Les brainstormings monstres de décideurs des nouvelles zidées pour les « podcasts originaux » suivent une ligne continue, interminable et monotone :
- Voir ce qui s’fait à côté et qui marche bien.
- Décider de faire pareil, mais sur France Trcrrtucre en podcast original pas original, pisqu’à côté ils font pareil et ça marche.
- Découpons ça en six petites tranches pour faire croire que c’est super long alors que ça ne dure qu’une heure et demie.
En ce moment, lancement à la volée de
C’est vrai ça, qui est-ce ? Une photo, une histoire injustement méconnue ? Non, puisque cette histoire marche du tonnerre de Brest à côté, qu’on vous a dit durant le brainstorming !
La problématique du bidule, en trois axes svp, comme une bonne dissert :
« Qui était la femme sur la photo ? De quoi est-elle coupable ? Dans quel contexte cette photo a-t-elle été prise? »
Excellentes questions.
Pour montrer que le brainsflashing a marché à donf, voici les preuves que ce podcast ne peut que marcher, en tout cas dans les pas de ce que les autres ont déjà fait.
Mais qui sont ces autres ?
En voici trois.
D'abord France Inter,
Des détails : « Qui est cette femme au centre du cadre ? Derrière le symbole, quelle est son histoire ? Que lui reproche-t-on exactement ?
Un récit documentaire de Margaux Opinel »
Et c’est avec quel historien ? Fabrice Virgili, le même que l’on entend dans le podcast à brainsraining.
Et puis France 3 :
Avec qui ? Le même, plus Gérard Frétigné et Gérard Leray, auteurs d’un livre sur le sujet, qu’on entend aussi, je vous le donne en mille, dans le podcast issu du délirant brainstornado.
Et le meilleur : France Cultuturure elle-même s’y est auparavant mise, il n’y a pas très longtemps, du temps où le podcast original n’existait pas encore. Triste époque que cette époque-là. Comment pouvait-on vivre sans podcast original ?
Ah… n’y pensons plus, c’est trop douloureux.
L’auteur de polar Henning Mankell a reconstitué l’histoire de cette photo dans une fiction diffusée en 2013, puis en 2019, sur la chaîchaîne à tuture.
Alors, il a de la gueule notre podcast original qui vient de sortir ?
Oui. En ne prenant pas le risque de faire autre chose que ce qui a déjà été fait plusieurs fois, on entretient le manque de curiosité des auditeurs. Les auditeurs potentiels sont attirés spontanément soit par ce qu’ils connaissent déjà, soit par ce qui est suffisamment saignant, glauque, pour capter illico son attention.
Les brainstormés tablent sur cette non-curiosités des auditeurs, c’est plus pépère, et c’est plus facile à faire car le terrain est déjà bien balisé.
Dire que France Trutru tire de plus en plus vers le bas pour faire du clic n’est plus qu’une banalité que je me demande même si ça valait le coup de le rappeler.
Apparemment, oui.
P.S.
Nous comptons aussi sur Julia Cagé, la grande spécialiste du service public pour en rajouter une couche.
Julia Cagé, si soucieuse de la liberté, de l'indépendance des radios/tévés et tellement toujours prête à défendre la notion de service public.
Elle fut encore une trente-six milliardième fois invitée des Matins de Guillaume-le-roi-de-la-promo (7-9h only) et pas une fois elle ne toucha mot de cette dérive radiophonique. Pourtant, comme elle a le monopole des médias dans les médias (c'est vertigineux), elle pouvait en toucher un mot et même plusieurs, au lieu de citer son dernier livre à tout vent.
Vous savez, son livre, son dernier, celui qui va devoir être promu dans au moins une bonne dizaine d'émissions de France Trucucrutre.
- Voir ce qui s’fait à côté et qui marche bien.
- Décider de faire pareil, mais sur France Trcrrtucre en podcast original pas original, pisqu’à côté ils font pareil et ça marche.
- Découpons ça en six petites tranches pour faire croire que c’est super long alors que ça ne dure qu’une heure et demie.
En ce moment, lancement à la volée de
C’est vrai ça, qui est-ce ? Une photo, une histoire injustement méconnue ? Non, puisque cette histoire marche du tonnerre de Brest à côté, qu’on vous a dit durant le brainstorming !
La problématique du bidule, en trois axes svp, comme une bonne dissert :
« Qui était la femme sur la photo ? De quoi est-elle coupable ? Dans quel contexte cette photo a-t-elle été prise? »
Excellentes questions.
Pour montrer que le brainsflashing a marché à donf, voici les preuves que ce podcast ne peut que marcher, en tout cas dans les pas de ce que les autres ont déjà fait.
Mais qui sont ces autres ?
En voici trois.
D'abord France Inter,
Des détails : « Qui est cette femme au centre du cadre ? Derrière le symbole, quelle est son histoire ? Que lui reproche-t-on exactement ?
Un récit documentaire de Margaux Opinel »
Et c’est avec quel historien ? Fabrice Virgili, le même que l’on entend dans le podcast à brainsraining.
Et puis France 3 :
Avec qui ? Le même, plus Gérard Frétigné et Gérard Leray, auteurs d’un livre sur le sujet, qu’on entend aussi, je vous le donne en mille, dans le podcast issu du délirant brainstornado.
Et le meilleur : France Cultuturure elle-même s’y est auparavant mise, il n’y a pas très longtemps, du temps où le podcast original n’existait pas encore. Triste époque que cette époque-là. Comment pouvait-on vivre sans podcast original ?
Ah… n’y pensons plus, c’est trop douloureux.
L’auteur de polar Henning Mankell a reconstitué l’histoire de cette photo dans une fiction diffusée en 2013, puis en 2019, sur la chaîchaîne à tuture.
Alors, il a de la gueule notre podcast original qui vient de sortir ?
Oui. En ne prenant pas le risque de faire autre chose que ce qui a déjà été fait plusieurs fois, on entretient le manque de curiosité des auditeurs. Les auditeurs potentiels sont attirés spontanément soit par ce qu’ils connaissent déjà, soit par ce qui est suffisamment saignant, glauque, pour capter illico son attention.
Les brainstormés tablent sur cette non-curiosités des auditeurs, c’est plus pépère, et c’est plus facile à faire car le terrain est déjà bien balisé.
Dire que France Trutru tire de plus en plus vers le bas pour faire du clic n’est plus qu’une banalité que je me demande même si ça valait le coup de le rappeler.
Apparemment, oui.
P.S.
Nous comptons aussi sur Julia Cagé, la grande spécialiste du service public pour en rajouter une couche.
Julia Cagé, si soucieuse de la liberté, de l'indépendance des radios/tévés et tellement toujours prête à défendre la notion de service public.
Elle fut encore une trente-six milliardième fois invitée des Matins de Guillaume-le-roi-de-la-promo (7-9h only) et pas une fois elle ne toucha mot de cette dérive radiophonique. Pourtant, comme elle a le monopole des médias dans les médias (c'est vertigineux), elle pouvait en toucher un mot et même plusieurs, au lieu de citer son dernier livre à tout vent.
Vous savez, son livre, son dernier, celui qui va devoir être promu dans au moins une bonne dizaine d'émissions de France Trucucrutre.