Je voudrais interroger la manière dont on peut aborder l’extrême droite en général dans les médias et particulièrement Mme Le Pen, ce matin sur vos ondes.
Visiblement elle a réussit à déstabiliser l'ensemble des animateurs, pourtant bien aguerris, du plateau.
Ceux-ci, forts de leurs arguments et de leurs chiffrages, ne sont pas parvenus à contrecarrer la logique simpliste, populiste, irréaliste, de leur invitée. La représentante du FN s'exprime sur le terrain de l'agressivité et ne laisse pas la place à la moindre hésitation.
Ainsi Monsieur Vuertas s'est vu désarçonné avec la notion de "débat"qu'il a nié et s'est -forcement- immédiatement retournée contre lui. La brèche était facile.
M. Couturier après avoir exposé des éléments très concrets et très factuels sur les conséquences de la France sans l'Euro, n'a pas pu synthétiser sa démonstration.
La véhémence Le Peniste commande le ton et le tempo.
Comment interviewer avec pédagogie et sans verser dans l'opposition systématique le front national ?
Si on ne l'invite pas il se place sur le terrain de la victimisation, si on l'invite trop on banalise son discours.
Je pense qu'il a été maladroit de dire à Mme Le Pen, "je suis d'accord avec vous sur ce point" car on créé la "légitimité France-culture".
Le problème n'est pas simple et va devenir de plus en plus sensible jusqu’à mai 2012...
Visiblement elle a réussit à déstabiliser l'ensemble des animateurs, pourtant bien aguerris, du plateau.
Ceux-ci, forts de leurs arguments et de leurs chiffrages, ne sont pas parvenus à contrecarrer la logique simpliste, populiste, irréaliste, de leur invitée. La représentante du FN s'exprime sur le terrain de l'agressivité et ne laisse pas la place à la moindre hésitation.
Ainsi Monsieur Vuertas s'est vu désarçonné avec la notion de "débat"qu'il a nié et s'est -forcement- immédiatement retournée contre lui. La brèche était facile.
M. Couturier après avoir exposé des éléments très concrets et très factuels sur les conséquences de la France sans l'Euro, n'a pas pu synthétiser sa démonstration.
La véhémence Le Peniste commande le ton et le tempo.
Comment interviewer avec pédagogie et sans verser dans l'opposition systématique le front national ?
Si on ne l'invite pas il se place sur le terrain de la victimisation, si on l'invite trop on banalise son discours.
Je pense qu'il a été maladroit de dire à Mme Le Pen, "je suis d'accord avec vous sur ce point" car on créé la "légitimité France-culture".
Le problème n'est pas simple et va devenir de plus en plus sensible jusqu’à mai 2012...