A propos de la catastrophe nucléaire japonaise de Fukushima, de son traitement, et de sa couverture... médiatique et autres.
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Certes ! Areva et sa patronne Anne Lauvergeon fanfaronnent (comprenez : "Une catastrophe pareille chez nous... c’est impensable, voyons !"), et les agences gouvernementales françaises aussi. Quant aux médias… ils sont sans pitié pour Tepco, le Gouvernement et l’Etat japonais.
Mais... si par malheur une telle catastrophe devait arriver en France, nul doute, nombreux seraient ceux qui, par curiosité, souhaiteraient vérifier si Areva et le Gouvernement français maintiendraient les mêmes soucis de transparence. Quant aux médias institutionnels (Journaux de 20H, presse quotidienne, magazines, radios publiques et privées)... même curiosité : feraient-ils preuve de la même témérité, voire… de la même arrogance et de la même insolence ?
Pour toute réponse… une piste : le fameux nuage de Tchernobyl et la complaisance de médias appuyés et soutenus par Météo-France : "Rassurez-vous, bonnes gens : le nuage ne passera pas !"
***
Vraiment, il semblerait que les médias aient, sur cette catastrophe nucléaire de Fukushima, le courage… non pas de leur métier - celui du journalisme -, mais ce courage bien particulier, un courage... propre aux lâches !
Oui le courage des lâches (ou celui des escrocs... pour le monde de l’entreprise) ! Trop heureux ces médias de se trouver à l’abri, non pas des radiations mais… à leur endroit,du danger d’une rétorsion professionnelle de leurs employeurs et/ou de leurs actionnaires (pour le service public : le Gouvernement et l’Etat) dans le cas où la vérité des faits et des coûts humains d’une catastrophe nucléaire sur notre sol intéresserait d’un peu trop près ces mêmes médias.
Intimidations, écoutes illégales, menaces, mises au placard, licenciements...
Il faut le savoir : l’Industrie nucléaire ne plaisante pas avec le nucléaire ; et la vérité est à cette Industrie mortifère ce que la torture est à la confession.
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P.S
Pays à très haut risque (s’il en est d’autres plus risqués encore !), opter pour le tout nucléaire dans cet archipel… ?!
Nul doute ! Les Japonais ont de sérieuses questions à se poser à propos de ceux qui les dirigent depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Mais… ces Japonais auront-ils seulement la possibilité de se les poser toutes ces questions ?
Pourront-ils ensuite y apporter des réponses avant d’en tirer les conclusions qui s’imposent ?
Rien n’est moins sûr : la démocratie, au Japon comme ailleurs, a ses limites, et par les temps qui courent au rythme d’un mondialisme sans responsabilité… ses limites sont vite atteintes.
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[Serge ULESKI - Littérature et actualité
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Certes ! Areva et sa patronne Anne Lauvergeon fanfaronnent (comprenez : "Une catastrophe pareille chez nous... c’est impensable, voyons !"), et les agences gouvernementales françaises aussi. Quant aux médias… ils sont sans pitié pour Tepco, le Gouvernement et l’Etat japonais.
Mais... si par malheur une telle catastrophe devait arriver en France, nul doute, nombreux seraient ceux qui, par curiosité, souhaiteraient vérifier si Areva et le Gouvernement français maintiendraient les mêmes soucis de transparence. Quant aux médias institutionnels (Journaux de 20H, presse quotidienne, magazines, radios publiques et privées)... même curiosité : feraient-ils preuve de la même témérité, voire… de la même arrogance et de la même insolence ?
Pour toute réponse… une piste : le fameux nuage de Tchernobyl et la complaisance de médias appuyés et soutenus par Météo-France : "Rassurez-vous, bonnes gens : le nuage ne passera pas !"
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Vraiment, il semblerait que les médias aient, sur cette catastrophe nucléaire de Fukushima, le courage… non pas de leur métier - celui du journalisme -, mais ce courage bien particulier, un courage... propre aux lâches !
Oui le courage des lâches (ou celui des escrocs... pour le monde de l’entreprise) ! Trop heureux ces médias de se trouver à l’abri, non pas des radiations mais… à leur endroit,du danger d’une rétorsion professionnelle de leurs employeurs et/ou de leurs actionnaires (pour le service public : le Gouvernement et l’Etat) dans le cas où la vérité des faits et des coûts humains d’une catastrophe nucléaire sur notre sol intéresserait d’un peu trop près ces mêmes médias.
Intimidations, écoutes illégales, menaces, mises au placard, licenciements...
Il faut le savoir : l’Industrie nucléaire ne plaisante pas avec le nucléaire ; et la vérité est à cette Industrie mortifère ce que la torture est à la confession.
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P.S
Pays à très haut risque (s’il en est d’autres plus risqués encore !), opter pour le tout nucléaire dans cet archipel… ?!
Nul doute ! Les Japonais ont de sérieuses questions à se poser à propos de ceux qui les dirigent depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Mais… ces Japonais auront-ils seulement la possibilité de se les poser toutes ces questions ?
Pourront-ils ensuite y apporter des réponses avant d’en tirer les conclusions qui s’imposent ?
Rien n’est moins sûr : la démocratie, au Japon comme ailleurs, a ses limites, et par les temps qui courent au rythme d’un mondialisme sans responsabilité… ses limites sont vite atteintes.
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[Serge ULESKI - Littérature et actualité
Dernière édition par Serge Uleski le Jeu 21 Avr 2011, 20:35, édité 2 fois