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La vie des idées    Page 8 sur 59

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Curly 


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Re: La vie des idées - Ven 01 Nov 2019, 10:42

« Je crois qu'on porte les lieux avec soi. [...] Les lieux nous posent une question qui est en fait celle du monde, celle que nous avons en face de nous, dans le monde. »

« Je n'ai rien contre l'indignation. »

« Quand un attentat est-il un attentat ? Oui, enfin vous voyez ce que je veux dire : quand faut-il nommer une attaque dirigée de manière évidente contre des personnes et non contre une personne, un attentat ? »

«  La fin des forêts est un thème qui me semblait pouvoir les rassembler tous »

« Ça fait longtemps déjà, alors que je n’ai jamais fini Les fleurs du mal, qu’à chaque fois qu’il me manque 4 pieds pour bien finir une phrase, je place l’adjectif baudelairien — que je peux même faire monter à cinq en faisant la diérèse »

« on peut considérer que certaines réussites parties de rien, comme celle PNL, sont politiques en soi. »

« On sent une peur de faire quelques choses de politique avec les scènes de  foule ce qui donne quelque chose de mou, édulcoré, fade. »  

« Le PS fut à Place Publique, ce que le Modem fut à En Marche. »

« Je voulais habiter Paris, mais on a atterri à Saint-Denis avec mon amie de l'époque, pour des raisons purement économiques. On s'y est installé, je me suis rendu compte que je ne détonnais pas dans ce paysage-là. Tout le monde s'en fout à vrai dire, dans la vraie vie. »

« Il y a (…) dans le silence de l’image, quelque chose qui impose au regardeur une vérité et une évidence qui ne sont pas de l’ordre d’une argumentation comme peut l’être un texte »

Curly 

Curly

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Re: La vie des idées - Ven 01 Nov 2019, 17:11

« Jules Verne en tant qu'écrivain, ce n'est pas que pour la jeunesse, ce n'est pas que du divertissement, ce ne sont pas que des idées novatrices. »

« Comme il ne se laisse entraîner par aucune idéologie, il a cette capacité à porter un regard sur le monde qui fait réfléchir. »

« Alain Damasio montre, quant à lui, l’importance de changer de point de vue contre une vision unique et fascisante. (..) il prône la résistance par de petits îlots de révolte, ZAD et autres groupes d’opposition, contre un modèle unique de révolution.»

« L’écrivain de science-fiction a pour moi vocation à décrypter le présent.(…) Il y a un travail de décodage assez important à faire. »   

« Un film d’accompagnement qui pèche par une profondeur et une rigueur journalistique.»

« C’est une entreprise que le philosophe Francis Wolff mène de longue date en se penchant sur la notion d’Humanité… (...) Il s’inscrit ainsi dans un débat central, ancien, mais terriblement contemporain : alors que nous n’avons sans doute jamais été aussi conscient de ne former qu’une seule humanité, l’universalisme est attaqué de toute part. En réponse Wolff cherche ici à refonder un humanisme universaliste…

...La montée des droits individuels sont accusés de tous les mots…

...Ce qui est intéressant avec Francis Wolff c'est comme si on se retrouvait dans un cours de philosophie quarante ans en arrière, on retrouve les grands classiques : Aristote, Kant.... On replonge dans une manière assez académique de faire de la philosophie pour finalement défendre des idées, il nous ramène aux fondamentaux [...] Il défend la nécessité d'un humanisme...

...On pourrait résumer sa vision de l'humanisme sur le thème "L'humanisme ne vaut rien, mais rien ne vaut l'humanité" »

« J’ai étais consterné, c’est d’une pauvreté sans nom »

Curly 

Curly

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Re: La vie des idées - Sam 02 Nov 2019, 08:27

« La peinture est un lieu en amont des images...

« Il y a un problème de langue, elle est fade, plate, avec des formules indigentes. Sûrement un problème de tradition qui plombe davantage la lecture. » 

...J’ai beaucoup travaillé sur la question du réchauffement climatique. C’est une question que j’avais en tête depuis très longtemps, notamment parce que je pense que cela a beaucoup à voir avec notre rapport au réel...

