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Le fil à filo    Page 1 sur 1

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Curly 

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Le fil à filo - Mar 18 Avr 2023, 10:20

La pop-filozofy est un bon plan pour pécho de l'audimat (des auditeurs curieux de savoirzédeconnaissances cela va de soi) en parlant de tout sauf de filozofy, mais surtout de l'actu de manière tellement mal cryptée qu'y a pas besoin de machine à décoder, ça roule tout seul, c'est un mag' d'actu maquillé en filauzofy.

En ce moment sur votre radiodézidé (2-2-main), filozofé avec Harry Potter.
Problème filozofik, prenez vos cahiers un stylo marquez la date soulignez le titre qui va être "L'imaginaire, définition avec exemple à la clé (y' avait plus de bémol dispo, on fait avec, on s'adapte) ".

Qu'est-ce que donc quoi que l'imaginaire ?
Bonne question, heureusement que je la pose bien, c'est pas vous qui auriez eu l'idée (2-2-main) de la poser, tant mieux dans un sens parce que quand on vous en pose vous ne levez jamais le doigt et à l'arrivée c'est le royal souk.

Imaginaire, source cnrtl :
adj. Créé par l'imagination, qui n'a d'existence que dans l'imagination. 
Susbt. Œuvre, domaine, monde de l'imagination. Imaginaire collectif, enfantin.


En l'absence ouverte de référence de la producto-fylozoffe à Sartre ou à Saint Lacan priez pour nous pauvres pêcheurs à la ligne, nous nous contenterons de ça.

Or, la productrice filozhauff de "Avaic filauzofie", qu'est-ce qu'elle nous invite à faire dans ses remarques à rallonge, tellement à rallonge  et tellement hésitantes qu'on se demande si c'est préparé ou si c'est de l'impro totale ?
La rallonge, elle se déplie sans fin, la rallonge improvisée, elle amène fatalement des dérapages incontrôlés, des imprécisions, du fouillis. Pour résumer, c'est le royal souk sur le marché de la fildeleau.
Alors qu'est-ce qu'elle nous invite à quoi donc ?
À "remettre le nazisme dans notre imaginaire".
Merde, on l'avait plus, il faut le remettre. Heureux temps où le nazisme marchait (au pas de l'oie of course) dans notre imaginaire. Faut le remettre. C'est un ordre filozzofik.

Voilà qui s'appelle bien préparer son émission, choisir ses mots avec soin, et non balancer n'importe quoi qui sonne bien, comme "nazisme" (bon pour l'audimat, bon point Godwin), ou "imaginaire" par exemple, en pensant que de toute façon ça va passer, les auditeurs ils écoutent pas en réfléchissant, ils entendent des mots moldus qui défilent dans la radio à tuture, et ça c'est vachement chouette.

"...il y a bien plus dans Voldemort [c'est à la 9ème mn de l'émission environ, je précise c'est important parce que ça permet de couper la relance à fylau dès le début] qu'une simple image du nazisme, y'a quand même cette image, il est entouré des Mangemort qui évoquent en fait les S.A., les sturma...les sturmabla... les sturmabteilung, c'est-à-dire ce ''détachement pour la tempête'', sturm ça voulait dire ça hein ? [oui, aujourd'hui sturm ça veut plus dire ça, le dico est formel], dirigé par Ernst Röhm qui ont produit [en technicolor ?] ensuite les S.S. que Hitler a laissé pendant les années 30 agir en toute v... avec un déchaînement de violence. Cette allusion historique [approximative, mais on s'en tape, ça doit juste nourrir notre imaginaire], est-ce que vous pensez que c'est une grande œuvre pour essayer de remettre le nazisme au cœur de notre imaginaire, en réélaborant certes un peu librement [c'est toujours le problème avec la fiction, faudrait l'éradiquer afin qu'on comprenne un peu plus notre imaginaire] mais pour qu'il colle au sens vraiment d'adhérer [pub masquée pour la Super Glu ?] à nos imaginaires ?"
Une sacrée foutue de bon Dieu de relance, non ?
Suit un silence avec bruit de langue et déglutition, et le début de réponse classique de l'invité bien emmerdé qui veut gagner du temps avant de livrer une réponse clé en main  : "C'est une bonne question...Le nazisme je ne sais pas..."
La clé en main ne vient pas, alors ça bafouille, ça hésite, bref, coupez ! La prise est mauvaise, mais on garde parce qu'on est en direct.

Pour finir, pour qu'on achève vite, disons juste que, once again, l'invitée était aussi filozofe que je suis danseuse de claquettes au Ballet du Bolchoï, et qu'elle est – accrochez-vous à votre chaise, vous allez être secoués force 14 sur l'échelle de Richter – chut ne le répétez pas c'est ultra confidentiel : sociologue.

