"Shakespeare a-t-il fumé du cannabis ? " c'est la question qui taraude Vincent Charpentier et qu'il pose de manière insistante à son interlocuteur en duplex depuis Johannesburg où le producteur s'était rendu peu de temps avant :
Archéologie de Shakespeare et des autres…En presque vingt minutes, Vincent Charpentier réussit l'exploit de ne nous apprendre rien. Je veux dire, de donner la parole à un invité qui délaye l'absence de savoir sur... Sur quoi en fait ? Difficile à dire. M. Francis Thackeray n'a pu fouiller la tombe de Shakespeare, donc rien.. Mais déjà ça prend un certain temps pour le dire. Ensuite, il a trouvé quelques pipes dans le cimetière où est enterré le dramaturge datant peut-être d'il y a quatre cents ans et dont l'analyse avec du chloroforme révèle d'infimes traces de cannabis. Un scoop. Il faut de longues minutes pour arriver à la conclusion qui fait franchir le mur du son de la connaissance : Shakespeare a parlé d'herbe (weed - et c'est incroyable car les consommateurs actuels utilisent le même mot ! ) quand il mentionnait en même temps un rêve. On peut donc conjecturer qu'il a fumé du cannabis (et que doit-on en inférer aujourd'hui ?) La troisième dimension de l'étude scientifique et littéraire, on vous dit.
Je me demande, mais je ne veux rien affirmer : est-ce que l'interview avec ce chercheur fort sympathique et au nom littéraire inspirant ne serait pas le prix à payer pour un futur voyage de notre animateur (ou payé pour celui qu'il a fait) ?
À côté de ça les dix minutes qui suivent avec
Philippe Charlier : médecin (anatomo-pathologie et médecine légale) et docteur ès-lettres rappellent ce que peut être un sujet scientifique où l'on nous présente un peu de matière. Mais pour y arriver, quel temps perdu avant !
PS Un raccourci mal venu dans le descriptif : "
Le 22 avril 1616, veille de la mort de Shakespeare, Miguel de Cervantes décédait. Celui-ci vient d’être tout récemment fouillé." Même les morts depuis 400 ans sont fouillés, on ne saurait trop lésiner sur les mesures de sécurité...