Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

« Tout le monde connaît la pop, la reconnaît, a un avis sur elle. Pourtant, sa singularité artistique et philosophique reste peu interrogée (…) Des hits d’ABBA aux hymnes de Beyoncé, la pop serait structurellement inauthentique. Dans cet ouvrage, Agnès Gayraud se penche sur la profondeur de cette musique longtemps qualifiée de « légère » et cantonnée à un statut d’objet de consommation. Elle y déploie tous ses paradoxes, au cœur des œuvres musicales elles-mêmes, pour révéler les ramifications esthétiques d’une richesse insoupçonnée de ce qui a peut-être été l’art musical le plus important du XXe siècle. »

« La littérature permet de dire les choses difficiles, parce qu’on les écrit »

« J’ai été assez soufflée par le jeu des acteurs, que je trouve vraiment très bons dans l’interprétation des personnages. (…) Lucile Commeaux »

« Il mélange une histoire familiale qui pourrait être celle d’une série avec de la tragédie antique.(...) C’est fleuri, claudélien. C’est flamboyant, grandiloquent, pêchu… et couillu. Fabienne Pascaud »

« C’est assez fort et percutant, mais pour moi c’est une sorte d’Annie Ernaux qui aurait un peu trop écouté PNL. (...) Grégoire Leménager »

« Je ne sais pas encore si j’ai aimé ce livre.(…) Laurent Nunez »

« Un disque mutant et radioactif. Pascaline Potdevin »

« Il y a effectivement beaucoup de sucre dans cet album, mais c’est un peu fade »

« C’est un film de circonstance qui enfonce pour moi des portes ouvertes. C’est un film qui ne fait pas de politique, pas de sociologie, ou alors à une certaine distance. Plein de gens vont se dire que le film est vrai, mais cinématographiquement il n’a aucun intérêt. Pour moi il n’y a pas de sacrifice à la fin. Corinne Rondeau »

« Le seul problème que j’ai eu sur ce spectacle est la fin. Les comédiens sont épuisés et nous aussi. Philippe Chevilley »

« "Alphonse Mucha", exposition jusqu'au 27 janvier au Musée du Luxembourg
Ce qui m’a intéressé dans cette exposition, c’est sa deuxième moitié. On passe d’un artiste décoratif, à un artiste spirituel et politique. C’est là que ça devient intéressant et véritablement nouveau pour moi. Je trouve qu’il y a un tournant qui s’opère parce qu’on voit dans les études, plus que dans les planches finales, une gravité qu’on ne lui avait pas vue auparavant. Frédéric Bonnet »

« Ici l’écrivain inverse la fiction mauvaise pour en faire de la fiction bonne qui engendre une part de réalité. Laurent Nunez »

« "Franz West", exposition jusqu'au 10 décembre au Centre Pompidou
Ce qui m’a intéressé dans cette exposition, c’est sa deuxième moitié. On passe d’un artiste décoratif, à un artiste spirituel et politique. C’est là que ça devient intéressant et véritablement nouveau pour moi. Je trouve qu’il y a un tournant qui s’opère parce qu’on voit dans les études, plus que dans les planches finales, une gravité qu’on ne lui avait pas vue auparavant. Frédéric Bonnet »

« Ils abîment le son jusqu’à un niveau qui atteindrait l’auto-sabotage et joue donc beaucoup sur l’émotion. Olivier Lamm »

« Le Petit Salon de Lucile Commeaux : "Est-il encore possible de monter un Racine ?" (...)
On a l’impression que pour dire le contemporain, les metteurs en scène préfèrent Shakespeare. Les grands problèmes sont entre autres : l’incarnation, le côté un peu trop parfait dans l’équilibre des tragédies, cette musique qui est un peu rébarbative. Philippe Chevilley »

«Je ne vois pas ce qu’il y a de si surprenant à montrer un personnage qui perd les pédales. (...) Charlotte Garson »

« "Mademoiselle de Joncquières" d'Emmanuel Mouret (en salles) (...)
J’ai trouvé qu’au niveau des dialogues c’était impeccable et j’ai été captée, capturée, aliénée. Corinne Rondeau »