Curly 

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Les mamates à filo - Jeu 27 Avr 2023, 11:04

Les Mamates réinventent le concept de débat de chaînes info, mais avec cette infime différence (elle est infime remarquez) qu’elle nous le vend comme un débat filozofik.
Mamates du 27, « Les intellectuels face au pouvoir : Emmanuel Macron est-il encore défendable ? »
Les deux zinvités à filo sont présentés comme : le premier « filozofe », la seconde « professeure de filauzoffi »
Leur ouvrage filozofik de référence sur lequel ils vont s’appuyer durant le « débat » : Touitteur.
C’est dire si la filo va voler haut, ça va cuicuiter dans les chaumières.
L’écoute est confortable (de jardin ?  - je sais, c’est facile, mais il faut se détendre un peu avant d’affronter le pire, parce qu’il y a pire que ce jeu de mots facile) car avant même l’écoute les auditeurs savent parfaitement ce que chacun des deux filozoff va dérouler, because les deux se sont déjà exprimés plus que de raison sur ce sujet filo. De la radio en pilotage automatique. Le producteur n'a plus qu'à faire semblant, à tendre la perche et recueillir la parole tant attendue.

D’un côté du filo, le discours d’un éditorialiste lambda, et de l’autre côté du filo, en distanciel, une militante lambda.

Nous nous arrêterons sur cette dernière. Je vous propose de revivre un grand moment fizolokife.

                                Les Mamates à filo, tragédie interminable

Morceau choisi
                                                                                                               Acte III, scène 1 Sarah Bernhardt, Tintin

Le personnage de Sarah Bernhardt sera interprété par Barbara Stiegler, Tintin par Quentin Lafay.

Le rideau ne s’ouvre pas, il tombe tel un mammouth volant s’écrasant sur une fourmilière.

Tintin, qui sait qu’il pose une question dont il connaît d’avance la réponse : Sarah Bernhardt, vous, est-ce que vous faites, vous, le même constat, que le débat est devenu un combat ?  Est-ce que pour vous à votre sens c’est nocif même pour la qualité du débat public ?
Sarah Bernhardt, après un silence dû au distanciel et à la puissance dramatique dégagée par la question : Alors euh il faudrait euh, merci de de votre invitation, il faudrait que vous vous précisiez euh dans votre question depuis quand enfin euh vous voulez dire depuis que nous contestons la réforme, la dernière mouture de la réforme ou euh, je ne comprends pas bien votre question.
T. : Même au-delà c’est-à-dire est-ce que pour vous euh la contestation a sa place ?  Est-ce que lorsqu’on conteste euh les réformes du Président de la République, allez prenons la dernière, la réforme des retraites, est-ce qu’on menace on fond la qualité même du débat public ? Est-ce qu’il y a des façons de contester cette euh cette euh réforme (Rire forcé de Sarah) qui n’auraient pas lieu d’être.
S.B., riant sur cape : Ah oui, euh d’accord… Alors euh...euh...j’imagine que votre question est teintée d’humour. Est-ce qu’on peut contester euh des réformes euh d’un pouvoir politique en place euh...oui (re-rire)… Nous sommes dans un état de droit...
T. : On est d’accord.
S.B. : … et donc dans un état de droit euh (re-re-rire) on peut contester. Votre question porte plutôt sur les modalités de la contestation, c’est ça ?
T. : C’est ça. Sur la façon de contester.
S.B. : Oui alors vous pouviez préciser, c’est-à-dire qu’est-ce qui… qu’est-ce qui poserait problème ? Les gens manifesteuh ? Euuuuh… Ils sont donc ils ils ils scandent des slogans...euh..Qu’est...
T. : Est-ce que pour vous certaines limites sont franchies, Sarah Bernhardt, lorsque, j’prends un exemple, euh euh, place Notre-Dame à Grenoble une effigie du Président de la République est brulée ? Est-ce que certaines limites sont franchies euh … ? (S.B. grommelle comme une basse continue pour accompagner cette réplique de Tintin) On a entendu aussi certaines personnes expliquer que les les concerts de casseroles étaient fascisants, je reprends évidemment les termes qui ne sont pas les miens. Est-ce qu’il y a des limites, dans la façon qu’il y a en ce moment de contester le P.R. ?
S.B. : Merci pour ces questions très précises qui me vont très bien. Donc effectivement, on va commencer par les concerts de casseroles fascisants. Donc je.. qui a dit ça ? J’ai pas suivi ça. Je je je suis sur Touitteur et je suis euh extrêmement active en ce moment parce qu’il se passe beaucoup de choses politiquement donc je euh je j’passe beaucoup d’temps à regarder c’qui s’passe parce que c’est un lieu, Touitteur, extrêmement intéressant hein, euh pour voir heu, pour voir pour voir un p’tit peu euh la le débat public même s’il a des formes dégradées, m’enfin il existe en tout cas. Euh… Là j’avoue que les concerts de casseroles fascisants j’avais pas vu cette euh cette perle à vrai dire oui.
T. : Ce sont des ce sont des remarques que l’on que l’on trouve effectivement euh sur les réseaux sociaux, sur Touitteur notamment.
Mais au-delà d’ça, sans sans sans sans sans savoir qui...qui l’a dit  ou qui l’aurait dit, qu’est-ce que ça vous évoque, ou quelle réaction ça suscite chez vous ?
S.B. : Bon alors on va oui, on va préciser donc,
euh pour le professeur Nimbus (N.B personnage de l’acte II qui réapparaît dans la scène 2 de l'acte III) et pour beaucoup d’gens
euh, ces ces casserolades,  ces casserolades généraleuh, ces concerts de casseroles sont une menace pour la République
euh
et attaquent l’état d’droaeuh, euh, contestent la légitimité du conseil constitutionnel, et de la présidence de la République,
bon j’reprends les propos qui ont été tenus...euh.. tout ceci est infondé, littéralement infondé, dans la mesure où euh en fait laaaaaa, la, la,
les juristes aujourd’hui les plus sérieux nous rappellent toute une série de choses.
Bien sûr qu’on a le droit de contester euh des réformes des lois, et même des lois qui ont été promulguées, on a absolument droit de le faire, et on peut l’faire de manière extrêmement bruyante…
Euh taper sur des casseroles et faire du bruit ce n’est pas un délit. Donc il n’y a aucune atteinte à l’état d’droit, on est euh tout à fait dans les limites de de de la légalité républicaine.
Euh les gens qui font c’la, ils tapent sur des casseroles précisément pour ne pas taper sur des gens,
euh et précisément pour ne pas être dans la violence physique. C’est vraiment une manière de…
les gens sont excédés.
Moi-même je tape euh sur une casserole très régulièrement depuis euh dix jours,
je, dès que je le peux, entre toutes mes contraintes et mes obligations et kcétéra, mais j’essaie d’y être.
J’ai d’ailleurs été parmi les premiers à relayer euh l’appel à se réunir sur toutes les mairies de France pour taper sur des casseroles.
C’est un,
c’est un mode de manifestation qui a ses lettres de noblesses, euh bon,
y’a les fameux charivaris du XIXème siècle, bon
tout le monde sait ça sur les réseaux sociaux, c’est rappelé,
il y a aussi euh, des précédents comme l’Islande, hein, je rappelle que l’Islande, euh, les Islandais ont utilisé la technique de la casserole pour chasser
euh
du pouvoir un régime enfin une équipe de gouvernement totalement corrompu euh,
et donc, en fait,
c’est un moyen pacifique, c’est un moyen en plus plutôt joyeux euh,
et qui est plutôt du côté euh des passions euh non tristes, on va dire, qui permet de se …

