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Accueil / France Musique

<b>France Musique, tous thèmes</b>    Page 19 sur 19

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Philaunet 


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La « Voix humaine » de Francis Poulenc, par Denise Duval - Mer 17 Jan 2024, 20:38

Disques de légende La « Voix humaine » de Francis Poulenc, par Denise Duval  Vendredi 12 janvier 2024.

Dans cette séquence d'une quinzaine de minutes, Lionel Esparza présente l’œuvre et sa réception, le compositeur, l'interprète et le disque (de légende). Ce numéro fait entendre :

La voix humaine, FP 171: "Allô, allô, mais non, madame"



" Petite comme un oiseau, grande comme la douleur, exactement sublime, Denise Duval fera le tour du monde avec La Voix humaine ", prophétisait Clarendon au lendemain de la création à l'Opéra-Comique le 6 février 1959.

C'est l'histoire d'une rupture par téléphone. Après quelques tentatives infructueuses, une femme parvient à joindre son ex-amant. S'en suit [sic] un long monologue de l'unique personnage de l'opéra avec cet interlocuteur (dont on n'entend pas les réponses) et au cours duquel la femme tente, en vain, de le faire changer d'avis.
La page de France Musique propose la première séquence du "Film" en vidéo.
Poulenc - La voix humaine - Denise Duval 1/4 FILM

Philaunet 

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Sibyle Veil sans émoi - Dim 25 Fév 2024, 08:21

Signalons en passant l'émission promotionnelle de France Musique, Musique émoi, présentée par l'inénarrable P. Laffite. Celle-ci recevait la PDG de Radio France, Sibyle Veil, le 18 février.

Chaque prise de parole à rallonge de ladite Laffite n'est pas allée sans le nom de l'invitée, au début, à la fin ou au milieu de la "question".  Flagornerie d'un côté, ton morne et réponses passe-partout de l'autre. Quel ennui ! Et, comme dans chaque numéro de cette sinistre émission, une occasion gâchée par la présentatrice de découvrir une personnalité en profondeur. Comme on est loin de l'art de l'entretien de Michael Berkeley dans Private Passions et de celui de John Wilson dans This Cultural Life !

Sibyle Veil mérite mieux que ce genre d'entretien sans saveur, mais n'est-ce pas non plus de sa faute ? Elle dirige la Maison et nomme les directeurs d'antenne. Quand on voit ce qu'est devenue France Culture et comment elle a soutenu la sinistre Sandrine Treiner à qui elle a donné carte blanche durant huit ans pour transformer la station en organe militant, on ne peut guère la plaindre. D'ailleurs, la première demi-heure de conversation entre les deux femmes est saturée de féminisme (à propos de de Clara Schumann et de la figure de Carmen dans l'opéra de Bizet).

Enfin, à lire la biographie de la PDG, on a du mal à comprendre en quoi une Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et titulaire d’un DEA de Politiques européennes, maître des requêtes au Conseil d’Etat, conseillère à la présidence de la République en charge du travail, de la santé, du logement, et des solidarités, et directrice du pilotage de la transformation à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, est la personnalité idoine pour diriger un organisme comme Radio France.

Dans son essai "Au commencement était l’écoute", la dirigeante de Radio-France Sibyle Veil fait sienne la pensée de Plutarque : "le commencement de bien vivre, c’est de bien écouter"… Comment donc Sibyle Veil écoute-t-elle la musique ? Portrait de l’hôte de la Maison de la Radio et de la Musique.
Avec
• Sibyle Veil Présidente-directrice générale de Radio France
Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et titulaire d’un DEA de Politiques européennes, Sibyle Veil entre au Conseil d’Etat à sa sortie de l'ENA (promotion Léopold Sédar Senghor) en avril 2004. Maître des requêtes au Conseil d’Etat elle est nommée en juin 2007 conseillère à la présidence de la République où elle sera en charge du travail, de la santé, du logement, et des solidarités. Puis en 2010, elle est nommée directrice du pilotage de la transformation à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, avant de rejoindre Radio France.
Sibyle Veil a pris ses fonctions de Présidente-Directrice générale en 2018, en décembre 2022, elle est reconduite dans ses fonctions par l'Arcom pour un deuxième mandat.
Par ailleurs, Sibyle Veil est élue à la présidence du Comité Radio de l'Union Européenne de Radio-Télévision (UER) en avril 2023.

munstead 


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Re: <b>France Musique, tous thèmes</b> - Mar 27 Fév 2024, 11:22

