et ultra méconnue : le château devient un « dépôt de mendicité » et un hospice. Un sacré scoop, qui mérite un développement remplissant pas moins d'la moitié d'l’article. Pensez, dès qu’il y a misère, y’a France Cu qui s’accroche dessus comme une arapède. Ce sujet obsessionnel fait du clic, alors pourquoi cracher d'ssus ?
La journalière avait matière à recycler pour bourrer son article : un « Concordance des temps :  Vieillir à l'hospice au XIXe siècle » & une quadruple dose de LSD « Vieillesse et dépendance, la vie sous contrainte ».
Y’avait en effet matière.

Alors que pour l’histoire de la langue française, y’avait comme qui dirait un peu moins.
L’article, après avoir rappelé le minimum syndical, n’y revient d’ailleurs plus, il est lancé sur les chapeaux d'roue dans la misère du monde, il ne la lâche plus.

Nous par contre, nous allons faire un point langue.
Extrait 1 : « “un dépôt de mendicité” : c’est là que l’État enferme celles et ceux qui sont pris à faire la manche »
Vous êtes d’accord, « celles » = les femmes, « ceux » = les hommes.
Comme la journaleure est cohérente, passons à l’
Extrait 2 :
« Au château de Villers-Cotterêts, on a d’abord parqué ceux que l’on considérait “indésirables” »
Donc on a d’abord parqué que les hommes.
Extrait 3 :
« ...on triait ainsi encore les pensionnaires dans des fiches, pour signaler ceux qui avaient quitté les lieux, et qu'on se garderait bien de reprendre. »
Les pensionnaires étaient tous des hommes.
Extrait 4 :
« Ouvert sous l’Ancien régime à destination des vagabonds, des pauvres et des mendiants, le dépôt de Saint-Denis visait avant tout ceux qu’on appellerait aujourd’hui “sans domicile fixe”. »
Les SDF = tous des hommes.
Extrait 5 :
« Désosser la mémoire du château de Villers-Cotterêts a permis à l’historienne de prendre l’histoire par le petit bout de cette lorgnette sans équivalent : ce sont ceux que l’administration ne voudra pas reprendre qui se dévoilent alors »
les pensionnaires de l’hospice = tous des hommes.
Or, juste après, ils sont désignés comme « la dernière génération d’hommes et de femmes des classes âgées à faire l’expérience de la vie d’hospice »
Alors, c’était le masculin = neutre qui était utilisé ? Zut de zut !
Extrait 6 :
« Ceux qui sont passés par le château tour à tour prison, hospice et maison de retraite, ont en commun d’avoir eu des vies plus bancales. »
« ceux » = neutre, j’ai tout bon.
Extrait 7 et dernier :
« ce sont autant de manières de stigmatiser celles et ceux qui vivaient là et qu’on entendait surtout ne pas reprendre »
La plumitive jongle avec virtuosité entre le neutre et l’inclusif.
C’est la seule explication correcte que j’ai trouvée.
Il y en aurait bien une autre... mais non. C’est impossible.

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