                                                                                                                        Intermède musical

                                                         

c’est un mode de manifestation tout simplement, qui a des années d’histoire, voilà. Donc euh, présenter cela comme une atteinte à l’état d’droit me paraît euh purement ahurissant.
Maintenant si on va vers le terrain de du fait de brûler l’effigie euh de, du P.R.
Alors il fut un temps où quand on brûlait euh l’effigie euh du roi, euh, on commettait un crime de lèse-majesté. Ce temps est heureus’ment aboli. Heu le le le délit, l’offense euuuuuuaaaaaaoooooooo
chef suprême de l’État est aboli également euh ça n’existe plus euh
et on ne peut que s’en réjouir.
Euh je vous rappelle que tout notre pays en 2015, euh enfin une grande partie euh des Français,  
heu ont euh clamé haut et fort que euuuuuu le le l’offense était euh fondamentale pour la liberté d’expression,
je rappelle les fameuses immenses manifestations défendant Charlie Hebdo qui euh n’hésitait pas à offenser un euh prophète euh de l’un des trois grands monothéismes.
Bon euh.
Euh moi je veux dire que je comprends cette position, on peut offenser le prophète,
on peut offenser euh Charles Troaeuh,
on peut offenser,
on peut dire « God sève Ze Couine »
avec les Sex Pistols,
on a l’droit de euh euh de s’en prendre à Elizabèthe deuuuuuuuueuh,
euh c’est comme ça
voilà.
Donc je comprends que ça ça puisse euh énerver certains ou même les choquer c’est leur problème c’est un problème esthético-moral.
Donc que euh vous trouviez euuuuuuuuuuh euh certains auditeurs euuuuuuuuuuh trouvent que c’est du mauvais goût euh je le comprends.
Moi-même, j’ai pas envie de me prononcer là-d’ssus,
c’est pas mon problème.
En revanche euuuuuh y’a une deuxième question c’est savoir est-ce que brûler euh euhmmmmm l’effigie de de de de untel
ou de de de tel autre est efficace politiqu’ment,
voilà une question qui m’intéresse.
Et ça pour la trancher je pense que il faut bin il faut il faut réfléchir dans la lutte.
Est-ce que stratégiquement c’est utile ?
Mais la moquerie, l’offenseuh, le fait de malmener l’image de quelqu’un ooooooon
on malheureusement bin ça fait partie du combat politique.
Et si à c’moment là, si dès que il y a offense il y a un juron on nous explique que l’état d’droit est en danger et qu’on est en train de basculer dans l’fascisme,
bin il faut arrêter, c’est une mauvaise foi.
Les gens qui font c’procès là euh le font pas quand il s’agit
de euh
de Jean-Luc Mélenchon
ou de euh je ne sais qui euuuuh
de Marine Le Pen,
de Eric Zemmour,
donc il faut arrêter hein euh,
ça ne trompe personne
et ça exaspère les auditeurs de France Culture…

                                                                                                                Fin de la scène 1


L’interprétation de Barbara Ziegler est admirable, les auditeurs sont tous exaspérés au possible, tellement même que beaucoup pensent sérieusement à brûler son effigie sur la place publique en hurlant des insultes. Moi, je m’en fous, c’est pas mon problème.
Mais enfin, s’en prendre à des artiss’ de ce niveau, c’est un peu facile.