« Stamm ne parle de rien, il créé un dispositif imaginaire, fictionnel qui ne lui permet, non pas de dire quoi que ce soit, mais de créer les conditions d’une expérience intime pour chaque lecteur. Il fait éprouver. Ce qui est en jeu, c’est la nature de la littérature. C’est un livre sur l’impossible, on contemple dans la vie la puissance de l’irrévocable. Florent Georgesco »

« Cela joue sur la frustration. Je ne comprends pas ce qu’ils font, je ne comprends pas ce qu’ils disent, ce qui m’entraîne dans une pureté absolue du jeu. Fabienne Pascaud »

« Le souffle est incontestable et l’essoufflement aussi. (…) Florent Georgesco »

« Aujourd’hui, nous allons parler "pâtes italiennes" grâce à un livre qui est devenu notre missel sur le sujet. Il s’agit de "La pasta allegra"  (...) commis par une paire de filles épatantes, (...) tout à la fois orfèvres de frichtis et encyclopédistes de la bouffe. C’est d’ailleurs la richesse de leur bouquin (...) elles sont allées en pèlerinage au pays de la pasta (...) elles ont arpenté un terroir d’exception où l’on fabrique des pâtes depuis des lustres entre ciel et mer...

« J'ai appris quelque chose qu'on m'avait caché à l'école : les livres peuvent se finir bien. Jusqu'à présent, on m'avait fait lire les classiques français, et c'est toujours la cata. [...] Les anglo-saxons sont des gens très sentimentaux, ils s'attachent à leurs personnages et ils essaient de les sauver. C'est une excellente école. Je me suis aperçue que pour les enfants c'était important. Leur modèle est avant tout celui du conte de fée : "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". J'ai beau leur expliquer que c'est à partir de là que commencent les emmerdements, ils ont l'air quand même d'y tenir...

« En écoutant cette chanson, je me suis dit qu'on pouvait donc raconter mille fois la même histoire, si on sait la raconter. »

...J’ai beaucoup appris avec "La pasta allegra", notamment en dégommant mes idées reçues de mangeur de nouilles franchouillard. »

...J'ai mille raisons pour lesquelles j'ai pu devenir écrivain. L'une d'elles était sans doute, que pour ma mère, il y avait Dieu et en-dessous, les artistes. Pour Dieu la place était prise, donc on a pris celle d'en-dessous...

« On se rend dans cette exposition avec un préjugé, celui de voir.(…) Stéphane Corréard »

« J’ai eu absolument un coup de cœur pour cette exposition (…) Les œuvres sont imbattables.Yasmine Youssi »

...C'était pour ma petite sœur que j'écrivais. On s'emmerdait grave et c'est pour ça qu'on est devenues créatives. Si vous voulez faire un écrivain, enfermez-le enfant. Pas forcément dans un placard. (…) Marie-Aude Murail »

« Quand les sens sont en éveil, on regarde plus. »

« A l'adolescence il y a une certaine qualité d'amour unilatéral, ça donne des bleus à l'homme, mais c'est le pétrole le plus puissant au monde. Etre adolescent, c'est mettre le loquet dans la salle de bain. »

« Si on réduit un homme à la vie ou à la mort, il n'est plus rien. »

« La force du cirque c’est que les gens se mettent en cercle pour essayer de comprendre une réalité. Ce sont les spectateurs qui vont faire qu’on va dessiner cette réalité-là. On essaie de travailler à rebours, de se mettre juste dans la sensation, et de ne pas trop polluer ça en essayant de raconter. »

« C'est un film religieux et fondamentalement anti-religieux »

« la maladresse nous ramène à l’humain, à la sensation. »

Exposition : « "Picasso. Chefs-d’œuvre !"
On a souvent du Picasso dans le titre plus que dans l’exposition. Un titre qui va quand même être une promesse pour le spectateur qui passe par là. Arnaud Laporte »

« La souffrance vient de la séparation des choses. De toute forme de séparation. »

« En acrobatie, l’un sans l’autre on ne peut rien faire, il faut que chacun fasse bien son travail. Du coup, naît une confiance, un petit tableau assez joli qui montre que deux êtres arrivent à faire quelque chose parce qu’ils ont décidé de le faire ensemble. »

« Lire, c'est faire une guerre à la vie. »

