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Au fil de l'écoute    Page 2 sur 85

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Nessie 


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Pour le retour du "Mardi des auteurs" à 90 minutes - Mer 07 Juil 2010, 02:35

On se souvient que "Le mardi des auteurs" s'appelait il y a peu "Une vie une oeuvre".
On se souvient qu'il n'y a pas beaucoup plus longtemps, Une vie une oeuvre durait encore ses 90'.
On se souvient que l'émission a été réduite à 60' ce qui n'en fait pas du tout une émission courte, loin de là : sur tout le programme de FC hormis la matinale (saucissonnée) et Tout arrive (en deux volets) seulement 3 ou 4 émissions durent plus de 60' (80' pour l'ACR, 2 h pour la fiction du dimanche, 75 minutes pour les papous, et si y en a une autre le samedi après-midi je ne veux même pas savoir ce que c'est).
On se souvient donc que depuis 3 ans 60' c'était jugé bien assez pour raconter une vie + traiter de l'oeuvre du type dont on a raconté la vie.

Mais voila que ce mardi au fil de l'écoute on apprend que le prochain numéro du "Mardi des auteurs" durera... 2h.
Voui.
Pour André Gide : 2h en 2 livraisons.

Qu'en tirer comme conclusion ?
Que la durée de 60 minutes (ou plutôt 57 si on décompte le chapeau de MGL et le matraquage de pub après désannonce) c'est un tout petit peu trop peu ?
Qu'André Gide ne tient pas en 57 minutes ? (mais les autres si, et alors pourquoi au fait ?)

Il y a une autre conclusion : cette réduction à 1h était une erreur.
Qu'on lui rende ses 90' minutes, en plus MGL il sera content, content...

Nessie 

Nessie

12
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Jean Lebrun du pire au meilleur, retour au studio le temps d'une émission - Lun 20 Sep 2010, 13:26

On en avait dit quelques mots ici : dans la nuit de samedi à dimanche, les Nuits de France Culture ont rediffusé un Travaux publics de l’année 2006 consacré au monastère de Tibhirine. Ceux qui ne connaissent que le spectacle facile et débilitant donné par Jean Lebrun en public pouvaient s’attendre au pire. Mais ceux qui connaissent Jean Lebrun depuis 15 ou 20 ans pouvaient s’attendre au meilleur. Ce sont les seconds qui ont gagné : cette émission était magnifique, sans excès, sans fausse note. On y entend ce que sait faire Jean Lebrun quand il traite un sujet dans le calme du studio, délivré de son goût pour le spectacle facile, ne cherchant plus ni à piéger son invité ni à amuser un public que finalement il doit mépriser autant qu’il méprise les auditeurs difficiles, à leur imposer autant de vannes vaseuses, de paroles creuses, et de facilités de toutes sortes. En studio c’est tout le contraire : l’afféterie sonore et visuelle de Jean Lebrun n’est plus qu’un mauvais souvenir. Le grand fauve body-buildé doit remiser son look soigneusement travaillé et ses jeux de scène de cador. En studio la voix est posée 3 tons plus bas, la parole est déposée, délivrée, et non plus cornée ou beuglée en cherchant les effets bas-de-gamme. En studio on ne parle plus pour ne rien dire, on ne simule plus l’hésitation, on ne balance plus des âneries pour combler un vide qu’on est bien le seul à redouter (il y a gros à parier que nombre d’auditeurs préfèrent le vide sonore à ce festival de conneries - ce sont ceux que Jean a perdus depuis 10 ans et il y en a...). Bref la parole est mise au service des invités et du sujet, et non plus de l’histrion qui signe l’émission.

Depuis la rentrée 2008 l’agrégé d’histoire devenu journaliste en pâté de campagne et qui avait contribué à faire de notre radio un chantier ou un foutoir, a finalement remisé son célèbre cabas à roulettes, pour son plus grand repos mais aussi pour celui de nos oreilles. Malheureusement sur France Culture il continue d’animer l’éradication du documentaire au profit du reportage racoleur. C’est une autre étape de la dégradation de l’art radiophonique de et par Jean Lebrun. Il est difficile de dire si cette dégringolade restera pour les auditeurs avant tout comme une énigme ou comme un grand sujet de désolation, depuis qu’en septembre 1999 l’ex-référence de qualité est devenu un baratineur d’émissions en public. Mais qu’on compare le Lebrun d’avant septembre 1999 et celui d’après, ou qu’on compare Lebrun en public et Lebrun en studio, et ce qu’on peut dire de cette dégradation, c’est qu’elle est à la fois certaine et évidente. Elle le sera encore plus si on écoute Jean interviewant les moines de Tibhirine, et si on compare cette radio au foutoir sonore qu’il organisait chaque soir dans un café du Boulevard Saint-Germain ou dans une brasserie de province, quand c’était pas dans un bouge local de la haute-marne (sacro-sainte démagogie populiste !).