Curly 

Curly

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Conte filözzhöffike - Dim 21 Mai 2023, 11:04

Il était une fois,
dans le merveilleux royaume de la Gentillesse, un gentil magazine tuturel qui prescrivait, non pas des pilules anti-insomnie pour le lire, mais des émissions tuturelles riches en tuture.
Un beau jour, dans ce merveilleux mag’, parut un articulet joyeux mettant sur un auguste et beau piédestal un pode & caste qui infusait depuis six mois sur la bêêêlle radio amie et néanmoins mignonne France Cularadiodébêlleuzidées (2-2-main).
Le joyeux articulet annonçait fièrement un « échange féministe mettant en lumière un phénomène injuste ».
Ah ! Injustice ! Quand allait-on vous éradiquer ?
Ah ! Injustice ! Pustule gluante qui trône au milieu du merveilleux royaume de la Gentillesse ! Que foutez-vous là ? On a beau vous dire toute la journée de dégager, vous êtes toujours là !
Ah !
Cet échange provenait d'un des plus merveilleux, beau et gentil pode & caste de France Cudézidé, l’immense et incroyable « 100-ozé-le-2-mandet ».
L’articulet déclamait sur un ton épique :
« Au micro de Didine fileauzeauffe (dont les réflexions sont tout aussi pertinentes que celles de son invitée), la journaliste dresse donc le portrait de la vieille fille, des recluses du Moyen Âge jusqu’aux célibataires d’aujourd’hui. Doit-on encore en avoir peur ? »
Cette journaliste sortait alors son second livre à acheter, qu’il fallait promouvoir dans toute la joyeuse grille de la radiodézidé, au moins autant que le premier. Mais dans quel média cette gentille journaliste journalait, pour ainsi se permettre de faire des réflexions aussi pertinentes que celles de la divine Didine filozzofe ?
Elle journalait dans le mignon magazine Stylist, « un média féminin mode et beauté », un média 100 % inclusif pour les femmes, et 100 % anti-sexiste puisque les hommes, eux, n’avaient pas le droit de s’intéresser à la mode et à la beauté, surtout celles prônées par Stylist, pleines de classe et de mignonneté, déjouant les clichés sexistes en les coulant dans le béton armé, afin qu’ils ne bougeassent plus ces petits coquins.
Notre conte pourrait s’arrêter là.

Or,
un beau jour, un méchant vilain tomba sur ce merveilleux articulet. Certaines merveilleuses langues de ce merveilleux pays dirent alors que c’était un homme, et qu’en ce cas, il ne pourrait être que mauvais, et d’autres dirent que c’était peut-être une femme, car tant qu’on n'avait pas vu la zigounette, tout restait possible. D’autres encore dirent que c’était l’un et l’autre, car en l’absence de vérification les deux réalités restaient possibles. Une nouvelle expérience de chat de Schrödinger, mais avec une zézette et une zigounette à la place du chat et d'une chatte.
Le méchant et la méchante enfourcha l’articulet et resta bloqué et bloquée sur ce beau passage inspiré :
« Au micro de Didine philausauffe (dont les réflexions sont tout aussi pertinentes que celles de son invitée)... »
Quoi quoi quoi, se demanda-t-il et elle d’abord en dedans de lui et elle, pourquoi Didine filozhöff invite-t-elle des invités alors qu’elle peut assurer le show toute seule ?
Niek niek niek, se dit-il et elle ensuite en dedans lui et elle, je suis méchant et méchante, je vais de ce pas vérifier cet axiome.
Dans le merveilleux royaume de la gentillesse, ce fut la panique. Quoi ! Comment ! Confronter le merveilleux à la réalité ? Catastrophe ! Qu’allons-nous devenir ?
Rien, leur répondit le méchant et la méchante, car dans votre royaume, vous êtes immunisés contre la réalité. Vous êtes merveilleux, ne l’oubliez pas. Faites comme d’habitude, suivez le chat de Schrödmachin, lisez ce qui suit et oubliez-le, car vous n’avez aucune mémoire, et ne le lisez pas, car c’est méchant, donc pas gentil. Dans les deux cas, ça ne changera rien.