« Le chant ça reste de la parole avec du souffle, dans laquelle on met beaucoup de force : pour cela il faut que le corps soi bien présent. » 

« C’est une exposition sur le vide, c’est à la fois architectonique, à la fois sur la structure. (…) il ne faut pas regarder les traits, il faut regarder ce qu’il y a dans l’espace. C’est une merveille. Corinne Rondeau »

« Je n’ai pas vraiment eu l’impression de prendre des risques, et j’ai plutôt le sentiment de toujours avoir eu la chance de pouvoir en prendre. »

«Robert Guédiguian : "C'est étrange, à chaque fois que je mange une choucroute, je pense à l'Estaque"
Je recommande de mélanger un peu de saucisse, un peu de choux, et un de purée dans la même bouchée. »

« L’enfance est un concept, ce n’est pas les enfants. »

« Il y a également toute la question du travestissement qui est représentée. Y'a-t-il un espace entre les corps réifiés et les corps réifiant ? Et oui, le travesti ! Corinne Rondeau »

« La question de la moralisation est une arnaque bien qu’elle soit au cœur de notre société aujourd’hui. »

« Dans l'écriture, il y a quelque chose d'intime, mais aussi quelque chose d'impersonnel. »

« Cela donne un livre qui se compose de courts textes introduisant chacune des sections de cette « databiographie » qui nous apprend que l’auteur a vécu 385440 heures, fumé 189851 cigarettes, et produit 1 billion de spermatozoïdes alors qu’il n'est père « que » de trois enfants. Avec les dépenses consacrées à sa psychanalyse, il aurait pu s’offrir 10 mètres carrés à Paris, ou 55 mètres carrés à Athènes, et 6 à Shanghai. Un livre, donc, qui nous parle du monde et de l’usage que les hommes en font. (…) En 2019, les mots se suffiraient-ils plus pour dire une vie ? »

« Le silence et le cri sont deux choses assez proches »

« Le cinéma doit se battre contre l'idée de l'inévitable et laisser arriver le possible »

« Pour inventer une musique, il faut inventer un instrument ou un rapport avec lui. »

« Les absents au lieu d’avoir toujours tort, ils sont toujours là, et moi je trouve ça trop facile, on s’en va et on ne se confronte pas à tout ce qui se passe quand on reste. »

« Chaque corps est une nationalité complexe, une république. Chaque corps est une race à part, indicible. »

« Il y a des voix surgissantes qui sont des outils qui m'aident à faire des gouffres. »

« Quand je n’ai pas la réponse à quelque chose, j’écris, et j’obtiens d’autres questions »

« Quand on voit comment le monde évolue, c’est sûr que les gens ont besoin d’art, donc il faut qu’il y ait des artistes, des créateurs dans tous les domaines, pour échanger, parce que sans ça on crève très vite. »

« Je refuse qu'on dise qu'un film est pessimiste »

« Le "maintenant" est dans notre corps et c’est toujours en train de se redéfinir. »

« Si je perds pour qu'une forme de beauté soit partagée, alors je veux bien perdre »

« Ce que je défends, c’est la soumission de l’interprète et de l’auteur face à l’œuvre, je suis soumis à l’œuvre, moi je ne suis rien. »

« L’inconfort dans lequel on veut nous maintenir c’est ça la soumission, c’est faire croire qu’on a transformé, qu’on a offert quelque chose. La soumission c’est aussi que, pour condamner une seule personne, on préfère condamner une société. »

« A un moment donné, un livre c’est un texte dans lequel le lecteur doit trouver sa place. »

« PISA c'est une enquête qui a beaucoup de dimensions. » « L'école c'est multidimensionnel, à partir de là il n'y a pas un seul classement. » « Si un pays veut progresser dans PISA ce n'est pas compliqué. »

«Je pense que la littérature construit le monde. »

« Le Black friday a pris sa tournure commerciale peu à peu. »

«  Moi ce que je veux produire c’est une dévoration. (...) Survivre, c’est être dévoré par l’autre. »

« J’ai choisi un braquage dans une cave à vin, car ce qui m’intéressait c’était de boire la valeur marchande. Les billets ne m’intéressaient pas, car pour en profiter il faut sortir, alors que les bouteilles de vin on peut en profiter à l’intérieur. »