« Ce n’est pas possible de reprendre une forme dystopique sans penser à ce que cela veut dire aujourd’hui de la catastrophe écologique, de Daesh, de la position de la femme dans la société, elle (Margaret Atwood) ne pense pas le présent. »

...J’ai beaucoup peint le rapport à la technologie, le fait de fuir le réel et de s’intéresser à l’ailleurs plus qu’à l’ici et maintenant. Je ne voulais pas croire à ce que savais, mais maintenant j’y crois dans mon corps...

« Il y a une confiance dans la littérature qui passe par la narration et par l’art poétique. C’est un peu ancien, ancré dans le 20ème siècle. »

...Je me suis posé la question de savoir si je devais continuer la peinture, mais je me suis dit que la question la plus intéressante était d’intégrer encore plus de tragique, c’est-à-dire encore plus sens du réel, dans nos vie...

« Science-fiction : plus c'est hard, plus c'est bon »

...Je ne cherche pas l’événement, parce que ce qui m’intéresse c’est le non-événement. Je suis sensible à ces histoires de catastrophes. »

Curly 

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Re: La vie des idées - Dim 03 Nov 2019, 12:23

« L’histoire de ce livre, c’est un bras d’honneur à l’oubli et une belle leçon de résistance des mots. »

« C’est la vie qui va tout à la fois minuscule et prodigieuse car elle raconte la petite musique de l’essentiel. Ecoutez :
Septembre 1992 : "Nuageux beau. Repiquer en tout 130 scaroles et chicorées, séparer les petits lapins, tirer 5 litres de vin, ramasser 100 kilos de froment, un coq malade, une tarte abricots, laver bas torchons, Jean ramasser un panier de champignons, commencer arracher pommes de terre, marquer sapins, compote pommes rhubarbe, démonter bouteille de gaz, brosser Jean, relever les compteurs EDF, arrachez oignons, payer impôts communaux." »

« un écrivain est semblable à une chauve-souris se déplaçant dans le noir et la forêt des livres des autres, sans s’y cogner, et pour y trouver ‘’le code secret de son existence…’’ »

« les mobilisations citoyennes pour le climat indiquent un intérêt grandissant pour la question climatique »

« La science-fiction, c'est avant tout un exotisme. Mais elle doit être politique, elle nous amener à réfléchir sur nous même. On est malgré tout des héritiers de Jules Verne et de Karl Marx. »

« Félix Potin n’est pas un personnage de dessin animé que vos grand-mères kiffaient mais tout simplement l’inventeur de l’épicerie moderne... »

« Marie, elle, elle perd ses chats et ses hommes, un à un, elle met moins de haricots en bocaux, elle fait des choses qu’avant elle ne faisait pas. Piocher des fraises. Ramener des fagots de genêt. Elle perd ses hommes et son carnet se remplit. Moins elle a à faire plus elle écrit. Heure par heure, certains jours. Enfin, il y a Maurice. Le neveu, pas de son côté, du côté de son mari. Il vient tous les jours. Ou presque. Elle écrit : "Vu Maurice. Pas vu Maurice." Maurice qui bricole, qui dépanne. Maurice qui passe manger. »

« Affirmer "Nous sommes les arrière-petites filles des sorcières des bûchers" relève davantage d'un discours, d'un positionnement politique, que d’une réalité historique bien sûr. »

« Le rapport proportionnel entre la modestie de la cabane et l'immense éventail de bénéfices existentiels et philosophiques, est un rapport immense »

« La solitude met indispensable, c'est devenue presque un compagnonnage »

« Les gestes écolos de nos invités :
Jean-Louis Étienne : "Marcher"
Sylvain Tesson : "La vasectomie" »

Curly 

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Re: La vie des idées - Lun 04 Nov 2019, 09:59

« Prince et ses mémoires inachevés. (…) Contrairement à d’autres inédits posthumes, l’objet n’est ni un rapiéçage hasardeux qui tente de combler les vides (comme pour Sagan) ni un appareillage critique qui met en perspective des fragments (comme pour Proust), c’est un hybride « funk ». Voilà ma théorie...