Christophe Dilys aurait-il remplacé Deniza Kerschova? Ou n'est-il là que pendant les vacances de celle-ci?
Dilys est un bon musicologue, parle bien des aspects techniques des œuvres, mais pourquoi nous entraine-t-il comme hier, sur un vague thème "Antiquité" , dans des descriptions des temples athéniens? Vraiment peu d'intérêt, et encore moins quand on entend les musiques qu'il y associe comme l'Hymne à Venus d'Albéric Magnard. Lire des fiches wikipedia à l'antenne pour meubler ne remplace pas les présentations chaleureuse de Deniza Kerschova qui nous soulageaient des minauderies répétitives des deux présentateurs qui la précédaient, Emilie Munera et Rodolphe Bruneau-Boulmier.

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La Symphonie n°41 « Jupiter » de Wolfgang Amadeus Mozart - Lun 01 Juil 2024, 11:55

Symphonie n°41 "Jupiter" de Mozart dans les oreilles de la Tribune le 23 juin 2024 .

Jérémie Rousseau tente avec intelligence de faire sortir Rousset de son peu d'intérêt pour les versions sélectionnées ; des deux autres critiques on remarquera la voix d'Isabelle Werck, sosie de celle de Danièle Lebrun.
Emmanuelle Giuliani, Christophe Rousset et Isabelle Werck élisent la version de référence de la Symphonie n°41 « Jupiter » de Wolfgang Amadeus Mozart.
(...)
Au cours d’un concert où il enchaîne ses trois dernières symphonies, Simon Rattle brosse un Mozart très symphonique, monté sur coussins d’air. La lumière passe à travers le tissu opulent de la Philharmonie de Berlin (quelles basses !), qui n’oublie ni la tendresse ni le sourire voilé. Le mouvement lent, doux et amoureux, nous convie dans la chambre de la Comtesse Almaviva, et la fugue a l’allure d’un grand final d’opéra. L’équilibre ténu entre passion et délicatesse.
Palmarès

N°1 : Version D
Orchestre philharmonique de Berlin, dir. Simon Rattle
BPH (2013)


Mozart: Symphony No. 41 "Jupiter" / Rattle · Berliner Philharmoniker


******************

N°2 : Version F
Orchestre de chambre d’Écosse, dir. Charles Mackerras
Linn (2007)

Symphony No. 41 in C Major, K. 551 "Jupiter": I. Allegro vivace  & II  & III & IV.

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Benoît Duteurtre (1960-2024) avec Jacqueline Dulac & Matthieu Moulin, le 29 juin 2024 - Ven 19 Juil 2024, 10:44

L'ultime numéro, pour cause de décès de Benoît Duteurtre, de l'émission "Étonnez-moi Benoît" : Avec Jacqueline Dulac & Matthieu Moulin le 29 juin 2024.
"La chanteuse Jacqueline Dulac, à l'occasion de la parution du coffret "100 Titres d'Or" chez Marianne Mélodie & Mathieu Moulin, l'âme de Marianne Mélodie qui nous offre chaque mois des rééditions et des parutions passionnantes : François Deguelt, Fanély Revoil, Anthony Perkins ..." Benoît Duteurtre
Avec
• Jacqueline Dulac
• Matthieu Moulin Directeur artistique et ami de Régine.
Jacqueline Dulac, 90 ans en octobre 2024 : "C'est Charles Trenet qui m'a révélé la chanson !"
Matthieu Moulin, Directeur artistique, chef de projets au Label Marianne Mélodie : "C'est 25 ans de passion et d'amour pour les artistes".

Jacqueline Dulac à propos d'Amalia Rodrigues : [son mp3="https://rf.proxycast.org/803962f2-c9fa-4fcf-a6d7-94c9f38106df/11240-29.06.2024-ITEMA_23789505-2024M2149E0022-21.mp3" debut="24:38" fin="25:11"]


À propos de François Deguelt : [son mp3="https://rf.proxycast.org/803962f2-c9fa-4fcf-a6d7-94c9f38106df/11240-29.06.2024-ITEMA_23789505-2024M2149E0022-21.mp3" debut="27:36" fin="31:08"]
♪ François Deguelt : Le bal de la Marine (Francois Deguelt / Jean-Pierre Mottier) - Album "François Deguelt - Anthologie 1965-1971* - Label Marianne Mélodie 4228.540