« Il ne faut pas oublier de penser. »

« Mettre en mots, c’est prendre avec soi et comprendre »

« le capital est le principal d’une dette, d’une rente. Le mot devient une vedette au XIXe siècle avec Karl Marx et, pourquoi pas, au XXIe avec Thomas Piketty. Le capital est une notion complexe qui pèse sur notre tête quand n’en fait qu’à sa tête. »

« Les non-dits sont plus importants que ce qui est dit, ils ne sont pas là pour cacher des choses. »

« Toutes ces questions que je me pose, m’ont permis de traiter toutes les questions sur scène »

« A chaque mue déposée, on retrouve cette terrible vulnérabilité, la peau est redevenue molle et pourtant, elle s’est épaissie encore un peu. Plus je dépose toutes ces mues, plus je suis vulnérable. »

« Ecrire, c’est le super pouvoir »

« Ce livre est fait pour qu'on puisse en dire beaucoup de choses et il parle de beaucoup de choses. (…) Arnaud Laporte »

« J’ai trouvé ce livre extraordinaire. (…) Je n’ai rien à dire de ce livre tant il est plat, tant il n’offre aucun relief. (…) Grégoire Leménager »

« Ecrire, c’est donner de la mémoire aux souvenirs »

« On est dans une époque et un pays qui a tendance à tout mettre dans des bonnes petites boites bien fermées et une fois que c’est rangé on en parle plus. »

« Comment dès lors penser la fin d’un monde qui n’en finit jamais ? »

« Comme toute personne autoritaire, j’aime qu’on m’obéisse au doigt et à l’œil. Un ordre ? Exécution immédiate !
C’est dire si le prochain déploiement de la 5G me comble d’aise...

« "Aimez-vous les uns les autres", ça m'a toujours parlé cinq sur cinq. »

« Je suis couturière, j'aime le vêtement. »

...Avec la 5G, le débit augmente, vous pourrez bientôt télécharger le dernier Scorsese en quelques secondes plutôt qu’en quelques minutes, ce qui représente un immense progrès dans l’histoire de l’humanité...

« Abraham et le sacrifice : peut-on négocier avec Dieu ? »

..De ce fait, notre action pour lutter contre le réchauffement climatique risque de s’en trouver altérée. (...) Aucun effet immédiat. »

« ...le pays se prépare à une nouvelle poussée de colère dans les rues ce jeudi avec une grève interprofessionnelle. Au centre des mots d’ordre de ce mouvement : la lutte contre la réforme des retraites et la défense des services publics. Quelles sont les raisons de ces mécontentements ?...

« Voir ce film, c'est soutenir cette vie ailleurs »

...Quel rôle peuvent jouer les intellectuels dans les mouvements sociaux actuels ? »

« C’est un film qui ne ressemble à rien d’autre et nous pousse dans des retranchements d’anxiété. (...) j’ai été prise en otage par le film. L’effet de réel est vraiment réel par la mise en scène et non par un désir de croquer par la fiction. (...) Corinne Rondeau »

"La Dame aux Camélias" « En entrant dans la salle, on est face à un rideau de tulle rouge. Le décor donne une impression de porno chic qui m’a fait énormément peur au premier abord. Pendant la première heure j’ai été égarée. (...) Lucile Commeaux »

« Capitalisme, d'où viens-tu ? »

« Je ne suis pas très fort en éducation, les devoirs m’angoissent, mes enfants ne parlent pas l’anglais, ne feront probablement pas de latin et n’intégreront sans doute pas Normale Sup ou Polytechnique...

