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Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr Page 5 sur 30
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Admin
41Avec un jour de retard - Lun 02 Avr 2018, 22:51
France Culture nous gâte ! Enfin un documentaire intéressant sur le bilinguisme précoce ! Voilà qui change des habituelles rengaines sur l'égalitarisme scolaire ! Études étayées sur les processus d''apprentissage des langues à un jeune âge, suivi des bilingues et trilingues précoces au cours de leurs carrières professionnelles, interviews de professeurs, de parents et de jeunes enfants (en plusieurs langues, s'il vous plaît !), et tout cela sans une once de revendication idéologique ? Sans référence à d'hypothétiques discriminations ? À lire et écouter ici.
Yann Sancatorze
42Re: Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Mar 03 Avr 2018, 13:30
Presque trop beau pour être vrai !!
Un sujet qui pourrait évoquer à la fois les neurosciences, les différences liées aux sphères culturelles de pays européens et extra-européens, les facilités ou difficultés de tels apprentissages, un jour, peut-être...
Profitons-en pour relayer ceci : Françoise Nyssen va imposer la parité pour les collections du Louvre
On peut imaginer certains personnels de FC se lever et applaudir (enfin ! enfin ! ) avant de s'apercevoir du canular.
Un sujet qui pourrait évoquer à la fois les neurosciences, les différences liées aux sphères culturelles de pays européens et extra-européens, les facilités ou difficultés de tels apprentissages, un jour, peut-être...
Profitons-en pour relayer ceci : Françoise Nyssen va imposer la parité pour les collections du Louvre
On peut imaginer certains personnels de FC se lever et applaudir (enfin ! enfin ! ) avant de s'apercevoir du canular.
Philaunet
Admin
43Radio Apocalypse - Mer 11 Avr 2018, 20:48
"Le Réveil culturel" (c'est le nom de l'émission), son intitulé du 11 avril 2018 : Hélène Médigue : "L’agriculture conventionnelle n’est pas rentable, si elle l’était les agriculteurs ne gagneraient pas 350€ par mois et il n’y aurait pas un suicide tous les trois jours"
Voilà le réveil culturel de 6h02 sur l'antenne dite culturelle. Comme un prologue à la trahison durant toute la journée de la mission de cette station et un exemple de matraque de nouvelles alarmistes et fausses.
Voilà le réveil culturel de 6h02 sur l'antenne dite culturelle. Comme un prologue à la trahison durant toute la journée de la mission de cette station et un exemple de matraque de nouvelles alarmistes et fausses.
Philaunet
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44Drôle - Lun 23 Avr 2018, 09:40
"Fuck work ! : pour une vie sans travail", de James Livingston (Avis critique par Raphaël Bourgois)
Descriptif :
C’est le premier ouvrage traduit en Français, par Pierre Vesperini, de ce professeur d’histoire américain, qui enseigne à l’université Rutgers dans le New Jersey, publié par Flammarion dans la collection Champs Actuel . Il a beaucoup travaillé sur l’histoire économique, il s’est intéressé notamment au système bancaire américain puis il s'est tourné vers l’histoire culturelle. Il y a un peu des deux dans le livre qui nous intéresse ce soir, puisqu’il s’agit de s’interroger non pas sur la disparition du travail, elle semble inévitable à l’auteur, mais sur la question de savoir à quoi ressembleront nos vies sans le travail.
Ce qu’il dit, comme le fait remarquer l’anthropologue Paul Jorion qui signe la préface de cette édition française, c’est à la fois que le travail est une sorte d’abomination à laquelle, si nous avions une once de raison, nous n’aurions jamais dû succomber… et que de toute façon, du travail, il n’y en aura bientôt plus. On est autant du côté du « droit à la paresse » pensé à la fin du 19e siècle par le gendre de Marx, Paul Lafargue, que de la société du coût marginal zéro de Jérémy Rifkin, l’économiste américain qui s’intéresse à l’impact de la révolution numérique.
James Livingston essaie de déconstruire notre rapport historique, moral au travail… en cela il n’est pas le premier. Il le fait avec un certain humour et une certaine érudition. Pour finalement se faire l’avocat du revenu universel d’existence. Mais aussi, et c’est plus étonnant, le défenseur de l’amour comme idéal à substituer à celui du travail.
Un futur "livre France Culture" ?
