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Une fois pour toutes!
Dans l'émission d' aujourd'hui avec Edith Cresson, on a entendu l'exact opposé de toutes les affirmations des discoureurs des Matins, de la Grande Table et du bavardage de 19h.Mais Edith Cresson a tellement argumenté avec autorité que Dominique Souchier était quasiment en état de sidération.
En résumé: on aide les élèves décrocheurs seulement par un partenariat individuel, c'est le seul moyen de leur faire admettre leur valeur. L'apprentissage est un excellent moyen de donner à tous une formation professionnelle. Le pacte de responsabilité est une bonne chose pour qu'enfin on comprenne que ce sont les entreprise qui peuvent faire reculer le chomage, et il donnera des résultats pas avant quelques années.Il faut réformer le Code du travail, sans tomber dans les exagérations du Medef.
Enfin, les hommes politiques en France ne connaissent ni la vie de l'entreprise,ni l'économie et ne sont pas scientifiques , donc ont une grande incompétence.
Oulala, ça va jaser à France-Culture! d'ailleurs, Souchier lui demande tout de même si tout ça, ce sont des idées de gauche. Elle répond que faire réussir tous les enfants qui n'ont pas des parents favorisés, s'occupant d'eux, oui, ça , c'est une idée de gauche.

antonia a écrit:Une fois pour toutes!
Dans l'émission d' aujourd'hui avec Edith Cresson, on a entendu l'exact opposé de toutes les affirmations des discoureurs des Matins, de la Grande Table et du bavardage de 19h.Mais Edith Cresson a tellement argumenté avec autorité que Dominique Souchier était quasiment en état de sidération.
En résumé: on aide les élèves décrocheurs seulement par un partenariat individuel, c'est le seul moyen de leur faire admettre leur valeur. L'apprentissage est un excellent moyen de donner à tous une formation professionnelle. Le pacte de responsabilité est une bonne chose pour qu'enfin on comprenne que ce sont les entreprise qui peuvent faire reculer le chomage, et il donnera des résultats pas avant quelques années.Il faut réformer le Code du travail, sans tomber dans les exagérations du Medef.
Enfin, les hommes politiques en France ne connaissent ni la vie de l'entreprise,ni l'économie et ne sont pas scientifiques , donc ont une grande incompétence.
Oulala, ça va jaser à France-Culture! d'ailleurs, Souchier lui demande tout de même si tout ça, ce sont des idées de gauche. Elle répond que faire réussir tous les enfants qui n'ont pas des parents favorisés, s'occupant d'eux, oui, ça , c'est une idée de gauche.

Il a tout de même eu le culot de lui envoyer l'équivalent d'une Fatwah pour un imam de la gauche : "Avec vous le Medef trouverait un très bon porte-parole !" . C'était vers la 20e minute. Edith Cresson a su lui répondre. Elle rejoint la petite quinzaine d'invités qui ont passé la demi-heure à ne pas se laisser manipuler par les questions à sens unique de Souchier : Peyrelevade, Jean-Christophe Lagarde, Chevènement, Soulez-Larivière, Jean-Louis-Beffa Pierre Joxe (spécialement horripilé par l'intervieweur ce jour-là)

A part ça il a toujours bon pied bon oeil le Souchier, et il est resté bon catcheur. Il est capable de se jeter comme un clébard sur chaque os qu'il peut discerner dans le propos de l'invitée. Quand elle lui fait l'éloge des entrepreneurs tout en précisant qu'elle n'est pas d'accord avec certaines affirmations outrées du Medef, il renvoie du tac au tac : "Par exemple ?"
On connait ce tour de la polémique : c'est une question toute prête qui envoie la balle dans le camp de l'adversaire pour le mettre en difficulté. En général, pour le forcer à prouver ses thèses par quelque illustrations et là on peut le prendre de cours s'il n'est pas préparé ; mais aussi en l'occurrence, Souchier saisit l'occasion de faire alimenter par son invitée sa propre haine des patrons.

Ce numéro d'une fois pour toutes peut aussi contribuer à réconcilier avec la gauche présentable une bonne partie des français écoeurés par l'actuelle gauche de gouvernement.Je ne parle pas de ceux qui jugent qu'Hollande gouverne à droite ; plutôt de ceux qui savent qu'il tue leur pays en bloquant son métabolisme économique. Donc Edith Cresson a passé la demi-heure à rembarrer les questions à sens unique, les déclarations et les insinuations lourdement éconophobes de Dominique Souchier. De là cette sortie du gros finaud à la 20e minute, sur le MEDEF.

antonia a écrit:Une fois pour toutes!
(...)  Edith Cresson a tellement argumenté avec autorité que Dominique Souchier était quasiment en état de sidération.

D'admiration, plutôt. Il dit à un moment que c'est un grand plaisir de l'interviewer car elle répond directement, clairement et brièvement, de sorte que l'on peut avancer avec d'autres questions.

antonia a écrit:En résumé: on aide les élèves décrocheurs seulement par un partenariat individuel, c'est le seul moyen de leur faire admettre leur valeur. L'apprentissage est un excellent moyen de donner à tous une formation professionnelle. Le pacte de responsabilité est une bonne chose pour qu'enfin on comprenne que ce sont les entreprise qui peuvent faire reculer le chomage, et il donnera des résultats pas avant quelques années.Il faut réformer le Code du travail, sans tomber dans les exagérations du Medef.
Enfin, les hommes politiques en France ne connaissent ni la vie de l'entreprise,ni l'économie et ne sont pas scientifiques , donc ont une grande incompétence.
(...)

