Philaunet a écrit:Déjà le 28 Déc 2012 vous vous émouviez de ce manque de rigueur (pour ne pas dire foutage de gueule) [...]
Damnation ! En tous cas là-dessus je suis archi-fautif. Je n'avais conservé aucun souvenir de cette précédente diffusion, archivée probablement à la hâte. Car sinon dès ce jour de décembre 2012 j'aurais remarqué que le titre de l'émission était erroné. Il s'agissait non d'une spéciale, mais d'un "Samedi d'automne de France Culture". Sauf à considérer qu'en ce temps là les après-midi complètes étaient des émissions "spéciales". Non, c'est spécialement bète, surtout dans ces temps où le Dirlo ne cesse de truffer le programme de journées spéciales, émissions spéciales, semaines spéciales, à quand une année spéciale finalement bientôt ce qui sera "très spécial" ça sera les tranches non spéciales, pauvre France Culture, pauvres auditeurs dé-spécialisés.
Reprenons :
Philaunet a écrit:Qui va faire ce travail pour France Culture et le partager avec d'autres auditeurs ? L'usager de bonne composition.
Oui qui fera ce travail, sinon un amateur, puisque les professionnels ne veulent ou ne peuvent plus le faire ?
Philaunet a calé après la 32e minute. Juste avant la fin de l'interminable présentation qui donnait à penser que quelqu'un s'était encore gourré de bobine à FC, car en fait de Molière, on était plutôt occupés à bavarder de choses et d'autres dans le bureau de Pierre-Aimé Touchard.
Reste que pour cette première demi-heure je suis moins sévère que Philaunet. Notamment parce que l'ambiance de cet après-midi au Consse est déjà 50 fois moins pénible que celle des studios branchy de Goumarre, Laporte, Broué, Voinchet. En fait -et c'est peut-être là le coeur du problème- c'est plutôt une ambiance pépère, et ce qu'on peut dire d'emblée c'est que cette émission est datée, vieillie, un peu comme les conférences d'archives que Garbit nous offre dans le programme d'été. Sauf qu'une conférence de 1955 ça peut vieillir mieux qu'une conversation pépère dans un bureau en 1970. Touchard alors directeur de l'école après avoir été celui de la Comédie Française, est un sosie vocal de Claude Parent. L'ancien élève qu'on entend à la 28e minute c'est Henri Courseaux, excellent comédien qui à la sortie du Consse se trouva primé en comédie classique et en comédie moderne, après quoi dans les années 70' il sera très présent sur France Culture dans les fictions, et aussi dans les émissions de Bertrand Jérôme où il aura très bien servi des auteurs comme Dubillard ou Cami.
Tout ça s'écoute tout de même agréablement, enfin pour ma pomme. Je prends ça comme une petite musique agréable, qui n'a rien pour nous bouleverser. Certes, j'ai déjà constaté à plusieurs reprises que mon niveau d'exigence n'était pas si élevé que ça : j'apprécierais d'avoir une radio sinon placée 24h sur 24 sur les sommets, du moins qui ne tomberait pas toutes les 2 minutes dans la fosse de la connerie (suivez mon regard entre 7h40 et 9h). Et de fait, ce programme de 1970 n'a certes rien de bouleversant. Mais la radio peut-elle nous bouleverser chaque jour, chaque nuit ? A chacun de répondre. Quant à nous, reprenons notre fil : il était question du temps nécessaire pour offrir au public de France Culture une présentation correcte de cette émission. Eh bien ça n'était pas si difficile, figurez-vous ...
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