Descriptif :
C’est le premier ouvrage traduit en Français, par Pierre Vesperini, de ce professeur d’histoire américain, qui enseigne à l’université Rutgers dans le New Jersey, publié par Flammarion dans la collection Champs Actuel . Il a beaucoup travaillé sur l’histoire économique, il s’est intéressé notamment au système bancaire américain puis il s'est tourné vers l’histoire culturelle. Il y a un peu des deux dans le livre qui nous intéresse ce soir, puisqu’il s’agit de s’interroger non pas sur la disparition du travail, elle semble inévitable à l’auteur, mais sur la question de savoir à quoi ressembleront nos vies sans le travail.
Ce qu’il dit, comme le fait remarquer l’anthropologue Paul Jorion qui signe la préface de cette édition française, c’est à la fois que le travail est une sorte d’abomination à laquelle, si nous avions une once de raison, nous n’aurions jamais dû succomber… et que de toute façon, du travail, il n’y en aura bientôt plus. On est autant du côté du « droit à la paresse » pensé à la fin du 19e siècle par le gendre de Marx, Paul Lafargue, que de la société du coût marginal zéro de Jérémy Rifkin, l’économiste américain qui s’intéresse à l’impact de la révolution numérique.
James Livingston essaie de déconstruire notre rapport historique, moral au travail… en cela il n’est pas le premier. Il le fait avec un certain humour et une certaine érudition. Pour finalement se faire l’avocat du revenu universel d’existence. Mais aussi, et c’est plus étonnant, le défenseur de l’amour comme idéal à substituer à celui du travail.
Un futur "livre France Culture" ?
Philaunet
Admin
45Labourage - Sam 28 Avr 2018, 08:16
Présentation de l'émission Avis critique par Raphaël Bourgois 28 04 2018 :
(...) Deux livres aussi désespérants que rassurants (...) François Cusset - Le déchaînement du monde : logique nouvelle de la violence
François Cusset est historien des idées, professeur à l’université de Nanterre, il s’est d’abord intéressé à la réception de French Theory aux États-Unis – comment des penseurs comme Gilles Deleuze, Rolland Barthes, Jean Baudrillard ou Michel Foucault ont pu marquer les campus américains. (...) La violence n’est pas endiguée, elle est prohibée, refoulée par des sociétés qui ont définitivement accepté la violence légitime de l’État. Avec pour résultat de rendre tout un chacun hypersensible aux violences interpersonnelles, jugées insupportables, quand les violences de masses ne suscitent en général qu’indifférence.
C’est ce que l’historien entreprend de montrer en s’attachant à des exemples concrets, ceux qui peuplent les informations : le terrorisme bien sûr mais aussi les meurtres, la délinquance… pour les mettre en regard avec une autre violence, symbolique, portée selon lui par le projet néolibéral : la promesse, inatteignable, du bonheur pour tous.
Intervenants
Sonya Faure
journaliste à Libération
Jean-Marie Durand
rédacteur en chef adjoint des Inrocks*
La discussion devrait être très équilibrée...
À noter, le "bon" français, comme d'habitude :
le "nous" est-il le seul Raphaël Bourgois, dans "la violence qui nous a rendu si intransigeant quand elle touche les individus, et si indifférent lorsqu’elle frappe des masses." ? ;
à quoi renvoie le "pour" dans cette phrase "notre rapport au droit, aussi bien pour ceux qui le font et le pratiquent – juges, avocats, politiques – que pour les citoyens." ? ;
des temps, dans "il mène depuis quelques temps" ? ;
Faut-il dire merci au djihadisme si l'on comprend bien ceci "une réflexion sur l’évolution des normes et des principes juridiques sous l’impulsion du djihadisme" ? ;
"états civiles " ;
réduction du contenu du livre discuté avec "le sentiment de voir ressurgir une violence que l’on pensait en voie d’extinction (...) Un sentiment corroboré par l’approche statistique d’un Steve Pinker, le professeur de psychologie cognitiviste à Harvard auteur du Best Seller : la Part d’ange en nous (Les Arènes, 2017)." (description du livre par l'éditeur ici) ;
l'orthographe de l'anglicisme est "best-seller" ;
cherchez l'intrus dans "on n’a tout simplement arrêté " ;
trop de pluriels dans "les violences de masses" (par ailleurs si le "crime de masse" est défini et bien compris, qu'est-ce qu'"une violence de masse" ?)