Vous ne me croyez pas ? Eh bien écoutez-la donc, cette émission et vous m’en direz des nouvelles. Et puis comparez ça aux pitreries de Jean à El Sûr. Comment après cela, peut-on encore dire que le cirque de Jean Lebrun en public, c’était de la radio culturelle ?



Dernière édition par Nessie le Sam 26 Mar 2011, 10:57, édité 3 fois

Cancoillotte 

Cancoillotte

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Re: Au fil de l'écoute - Lun 27 Sep 2010, 12:45

Matinée catastrophique :
juste avant la matinale de Voinchet j'allume la radio, on entend des exclamations, une chroniqueuse a amené le champagne pour l'anniversaire de Marie Richeux. Elle a une réaction ingénue et charmante, mais je suis terriblement gêné pour elle, à sa place qu'est-ce que ça me mettrait mal à l'aise que des milliers d'auditeurs soient ainsi conviés à mon anniversaire par ondes interposées... Tellement gêné que je coupe.
Je rallume vers 8h45, blabla bla Marx, blablabla crise, pas de bol ils ont invité Bernard Maris. Il fait partie de ces profs d'économie pour qui il n'y a rien dans la pensée économique en dehors de Marx et de Keynes (à la rigueur il est permis de parler un tout petit peu des néoclassiques pour ironiser sur l'hypothèse de rationalité). Du coup quand il ne fait pas un bouquin sur l'un il en fait un sur l'autre. Et non seulement il répète tout le temps les mêmes choses, mais il passe énormément à la radio et à la télé, de sorte que ce matin il nous a resservi des choses entendues mille fois.

Lola 

Lola

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''Sur les docks'' va se faire voir chez les Grecs - Lun 27 Sep 2010, 18:41

C'était de la Grèce d'aujourd'hui qu'il était question aujourd'hui dans "Sur les docks". A savoir, qu'est la Grèce devenue après la crise, le tout réalisé par une Grecque retournée au pays. Je le sais car elle l'a dit.
Eh bien, c'était bien ennuyeux !

En gros, le reportage se composait d'un collage de témoignages pris sur le vif, du moins, comprenait-on que c'était l'intention de la journaliste qui, de temps à autre, entrelardait les témoignages de sa mise en perspective ou de son questionnement. Elle prenait alors la parole et commentait sur un ton de comédienne de boulevard qui s'apprête à dévoiler le pot-aux- roses : "Chaque Grec a quelque chose à dire, a une anecdote sur la corruption". En effet, ça y allait en matière d'anecdotes sur la corruption, la perte mais la nécessité de retrouver un "pacte social", dixit un Grec travaillant dans un organisme européen.

Bilan : on est toujours content d'entendre des gens. On a toujours des choses à dire au bistrot du coin. Sauf les taiseux qui ont l'alcool triste et ceux qui sont trop ivres pour articuler distinctement, peut-être.
Mais ce recueil d'opinions, récriminations sans doute justifiées ou peut-être pas justifiées n'éclairent en rien sur la situation politique grecque. Pire, il n'éclaire même pas sur l'état de l'opinion en Grèce, si tant est que cela veuille dire quelque chose. Tout cela parce que ces témoignages étaient livrés sans contexte. Et qu'on peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui.

Enfin, on avait la vague impression que les Grecs étaient amers et que lesdits réflexes populistes remontaient à la surface. Le problème est que ce reportage ne nous permet pas de savoir si ces réactions sont isolées, épidermiques, éphémères ou pas.

Il paraît que l'objectif premier de la journaliste était de recueillir des voix contradictoires pour traquer les dénis et savoir qui ment et qui dit vrai. Eh bien, c'est raté. Ce ne sont pas des voix sinon au sens orthophonique, ce sont des opinions qui ne valent jamais que ce que les opinions ont toujours valu.