Été 1965 ↓
Le Ciel, le soleil, et la mer - François Deguelt


Christophe – Aline
Herve Vilard Capri c'est fini

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La musique du monde sportif : rap, pop et hard rock - Dim 04 Aoû 2024, 09:15

C'est l'été, on peut dépenser l'argent public dévolu à la station musicale pour écrire des crétineries : Bob Bowman, l'entraîneur mélomane. Résumé d'un article du Monde qui a voulu donner l'illusion que sport de compétition et art musical vont bien ensemble, une manière de flatter un public : on est tous pareils, finalement, et les entraîneurs et nageurs ne sont pas des bourrins, mais des artistes :
« La natation et la musique s’appuient toutes deux sur la science, dit-il dans les colonnes du Monde. Dans la musique, tout tourne autour des vibrations, des fréquences, du rythme. Et la natation se base sur des systèmes énergétiques, la biomécanique et beaucoup de paramètres objectifs, qui, quand vous les interprétez en y ajoutant votre touche personnelle, peuvent composer un magnifique morceau de musique. »
Soupir puissance mille.

Il faut ne jamais avoir assisté à une séance d'entraînement de natation ou à un stage intensif pour ignorer le monde mental et esthétique des protagonistes de ce sport. Un monde répétitif, bruyant, voire violent, où les sens sont mis en veille  : voir peu (des carreaux de faïence, mais pas de Delft) et n'entendre rien, sinon des coups de sifflet et des injonctions, voilà le quotidien des nageurs plusieurs heures par jour.

La réalité des sportifs de compétition et des amateurs (qui écoutent des playlists pop en nageant) : pas vraiment du Rameau, du Mozart ou du Webern : "Aux Jeux olympiques de Pékin, où il a raflé huit médailles d'or, Michael Phelps écoutait toujours la même chanson quelques minutes avant de nager pour gagner: I'm Me, du rappeur Lil Wayne. Le nageur s'inspirait de la fougue des paroles, a-t-il confié en entrevue: Yes, I'm the best! And no, I ain't positive, I'm definite/I know the game like I'm reffing it."

Le monde des entraîneurs n'est pas différent. Ce n'est pas parce que Bowman a fait un peu de musique à 20 ans que les 40 années suivantes ont baigné dans Bach ou Beethoven...

Alors que des listes d'exercices dans un cadre stérile puissent "composer un magnifique morceau de musique", à d'autres !

Le choix des athlètes

Ryan Lochte (natation) American Star de Lil Wayne

Allyson Felix (sprint) Diva de Beyoncé

David Oliver (110 mètres haies) My Time de Fabolous

Jordyn Wieber (gymnastique) Believe de Justin Bieber

Misty May-Treanor et Kerri Walsh (volleyball de plage) Good Feeling de Flo Rida

Alex Morgan (soccer) Stronger de Kelly Clarkson

Steven Lopez (taekwondo) Titanium de David Guetta et Sia

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Philaunet
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France Musique se survit, sans plus - Sam 28 Sep 2024, 19:27

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t840p20-jazz-ouvert-open-jazz#39880) a écrit:Alors que les placards de l'INA regorgent de concerts enregistrés par les soins de Radio France durant des décennies, les "Légendes du jazz" continuent à labourer toujours les mêmes noms.
Le 28 & 29 septembre, un concert de Charles Mingus à Chaillot enregistré le 28 octobre 1970.
Information extraordinaire qui interroge sur l'utilité de cette émission, en tout cas cette semaine : ce concert a paru en double CD /33 tours en 1989. (...)
Dans ce forum, on est infiniment tolérant et patient avec France Musique. Pourquoi ? Parce que la comparaison avec France Culture est largement à l'avantage de la station musicale ? Et pourtant. France Musique n'est plus que l'ombre d'elle-même (au regard de ce qu'elle a fait dans les années 1980-2000/2010), voir ici une brève présentation des différentes directions. France Musique fait actuellement du sous-France Musique, le tandem Voinchet-Grant n'a pas su, voulu ou pu renouveler ses producteurs en visant à conserver la qualité de la programmation. La station passe des CD, fait de la promotion commerciale plus ou moins déguisée et diffuse des concerts grand public avec force publicité.

Ethnomusicologie : il n'y a plus (confier un créneau sur les musiques du monde à la féministe maison qui n'y connaît absolument rien est un affront) ; essais musicologiques  (Dominique Jameux) et récits inspirés (Mildred Clary, Alain Gerber) : zéro ; émissions originales aux producteurs cultivés (Renaud Machart) : fini, etc. Les producteurs de qualité, François-Xavier Szymczak, Christian Merlin, Philippe Cassard et quelques rares autres (Lionel Esparza, par exemple) qui ont été maintenus sont désormais minoritaires. La station, pour gagner des millions, a réduit ses exigences et son originalité.