Barthes se prénomme apparemment "Rolland"...
Un constat révélateur du peu de soin apporté à l'écriture et à la précision de la pensée. Si l'on ajoute le forçage idéologique du propos, on a là un nouvel exemple du niveau intellectuel misérable de la station.
(...) Deux livres aussi désespérants que rassurants (...) François Cusset - Le déchaînement du monde : logique nouvelle de la violence
François Cusset est historien des idées, professeur à l’université de Nanterre, il s’est d’abord intéressé à la réception de French Theory aux États-Unis – comment des penseurs comme Gilles Deleuze, Rolland Barthes, Jean Baudrillard ou Michel Foucault ont pu marquer les campus américains. (...) La violence n’est pas endiguée, elle est prohibée, refoulée par des sociétés qui ont définitivement accepté la violence légitime de l’État. Avec pour résultat de rendre tout un chacun hypersensible aux violences interpersonnelles, jugées insupportables, quand les violences de masses ne suscitent en général qu’indifférence.
C’est ce que l’historien entreprend de montrer en s’attachant à des exemples concrets, ceux qui peuplent les informations : le terrorisme bien sûr mais aussi les meurtres, la délinquance… pour les mettre en regard avec une autre violence, symbolique, portée selon lui par le projet néolibéral : la promesse, inatteignable, du bonheur pour tous.
Intervenants
Sonya Faure
journaliste à Libération
Jean-Marie Durand
rédacteur en chef adjoint des Inrocks*
La discussion devrait être très équilibrée...
*****************
À noter, le "bon" français, comme d'habitude :
le "nous" est-il le seul Raphaël Bourgois, dans "la violence qui nous a rendu si intransigeant quand elle touche les individus, et si indifférent lorsqu’elle frappe des masses." ? ;
à quoi renvoie le "pour" dans cette phrase "notre rapport au droit, aussi bien pour ceux qui le font et le pratiquent – juges, avocats, politiques – que pour les citoyens." ? ;
des temps, dans "il mène depuis quelques temps" ? ;
Faut-il dire merci au djihadisme si l'on comprend bien ceci "une réflexion sur l’évolution des normes et des principes juridiques sous l’impulsion du djihadisme" ? ;
"états civiles " ;
réduction du contenu du livre discuté avec "le sentiment de voir ressurgir une violence que l’on pensait en voie d’extinction (...) Un sentiment corroboré par l’approche statistique d’un Steve Pinker, le professeur de psychologie cognitiviste à Harvard auteur du Best Seller : la Part d’ange en nous (Les Arènes, 2017)." (description du livre par l'éditeur ici) ;
l'orthographe de l'anglicisme est "best-seller" ;
cherchez l'intrus dans "on n’a tout simplement arrêté " ;
trop de pluriels dans "les violences de masses" (par ailleurs si le "crime de masse" est défini et bien compris, qu'est-ce qu'"une violence de masse" ?)
Barthes se prénomme apparemment "Rolland"...
Un constat révélateur du peu de soin apporté à l'écriture et à la précision de la pensée. Si l'on ajoute le forçage idéologique du propos, on a là un nouvel exemple du niveau intellectuel misérable de la station.
Philaunet
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46L'imaginaire à France Culture... - Sam 19 Mai 2018, 12:14
Ce samedi matin chez Caroline Broué, Patrick Chamoiseau : "Quelque chose ne va plus dans notre imaginaire".
C'est sûr, notamment pour celles et ceux qui écoutent France Culture sans recul, vu ce que la station propose pour nourrir l'imaginaire.
Comme chaque jour de la semaine, ce matin au programme : les migrants, pour le premier "invité culture"(expression floue qui permet le fourre-tout), et les crimes sexuels sur les enfants, pour le second.
Entre les deux, sans doute pour nourrir l'imaginaire, "Conflit israélo-palestinien: les journalistes entre deux feux ?" et "3 mois après Parkland, une fusillade dans un lycée texan fait 10 morts".
On est loin des édifiants contes et légendes comme dans Medieval literature scholar Dr Carolyne Larrington : ''The Lore of the Land'', si contemporains, car de tous temps.
C'est sûr, notamment pour celles et ceux qui écoutent France Culture sans recul, vu ce que la station propose pour nourrir l'imaginaire.