Ainsi,
L’invitée pertinente, remplissant la 42ème minute de peur : Bridget Jones elle va devoir passer une série d’épreuve, c’est-à-dire qu’elle va avoireuh une série d’aventures qui sont humiliantes, désagréables ekcétéra ekcétéra, mais euh, si elle réussit à trouver le grand amoureuh, à la fin, c’est parce qu’elle accepteuh justement les épreuves humiliantes. Dans en fait y’a comme ça cette espèce de « Hunger Games » qui s’met, qui s’met en en, en routeuh, euhmmm, et parce que Bridget Jones elle accepte de de passer les étapeuh, quitte à y laisser des plumes ekcétéra, elle va être récompensée. Et ça je trouve que c’est un message qu’on a pas, peut-être pas assez vueuh à l’époque, qui m’semble assez assez euh dang’reux quoi.
Didine filauhzophe aussi pertinente que son invitée : Et puis y’a cette euh, entre la récompense et la punition, c’est tout à fait vrai, puisque vous avez dit Marie Kock que euh, il y a quelque chose que la vieille fille fait mal, euh, mais maint’nant on ‘tend presque, on entend dans l’extrait ce mal c’est pas seulement un mal qui est moral, c’est presque quelque chose de l’ordre de la maladie, du pathologique.
L’invitée pertinente : Oui.
Didine filozofe pertinente : Y’a  quelque chose alors comme on l’a dit on sait pas c’qui est de l’ordre de la cause ou de l’effet, mais euh euh, le… son ami vraiment lui dit « QU’EST—CE QUI MARCHE PAS ? », il est vraiment, il est dans une sorte de, il essaye de de faire le méd’cin euh de cette pathologie qui est au cœur de la vieille fille.
L’invitée pertinente : Oui c’est une pathologie... »

Et, ainsi alla (qui est grand) la vie dans le royaume merveilleux de la Gentillesse, le méchant et le pode & caste furent écoutés et ne furent pas écoutés.
Le cliché auquel plus personne ne pensait devint une figure de la pop tuture, et tout le monde vécut heureux et eut beaucoup d’enfants.

                                                                                                                            FIN

Curly 

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Le bonheur, est-ce être heureux ? - Mer 13 Sep 2023, 14:48

De la filo au kilo en ce mercrededi treize : Épicure, le gars à la recherche du plaisir.
« Être heureux est possible » iz le titre.
And ze présentation iz profondly filozofic : « Dans ce troisième épisode, Géraldine Muhlmann et ses invités nous montrent qu'il est possible d'être heureux avec les épicuriens. » Chiadé, non ?
Si, c’est hyper bien torché, et si vous n’êtes pas contents, c’est que vous n’êtes pas épis, ni curiens d’ailleurs, vous n’êtes qu'une bande de chieurs, juste des fidèles auditeurs de France Cu qui ne savez pas prendre les bêêêlles chozes là où elles sont.
Pourtant, le bonheur, vous l'avez à portée d'oreilles (débouchez-vous les tympans deux secondes), il est dans « Avec filozofi », mais aussi dans toute la grille pleine de savoirzédebonheurs de France Trucmuche du treize :
Inondations en Libye : un désastre humanitaire sur fond de crise politique
Le consommateur de drogue est-il responsable des méfaits des trafiquants ?
Cancer du poumon : quelles sont les promesses du nouveau vaccin ?
Les buvettes parlementaires, on n'y vient pas seulement pour se désaltérer
Politiques migratoires : en France, et en Europe, la cacophonie des discours
2023, la pire année de l'histoire de l'humanité ?
L'essence doit-elle rester chère ?
Google a 25 ans : un anniversaire au goût amer
Le prof, ce personnage de cinéma
SOS patrimoine en détresse
Chili, les fractures d’une nation
Débat critique : le nouveau film de Michel Gondry a la solution (mais à quoi ?)
(c’est signé Didine, c’est midi Didine)
Pays émergents : des économies en faillite 3/3 : Sri Lanka : l'érosion par la dette
Le Book Club Par Marie Richeux

                                                                                                                                …

Alors Épicure, s’il avait écouté France Cu, il aurait fermé sa grande gueule.
France Cu, c’est le plaisir toute la journée, la jouissance éternelle de chaque instant, avec la misère humaine comme appeau à auditeurs, les catastrophes comme seuls savoirs, la fin du monde comme seul objectif. Et l'extase ultime, oui, l'extase, car au fin fond du tunnel de la misère une lueur brille, oh bien faible, mais elle est là regardez, elle ressemble à une flamme d’allouf vacillante qui nous sussure langoureusement que bientôt, dans un jour proche, France Cu passera devant Europe 1. Ô joie ! Ô allégresse ! Audimat !

                                Le fil à filo Oper1964

Curly 

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Filo & travo - Lun 02 Oct 2023, 18:51

France Cu ne fait pas d’économies, c’est sa direction qui nous le clame. Elle balance du flouze à tout va pour produire le meilleur et le déposer dans le riche écrin de réalisations subtilement délicates et tirées au cordeau traceur avec rembobinage facile grâce à la poignée et au bouton de manivelle merde excusez-moi je fais mes courses bricolages en même temps que ce billet, alors forcément, au bout d’un moment, il y a emmêlage de pinceaux à rechampir pour peindre les moulures en relief ou en creux. Du travail de précision.
L’émission à filo baigne dans le luxe : propos finement montés, productrice qui s’efface (1mn pas plus après on passe la seconde couche), montage mettant en lumière la quintessence de ce qu’apporte l’invité, décoration musicale avec bougies, linge de maison, vaisselle, tapis et rideaux. Le luxe total.
Ce lundi 2, ce fut du caviar pour les oreilles, de fines boucles en fil d’argent torsadé, longueur 4cm 80, 00 € en stock. Franchement, pour le dire avec plus de distinction, on s’est pas fait chier.

