Bonjour,
à la base je voulais écrire un message positif sur une émission souvent décriée, "À plus d'un titre". Jacques Munier recevait le 19/10/2009 un des directeurs de l'ouvrage "La langue littéraire" qui étudie les rapports entre la langue des auteurs et la langue commune, sur une période qui va de Flaubert à Claude Simon.
Je viens de commander ce livre parce que l'entretien m'en a donné envie : il m'a semblé qu'en tout cas la démarche avait une hauteur de vue et une ampleur qui, je l'espère, vont m'oxygéner un peu le cerveau et me faire découvrir des résonances que je ne soupçonnais pas, ou alors de manière très confuse, entre certaines de mes lectures.
On pourra m'objecter que la mission de FC n'est pas d'inviter des gens selon leur actualité éditoriale. C'est peut-être vrai, mais moi qui ne suis pas dans le monde universitaire, je n'aurais probablement jamais acheté un essai de théorie littéraire si FC n'avait pas joué ce rôle de passeur.
Je crois que FC peut assumer une mission de vulgarisation, qu'il existe un public pour cela, animé de ce que les sociologues appellent (pas toujours sans condescendance) une "bonne volonté culturelle". C'est pour ça aussi que j'aime bien Enthoven, je trouve qu'il fait de la bonne vulgarisation. Je comprends qu'il agace, mais il me semble que pour un auditeur qui connait mal un sujet, l'enthousiasme dont fait preuve Enthoven (et il me semble sincère) peut avoir quelque chose de communicatif.
A l'inverse, FC ne peut pas être que cela, et il faut bien que parfois la sensibilité des producteurs s'adresse à la sensibilité des auditeurs à travers l'ellipse et l'allusion.
Dernière remarque, le fait de saluer certaines émissions pour leur effort d'accessibilité ne doit pas empêcher le débat sur leur qualité, même s'il est peut-être alors un peu plus délicat (comme faire simple sans être simpliste ?).
à la base je voulais écrire un message positif sur une émission souvent décriée, "À plus d'un titre". Jacques Munier recevait le 19/10/2009 un des directeurs de l'ouvrage "La langue littéraire" qui étudie les rapports entre la langue des auteurs et la langue commune, sur une période qui va de Flaubert à Claude Simon.
Je viens de commander ce livre parce que l'entretien m'en a donné envie : il m'a semblé qu'en tout cas la démarche avait une hauteur de vue et une ampleur qui, je l'espère, vont m'oxygéner un peu le cerveau et me faire découvrir des résonances que je ne soupçonnais pas, ou alors de manière très confuse, entre certaines de mes lectures.
On pourra m'objecter que la mission de FC n'est pas d'inviter des gens selon leur actualité éditoriale. C'est peut-être vrai, mais moi qui ne suis pas dans le monde universitaire, je n'aurais probablement jamais acheté un essai de théorie littéraire si FC n'avait pas joué ce rôle de passeur.
Je crois que FC peut assumer une mission de vulgarisation, qu'il existe un public pour cela, animé de ce que les sociologues appellent (pas toujours sans condescendance) une "bonne volonté culturelle". C'est pour ça aussi que j'aime bien Enthoven, je trouve qu'il fait de la bonne vulgarisation. Je comprends qu'il agace, mais il me semble que pour un auditeur qui connait mal un sujet, l'enthousiasme dont fait preuve Enthoven (et il me semble sincère) peut avoir quelque chose de communicatif.
A l'inverse, FC ne peut pas être que cela, et il faut bien que parfois la sensibilité des producteurs s'adresse à la sensibilité des auditeurs à travers l'ellipse et l'allusion.
Dernière remarque, le fait de saluer certaines émissions pour leur effort d'accessibilité ne doit pas empêcher le débat sur leur qualité, même s'il est peut-être alors un peu plus délicat (comme faire simple sans être simpliste ?).