Comme chaque jour de la semaine, ce matin au programme : les migrants, pour le premier "invité culture"(expression floue qui permet le fourre-tout), et les crimes sexuels sur les enfants, pour le second.
Entre les deux, sans doute pour nourrir l'imaginaire, "Conflit israélo-palestinien: les journalistes entre deux feux ?" et "3 mois après Parkland, une fusillade dans un lycée texan fait 10 morts".
On est loin des édifiants contes et légendes comme dans Medieval literature scholar Dr Carolyne Larrington : ''The Lore of the Land'', si contemporains, car de tous temps.
Philaunet
Admin
47Observatoire - Ven 08 Juin 2018, 07:44
Bonjour employé(h/f) de France Culture (il faut saluer nos plus réguliers lecteurs !),
À propos des conseils d'écoute plus bas : la richesse de l'offre d'archives de qualité sur France Culture, les sources variées de documents radiophoniques de belle tenue (France Musique, les radios étrangères, les podcasts produits par des médias et des organismes divers) rendent les programmes de jour secondaires pour ne pas dire superflus. D'où la très compréhensible et légitime disparition des contributions d'auditeurs cultivés sur notre plate-forme.
Reste que pour être fidèle à l'esprit de France Culture, aussi bien celui d'avant 1999 que celui d'après, des auditeurs (h/f) indignés (?), lanceurs d'alerte (?) poursuivent la tâche qu'ils s'étaient fixée lors de la création du forum en 2009 : rendre compte (partiellement) des programmes de la station et informer de l'existence d'autres canaux diffusant des programmes audio enrichissants et véritablement culturels. Merci Jean-Luuc pour vos recommandations !
Rien de ce genre en ce vendredi 8 juin 2018. La crise libidinale aurait-elle pris fin ? Les signalements auraient-ils porté leurs fruits ? La cellule d'investigation de "Regards sur France Culture" mène l'enquêteJean-Luuc(https://regardfc.1fr1.net/t849p40-vu-sur-le-site-franceculture-fr#30636) a écrit:Déprimant site de France Culture dont la vitrine ressemble un peu plus chaque jour à d'autres situées du côté du quartier rouge d'Amsterdam. En ce vendredi 25 mai 2018, la colonne intitulée « Les plus écoutés » (comprendre : comment orienter la fréquentation en mystifiant l'auditeur) multiplie par 4 les occasions de cliquer sur un titre à connotation sexuelle. Pour les auditeurs curieux de connaître les stratégies de la chaîne à ce propos, n'hésitez pas à vous reporter à ces relevés mensuels de février 2018 et mars 2018.
À propos des conseils d'écoute plus bas : la richesse de l'offre d'archives de qualité sur France Culture, les sources variées de documents radiophoniques de belle tenue (France Musique, les radios étrangères, les podcasts produits par des médias et des organismes divers) rendent les programmes de jour secondaires pour ne pas dire superflus. D'où la très compréhensible et légitime disparition des contributions d'auditeurs cultivés sur notre plate-forme.
Reste que pour être fidèle à l'esprit de France Culture, aussi bien celui d'avant 1999 que celui d'après, des auditeurs (h/f) indignés (?), lanceurs d'alerte (?) poursuivent la tâche qu'ils s'étaient fixée lors de la création du forum en 2009 : rendre compte (partiellement) des programmes de la station et informer de l'existence d'autres canaux diffusant des programmes audio enrichissants et véritablement culturels. Merci Jean-Luuc pour vos recommandations !
(...) voici une sélection de quelques émissions proposées à l'écoute dans les Nuits de France Culture ces dernières semaines :
La nuit Chris Marker
La psychologie des ondes radiophoniques racontée par Paul Fraisse
Nuits magnétiques : Ada le roman des manuscrits
Les chemins de la connaissance : cette illusion que la perspective invente
Bonnes nouvelles grands comédiens : Catherine Sellers lit deux textes de Thomas Mann
Philaunet
Admin
48Une devise pour France Culture : ''L'irréel est très agréable à vivre'' - Dim 10 Juin 2018, 08:27
Forcément chez Marie Richeux : Par les temps qui courent du 07/06/2018. La citation en titre : Daniel Foucard : "L'irréel est très agréable à vivre"
Philaunet
Admin
49L'actu en crampons - Sam 16 Juin 2018, 22:24
Ils exagèrent nos amis d'outre-Rhin, cinq mentions (discrètes) de la Coupe du Monde de football sur la page d'accueil de la radio culturelle SWR 2 ! Tandis qu'à France Culture, radio sérieuse, hein... une, deux, trois... tiens, dix mentions avec photos, dont une comme bandeau pour illustrer le dossier en une !