Demain, en principe, ce sera un second volet sous forme de "ballade mythologique".

En Grèce, il fallait au moins cela pour obtenir le label "bonne idée culturelle".

fanch 


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Re: Au fil de l'écoute - Mar 28 Sep 2010, 17:24

Nous avons là l'occasion "grâce" à cette émission de voir l'évolution d'une émission sur Culture. Au départ Le Vif du Sujet (le mardi pendant 1h30 je crois) producteur-coordonnateur : Laurence Bloch et des producteurs, Irène Omélianenko, Alexandre Heraud, et d'autres. Laurence devient dir;adjointe. Alexandre Heraud reprend la coordination. Il y met sa patte et s'éloigne du style Bloch. Puis arrive (j'ai oublié son nom) du CNC et d'Arte un producteur qui va remettre en quotidienne "Sur les Docks" (on aimerait que ce soit du niveau de Sur les quais de Kazan). Le Heraud continue. Et quand Lebrun prend ses nouvelles fonction il fera le coordonnateur. Et je n'écoute plus jamais. Au titre de la défense du documentaire je ne marcherai pas dans la combine !! Mais s'ils nous remettaient "la matinée des autres" je prends une RTT (lire podcast)pour l'écouter chaque semaine le mardi matin !!!

Nessie 

Nessie

16
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A plus d'un titre aujourd'hui - Jeu 30 Sep 2010, 16:25

Belle surprise chez Tewfik Hakem : Serge Michel parle de L'Iran où il a passé entre 2 et 3 années comme correspondant pour Le Temps (entre autres). Témoignage de journaliste sérieux, qui remet bien des choses en place. L'Iran n'est pas ce qu'on croit, l'Iran n'est pas ce qu'on en dit, notamment à France Culture. Serge Michel raconte énormément de petits faits de la vie quotidienne, le tableau est attachant. Et par ailleurs il se montre critique envers les gros rouleaux des médias français : dans cette demi-heure de conversation on ne retrouvera pas vraiment les scies habituelles sur l'Iran, celles que la Rédaction de France Culture actionne d'un bout à l'autre de l'année. Face à un invité moins immature ou moins auto-centré que d'habitude, Tewfik tient bien le micro, pas trop de niaiseries, des questions qui relancent Serge Michel dans son sujet me semble-t-il et renforcent le tableau : complexe, contradictoire, renouvelé, à rebours du simplisme usuel.

Donc jusqu'ici, un très bon numéro. Pourtant dans cette journée spéciale consacrée aux femmes en Iran, on pouvait s'attendre à la pire galerie de clichés comme FC nous en fait si souvent. En ce moment c'est tout le contraire. En seconde partie Munier lui il se renouvellerait pas trop, puisqu'il accueillera Farad Khosrokhavar déjà pas mal présent sur la station. Mais enfin c'est une sommité sortie d'un des 3 bocaux (ENS / IEP / EHESS) dans lesquels FC puise à l'envi d'un bout à l'autre de l'année, donc pas surprenant, et quand même bien dans le cahier des charges de la maison. Si c'est comme d'habitude avec F-K, ça sera sérieux, étayé, sans surprise mais tout aussi instructif que la première partie.



Dernière édition par Nessie le Mar 13 Mai 2014, 14:49, édité 1 fois

Cancoillotte 

Cancoillotte

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Re: Au fil de l'écoute - Ven 01 Oct 2010, 13:15

Encore un prodige ce matin sur Radio-France à partir de 8h20 : le plaisir d'avoir la même invitée en même temps sur France culture et France inter.
Si j'étais le directeur de Radio France et que je voulais habituer les auditeurs à l'idée qu'il y a une radio de trop, je ne m'y prendrais pas autrement. (je dis ça mais je suis sûr qu'ils ne l'ont même pas fait exprès. Mais ça leur pendait au nez à force d'uniformiser les contenus)

Nessie 

Nessie

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https://i.servimg.com/u/f28/14/38/33/47/joost_11.gif - Ven 01 Oct 2010, 16:42

Beau doublé chez Tewfik Hakem :
aujourd'hui Joost Swarte, invité en première partie de A plus d'un titre,
à l'occasion des rencontres Yves Chaland à Nérac.
Au fil de l'écoute - Page 2 Chalan10

Joost Swarte, icône des 80's, parle de son art et de son métier, comme il l'avait fait chez François Chaslin dans Métropolitains, le 6 juin de l'an dernier. Entre parenthèses signalons que cette info est introuvable par le site de FC où la recherche ne donne rien : nous en sommes au point où les systèmes d'archives des auditeurs sont d'un meilleur secours que ce site pourri. Du coup, on livre un dernier Swarte ci-dessous, hélas un peu flou c'est la 4eme de couverture de l'édition Futuropolis de "L'art moderne" et c'est bien en écho avec les thèmes de ce forum...

