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Les nuits de France Culture : maintenant en podcast et en réécoute.    Page 3 sur 3

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Philaunet 


Admin

21
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Mystère levé - Mar 21 Oct 2014, 10:12

Dans le message n°20 ci-dessus, il était question du manque de descriptif de la tranche de 5h30 consacrée à Molière et des raisons de l'absence de détails. Je crois pouvoir fournir une hypothèse qui tient la route : Clotilde Pivin et Philippe Garbit se sont vu offrir un pont d'or pour écouter, stylo à la main, cette après-midi Molière du 26 septembre 1970 présentée par Claude Dominique et ils ont refusé. Niet, niet, niet. Non qu'ils n'aient pas été de bonne volonté (suppose-t-on) mais après 20 minutes d'essai, ils ont renoncé préférant en rester à leurs modestes émoluments.

L'après-midi se passe au Conservatoire d'art dramatique avec son directeur (paternaliste, croulant, etc), Pierre-Aimé Touchard (l'orthographe de tous les noms est une hypothétique transcription) interrogé par un niais mal préparé, mal inspiré, Alain Leroy.

Les thèmes annoncés par Claude Dominique (qui nous gave dès le début de l'intégralité de la rengaine ayant servi de générique à la satanée Oreille en coin, de 12'07 à 15'33 pour l'amateur)  sont trompeurs : Famille, enfance et jeunesse,  la province et la découverte des caprices des grands de ce monde,  les grands problèmes sentimentaux et religieux, les grands combats, Tartuffe, Don Juan, le Misanthrope,  la mort et la réaction des pamphlétistes de l'époque, Molière toujours vivant.

Cela commence avec l'interview de M. Touchard sur sa carrière, puis de deux jeunes candidats à l'entrée au Conservatoire sur leurs motivations (anthologie de l'interview imbécile) et enfin d'un élève sorti frais émoulu de l'école qui commence par dire de grandes sottises. Mortel de chez mortel (Trop swag ! [amusante série])

Je passe le relais à 32'15. Il reste 5h d'écoute.

Ce n'était pas toujours mieux avant...

Question : pourquoi remplir une nuit d'archives avec ça ? Pour nous faire aimer le France Culture d'aujourd'hui, peut-être ? Trop malin...

Nessie 

Nessie

22
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Autocritique - Mar 21 Oct 2014, 11:23

Philaunet a écrit:Déjà le 28 Déc 2012 vous vous émouviez de ce manque de rigueur (pour ne pas dire foutage de gueule) [...]
Damnation ! En tous cas là-dessus je suis archi-fautif. Je n'avais conservé aucun souvenir de cette précédente diffusion, archivée probablement à la hâte. Car sinon dès ce jour de décembre 2012 j'aurais remarqué que le titre de l'émission était erroné. Il s'agissait non d'une spéciale, mais d'un "Samedi d'automne de France Culture". Sauf à considérer qu'en ce temps là les après-midi complètes étaient des émissions "spéciales". Non, c'est spécialement bète, surtout dans ces temps où le Dirlo ne cesse de truffer le programme de journées spéciales, émissions spéciales, semaines spéciales, à quand une année spéciale finalement bientôt ce qui sera "très spécial" ça sera les tranches non spéciales, pauvre France Culture, pauvres auditeurs dé-spécialisés. 

Reprenons :
Philaunet a écrit:Qui va faire ce travail pour France Culture et le partager avec d'autres auditeurs ? L'usager de bonne composition.
Oui qui fera ce travail, sinon un amateur, puisque les professionnels ne veulent ou ne peuvent plus le faire ?
Philaunet a calé après la 32e minute. Juste avant la fin de l'interminable présentation qui donnait à penser que quelqu'un s'était encore gourré de bobine à FC, car en fait de Molière, on était plutôt occupés à bavarder de choses et d'autres dans le bureau de Pierre-Aimé Touchard.

Reste que pour cette première demi-heure je suis moins sévère que Philaunet. Notamment parce que l'ambiance de cet après-midi au Consse est déjà 50 fois moins pénible que celle des studios branchy de Goumarre, Laporte, Broué, Voinchet. En fait -et c'est peut-être là le coeur du problème- c'est plutôt une ambiance pépère, et ce qu'on peut dire d'emblée c'est que cette émission est datée, vieillie, un peu comme les conférences d'archives que Garbit nous offre dans le programme d'été. Sauf qu'une conférence de 1955 ça peut vieillir mieux qu'une conversation pépère dans un bureau en 1970. Touchard alors directeur de l'école après avoir été celui de la Comédie Française, est un sosie vocal de Claude Parent. L'ancien élève qu'on entend à la 28e minute c'est Henri Courseaux, excellent comédien qui à la sortie du Consse se trouva primé en comédie classique et en comédie moderne, après quoi dans les années 70' il sera très présent sur France Culture dans les fictions, et aussi dans les émissions de Bertrand Jérôme où il aura très bien servi des auteurs comme Dubillard ou Cami.