Oui, bien sûr, on entend des choses raisonnables (surtout séduisantes) qu'elle n'est pas la seule à dire d'ailleurs. Mais quand même beaucoup de généralisations pour se présenter comme LA sauveuse et celle qui a vraiment TOUT compris (et les Français, RIEN). Elle n'arrête pas de rappeler son pedigree (comme maire de, comme députée de, etc) et surtout use et abuse de formules comme "raccrocher".

Je comprends également la colère de l'enseignante sur le site de France Culture car, en creux, les propos d'Edith Cresson laissent accroire que les enseignants ne font pas leur travail (de discussion en tête à tête avec les élèves en difficulté***  - apparemment la panacée pour l'ancien premier ministre [ Souchier dit "Madame la premier ministre"]).

Enfin, Souchier ne manque pas de gentillesse vis-à-vis de son interlocutrice et lui permet de prendre position une nouvelle fois sur les propos machistes à son encontre. Il se garde de  l'interroger sur quelques petites affaires quand elle était Commissaire européenne. Un Souchier conquis (et chevrotant).

*** À ce sujet, je suggère l'écoute des deux numéros des Pieds sur Terre Conseil de discipline de 2009 (rediffusion 2014)

@Philaunet:je ne vois pas pourquoi cette enseignante se sent humiliée.Il est évident qu'il faut chercher à savoir pourquoi un enfant ne suit pas et cela ne peut se faire que dans la durée,avec une personne ou un groupe à qui il osera dire ce qui ne va pas.Cela ne met pas en cause les compétences pédagogiques des enseignants qui ne peuvent , de toute évidence, gérer 25 élèves différents plus trois ou quatre présentant des problèmes de comportement, de compréhension, etc. Non,ils ne sont pas tous repérés; parfois, d'ailleurs, pour une raison  compassionnelle:"si on le signale , il va se faire tabasser"

Je pense que c'est un type incohérent tout simplement. Son style de dialogue ne montre pas particulièrement le goût de la réflexion en profondeur, ni celui de la suite dans les idées (au sens courant du terme, pas au sens de l'émission militante qui le suit d'une heure à l'antenne). Cela dit, je ne l'ai pas du tout trouvé admiratif. Il faudrait que je réécoute ces 30 minutes, en aurai-je le courage, le temps, et l'énergie nerveuse ?

Quant à passer à la caisse chez Europe 1 tout en conservant sa ligne idéologique, c'est une contradiction usuelle. Voyez par exemple les enfants gâtés de Canal+ qui sortent de leur piscine pour noter le bout d'idée ou le demi-gag qu'il vont envoyer le soir même dans une émission où l'on va villipender les hauts-revenus, les multinationales, et tout ce qui sens l'affairisme... dont eux-mêmes sont un exemple criant On me dira que Lagardère c'est l'armement (mais pas seulement), tandis que Canal+ c'est... c'est... ben Canal+ c'est Havas donc la publicité, un symbole tout aussi écoeurant de l'affairisme et de l'économie sale pour la pensée vulgaire de gauche.

D'ailleurs de façon générale, Souchier serait plutôt le porte-parole de la pensée "gauche simplifiée" :  soutien de la lutte des classes, promotion du budget social, monde binaire opposant les syndicats et les employeurs (devinez de quel côté il se place), abus des clichés en usage (acquis sociaux, haute lutte, ouvriérisme),  et dans chaque numéro ou presque un éreintement actif du profit. Si ça n'est pas de l'éconophobie je ne sais pas ce que c'est ; à condition évidemment que l'usage de la notion nous reste autorisé par les contrôleurs de l'idéologie, et en implorant les dieux pour que le néologisme lui-même ne soit pas trop activement combattu par les docteurs de la langue tout occupés à traquer la faute et à apposer le tampon infâmant du relâchement ou de l'erreur caractérisée sur la moindre fantaisie lexicale ou stylistique.   

Philaunet a écrit: "éconophobe", cette scie qu'on lit souvent ici.

Cher Philaunet permettez moi d'exprimer vigoureusement mon désaccord : "éconophobe" ne saurait être une scie, car un seul forumeur l'emploie. Si vous voulez cibler ce tic, ce que je comprends volontiers, vous devriez mieux choisir vos termes et fustiger dans "éconophobe" (pour ceux qui ne l'ont jamais entendu : ekonofob) un artifice rhétorique, un néologisme inélégant et facile, ou un tic personnel par exemple en relevant : "éconophobe, comme le dit si souvent Nessie que la chose semble obséder". Ce à quoi je n'aurais eu qu'à acquiescer. Ou répondre par le silence.

