La pop-filozofy est un bon plan pour pécho de l'audimat (des auditeurs curieux de savoirzédeconnaissances cela va de soi) en parlant de tout sauf de filozofy, mais surtout de l'actu de manière tellement mal cryptée qu'y a pas besoin de machine à décoder, ça roule tout seul, c'est un mag' d'actu maquillé en filauzofy.
En ce moment sur votre radiodézidé (2-2-main), filozofé avec Harry Potter.
Problème filozofik, prenez vos cahiers un stylo marquez la date soulignez le titre qui va être "L'imaginaire, définition avec exemple à la clé (y' avait plus de bémol dispo, on fait avec, on s'adapte) ".
Qu'est-ce que donc quoi que l'imaginaire ?
Bonne question, heureusement que je la pose bien, c'est pas vous qui auriez eu l'idée (2-2-main) de la poser, tant mieux dans un sens parce que quand on vous en pose vous ne levez jamais le doigt et à l'arrivée c'est le royal souk.
Imaginaire, source cnrtl :
adj. Créé par l'imagination, qui n'a d'existence que dans l'imagination.
Susbt. Œuvre, domaine, monde de l'imagination. Imaginaire collectif, enfantin.
En l'absence ouverte de référence de la producto-fylozoffe à Sartre ou à Saint Lacan priez pour nous pauvres pêcheurs à la ligne, nous nous contenterons de ça.
Or, la productrice filozhauff de "Avaic filauzofie", qu'est-ce qu'elle nous invite à faire dans ses remarques à rallonge, tellement à rallonge et tellement hésitantes qu'on se demande si c'est préparé ou si c'est de l'impro totale ?
La rallonge, elle se déplie sans fin, la rallonge improvisée, elle amène fatalement des dérapages incontrôlés, des imprécisions, du fouillis. Pour résumer, c'est le royal souk sur le marché de la fildeleau.
Alors qu'est-ce qu'elle nous invite à quoi donc ?
À "remettre le nazisme dans notre imaginaire".
Merde, on l'avait plus, il faut le remettre. Heureux temps où le nazisme marchait (au pas de l'oie of course) dans notre imaginaire. Faut le remettre. C'est un ordre filozzofik.
Voilà qui s'appelle bien préparer son émission, choisir ses mots avec soin, et non balancer n'importe quoi qui sonne bien, comme "nazisme" (bon pour l'audimat, bon point Godwin), ou "imaginaire" par exemple, en pensant que de toute façon ça va passer, les auditeurs ils écoutent pas en réfléchissant, ils entendent des mots moldus qui défilent dans la radio à tuture, et ça c'est vachement chouette.
"...il y a bien plus dans Voldemort [c'est à la 9ème mn de l'émission environ, je précise c'est important parce que ça permet de couper la relance à fylau dès le début] qu'une simple image du nazisme, y'a quand même cette image, il est entouré des Mangemort qui évoquent en fait les S.A., les sturma...les sturmabla... les sturmabteilung, c'est-à-dire ce ''détachement pour la tempête'', sturm ça voulait dire ça hein ? [oui, aujourd'hui sturm ça veut plus dire ça, le dico est formel], dirigé par Ernst Röhm qui ont produit [en technicolor ?] ensuite les S.S. que Hitler a laissé pendant les années 30 agir en toute v... avec un déchaînement de violence. Cette allusion historique [approximative, mais on s'en tape, ça doit juste nourrir notre imaginaire], est-ce que vous pensez que c'est une grande œuvre pour essayer de remettre le nazisme au cœur de notre imaginaire, en réélaborant certes un peu librement [c'est toujours le problème avec la fiction, faudrait l'éradiquer afin qu'on comprenne un peu plus notre imaginaire] mais pour qu'il colle au sens vraiment d'adhérer [pub masquée pour la Super Glu ?] à nos imaginaires ?"
Une sacrée foutue de bon Dieu de relance, non ?
Suit un silence avec bruit de langue et déglutition, et le début de réponse classique de l'invité bien emmerdé qui veut gagner du temps avant de livrer une réponse clé en main : "C'est une bonne question...Le nazisme je ne sais pas..."
La clé en main ne vient pas, alors ça bafouille, ça hésite, bref, coupez ! La prise est mauvaise, mais on garde parce qu'on est en direct.