Tout ça s'écoute tout de même agréablement, enfin pour ma pomme. Je prends ça comme une petite musique agréable, qui n'a rien pour nous bouleverser. Certes, j'ai déjà constaté à plusieurs reprises que mon niveau d'exigence n'était pas si élevé que ça : j'apprécierais d'avoir une radio sinon placée 24h sur 24 sur les sommets, du moins qui ne tomberait pas toutes les 2 minutes dans la fosse de la connerie (suivez mon regard entre 7h40 et 9h). Et de fait, ce programme de 1970 n'a certes rien de bouleversant. Mais la radio peut-elle nous bouleverser chaque jour, chaque nuit ? A chacun de répondre. Quant  à nous, reprenons notre fil : il était question du temps nécessaire pour offrir au public de France Culture une présentation correcte de cette émission. Eh bien ça n'était pas si difficile, figurez-vous ...

./...



Dernière édition par Nessie le Mar 21 Oct 2014, 12:25, édité 2 fois

Nessie 

Nessie

23
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Analyse et matériau pour une présentation minimale - Mar 21 Oct 2014, 12:01

./...

Donc pour répondre en partie à la question de Philaunet : eh bien pour une émission de 5h30 comme celle-là, selon qu'on dispose ou non des fiches de l'archivage, et selon aussi la fragmentation de la tranche, le travail de présentation (écrire 3 à 5 lignes de programme, donc pas une Upanishad) pourrait prendre de quelques minutes à environ un tiers de la durée totale. Et là oui c'est vraiment long, mais ça peut être rendu nécessaire si l'émission est vraiment très fragmentée, puisqu'il faudra repérer les débuts et les fins de parties.

Ainsi, un après-midi Molière faiblement fragmenté serait composé de 2 pièces et de 3 interviews : un tel programme clairement découpé ça demande environ un quart d'heure de travail pour rédiger les quelques lignes de présentation sur le site de FC. Et cela, avec ou sans fiches : il suffirait d'écouter les génériques de début et/ou de fin de chacune des séquences, et d'en copier les informations principales. Enfin, à condition encore de pouvoir les choisir avec un minimum de pertinence, ce qui demande précisément de disposer d'une culture générale qui semble faire défaut aux assistants à France Culture. De là à conseiller de les recruter avec un peu plus de soin, il n'y a qu'un pas mais peut-on se payer le luxe ici de donner des leçons à un service public si glorieux et si fier de lui-même que l'est France Culture ? Voila une question qu'il vaut mieux laisser en suspens. Une de plus.

Cela dit, contrairement à ce que j'avais pressenti, il ne s'agissait pas d'une retransmission de pièces ou de magazines littéraires : c'était un après-midi d'automne de France Culture. Une longue évocation biographique et historique de Molière, entrecoupée de lectures et de musiques. Or à écouter la présentation de Philippe Garbit qui donne dans un savant désordre l'inventaire des différentes parties de l'émission, on comprend que soit les fiches sont bien tenues, soit que l'émission a été écoutée au moins une fois, même en diagonale je veux dire en faisant ici et là quelques sauts dans le sens du déroulement. Dans ces conditions, la rédaction d'une présentation n'aurait pas été tellement plus coûteuse en temps, et pouvait même être confiée à un assistant, à partir des notes de Garbit et de l'écoute du générique car tout ou presque aura été dit au début et à la fin de cette longue émission. Il ne fallait donc pas 5h30 pour rédiger les 3 lignes de présentation qui  auraient éclairé les auditeurs sur ce qui les attendait.

Philaunet a déjà presque tout dit. Une présentation minimale aurait pu simplement tenir compte de la présence constante de Pierre-Aimé Touchard, et de celles épisodiques dHenri Courseaux, Djeorges Chamarat, Pierre Dux et Mme Sylvie Chevalet (bibliothécaire de la Comédie Française).

Elle aurait pu signaler que les entretiens étaient menés non par Michel Polac comme on pouvait en avoir l'impression récurrente, mais par son sosie vocal nommé Alain Leroy. Et que les lectures après avoir été choisies par Jean Châtenet, étaient confiées à Jean Leuvrais et Bernard Verley. Les auteurs ? Tallement des Réaux, Dumas, Nerval, Baudelaire, Voltaire, Rimbaud, Eluard.  