« De mon sapin, je voyais d’ailleurs un autre arbre, un minuscules pin parasol que mon oncle avait ramené de nos dernières vacances dans les Landes, séduit par l’idée que c’était un arbre domanial, un arbre qui transformerait, d’ici un demi-siècle, sa maison en propriété, et notre famille en dynastie — et je savais que tout cela était faux, car je voyais soudain à travers tous les rêves élimés de la tradition. 
Et ce don, je le devais à mon génie seul, (…) j’étais un enfant des Lumières...

...Le texte fonctionne par bribes, laisse des espaces à reconstituer, et met le lecteur au travail, dans un but impossible bien sûr : deviner ce que Prince avait en tête…

... c’est précisément à deux de ces enfants géniaux — ces enfants qui ne pouvaient pas ne pas l’être —, Kafka et Proust, que j’allais bientôt m’identifier spectaculairement, du haut de mon sapin familial…

...ce qui va donner en effet la sensation qu’on a entre les mains ce qui aurait pu être le livre le plus important de la musique, c’est le texte de Prince lui-même…

...le génie, tel que je le concevais, malgré tout mon orgueil nietzschéen, était pour moi aussi une façon de me reconnecter, par-dessus le monde trop sécularisé de mes parents, à une tradition dangereusement négligée, et dont il me revenait d’assurer la survie. »

...Prince montre les voies qu’emprunte un artiste pour trouver ses super pouvoirs...

« Deux grèves à la SNCF en l’espace d’une semaine ont entraîné l’annulation de nombreux trains au mois d’octobre. Avec le sentiment que les mouvements sociaux s’y multiplient...

...comment cherche-t-on à faire advenir toujours une nouvelle forme de soi. »

...ils se mobilisent pour leur statut et leurs conditions de travail. Grève SNCF : d'où vient la colère des cheminots ? »

Curly 

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Re: La vie des idées - Lun 04 Nov 2019, 15:36

« Mission (presque impossible) ! Chaque mercredi, face à la presse, vous devez rendre compte du conseil des ministres. (…) Sauf que dans "Mission impossible", les messages s'autodétruisent automatiquement. Les vôtres restent et pourront être retenus contre vous. »

« Ayant fait le serment de ne plus jouer au yoyo avec ma ceinture abdominale, je m’interdis depuis lors de fréquenter ces lieux de perdition qui ont tout du paradis : les magasins de bonbons en libre-service. Sacrifice qui confine au sacerdoce : il faut avoir succombé ne serait-ce qu’une fois à l’appel du vrac, fraises tagada, schtroumpfs gélatineux, oursons à la guimauve…, pour mesurer l’effort d’une telle privation...

« l’arrivée de ces nouvelles plateformes a certes des avantages. Notamment une forme d’émulation créative (…) « The Morning show » une des séries originales lancées ce week-end par Apple TV+ - qui raconte les luttes de pouvoir au sein d’une matinale TV suite à l’éviction d’un présentateur star pour méconduites sexuelles en pleine vague # MeToo »

...Vous vous souvenez peut-être de monsieur Oleson, le gentil épicier de ‘’La petite maison dans la prairie’’, chez qui les Ingalls venaient s’approvisionner après la messe. Et bien c’est un peu le même décor dans la boutique qui a ouvert il y a quelques semaines dans mon quartier, à ceci près que le gentil épicier a été remplacé par une gentille épicière, et qu’au lieu d’aller pêcher ses produits au fond de grands bocaux en verre, on y actionne des sortes de vannes, comme de petites écluses, lesquelles déversent quantités de pâtes, de lentilles, de café en grains, de fruits secs et de biscuits apéritifs. Et même du miel. Et même du vin. Et même du liquide vaisselle !...