Au fil de l'écoute - Page 2 Cultur10


Nessie 

Nessie

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Entretien inédit avec Tony Curtis - Dim 03 Oct 2010, 19:39

Ah, je vois que j'ai oublié de signaler un document à la fois réussi, passionnant, et rarissime, qu'on peut encore récupérer jusqu'à demain midi :

Vendredi en 2eme partie de La grande Table, une séquence hommage à Tony Curtis. C'est un entretien fait en 2005 avec l'acteur depuis disparu. Ca se podcaste encore et franchement ça en vaut la peine. Alors si on est allergique au style télé de Gardette et Broué (le même que Chauveau et Quenehen, j'espère que cette mode ne restera pas à l'antenne de FC) on pourra ensuite découper l'émission grace à un logiciel gratuit comme MP3DirectCut, pour n'en garder que la séquence Tony Curtis. L'entretien est dû à d'Antoine Guillot. Il est resté inédit parait-il et on peut se demander pourquoi. Mais ceux qui ont apprécié les Master-Class (à mon avis ainsi très mal nommées) de l'été, apprécieront cet interview et peuvent le récupérer par le podcast, jusqu'à demain 13h30.

Lola 

Lola

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Michel Zink à ''La Grande table'' le 5 octobre - Mer 06 Oct 2010, 11:07

J'ai entendu Michel Zink par hasard et c'est bien connu, "le hasard fait bien les choses". Michel Zink fait partie des médiévistes les plus connus et reconnus. Il vient de sortir un livre sur la lecture, suis-je tentée de dire. Il ne s'agit pas exactement d'un ouvrage théorique. Plus exactement, d'un livre qui traiterait du double aspect de la réception et de la lecture, croisant la question de ce qui permet  la constitution de l'histoire littéraire ou des histoires littéraires. Ce livre, publié chez Odile Jacob, s'intitule "Livres anciens, lectures vivantes". En tout cas, je vous invite à aller l'écouter. Il est clair, passionné, c'est un plaisir.

Au fil de l'écoute - Page 2 Scree771
« Lire un texte vieilli, c’est ce que fait tout lecteur dès lors qu’il lit autre chose que le journal du jour ou un roman de l’année. Dans tous les cas, la distance ainsi créée suffit à elle seule à en faire, quel qu’il soit, de la littérature. Cette distance est la première cause qui fait de la littérature une expérience du temps et un arrachement à soi-même. Pour mieux se retrouver. Plus le texte est ancien, plus le lecteur s’étonne et se réjouit d’être touché par lui, d’être en harmonie avec lui, de se reconnaître en lui.

Il n’existe pas au monde de civilisation dont la littérature ne s’enracine dans des poèmes, des légendes, des récits, des mythes supposés issus du passé le plus reculé. Partout, la littérature se fonde sur des classiques et un canon qui ne retient par définition que des textes déjà vieux. Autrement dit, ce qui la définit, c’est la distance créée par le vieillissement du texte.

Distance subie, car le texte ancien est difficile, mais aussi goûtée. » M. Zink

Michel Zink, spécialiste de littérature médiévale, est membre de l’Institut et professeur au Collège de France.


Nessie 

Nessie

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Michel Zink dans les filets - Jeu 07 Oct 2010, 14:50

Lola a écrit:Michel Zink par hasard et c'est bien connu, "le hasard fait bien les choses".

Yes indeed !

Merci du tuyau, ça a été récupéré dans les temps et non dans l'étang.
Il est encore dispo en offre podcast dépêchez vous ça ne durera plus.
Déjà je découpe, je découpe, que ceux qui manient le hâchoir ou la scie ne se fatiguent point : ils peuvent aller directement à la 49eme minute et découper un seul gros morceau de 49 à 82 : l'entretien avec Michel Zink et l'oeil d'une lectrice en l'occurrence Brigitte-Jaques Wajeman.
Hop c'est dans la boite, oh le beau !

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Re: Au fil de l'écoute -

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