Pour l'iIlustration musicale, seuls les maniaques regretteront de ne trouver dans leur programme en ligne l'inventaire des musiques choisies par Claude Dominique. On y relève : le Scaramouche de Darius Milhaud (joué à fond la caisse, hélas). La Bourée de Jethro Tull (scie des scies de ces années-là, aneffet). Les différents mouvements de plusieurs pièces de Boccherini (Concerto pour violoncelle, Quintette en mi, etc). Yves Montand qui chante Apollinaire. Brassens qui chante Verlaine. Un peu d'affreuse musique de mire télé due au Modern Jazz quartet. Le Don Juan de Richard Strauss, celui de Mozart, celui de Glück. Un prélude de Maurice Jarre pour le Médecin malgré lui. Enfin la suite du Bourgeois Gentilhomme de Richard Strauss dirigé par Lorin Maazel.

A la  production et réalisation : le maître d'oeuvre était Claude Dupont



Dernière édition par Nessie le Mer 22 Oct 2014, 00:46, édité 7 fois

Nessie 

Nessie

24
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In cauda venenum - Mar 21 Oct 2014, 12:21

Et quant à ma pomme, messieurs du site de FC, sachez qu'il lui aura fallu environ 90 minutes pour rédiger  ces deux messages, donc c'est pas le bout du monde. En temps ordinaire, la rédaction soignée du programme des Nuits devrait prendre chaque semaine tout au plus une demi-journée de travail pour un assistant du service public c'est à dire protégé par les règlements sur la pause-café.  

Et quand le programme contient un tel pavé à inventorier -ce qui n'arrive pas chaque semaine, loin de là- on peut pousser l'addition jusqu'à 5 ou 6h de travail d'assistant-stagiaire, à condition encore qu'il n'ait pas besoin de dictionnaire pour orthographier correctement le vrai nom de l'artiste, ou pire, qu'il ne se plante pas direct en écrivant son nom pseudonymique auquel cas on retrouverait Meulière ou encore mieux Mauliaire dans notre fil "Errare France Culture est"

Nessie 

Nessie

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Re: Les nuits de France Culture : maintenant en podcast et en réécoute. - Mer 05 Nov 2014, 13:34

Bien. Nous voici maintenant 2 mois après l'annonce. Un mois après la mise en service.

Que dire ? Eh bien ça marche, plus ou moins comme les offres podcast de la maison. Ca veut dire : avec une fiabilité modérée. Notamment du côté des titres, où c'est un peu n'importe quoi : on nous offre sous un titre variable l'intro donnant le programme de la nuit (un doc de 2'15). Sous le même titre le jour d'avant ou le jour d'après, on trouve l'une ou l'autre émission de 40' mais pas d'intro. Et pour les émissions clôturant la nuit on en trouve couramment 2 qui portent le même titre, et allez donc vous y retrouver. Heureusement ça change parfois quelques jours plus tard, mais pas toujours dans le bon sens car il arrive aussi que soient modifiés des titres qui n'avaient rien d'erroné. C'est pas tout à fait n'importe quoi mais en revanche ou plutôt par contre, ce qui est affiché c'est sûrement pas ce qui est livré. Conclusion : c'est pas si commode de faire son marché. Cela dit c'est pas si grave : on ne risque pas de se laisser vraiment surprendre, étant donné qu'on contrôle en passant puisqu'il faut couper 3 intros sur 4 (les plus tartignolles sont de Pénaranda et e Goémé, parfaites pour vous couper l'envie d'écouter la suite).

Nessie 

Nessie

26
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Re: Les nuits de France Culture : maintenant en podcast et en réécoute. - Mar 30 Déc 2014, 00:03

Suite à une erreur du programme paru dans la presse et répercutée sur notre forum, George Weaver dans le fil du programme des Nuits a écrit:Ah, merci d'avoir rectifié car cette nuit j'étais assez estomaqué de tomber sur la voix de Delphine Seyrig puis sur "Le Bon plaisir" de Mouloudji : ça commençait à pédaler sévère dans la choucroute par rapport à ce qui était annoncé ici !
Et pour ce qui concerne ce qui fut réellement diffusé dans la nuit de dimanche à lundi, on a le détail ici.