                                                                                    Le fil à filo Oper2021

L’âme romantique qui s’emmerde, parlons-en justement, ou plutôt non, filons la laine vers les souffrances de la femme bourgeoise ah, sociologie quand tu nous tiens et nous fixe une solive contre une poutre. Ah, patriarcat de merde, même dans une émission sur l’ennui tu viens nous les briser menu avec un marteau de secours brise-glace qui permet de briser efficacement une vitre latérale, une vitre arrière ou un pare-brise.
Comme toujours, admirons la grande unité des programmes de cette radio quatre étoiles : peu importe le sujet de l’émission, vous retombez toujours sur les deux-trois mêmes thèmes, murs fondateurs formés d’un squelette de béton. Afin d’éviter au mieux les déperditions de chaleur, il est impératif de les isoler depuis l’extérieur, et de ne jamais laisser pénétrer tous les autres domaines artistiquezéculturels, tellement nombreux qu’ils peuvent à force mettre à mal les fondations et les murs porteurs.

Pour enrichir ce bonheur du jour, l’émission à filo nous offre de vastes extraits de films ou de séries, et même des chansons moches, afin de connecter la filo chiante avec le quotidien des auditeurs, fait de séries tévé, de films, de chansons moches, et aussi de séries tévé et de films. Et de chansons moches, j'allais oublier.
L’ensemble, une fois achevé, subit une riche couche de cirage, soit des lectures de textes. Et Dieu sait qu’un texte, c’est chiant. Pensez, un texte, ça se trouve dans un livre, si possible un vieux. Un livre ! Vieux ! Pouah quelle horreur !
Alors la filozofe a l’idée luminaire, lampe, suspension, lampadaire intérieur et extérieur design, d’enrober la lecture de musique classique chiante (évidemment, c'est de la culture, alors pensez !), mais super connue, que les auditeurs peuvent écouter si le texte les ennuie, alors qu’en réalité, la muzik est là pour nous dire : « Waouh ! C’est beau, c’est du texte, du vieux papier peint à enlever avec de la lessive. Remplissez un vieux flacon pulvérisateur. Remplissez-le à moitié de lessive. Remplissez l’autre moitié avec de l’eau chaude. Secouez et vous avez votre produit à décoller le papier peint. Vaporisez et laissez agir un moment. »

Pour cette lecture, le porte-monnaie a craqué, tout est parti. De la super-production.
Deux options dans les riches et baroques émissions à France Cu. Soit c’est lu par un amateur inexpérimenté (= un assistant) mais ça s’entend pas c’est pas grave, car le marteau-piqueur démolisseur, conçu pour des travaux de destruction intensifs, permet de casser efficacement des matériaux très durs. Alors, la lecture, vous ne risquerez pas de l’entendre. Le reste non plus d’ailleurs.
Soit (je reprends le fil à coudre) c’est lu par un pro de la radio inexpérimenté en lecture et qui a tellement peur de mal faire qu’il en fait des caisses. Résultat, pour en apprécier la saveur, je vous conseille de rebrancher le marteau-piqueur démolisseur. Un exemple. Dans l’émission filo-socio-développement perso sur l’ennui, je vous propose de démonter votre chasse d’eau, de brancher la plaque à induction, de poncer votre parquet en bois en utilisant une bande abrasive à gros grains 40-60, et d’écouter la lecture suivante.

                                                                       Le fil à filo Oper2024

                                                                                                                                        [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-02.10.2023-ITEMA_23505789-2023C48904S0275-21.mp3 " debut="23:44" fin="25:14"]

Après un subtil djingueule dans les oreilles, la filozofe nous révèle une information croustillante sur les travaux de réhabilitation de la maison de la rue Georges Claude. Mais j'ai coupu cette révélation avec une cisaille à tôle, car j'ai fini mes courses.
Donc pour finir, je tiens à donner le générique complet de l'émission à filo, car c'est de la belle ouvrage, à mon avis ça va tenir longtemps, ça s'écroulera pas avant demain même heure où faudra tout recommencer.
Enfin... nous sommes peu de choses, nous ne sommes que poussières à aspirer avec le Karcher WD 6 P S V-30/6/22/T en vente chez Casto.

                                        Le fil à filo Oper2025

Curly 

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Filo avec Mme Filo - Lun 22 Jan 2024, 19:12

"Avek Filozofie" du 22. Déjà il faut résister à l'envie de couper dès les premières secondes du générique moche.
Mais quand on le passe, c'est le nirvana. Oui, mais le nirvana du moche.
Le 22, on déconstruit la figure de Blanche Neige.
De la haute filozofie.
Septième minute. La productrice, qui manie l'impro avec une impressionnante maestria, se pique d'une relance de choc digne d'éclipser l'invité qui est alors invité à fermer sa grande gueule pour boire la démonstration improvisée (si elle ne l'est pas, c'est encore plus impressionnant).
C'est long, c'est finement pensé, et encore plus finement exprimé. Après ça, il ne reste plus qu'à regretter de ne pas avoir coupé dès les premières notes de la musique de chiotte du générique.

