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L'INA (Institut National de l'Audiovisuel)    Page 2 sur 2

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ZZZZZZZZ 


Invité

11
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L'INA (Institut National de l'Audiovisuel) - Mer 30 Mar 2016, 12:54

Environ deux fois par mois, le site de l'INA propose une sélection d'archives radiophoniques en réécoute intégrale aux trois adresses suivantes :

http://www.ina.fr/ina-radio/magazine/

http://www.ina.fr/ina-radio/classique/

http://www.ina.fr/ina-radio/electra/

Ainsi, à l'heure où j'écris ceci, j'écoute un De bouche à oreille de juillet 1995 dans lequel Michel Onfray fait la cuisine.
Autre archive disponible : une Phèdre de 1947 mise en scène par Jean-Louis Barrault.

ZZZZZZZZ 


Invité

12
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Radioscopie d'Olivier de Kersauson - Mar 08 Nov 2016, 17:14

En écoute momentanément intégrale sur le site de l'INA, un bel entretien de Jacques Chancel avec le tout jeune Olivier de Kersauson (il avait alors trente-deux ans). Beaucoup de silences pendant cette heure de conversation : ceux qui ne connaissent de Kersauson que ses talents d'amuseur public découvriront un tout autre homme.

http://www.ina.fr/audio/PHD97003226/olivier-de-kersauson-audio.html

Radioscopie - 17 décembre 1976
Olivier de KERSAUSON, navigateur : le métier de navigateur, sa passion pour la mer et les bateaux, ses origines bretonnes, ses mauvais souvenirs du collège, avait la mer comme échappatoire. Ses parents, ce qui l'attire dans la mer, les grands espaces, avec la mer il retrouve les pulsions de l'enfance, reconnaît son privilège, profite de chaque minute. N'attache aucune importance à la rumeur publique, ce que représente la course pour lui, ne pense pas à la retraite, met tout en œuvre pour être premier. Sa sensibilité à la beauté du monde, se considère comme un mercenaire de la mer. N'attache aucune importance au bien matériel, au fait de posséder, les circonstances et le hasard qui l'ont fait devenir navigateur, ses différents métiers (peinture, photographie), a été le second d'Eric TABARLY, ne se préoccupe pas de l'avenir. Cherche actuellement un bateau, les sponsors, le prix des bateaux. La notion de risque, les hommes ne peuvent pas tricher sur un bateau, aimerait faire une course en solitaire. Ne se croit pas intelligent, voit assez vite l'essentiel, ne pense pas encore avoir "marqué" la navigation, les leçons d'humilité données par la mer, les rapports entre coéquipiers sur le bateau, la tolérance. (Entretien avec Jacques CHANCEL - 57'16'').

Jean-Luuc 


13
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Radioscopie Kersauson, suite - Ven 11 Nov 2016, 18:45

ZZZZZZZZ(https://regardfc.1fr1.net/t759p10-l-ina-institut-national-de-l-audiovisuel#27486) a écrit:En écoute momentanément intégrale sur le site de l'INA, un bel entretien de Jacques Chancel avec le tout jeune Olivier de Kersauson (il avait alors trente-deux ans). Beaucoup de silences pendant cette heure de conversation : ceux qui ne connaissent de Kersauson que ses talents d'amuseur public découvriront un tout autre homme.

http://www.ina.fr/audio/PHD97003226/olivier-de-kersauson-audio.html

Radioscopie - 17 décembre 1976
Olivier de KERSAUSON, navigateur : le métier de navigateur, sa passion pour la mer et les bateaux, ses origines bretonnes, ses mauvais souvenirs du collège, avait la mer comme échappatoire. Ses parents, ce qui l'attire dans la mer, les grands espaces, avec la mer il retrouve les pulsions de l'enfance, reconnaît son privilège, profite de chaque minute. N'attache aucune importance à la rumeur publique, ce que représente la course pour lui, ne pense pas à la retraite, met tout en œuvre pour être premier. Sa sensibilité à la beauté du monde, se considère comme un mercenaire de la mer. N'attache aucune importance au bien matériel, au fait de posséder, les circonstances et le hasard qui l'ont fait devenir navigateur, ses différents métiers (peinture, photographie), a été le second d'Eric TABARLY, ne se préoccupe pas de l'avenir. Cherche actuellement un bateau, les sponsors, le prix des bateaux. La notion de risque, les hommes ne peuvent pas tricher sur un bateau, aimerait faire une course en solitaire. Ne se croit pas intelligent, voit assez vite l'essentiel, ne pense pas encore avoir "marqué" la navigation, les leçons d'humilité données par la mer, les rapports entre coéquipiers sur le bateau, la tolérance. (Entretien avec Jacques CHANCEL - 57'16'').