Mais une scie, pardonnez moi de vous instruire puisque vous êtes beaucoup plus fort dans la connaissance des règles que dans l'analyse des fautes, une scie dis-je, c'est un cliché partagé par tous et usité à l'excès. C'est loin d'être le cas pour ce néologisme de création élémentaire et que n'importe quel autre imbécile que moi pourrait imaginer, mais qui reste bizarrement absent du débat et même du débat militant (puisqu'on me force à déclarer que je suis de cette engeance). D'ailleurs une recherche par Google vous arrachera, j'en suis certain, dès la première page un sourire sinon même un éclat de rire.

Econophobe n'est pas une scie, c'est un tic personnel ; que j'aimerais partager mais qui ne semble intéresser personne. Comme bien des gens j'ai mes obsessions et on ne se prive pas de m'en faire reproche, mais j'évite de recourir aux scies en usage. Merci d'en tenir compte à l'avenir

Avant de lire Regards sur France Culture, je connaissais Mamie Nova, Supernova, mais pas Terra nova, mentionné dernièrement dans cette contribution de Nessie. Il paraît que c'est un "sinktank", une sorte de réservoir de lavabos ou un char non-amphibie, si je comprends bien.

Heureusement, j'allume ma radio à la Masterkey ces derniers temps (un peu au hasard, au lieu de sélectionner une émission téléchargée) et je tombe sur des propos préliminaires susceptibles d'éclairer ma lanterne : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/11/s48/RF_7D19A0F6-84FD-433C-9E79-3BF36892E400_GENE.MP3" debut="00:00" fin="00:22"]
Bon, poursuite de l'écoute : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/11/s48/RF_7D19A0F6-84FD-433C-9E79-3BF36892E400_GENE.MP3" debut="00:22" fin="01:31"]

La suite ? Possible de l'écouter ici : Qu'est-ce que le shadow banking ?

De mon côté, j'ai appuyé sur un autre bouton de mon poste, sorti un yaourt, regardé le ciel étoilé et laissé le banking (et cette voix stridente) dans la shadow. Je crois aussi que j'ai une bonne émission sur les terre-neuvas à réécouter. Cette minute trente n'aura pas été inutile finalement.

Qui a dit que France Culture nous vend du livre comme de la lessive ?

Anattendant d'avoir la réponse, on écoutera ce jour-même par les libraires attablés autour de La grande table, comment on peut échanger un baril de Trierweiler contre deux barils de Duflot : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/11/s48/NET_FC_76b41524-ef77-4043-840c-547e1ad7233c.mp3" debut="09:10" fin="09:25"]

Dans la proposition d'écoute (en haut à gauche de votre écran d'accueil) vous trouverez le dernier numéro de Planète Terre, qui m'a paru rien moins qu'excellent : précis, informant, documenté, plural, conjecturant.

Passons rapidement sur le fait que la vocation initiale de ce magazine a été détournée depuis la rentrée 2013 : il ne s'agit plus tellement de géographie, mais d'enjeux globaux. De fait, depuis la dernière rentrée plusieurs numéros ne prennent que très secondairement la tangente géographique. Par ailleurs depuis ce changement l'émission a perdu son vernis de neutralité, elle est maintenant clairement engagée sur la ligne Terra Nova. Il n'y aurait pas là grand mal (après tout elle ne fait que rejoindre un troupeau) si dans le même temps, le style de présentation de Sylvain Kahn n'était devenu tout à fait erratique, et surtout par sa forme orale comme Philaunet nous l'a montré impitoyablement par l'exemple, du message 311 jusqu'au message 314, pastilles d'écoute à l'appui. Enfin pour moi c'est plié : Planète Terre est devenu inécoutable depuis ce triste septembre 2013.

Néanmoins chaque mercredi j'essaie tout de même de tâter le terrain. Toujours à la recherche du bon invité sur un sujet qui pourrait me captiver. Récemment malgré la désastreuse prestation de Kahn j'avais grandement apprécié la présence de Jacques Véron venu parler démographie.

Cette semaine, le sujet est encore une fois très peu géographique : Les Mafias. Et l'émission est bonne, grâce aux invités certainement : car si les interventions de Kahn sont encore d'une niaiserie ahurissante, le paradoxe qu'elles partagent avec le style d'animation de  Laure Adler est le suivant : quand les invités sont bons, l'émission est tout de même réussie non pas malgré le producteur et malgré ses interventions, mais au contraire grâce à ces handicaps qu'il inflige aux invités : ces derniers ayant rapidement compris à qui ils s'adressent, prennent soin de ne pas se laisser disperser par les continuelles interruptions et ressentent le besoin de préciser tous leurs propos. Ce sont très probablement des pédagogues confirmés, ou des conférenciers en milieu culturellement défavorisé (étudiants du premier cycle de l'Université, cinéphiles obsédés par le grain de l'image, zoophiles montagnards privés d'iode, bergers toungouzes parlant notre langue avec un léger accent guttural et l'écoutant de même, ou bien tout simplement public de militants immatures politisés à l'excès).

Aussi ai-je cru bon de signaler ici ce numéro de Planète terre entendu le mercredi 26 novembre 2014, et de placer le lien en proposition d'écoute (en haut à gauche de votre écran d'accueil).