« Il y a dans cette croyance en la littérature et en la fidélité (...) une vulnérabilité, une porosité à la souffrance des autres. »

...Au fond, à gauche, entre les biscuits au chèvre et les billes chocolatées, on y vend des bonbons gélifiés. J’ai replongé ! »

« Major et majeur, le maire l’est resté car il est un personnage essentiel de la vie locale par sa proximité avec la population : il assiste aux naissances, aux mariages, aux décès. Figura paternelle, il est toujours présent. Il est Monsieur le maire… ou parfois Madame. Comment l’appeler dans ce cas ?  « Madame le maire », « Madame la maire », « le maire », « la maire ». Certains osent encore « Monsieur le maire ». Il existe bien le mot « mairesse », mais dans la subtilité toute masculine de la  langue française, ce mot a désigné l’épouse du maire. Pour s’en arranger, comme bien souvent, le mot femme a été accolé : une femme-maire. C’est pauvre. La maire – ou pour éviter la confusion avec « la mère » – Madame la maire est bien suffisant. Féminiser, ce n’est pas la mer à boire ! »

« Grace Paley : Une femme libre, très drôle, qui a inventé une forme d'écriture assez particulière où la fiction et le réel se mêlent de manière intrinsèque. [...] Une stratégie que je ne recommande pas, qui ne mène à rien, mais cela n'a peut-être pas d’importance. »

Curly 

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Re: La vie des idées - Mar 05 Nov 2019, 09:16

« Pour raconter la marge, il faut être exigeant dans la poésie »

« J’au plutôt voulu rendre hommage à une langue qui grandit dans les ghettos et qui est évocatrice d’une certaine marge : une langue que l’on n’entend pas mais qui défonce tout. »

« Elle paraissait presque sculpter ce qu’elle disait dans la lumière automnale de cette bibliothèque et, je ne l’ai pas signalé, proche d’un feu de cheminée dont je n’ai pas su - jusqu’à la fin - s’il était réel ou complètement fictif. Sourire. »

« Émilie Rousset et Maya Boquet  ont sur déployer l’histoire pour faire entendre de manière extrêmement pertinente par un double historique entre les paroles d’avant qui crée des ponts avec les voit d’aujourd’hui une parole politique indispensable. »

« On ne comprends le spectacle sur le plan de la technique et du dessin, mais c’est magique. Le texte et la dramaturgie sont faibles par ce que trop complexe. » 

« Le tableau qui m’a le plus marqué, à la grande exposition Vinci, n’est pas de Léonard, mais du peintre flamand Hans Memling (…) c’est le portrait d’un jeune homme, si flamand qu’il ressemble un peu à Hergé, (…) Contrairement au paysage qu’il tient derrière ses épaules comme le plus moelleux des sacs à dos de randonneur, (...) la pièce qu’il nous montre rayonne vers nous, comme un appareil de projection holographique (...) ce n’est ainsi pas une relique du passé, mais un avertissement : toutes ces horreurs néroniennes reviendront »

« Au Moyen-Âge, l’air de la ville rendrait-il les femmes plus libres ? Peut-être bien à Amiens entre 1380 et 1520 »

« Renouer avec la démocratie au moment où les crises politiques,  sociales, écologiques, culturelles, et l’empire de la technique et du  calcul minent les démocraties contemporaines, appelle à une révolution  d’un genre inédit. »

« Je reçois ce Goncourt, assis. »

« J’ai étais surprise d’avoir aimé ce spectacle. »

Curly 

Curly

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Re: La vie des idées - Mar 05 Nov 2019, 11:59

« Je vais peser les bêtises que je vais dire. »

« C’est un jeu créé par Michel et Monique Pinçon-Charlot, un jeu présenté comme un jeu de sociologie critique, je ne sais pas bien ce qu’est la sociologie approbatrice mais bon ça c’est encore un autre problème... 