Discours de filozofie de "Avek filozofie", par Mme Filo d'"Avek filozofie", que nous appellerons ainsi afin de ne pas nommer Géraldine Muhlmann.
L'invité, que nous appellerons "l'invité", essaie avec beaucoup de difficulté de complexifier le discours simpliste de Mme Filo, son discours étant constamment brouillé par des coupures intempestives et simplificatrices. Impossible pour lui de dérouler un raisonnement suivi de plus de quelques secondes. Le pauvre est constamment déstabilisé, mais il reste quand même d'aplomb pour boire toutes les deux minutes la sousoupe promouvant son œuvre de manière obséquieuse.

"L'invité : ... il faut qu'elle meure, il faut absolument la tuer, elle ne veut pas la tuer elle-même et donc..
Mme Filo (= Géraldine Muhlmann, pour ne pas la nommer) : ... et le le le garde-chasse ou chasseur la sauve et elle s'enfuit donc...
L'invité : Mais...
Mme Filo (= Géraldine Muhlmann) : Mais c'qui est troublant c'est que euh je je c'est que après il y a une passivité terrible, or il me semble... de de de de de Blanche-Neige c'est-à-dire que non seulement euhah elle fait exactement le contraire qu'on lui dit comme si elle n'arrivait pas à réfléchir au danger elle qui petite fille avait tellement bien fui le danger, mais ensuite, mais ensuite, quand elle se réveillera d'son sommeil, euh d'abord elle est un peu la femme-objet, elle est si belle dans son sommeil que les nains la mettent dans un cercueil...
L'invité : Non mais c'est après, ça...
Mme Filo (= Mme Géraldine Muhlmann) : ...une vitrineuh..
L'invité : Mmm mmm
Mme Filo (G. Muhlmann) : ...euh elle est passiveuh, elle se réveille quand le prince, euh, arrive parce que on trébuche, et la pomme, euh, sort euh de son gosier, et là, elle le prince lui dit ''où suis-je ?'' le prince euh che... c'est chez les Grimm hein ?
L'invité : Mmm
Mme Filo (Géraldine Filo-Muhlmann) : ... le prince lui dit ''Avec moi, ah, je vous aime...''
L'invité : Mmm (+ essaie de commencer une phrase mais on n'entend que pouic)
Mme Géraldine Muhlmann (= Mme Filo, qui parle plus fort pour mieux couvrir l'invité et lui faire comprendre que c'est pas à lui non mais) : ...  et les Grimm disent ''bin elle va l'aimer aussi !'' Donc c'est terrible si vous voulez...
L'invité : Mmm... (+ nouvelle très brève tentative d'en placer une avant de laisser tomber)
Géraldine Filo (= Mme Muhlmann) : ... c'est un personnage qui est vraiment une proie, passif euh et qui n'réfléchit pas beaucoup et je pense que vous comme euh... d'ailleurs c'est intéressant vous avez pensé à à dénoncEEEEEER vraiment dans ce dernier livre les figures de jeunes filles euh...
L'invité : Mmm mmm
Mme Géraldine Filo Muhlmann : ... de cette sorte
L'invité : Alors...
Filo (= Mme Mulhmann) : ... elle est vraiment paradigmatique non ?
L'invité : Oui alors justement là on a sauté directement à... dans la dernière partie de Blanche Neige,  c'est-à-dire le moment où effectivement la mère a vraiment réussi après trois tentatives  euh à la tuer...
Mme Géraldine Muhlmann (= Filo) : MMMMMM MMMMM
L'invité : ...avec un poison. Mais euh moi l'analyse que j'en fais j'avais déjà fait une analyse de Blanche Neige dans un précédent livre la...
Mme Filo (Géraldine Muhlmann) : Oui ''La petite fille euh dans la forêt des contes'' c'est MMMMMagnifique ce livre...
L'invité : Oui (ce n'est pas à comprendre comme une confirmation mais comme une demande pour reprendre la parole)
Filo Géraldine : 1981
L'invité : Voilà il y a eu plusieurs rééditions et donc euh là euh c'qui m'a intéressé justement, c'est qu'Blanche Neige c'est beaucoup plus ambigu que ce...
Mme Muhlmann (= Géraldine Filo) : MMMM...
L'invité : ... ce que le côté ravissante idiote puisque euh à un certain moment euh lorsque le chasseur lui laisse la vie Blanche Neige choisit de...
Géraldine Madame (= Filo Muhlmann) : ...s'égarer
L'invité : ... elle s'égare elle part et là c'qu'on sent et là j'vous dis un récit c'est un récit c'est-à-dire que tout dépend comment on raconte et même les Grimm maintiennent leur ffforme d'écriture, une sorte d'ambiguité, mais Blanche Neige à c'moment là il y a une sorte de complicité avec la sauvagerie, avec la forêt (...) les animaux sont plus ou moins complices (...)  on sent quelque chose de cet ordre comme on a pu le sentir dans beaucoup d'autres contes cette complicité fille-animal-végétal [arrivée chez les nains] et là elle va pas du tout désirer les quitter. Ils lui font des conseils...
Mme Géraldine (Muhlmann) : Oui bon ils la mettent au ménage quand même !!! C'est impressionnant...
L'invité : Le le le le
Muhlmann Filo : C'qu'elle (l'invité n'y arrive plus c'est encore foutu pour lui)... elle est pas éduquée [...] à part passer l'balai et faire à manger, elle est probablement illettrée hein.
L'invité : Oui alors on peut ce ce ce c'est une façon d'le raconter vous avez raison, c'est une façon d'le raconter...
Mme Géraldine Muhlmann (Mme Filo) : Oui c'est l'sens de votre livre j'trouve il dénonce... (pendant ce temps l'invité essaie toujours d'en placer une, les deux parlent en même temps pendant une dizaine de s'condes)
L'invité : [reprend le résumé, donc répète ce qui fut déjà brillamment dit au début] ... le moment où la mère la tue par le poison mais sans la tuer puisqu'elle est dans une sorte de catatonie bizarre, et là elle n'est plus que sa propre apparence, qu'elle n'a pas été quand elle était dans la forêt. Euh, et bon.
Mme Géraldine Muhlmann (= Géraldine Muhlmann ) : Et là c'est la vitrine, c'est le cerceuil-vitrine (rebelote, l'invité essaie d'en replacer une)
L'invité : ... oui c'est je... le cercueil-vitrine...
Géraldine (Géraldine) Muhlmann (Muhlmann) : Hein ?  (rires) C'est GÉNIAL quand même !"