Comme avec France Culture, c'est vers les archives qu'il faut se diriger ("Les Trésors de France Musique") et vers les programmes d'été. Et essayer de temps en temps les "nouveautés" hebdomadaires de 30 minutes (accordéon - en podcast uniquement -, guitare, danse).

De toute façon qui se soucie du niveau de qualité des radios culturelles ? On trouve "tout" sur Youtube dont on peut convertir en audio seul toutes les vidéos. Et puis l'offre de qualité des radios culturelles étrangères, pour qui en connait les langues, suffit à étancher la curiosité et à satisfaire le besoin d'exigence.

Curly 

Curly

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Re: <b>France Musique, tous thèmes</b> - Dim 29 Sep 2024, 10:36

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t9p180-france-musique-tous-themes#39881) a écrit:

Dans ce forum, on est infiniment tolérant et patient avec France Musique. Pourquoi ? Parce que la comparaison avec France Culture est largement à l'avantage de la station musicale ? Et pourtant. France Musique n'est plus que l'ombre d'elle-même (au regard de ce qu'elle a fait dans les années 1980-2000/2010), voir ici une brève présentation des différentes directions. France Musique fait actuellement du sous-France Musique, le tandem Voinchet-Grant n'a pas su, voulu ou pu renouveler ses producteurs en visant à conserver la qualité de la programmation. La station passe des CD, fait de la promotion commerciale plus ou moins déguisée et diffuse des concerts grand public avec force publicité.
[...]
De toute façon qui se soucie du niveau de qualité des radios culturelles ? On trouve "tout" sur Youtube dont on peut convertir en audio seul toutes les vidéos. Et puis l'offre de qualité des radios culturelles étrangères, pour qui en connait les langues, suffit à étancher la curiosité et à satisfaire le besoin d'exigence.

France Musique, comme les autres radios de Radio France, est devenue de la radio au rabais. Mais il faut relativiser, parce qu'il est vrai que cette chaîne diffuse de la musique. C'est bête, mais en attendant, c'est mieux que France Culture, qui a laissé dans les 3/4 de ses programmes tomber la culture pour, rappelons-le une énième fois, la recette promo / actu.
France Musique a en son sein plusieurs producteurs de qualité, mais la consigne de la direction pourrit tout : pas de parlote plus de deux minutes à la file, et surtout passer plein de disques, des disques ultra connus, et surtout des disques qui viennent de sortir (come back de la ritournelle actu promo).
Outre ces contraintes, France Musique n'a pas tenu compte des évolutions technologiques de ces vingt dernières années. N'importe quel auditeur voulant écouter de la musique, voulant découvrir des musiciens, des compositeurs, a à sa disposition des sites qui rendent obsolètes les mixtures de France Musique.
Rien que sur YouTube, vous vous faites votre playlist, téléchargez ce que bon vous semble, et gratuitement.
France Musique a tenté de répondre à ces avancées en créant des web radios, c'est-à-dire en faisant la même chose. Mais une radio a-t-elle pour vocation d'être un robinet à musique en continu ?
Deux pistes restent à exploiter afin de rendre toute sa spécificité à France Musique. L'une d'entre elles l'est déjà en partie : la retransmission de concerts enregistrés par les soins de la chaîne. D'années en années, le nombre de concerts enregistrés s'est réduit. Mais il y en a encore, et finalement c'est pas si mal.
Autre piste : la radio, c'est aussi la parole, et l'avoir réduite sous prétexte qu'elle devait faire place à plus de musique est une erreur.
Tout cela pour du racolage radiophonique. Pensez que le samedi matin, la chaîne a réinventé en version classique le fameux "Stop ou encore" de RTL. Les auditeurs font leur programme - illusion d'interactivité, remplissage de grille à peu de frais. Les enregistrements qu'ils demandent, avec un peu de chance, ils les possèdent déjà. Ils peuvent aussi les avoir à dispose sur YouTube gratos et sans passage de plat d'un producteur.
La parole non formatée, sans élément de langage promo ni formule fracassante ni tonitruante, ne serait-ce pas reposant, moins agressif ? Elle existe déjà sur la chaîne, mais elle est réduite. Un producteur n'a que deux minutes maxi pour donner un maximum d'informations avant le passage express du disque. Combien d'émissions écrites, et bien écrites, mêlant récits, explications techniques, et passage d'extraits musicaux adéquats, existe-t-il sur cette chaîne ?
Le peu qui existe : la musique classique pour les nuls (= pour les débiles). Même méthode que France Cu : racolage racolage et racolage, avec des mix d'infos sur des compositeurs que n'importe qui trouve en un clic sur le net.
Et puis aussi d'autres émissions plus personnelles (je pense aux séries estivales de Muraro par ex.), mais qui sont contraintes par ce foutu temps de parole dont il ne faut pas abuser parce que sinon y'a pus d'musique mamma mia pauvre de nous. Il y aurait une inversion temps de parole / passage de disque, l'émission gagnerait nettement en qualité. Surtout qu'avec le podcast, l'auditeur peut écouter l'émission quand il le souhaite, et à tête reposée.
Bref, Radio France actuellement galère encore, près de trente ans après l'apparition d'internet, pour s'adapter à un monde nouveau qui commence quand même à dater un peu.
Par exemple, donner l'heure durant l'émission alors que l'écoute en podcast ou en ligne se généralise, que tout auditeur en flux a l'heure sous la main, et même sous les yeux, quel intérêt ?