« je vais calculer quels sont les métiers les moins voraces. Il y avait le journalisme dans tout ce que j'ai essayé. Le journalisme est un métier relativement cool, qui laisse pas mal de temps libre si on sait se débrouiller. Et après, je me suis dit qu'est-ce qu'il y a de plus cool que le journalisme ? Il y a les livres et je me suis dit voilà, ça, c'est un métier parfait. Je sais le faire parce qu'il n'y a pas de diplôme requis. C'est un travail qui s'apprend comme ça et je me suis mis à faire des livres »

« J’ai commencé, depuis le début de l’automne, plusieurs dizaines de livres, des Confessions de Rousseau aux oeuvres complètes de Benjamin, des Pléiades de Péguy à une intégrale désordonnée de Chesterton,  mais je me suis toujours endormi, quelle que soit l’heure, après une page ou deux — j’ai parfois l’impression que ma vie intellectuelle se limite à la fonction de marque-page »

« je laisse toujours l’équivalent d’un petit bosquet de linge à sécher quelque part, et il m’arrive, c’est ma plus visqueuse perversion, de me coucher dans des draps tout juste sortis de la machine. »

« Pour ceux qui le souhaiteront, je tiens à disposition des liens vers des tutos pour apprendre à fabriquer son baume à lèvres, son déodorant, son adoucissant ou son film alimentaire. Je dis : ‘pour ceux’, je devrais dire ‘pour celles’. Car le ‘’faire soi-même’’ se conjugue essentiellement au féminin. »

...De la même façon, on pourrait imaginer des cours de natation dans une eau très froide, des cours de natation à effectuer avec une calculatrice, pour vous permettre d’apprendre ce que Marx appelait les eaux glacées du calcul égoïste, ou bien encore un sac Vuitton destiné non pas à être porté, mais destiné à être caressé, pour apprendre le fétichisme de la marchandise, comme le disait toujours Marx…

« La prison est une forme d'évasion de la véritable vie dans mon idée. Souvent quand ça ne va pas, je me dis "putain, si j'étais en taule ou si j'étais dans un hôpital psychiatrique, je remettrait tout d'équerre". »

...on pourrait nommer ainsi un jeu inspiré des bouquins d’Alain Badiou, un jeu de philosophie critique qui consisterait à rejouer la révolution culturelle chinoise, armé de votre petit livre rouge, vous auriez à traquer les ennemis de la révolution, lesquels pourraient faire au choix leur autocritique ou bien aller dans les mines de sel pour se transformer en vrais prolétaires. »

« Fin du mois, fin du monde »

Curly 

Curly

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Re: La vie des idées - Mer 06 Nov 2019, 08:12

« On a de moins en moins de connaissance du passé et, du coup, on ne comprend plus le présent. (...) Le passé permet de penser le présent et l'avenir. »

« L’Expérience de l’arbre fait naître un espace qui questionne nos rituels de transmission, qu’ils soient entre deux acteurs ou à l’échelle de plusieurs générations. Le plateau devient un lieu où deux cultures s’explorent et s’interrogent, où les fantômes surgissent pour interroger le présent. »

« Je me souviens, j'étais allé dans la prison d'Etat de Saint Quentin, dans le nord de la Californie. Je ne sais pas comment vous dire. Je ne veux pas que vous l'interprétiez mal, mais je ressens la même chose quand je vais dans un centre de SPA où vous attendent tous ces chiens - je ne fais aucune comparaison entre les hommes et les chiens - mais vous sentez qu'il y a du malheur là dedans. »

« L’automne (...) est la saison de la lecture. Cela tient à l’humidité de l’air, qui alourdit les pages des livres, qui les épaissit jusqu’à les rend presque comestible »

« Quand on a commencé à dire que l’on allait créer un groupe qui s’appellerait "gouine rouge", un groupe de lesbiennes, ça a été des réactions absolument furieuses des hétéros. Elles se pensaient rejetées. Ça les nommait en tant qu’hétéro elles n’étaient plus ces êtres universels. »

« elle fait progresser cette formulation de l'indicible. »

«Je gagnais de l'argent en prenant des photos, mais, quand tu es sur un champ de mine, tu ne penses pas à ton compte en banque. Alors, je me suis dit "il faut montrer les gens". »

« Les lesbiennes ont été le fer de lance du Mouvement de libération des femmes. Si je dis ça les hétéros vont m’engueuler elles étaient aussi révoltées que nous. Ça a été génial de rencontrer des hétéros révoltées comme nous. »