Etc, ad lib, et on arrête là. Finalement, le générique de chiotte du début n'était pas si moche. Au moins il était court.

Curly 

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Rabat-joie - Mer 07 Fév 2024, 14:10

Tiens, les podes & castes du moment ont changé.

Hier c’était

Le fil à filo Oper2393

Aujourd’hui c’est plus fun.

Le fil à filo Oper2394

Au milieu du centre, le rire. Avec une problématique que d’aucuns considéreraient comme barbante et même tarte à la crème, un comble pour de l'humour. Ou alors c’est du troisième degré.
“L’humour juste pour rire ?”

Alors pas de problème, quand on écoute, cette série sur le rire se marie bien avec tous les podes & castes apocalyptiques qui l’entourent.
Quand Mme Filo d'Avec Filozofie veut faire de l'humour, et se force à rire toutes les dix s'condes parce que le rire c'est drôle, y'a comme qui dirait une grosse envie qui vient, quelques millis'condes avant de couper, un truc qui pourrait s'apparenter à une dépression de force 7 sur l'échelle de Bergson.
La Mme Filo d'Avec Filozofie, elle aime bien se forcer à rire pour nous faire rire, ce qui est, convenons-en, un bon moyen de ne pas nous faire esquisser le début du commencement d'un sourire.
Mme Filo d'Avec Filozofie, elle aime rire, mais juste quand c'est la blague de l'invité, because cirage-promo in ze package, mais pour le reste, si vous aimez les rabat-joie, les sinistrés des zigomatiques, vous allez être servis.
Mme Filo d'Avec Filozofie nous sermonne sur ce qui a le droit d'être drôle, et sur ce qui n'a pas le droit d'l'être.
Mme Filo d'Avec Filozofie met la barre très haut. Le drôle est lourdement limité dans sa manœuvre.
Exemple, partie 1, vingt-huitième minute.
"y'a la blague moi j'trouve qu'ça fait rire personne (c'est Mme Filo d'Avec Filozofie du café du commerce qui cause) j'crois qu'vous le pensez aussi (en fait non, parce que quelques s'condes plus tard l'invité va faire l'éloge de la blague foireuse et éculée, je rappelle au passage avant de fermer la parenthèse que c'est une émission d'filo) le type qui glisse sur une peau d'banane, j'crois qu'aujourd'hui on se dit ''oh le pauvre si ça s'trouve il s'est fait vraiment une fracture'' j'suis pas sûre qu'ça fasse très drô... qu'ça fasse beaucoup rire".
Oui, Mme Filo nous dit :
- ce qu'elle pense, et c'est déjà sinistre
- ce que pense son invité, sans même le lui demander
- ce que pense l'auditeur, sans le lui demander non plus de toute façon Mme Filo s'en cogne, elle nous intime juste l'ordre de le penser.

Je reviens aussi sur la parenthèse au d'ssus, avec un extrait de la réponse de l'invité : « y'a le droit à ce comique gratuit, qui nous rappelle que la finesse n'est pas forcément un critère du rire ».
Merci Mme Filo d'Avec Filozofie pour cette bêêêêlle leçon de filo.

                                                                                

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