Exprès pour que des auditeurs "vénères" écrivent au journaliste de France Info (appelé médiateur) qui a déjà rédigé sa réponse et organisé une session de justification avec les personnes idoines la semaine prochaine. Faire réagir, c'est créer du mouvement, du clic, du buzz, bref de la visibilité et l'essentiel n'est-il pas de faire parler de soi, même si ce "soi" est l'incarnation de la vacuité (incarner le vide n'est pas chose aisée, mais c'en est une que FC réussit bien).
Donc ce samedi, toute l'antenne se mo-bi-lise : pas moins de huit émissions sur le football et "le sport" (hélas, Alain Finklielkraut, hélas Cohn-Bendit, hélas...). Une sacrée aubaine cet "'événement" quand on n'a pas d'imagination pour assurer un programme culturel.
Exprès pour que des auditeurs "vénères" écrivent au journaliste de France Info (appelé médiateur) qui a déjà rédigé sa réponse et organisé une session de justification avec les personnes idoines la semaine prochaine. Faire réagir, c'est créer du mouvement, du clic, du buzz, bref de la visibilité et l'essentiel n'est-il pas de faire parler de soi, même si ce "soi" est l'incarnation de la vacuité (incarner le vide n'est pas chose aisée, mais c'en est une que FC réussit bien).
Donc ce samedi, toute l'antenne se mo-bi-lise : pas moins de huit émissions sur le football et "le sport" (hélas, Alain Finklielkraut, hélas Cohn-Bendit, hélas...). Une sacrée aubaine cet "'événement" quand on n'a pas d'imagination pour assurer un programme culturel.
Philaunet
Admin
50La grande fatigue face aux titres-citations - Dim 17 Juin 2018, 21:45
Pour titrer les émissions, voici la généralisation de la citation. Les phrases sont souvent parfaitement stupides, en elles-mêmes ou du fait du hors contexte. Qu'on en juge :
Christiane Taubira : "L'éloquence est une adresse, une relation à l'autre"
Robert Hossein : "Je cherchais un jeune James Dean et j’ai rencontré Johnny Hallyday dont le rêve était d’être acteur"
Valérie Jouve : "Le vivant n'est jamais statique, comme une jeune fille qui prend le soleil"
Vincent Hadot : "L’objet parle de l’Homme, c’est une porte ouverte sur les cultures du monde"
Eric Ruf : "En tant qu'acteur, la déconcentration est une clé"
Denis Podalydès : "Tout acteur doit savoir rater de façon à laver le corps et l’esprit de tout ce qu’il sait faire"
France Musique a adopté le même format (l'imagination n'est vraiment pas au pouvoir à Radio France...) :
Georges Aperghis, "Ma musique est très difficile mais je ne sais pas comment faire autrement"
Angela Gheorghiu, "Je mets toujours beaucoup d'Angela dans tous mes personnages!"
Christiane Taubira : "L'éloquence est une adresse, une relation à l'autre"
Robert Hossein : "Je cherchais un jeune James Dean et j’ai rencontré Johnny Hallyday dont le rêve était d’être acteur"
Valérie Jouve : "Le vivant n'est jamais statique, comme une jeune fille qui prend le soleil"
Vincent Hadot : "L’objet parle de l’Homme, c’est une porte ouverte sur les cultures du monde"
Eric Ruf : "En tant qu'acteur, la déconcentration est une clé"
Denis Podalydès : "Tout acteur doit savoir rater de façon à laver le corps et l’esprit de tout ce qu’il sait faire"
France Musique a adopté le même format (l'imagination n'est vraiment pas au pouvoir à Radio France...) :
Georges Aperghis, "Ma musique est très difficile mais je ne sais pas comment faire autrement"
Angela Gheorghiu, "Je mets toujours beaucoup d'Angela dans tous mes personnages!"
Jean-Luuc
51Et France Culture, un gros tas de quoi ? - Mar 19 Juin 2018, 17:24
France Culture fait peur à voir. Au sens propre. Après avoir tâtonné, elle a enfin trouvé comment utiliser la vidéo pour appâter le chaland sur les réseaux. Pas l'auditeur, cela va de soi. Non, seulement le bougre errant en manque de tempêtes dans un verre d'eau (d'illustres chercheurs appellent cela le « beuze »).