Merci Zx8, cet entretien datant de quarante ans (décembre 1976) vaut le détour pour les silences qui accueillent presque chacune des réponses d'Olivier de Kersauson. Ils ne font pas peur à Jacques Chancel qui semble y goûter lui-même dans la deuxième moitié de l'émission. Un véritable rythme ponctué de ces respirations s'installe grâce au ton un peu bourru de l'invité, qui ne se laisse jamais enfermer dans les mots de Chancel. On peut regretter néanmoins la longueur de l'entretien qui tourne régulièrement en rond.

D'autres moments de silence radiophonique sont à retrouver dans ce fil.

Curly 

Curly

14
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Bruges-la-Morte - Mar 08 Sep 2020, 18:55

Pour faire suite à ce message des Nuits.

Le roman Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach a été adapté en 1967/69 par le conteur Stéphane Pizella, dans son émission Les nuits du bout du monde. Une série de 46 x 45 mn.

Les émissions de Stéphane Pizella sont d'une simplicité désarmante : une voix - et quelle voix... - quelques extraits musicaux, et c'est tout. Et très souvent, la magie opère. C'est le cas dans cette adaptation intitulée « Quand le jour meurt sur les canaux de Bruges ».

L'INA a mis a disposition la totalité de cette série.

L'INA (Institut National de l'Audiovisuel) - Page 2 Opera679

Philaunet 

Philaunet
Admin

15
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Les séries au long cours, ''Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach'' - Mer 09 Sep 2020, 08:25

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t759p10-l-ina-institut-national-de-l-audiovisuel#36044) a écrit:Pour faire suite à ce message des Nuits.

Le roman Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach a été adapté en 1967/69 par le conteur Stéphane Pizella, dans son émission Les nuits du bout du monde. Une série de 46 x 45 mn.

Les émissions de Stéphane Pizella sont d'une simplicité désarmante : une voix - et quelle voix... - quelques extraits musicaux, et c'est tout. Et très souvent, la magie opère. C'est le cas dans cette adaptation intitulée « Quand le jour meurt sur les canaux de Bruges ».

L'INA a mis a disposition la totalité de cette série. (...)
Quarante-six fois quarante-cinq minutes ? Qui l'oserait aujourd'hui ? Pas France Culture sous Sandrine Treiner, c'est certain. Dans le domaine de la musique commentée, c'est encore possible.  À France Musique par exemple avec Le van Beethoven, il faut en ce cas aimer les présentations très minimalistes d'Aurélie Moreau. Mais c'est surtout vers Radio Berlin-Brandenburg qu'il faut se tourner qui diffuse 47 fois 2h sur Beethoven sous la houlette de l'incomparable musicologue et productrice radiophonique Eleonor Büning. Un autre très grand producteur de radio consacre une année à Beethoven, Donald Macleod. Cette semaine : Beethoven Unleashed: Phoenix Rising.

Concernant la série de l'ORTF de 1967/1969 en citation, le conteur Stéphane Pizella est, pour autant que l'on puisse en juger par l'écoute partielle du premier numéro (merci Curly pour les références à l'INA), éblouissant.

Curly 

Curly

16
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La métamorphose (1969) - La chat botté (1972) - Deux ACR (1982/1991) - Jeu 25 Nov 2021, 17:01

Le site de l’INA a fait peau neuve. Peu de nouveauté, en tout cas aucune en ce qui concerne la radio. Certaines émissions vantées ici-même ont disparu depuis un moment, et n’ont pas réapparu.
Par contre, la peau neuve ne concerne pas seulement la mise en page. Le son a été enfin sérieusement restauré.

Quatre émissions disponibles gratuitement. Elles étaient déjà là, mais avec un son baveux calamiteux.

A la poubelle, la version de La métamorphose rabotée de près d’un quart d’heure diffusée dans les Nuits.

