Côté Canal, cela a commencé à turbuler à l’étage du management : les séquences en clair sont le tiroir-caisse de la chaîne. Évidemment, c’est Michel Denisot, le patron de l’émission, qui a dégusté. Ce qui a nourri dans tout le PAF les discussions de cafétéria. Pour les uns, c’était la mort du « Grand Journal » car une émission, « c’est d’abord un visage ». D’autres se sont félicités du coup de balai, sur le thème « place aux jeunes », ignorant que Denisot, loin de prendre sa retraite, s’apprêtait à lancer avec tambours et trompettes publicitaires un Vanity Fair français assuré d’une grande prospérité grâce au prestige du titre chez les annonceurs et les régies.
Quant au chroniqueur littéraire, Augustin Trapenard, qui a dû se fader la difficile succession d’Ollivier Pourriol, auteur d’un succulent On/Off (NiL), il a soutenu la direction avec toute la puissance de son petit cerveau, en affirmant en substance que, désormais, la culture ne pouvait plus être diffusée que sous forme de « piqûres légères ». Avec de tels défenseurs, la culture n’a pas besoin de fossoyeurs.
Quant au chroniqueur littéraire, Augustin Trapenard, qui a dû se fader la difficile succession d’Ollivier Pourriol, auteur d’un succulent On/Off (NiL), il a soutenu la direction avec toute la puissance de son petit cerveau, en affirmant en substance que, désormais, la culture ne pouvait plus être diffusée que sous forme de « piqûres légères ». Avec de tels défenseurs, la culture n’a pas besoin de fossoyeurs.