Les nouvelles générations grandissent sans la radio, vont directement sur le net sans passer par la case Radio France. Ils y viendront peut-être plus tard....
La recherche d'un public plus jeune est compréhensible, mais vaine, dans un monde médiatique où la musique classique est totalement marginalisée. Du classique sur France Inter, radio "la plus écoutée de France" et de l'univers intergalactique ? Mais Inter va vous dire que y'a France Musique pour ça, pas de ça ailleurs, misère, que tout cela reste dans le ghetto qui lui est réservé.
Donc la musique dite classique devient une langue morte. Entendue nulle part sauf dans les musiques de film pompeuses qui pompent les compositeurs classiques à tout va, elle n'est supportable qu'avec des images qui bougent par dessous.
Une langue morte par le choix des médias qui ont décidé de ne pas en parler parce que ça vend moins. Et à force, faut dire que ça ne vend plus, car le public est formaté pour l'ignorer, voire la mépriser.
La misère culturelle se mesure à la misère médiatique, car seuls les médias -  et ils le savent - peuvent influer sur les habitudes d'écoute du public.

Curly 

Curly

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Concert d'Halloween - Sam 26 Oct 2024, 10:07

Il est rare d'avoir l'occasion de tomber sur un concert aussi exceptionnel. Il n'y a pas de fatalité, il était écrit dans le ciel que mes oreilles tomberaient sur cette soirée monumentale, preuve que la direction de Radio France vise l'excellence musicale et que son Orchestre National est une arme de pointe, qui nous vise, nous touche, et nous tue. Une tuerie.

Au programme, une œuvre archi-connue, la deuxième de Mahler.
En direct de la Maison de la Radio, l'Orchestre National de France était dirigé par son directeur musical, Cristian Măcelaru, que nous saluons bien bas pour ses choix esthétiques de la mort qui tue.
Une direction extra : fuck le rythme, passages lents admirablement rendus, on se croirait dans une romance hollywoodienne, et ce soucis constant de s'adresser à tous, afin que même les neuneus que nous sommes tous comprenons que quand y'a un effet, faut bien l'accentuer à moooort sinon on le comprend pas et, conséquence fâcheuse, on s'émeumeuh pas du tout.
Mais y'avait pas que le chef, la prise de son était tout aussi extra, avec cette admirable mise en avant des cuivres, la star étant la flute, dont les quelques traits qui émaillent la partition sont mis en avant comme si c'était un concerto pour flute minimaliste. Totalement expérimental, trop bon. Une dinguerie.

Passée la rigolade des trois premiers mouvements, nous attendions beaucoup de la mezzo-soprano (Karen Cargill). Aucune déception. Ça chevrote à qui mieux mieux, et les effets, toujours à peine accentués, font pleurer toutes les larmes de notre corps. C'est plus France Musique, c'est Bide et musique. Après le quatrième mouvement, il a fallu revenir à la vraie vie, quitter ce cauchemar radieux pour une vie normale. Snif snif ouin ouin. La vie est injuste.

Je résume :
Ce concert est vigoureusement conseillé à tous ceux qui souhaitent fêter Halloween comme il se doit. De quoi se faire peur, mais pour de rire !

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Re: <b>France Musique, tous thèmes</b> -

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