« ‘’Jeune de banlieue ‘’ Deux notions assez imprécises : à quel âge est-on jeune, à quel âge ne l'est-on plus ? Et que recouvre le terme de banlieue ? Où en tracer la frontière, la banlieue n'étant pas précisément la même à Neuilly-sur-Marne et à Neuilly-sur-Seine (dans l'Est périphérique ou dans l'Ouest cossu). On entend aussi parler de "jeunes des quartiers dits sensibles". Et pourquoi pas, d'ailleurs, des dits jeunes des dits quartiers dits sensibles ? »

« La guerre, c'est quelque chose de très trivial, c'est laid, ça n'a strictement aucun intérêt.»

Curly 

Curly

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Re: La vie des idées - Mer 06 Nov 2019, 15:03

« la face cachée de la Lune (…) on est sûr qu’il n’y a ni base nazie ni camp de la Lune Noire »

« Je suis un moderne. Je suis un moderne en cela que je ne vais pas à l’exposition Vinci pour admirer un maître mais pour relever un défi. (…) Il fallait qu’à minima j’adopte une position digne, et que je puisse au moins proposer de son œuvre une théorie originale,  à défaut de l’égaler jamais en rien…

« Ce sont les classes populaires qui ont plus de temps libre, notamment contraint par le chômage »

« la guerre tue surtout ceux qui la font »

...j’avais ressorti un ultime carnet, en l’occurrence mon iPhone, dans la salle où étaient exposés les célèbres Codex — je traçais avec mon écran une sorte de ligne lumineuse à l’intention de mon futur biographe : Walter Isaacson, évidemment, l’auteur de la biographie de référence de l’inventeur de l’iPhone, comme de celle de Vinci et d’Einstein...

« Un très bon spectacle malgré une mise en scène flemmarde. »

...c’est en voyant sur Twitter la petite animation physique qui montrait comment quatre billes lancées à différentes hauteurs d’une courbe appelée cycloïde arrivaient toutes en bas en même temps que j’ai enfin compris ce qui m’avait saisi dans l’exposition Vinci — l’idée de la physique comme monde inversé...

« C’est une promenade dans une forêt immersive qui ne place pas l’arbre en arrière-plan»

...les physiciens sont à peine plus intelligents que des oiseaux, et bien moins voyants que les peintres. »

« Un lieu fermé, formel. Un monde urbain serré, enveloppé d'histoire, coupé par de longues lignes de bois et de pierres. Des lignes marquant la limite émotionnelle et forte d'un lieu officiel et aussi la dure arête et la pente inévitablement descendante de sa signification complexe, son sol de terre, son glissement vers le vieux terrain politique, sa tension persistante et son penchant ancien. Car la sculpture c'est cette dissonance - la dissonance de deux masses de signification humaine en conflit, taillées dans un monde historicisé. La dissonance de l'art. »

Curly 

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Re: La vie des idées - Jeu 07 Nov 2019, 07:49

« William Lebghil, pas encore connu, déjà célèbre »

« ...venir de la société civile serait forcément mieux pour bien faire de la politique, que de venir de la politique elle-même. Mais pourquoi ?…

«  Avant même que ne débute Halloween les masques et les visages grimés sont déjà partout. Et sous ses différentes formes, cette profusion carnavalesque révèle les tensions du monde. C’est ma théorie…

« Le franchissement des frontières permet-il de se réinventer ? »

...veut-on tous être gouverné par son semblable ?...

« A-t-on enterré trop vite le cash ?…

« Elle va de la vie à l’art. »

...Dans ce monde en cosplay, (…) plus personne ne maîtrise le sens de ces surfaces de fiction.»  

...A-t-on encore besoin du cash ? Quels avantages, quels inconvénients ? A qui profite de la disparition des espèces, et qui en pâtit ? »

...est-on si sûr de l’uniformité émotionnelle et sociale de cette société civile ? »

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Re: La vie des idées -

La vie des idées     Page 8 sur 59

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