Au menu du jour, attention scandale, un titre-citation (voir ci-dessus le post de Philaunet) comme la maison les aime tant : « Trump est un gros tas de merde et Macron un berger allemand ». L'interview d'Art Spiegelman, auteur de Maus. Si avec ça, vous n'avez pas cliqué. L'intéressant n'est pas là. Mais dans l'objet donné à lire : la vidéo. Arrivé sur sa page, l'auditeur (un peu con, c'est vrai) tombe sur deux cases : une copie d'écran de la vidéo avec le titre choc et juste en dessous, la vidéo hébergée sur Dailymotion. Avant lancement, il a déjà lu Trump = gros tas de merde et Macron = berger allemand 4 fois.
Vous vous souvenez des formats du Bon plaisir d'au minimum 3 heures ? Par exemple de celui de Jean Giraud-Moebius pour rester dans le 9e art (1ère diffusion le 30 décembre 1989) ? Balancez tout ça à la poubelle, l'avenir c'est une vidéo de 4 minutes 21 secondes. Amplement suffisant. Donc Spiegelman, cadré à gauche pour laisser aux phrases la place de s'afficher. Pas n'importe quelles phrases : celles qu'il prononce... exactement. Vous entendez, vous lisez ce que vous entendez, mais cela va vite, trop vite, vous êtes incapable de tout assimiler (toujours un peu con que vous êtes). Donc, comme à l'école primaire, on vous colore les mots importants, vous affiche en gros caractères les informations à retenir, vous rend le tout agréable à l'oeil en animant le cadre intérieur la fenêtre de la vidéo, et... le message rentre mieux.
(Amusant, dans les crédits, on ne sait même pas si l'interview a été conduite par un journaliste de la chaîne).
Nota Bene : à défaut de pouvoir écouter le Bon plaisir de Moebius, l'équipe des Nuits de France Culture a mis en ligne un entretien qui lui est presque contemporain, de 1985 : Moebius dessinateur (première diffusion 04 août 1985). Merci Philippe Garbit.
Au menu du jour, attention scandale, un titre-citation (voir ci-dessus le post de Philaunet) comme la maison les aime tant : « Trump est un gros tas de merde et Macron un berger allemand ». L'interview d'Art Spiegelman, auteur de Maus. Si avec ça, vous n'avez pas cliqué. L'intéressant n'est pas là. Mais dans l'objet donné à lire : la vidéo. Arrivé sur sa page, l'auditeur (un peu con, c'est vrai) tombe sur deux cases : une copie d'écran de la vidéo avec le titre choc et juste en dessous, la vidéo hébergée sur Dailymotion. Avant lancement, il a déjà lu Trump = gros tas de merde et Macron = berger allemand 4 fois.
Vous vous souvenez des formats du Bon plaisir d'au minimum 3 heures ? Par exemple de celui de Jean Giraud-Moebius pour rester dans le 9e art (1ère diffusion le 30 décembre 1989) ? Balancez tout ça à la poubelle, l'avenir c'est une vidéo de 4 minutes 21 secondes. Amplement suffisant. Donc Spiegelman, cadré à gauche pour laisser aux phrases la place de s'afficher. Pas n'importe quelles phrases : celles qu'il prononce... exactement. Vous entendez, vous lisez ce que vous entendez, mais cela va vite, trop vite, vous êtes incapable de tout assimiler (toujours un peu con que vous êtes). Donc, comme à l'école primaire, on vous colore les mots importants, vous affiche en gros caractères les informations à retenir, vous rend le tout agréable à l'oeil en animant le cadre intérieur la fenêtre de la vidéo, et... le message rentre mieux.
(Amusant, dans les crédits, on ne sait même pas si l'interview a été conduite par un journaliste de la chaîne).
Nota Bene : à défaut de pouvoir écouter le Bon plaisir de Moebius, l'équipe des Nuits de France Culture a mis en ligne un entretien qui lui est presque contemporain, de 1985 : Moebius dessinateur (première diffusion 04 août 1985). Merci Philippe Garbit.
Dernière édition par Jean-Luuc le Mer 25 Juil 2018, 06:50, édité 3 fois
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