Pour finir, pour qu'on achève vite, disons juste que, once again, l'invitée était aussi filozofe que je suis danseuse de claquettes au Ballet du Bolchoï, et qu'elle est – accrochez-vous à votre chaise, vous allez être secoués force 14 sur l'échelle de Richter – chut ne le répétez pas c'est ultra confidentiel : sociologue.
En ce moment sur votre radiodézidé (2-2-main), filozofé avec Harry Potter.
Problème filozofik, prenez vos cahiers un stylo marquez la date soulignez le titre qui va être "L'imaginaire, définition avec exemple à la clé (y' avait plus de bémol dispo, on fait avec, on s'adapte) ".
Qu'est-ce que donc quoi que l'imaginaire ?
Bonne question, heureusement que je la pose bien, c'est pas vous qui auriez eu l'idée (2-2-main) de la poser, tant mieux dans un sens parce que quand on vous en pose vous ne levez jamais le doigt et à l'arrivée c'est le royal souk.
Imaginaire, source cnrtl :
adj. Créé par l'imagination, qui n'a d'existence que dans l'imagination.
Susbt. Œuvre, domaine, monde de l'imagination. Imaginaire collectif, enfantin.
En l'absence ouverte de référence de la producto-fylozoffe à Sartre ou à Saint Lacan priez pour nous pauvres pêcheurs à la ligne, nous nous contenterons de ça.
Or, la productrice filozhauff de "Avaic filauzofie", qu'est-ce qu'elle nous invite à faire dans ses remarques à rallonge, tellement à rallonge et tellement hésitantes qu'on se demande si c'est préparé ou si c'est de l'impro totale ?
La rallonge, elle se déplie sans fin, la rallonge improvisée, elle amène fatalement des dérapages incontrôlés, des imprécisions, du fouillis. Pour résumer, c'est le royal souk sur le marché de la fildeleau.
Alors qu'est-ce qu'elle nous invite à quoi donc ?
À "remettre le nazisme dans notre imaginaire".
Merde, on l'avait plus, il faut le remettre. Heureux temps où le nazisme marchait (au pas de l'oie of course) dans notre imaginaire. Faut le remettre. C'est un ordre filozzofik.
Voilà qui s'appelle bien préparer son émission, choisir ses mots avec soin, et non balancer n'importe quoi qui sonne bien, comme "nazisme" (bon pour l'audimat, bon point Godwin), ou "imaginaire" par exemple, en pensant que de toute façon ça va passer, les auditeurs ils écoutent pas en réfléchissant, ils entendent des mots moldus qui défilent dans la radio à tuture, et ça c'est vachement chouette.
"...il y a bien plus dans Voldemort [c'est à la 9ème mn de l'émission environ, je précise c'est important parce que ça permet de couper la relance à fylau dès le début] qu'une simple image du nazisme, y'a quand même cette image, il est entouré des Mangemort qui évoquent en fait les S.A., les sturma...les sturmabla... les sturmabteilung, c'est-à-dire ce ''détachement pour la tempête'', sturm ça voulait dire ça hein ? [oui, aujourd'hui sturm ça veut plus dire ça, le dico est formel], dirigé par Ernst Röhm qui ont produit [en technicolor ?] ensuite les S.S. que Hitler a laissé pendant les années 30 agir en toute v... avec un déchaînement de violence. Cette allusion historique [approximative, mais on s'en tape, ça doit juste nourrir notre imaginaire], est-ce que vous pensez que c'est une grande œuvre pour essayer de remettre le nazisme au cœur de notre imaginaire, en réélaborant certes un peu librement [c'est toujours le problème avec la fiction, faudrait l'éradiquer afin qu'on comprenne un peu plus notre imaginaire] mais pour qu'il colle au sens vraiment d'adhérer [pub masquée pour la Super Glu ?] à nos imaginaires ?"
Une sacrée foutue de bon Dieu de relance, non ?
Suit un silence avec bruit de langue et déglutition, et le début de réponse classique de l'invité bien emmerdé qui veut gagner du temps avant de livrer une réponse clé en main : "C'est une bonne question...Le nazisme je ne sais pas..."
La clé en main ne vient pas, alors ça bafouille, ça hésite, bref, coupez ! La prise est mauvaise, mais on garde parce qu'on est en direct.
Pour finir, pour qu'on achève vite, disons juste que, once again, l'invitée était aussi filozofe que je suis danseuse de claquettes au Ballet du Bolchoï, et qu'elle est – accrochez-vous à votre chaise, vous allez être secoués force 14 sur l'échelle de Richter – chut ne le répétez pas c'est ultra confidentiel : sociologue.