Ils sont vraiment à la masse tout de même. Ils donnent à la presse le programme de la semaine S+1. Ils classent "Nuit rêvée" ce qui est une "Nuit Spéciale Blake & Mortimer" et pour se rattraper ils oublient de la mettre en podcast : on ne la trouvera donc dans aucune des cases où elle devrait être disponible. Pour peu que l'on visite la page des Nuits on verra que les émissions y sont présentes pour la réécoute, mais sans l'ombre d'une info : ni date ni générique ni rien comme si c'était un exploit.... par contre sur certaines semaines on les trouve  démultipliées à 2ou 3 parfois jusqu'à 4 exemplaires.

Tout ça sent l'automatisation mal maîtrisée. Suivez moi bien les amis : il y a 365 jours par an  ou plutôt environ 300 nuits non rêvées ni thématiques. Chaque nuit contient de 3 à 6 rediffusions ce qui nous monte à grosso modo [1100-2200] entrées. Chaque page contenant 10 entrée, à la fin de l'an les Nuits de FC afficheront le tout en largement plus de 100 pages. Pour retrouver une émission à écouter, ça va être coton étant donné qu'ils n'ont pas pensé à les lienter depuis la page correspondante du blog des Nuits. Pour trouver la bonne page il faudra se farcir l'accès séquentiel, le click-de-souris-elbow va faire des victimes. Alors si en plus il y a des émissions présentes en plusieurs exemplaires, chaque émission est présentée plusieurs fois, ça va faire un merdier encore un peu plus gonflé.

Voila voila les amis. C'était des nouvelles du pays des branquignols. Radio unique en son genre que le monde entier nous envie. Ils commenceraient tous à se battre pour avoir une place dans la charrette que leur prépare Mathieu Galet qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.

Nessie 

Nessie

27
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Pour ne pas mourir de soif dans le labyrinthe - Mar 30 Déc 2014, 00:11

Nessie a écrit:Pour peu que l'on visite la page des Nuits on verra que les émissions y sont présentes pour la réécoute, mais sans l'ombre d'une info : ni date ni générique ni rien comme si c'était un exploit.... par contre sur certaines semaines on les trouve  démultipliées à 2ou 3 parfois jusqu'à 4 exemplaires.
[...]
Pour retrouver une émission à écouter, ça va être coton étant donné qu'ils n'ont pas pensé à les lienter depuis la page correspondante du blog des Nuits. Pour trouver la bonne page il faudra se farcir l'accès séquentiel, le click-de-souris-elbow va faire des victimes. Alors si en plus il y a des émissions présentes en plusieurs exemplaires, chaque émission est présentée plusieurs fois, ça va faire un merdier encore un peu plus gonflé.
Un conseil pour ceux qui cherchent une émission pour l'écouter à la demande : évitez surtout de chercher sur le site de France Culture à la page des nuits, en remontant au jugé jusqu'à la date de diffusion. Mieux vaut passer par la recherche google :
- fournir les mots clés suivants : Nuits+France+Culture
- donner quelques mots du titre de l'émission, en évitant le titre générique (par exemple "Chemins de la connaissance" ou "Bon plaisir" donnez plutôt des éléments du numéro dans la série : "les oubliés de Dieu" ou "Mouloudji"
- ajoutez, surtout, la date de diffusion nocturne sous le format : JJ.MM.AAAA

Tous ces éléments restet disponibles dans notre fil du programme de Nuit

Philaunet 

Philaunet
Admin

28
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De la publicité commerciale agressive sur les podcasts des nuits - Dim 17 Sep 2017, 20:08

Yann Sancatorze(https://regardfc.1fr1.net/t131p990-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-dans-france-inculture#28787) a écrit:A signaler dans les Nuits, un numéro de Clair de Nuit datant de 10 octobre 1999 (...)
À signaler, également, une publicité commerciale de 32 secondes (voiture japonaise, on se croirait sur Europe 1 ou sur TF1) qui vous assomme en début de diffusion du podcast, téléchargement Itunes ou rss. Cette publicité n'est pas présente en écoute sur la page de l'émission.

Il faudrait avoir les chiffres précis du budget, recettes et dépenses, de Radio France pour argumenter sur cette publicité commerciale. Faute de mieux, on peut lire le papier du blogueur passionné qui se coltine régulièrement ces questions. On peut aussi cliquer sur le commentaire de son billet (ce n'est pas le mien), sauf si vous ne voulez pas lire un nom de marque. Le billet de Radio Fañch : Plate-forme vs forme plate… où les tribulations de l'audiovisuel public du 13 septembre 2017.

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Re: Les nuits de France Culture : maintenant en podcast et en réécoute. -

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