« Elle a le dont de raconter tout et n'importe quoi et que ça passe toujours. (...) Sophie Rosemont »

...J’avais surpris la veille ma fille avec mon vieil iPhone, qui regardait à 23h passées des vidéos de Kalys et Athena — les deux célèbres YouTubeuses qui testent sans fin des jouets, quand elles ne sont pas à Disneyland Paris…

«  "Coin-Coin et les z'inhumains" (…) il y’a le fond de la série que je ne suis pas certain de comprendre. Je le trouve parfois un peu superficiel. Olivier Joyard »

« Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, n'a (…) pas appelé à la grève ce jeudi. (...) Le gouvernement a-t-il rompu le lien avec les corps intermédiaires ? (…) Pour en parler, nous recevons Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT »

...C’est en passant le lendemain passage Verdeau que j’ai trouvé quelle serait sa punition : je lui ai acheté les 24 tomes d’une histoire de France en bande dessinée publiée par Larousse en 1977 : elle récupérait l’iPhone quand elle aurait tout lu. Je déteste être réactionnaire mais quand  j’ai mis en vis-à-vis les deux planches qui racontent la mort du Roi Soleil, celle de ma trouvaille de 1977 et celle d’une histoire de France en bande dessinée publiée récemment par Bayard, j’ai failli invoquer en secret Zemmour, Camus et Finkielkraut...

« ces transferts entre deux fonctions qu'a priori tout oppose - journaliste et communicant - sont de plus en plus fréquents. (…) Ils ne choquent plus parce qu'ils ne surprennent personne »

...Les croisades vues par Manara (...) c’était d’une perversité irrésistible — j’ai failli rendre son iPhone à ma fille. Il me fallait ab minima vérifier le contenu de l’album...

«  Cette série est assez contemporaine parce qu’elle montre la violence féminine. Olivier Joyard »

...Jihad était un mot féminin, en 1977. Mais il y avait d’autres problèmes : le Saint Louis de la couverture était plus sexy qu’un surfeur australien, les arabes de Palestine avaient l’air profondément méchants »

« Sur les scènes de sexe je suis assez catégorique : on n’a jamais rien fait de mieux que le porno. (...) Philippe Azoury »

« L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
Réformes : le dialogue impossible ?
Désolé, l'écoute de ce son est indisponible. »

« Le vélo défie les lois de la gravité : c’est son mouvement qui l’empêche de tomber. Immobile, il conduit à la chute. La chute : je l’ai trouvée ce matin, en venant à la radio…sur mon vélo »

« Alors dès que j’arrive à m’arracher à mon quotidien (...) pour retrouver le silence, presque tabou, des sanitaires, je me sens plus inspiré que Dante visitant les enfers, je suis là-bas tout près des grands mystères, flottants, métaphysiques du monde — et ce sans même à avoir à convoquer ces deux importantes déités des toilettes parisiennes que sont la sexualité et la drogue. (…)  Et à chaque fois leurs recoins labyrinthiques m’enchantent, jusqu’à la découverte, presque aussi chevaleresque qu’un graal, de la vasque étincelante de l’urinoir convoité.» 

« mine de rien, mitonner une poule au pot, c’est l’occasion de dépasser le rideau de fer entre les bouffeurs de bidoche et les adeptes d’une alimentation davantage tournée vers le vert. »

« la voiture nous rend idiot : pas la bicyclette. Je pense donc je suis…à vélo. »

« les chanteurs et musiciens signataires de la tribune publiée dans le Monde il y a une semaine, ‘’ce n’est pas par de belles chansons ou de belles paroles que nous éviterons le naufrage’’ (…) le groupe Shaka Ponk, lui aussi signataire, avait ouvert la brèche : vidéo ici ‘’The end of the world’’, mouaih, comme quoi, les chanteurs, c’est fait pour chanter… »

« Aller aux toilettes : c’est le seul véritable moment de pause que je connaisse — et utilisable même en mode multijoueur. »
 
« Michel Onfray, mon animal totem (…) un des plus gros vendeurs de livres de philosophie de tous les temps, le Bruce Springsteen de la philosophie française. »

« L’un des grands plaisirs de ma vie consiste à descendre ivre les escaliers qui mènent aux toilettes d’un café pour y trouver un urinoir. »

« Mon Michel Onfray intérieur existe, et il se réveille à chaque fois que je parle en public, depuis ce jour prophétique où (…) une pythie m’annonça (...) que je lui avais fait penser au jeune Michel Onfray. »

« Le vélo témoigne aussi du génie humain pour l’inutile. (…) Le vélo en tout cas inspire l’aéronautique. (...) On a même vu, chez Spielberg, des vélos voler.»

« Les urinoirs comme objet métaphysique parfait
Désolé, l'écoute de ce son est indisponible »