La métamorphose (27/11/1969)
adaptation Jacqueline Clancier - Traduction Alexandre Vialatte - Musique originale Karel Trow - Interprétation Claude Rich, Roger Coggio, Berthe Chernel, Josée Steiner, Jacques Mauclair, Jean-Pierre Marielle, Laurence Badie, Jean Daguerre, Yves Peneau, Jean-Jacques Steen et Annick Korrigan - Réalisation Jean-Jacques Vierne
Belle dramatique, qui utilise les ressources de la stéréophonie et surtout de "la profondeur de champ" : l'auditeur est avec Grégoire,  du coup tout ce qui se passe dans l'appartement est perçu depuis la chambre.
Autres idées : le tic tac constant de la pendule. Pendule qui s'arrête au moment de la mort de Grégoire.
Et aussi la transformation de la voix de Roger Coggio (Grégoire), puisque lorsqu'il essaie de parler, les bruits d'insecte que sa famille doit entendre sont traduits pour l'auditeur par une voix légèrement trafiquée.
En outre, la dramatique bénéficie d'une musique originale de Karel Trow qui ne fait pas tapis sonore : elle est parfaitement intégrée à l'ensemble. (...)

Cf aussi ce billet des Nuits précédé de  celui-ci.

L’INA propose dorénavant la version complète, et sans bavures.

Autre fiction,
Le chat botté, un conte de José Pivin, musique de Georges Aperghis.
Un régal.
Avec Claude Piéplu, Daniel Roman, Julien Guiomar, Suzanne Pivin, Lucien Frégis, Marc Eyraud, Michael Lonsdale.


Deux Ateliers de Création Radiophonique :

Venise... Derrière le masque... Derrière le ghetto (09-06-1991)
Descriptif INAthèque :
"Derrière le masque" et "Derrière le mur" : deux essais radiophoniques de Barbro HOLMBERG et Eira JOHANSSON, adapté en français par Kaye MORTLEY.
"Derrière le masque "(Le Carnaval de Venise), Prix Italia, 1988. A Venise, on s'amuse - mais très sérieusement - au moment du carnaval. La ville est une scène... Et l'homme s'affuble de masques : pantalon, arlequin, le docteur, Brighella... Dans la glace déformante de la Commedia Dell'arte, nous voyons se refléter notre époque, découverte, dévoilée, démasquée..." On dit que la mort vient. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Je vais revenir sur la terre au carnaval. " Un essai radiophonique sur le carnaval de Venise et la commedia dell'arte avec des Images sonores, des témoignages, des lectures (non présentées) par Jean BOLLERY, Jacques ECHANTILLON et Rita RAPPAPORT. Réflexion sur l'évolution du carnaval depuis le Moyen-Age, sur son rôle.

"Derrière le mur" (Le ghetto de Venise), Prix Futura, 1991. Le premier ghetto est né à Venise. Jusqu'au 16ème siècle, le ghetto était un quartier résidentiel. C'était là qu'on fabriquait les canons, "ghetto" en Vénitien veut dire "fonderie". Puis sont venus des réfugiés juifs de l'Europe toute entière, qui s'enfuyaient vers la ville des lagunes... En 1797, Napoléon ordonne que les portes du ghetto soient enlevées... Pendant la seconde guerre mondiale, deux cent juifs Vénitiens ont été déportés. Quatre sont revenus... Un essai radiophonique sur le ghetto de Venise avec un reportage sur les lieux, des témoignages de juifs sur la déportation, des lectures de textes (non présentés) par Massimo GELA, René HERNANDEZ,Michael LONSDALE, Anna MORTLEY et Katerina THOMADAKI.

Yvon, Maurice et les autres et Alexandre, ou la victoire de Bernard Hinault dans Paris-Roubaix 1981 (11-07-1982)
Deux pièces dont une, celle de Yann Paranthoën, a été détachée de l’ensemble pour faire cavalier seul dans une version dite « Prix Italia 1981 ».
Descriptif :
Yvon, Maurice et les autres... Et Alexandre, ou la victoire de Bernard HINAULT dans Paris-Roubaix 1981, par Yann PARANTHOEN et Claude GIOVANNETTI : sons, ambiances, reportage de la course Paris-Roubaix 1981 : entretiens avec Bernard HINAULT, Roland MIGNOT, des journalistes, coureurs, directeurs sportifs, etc.- Etape : Traits d'un portrait : fragment d'une émission en chantier consacrée au portrait sonore de Bernard HINAULT

Autour d'un tour par René FARABET- Dino BUZZATI (traduction Remo Guidieri) : "al Giro d'Italia : un pico duello tra COPPI e BARTALI" avec Remo Guidieri et Severo Sarduy
Groupe de réalisation : Jean-Pierre COLLARD, Michel CREIS, Marie-Ange GARANDEAU, Serge RISTITCH

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Re: L'INA (Institut National de l'Audiovisuel) -

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