La mise à la retraite de Catherine Hiegel, éjectée de la Comédie Française par ses pairs en décembre 2009 fut exemplaire de la façon dont France Culture ne nous informe pas. L'affaire fut présentée par la rédaction de FC comme étant un licenciement arbitraire, scandaleux. Et aujourd'hui encore, à La Grande Table, exemplaire est la façon dont les débats en studio évitent soigneusement d'aller au fond des choses, et puis finalement parviennent à passer la barrière. Mais ça ne se fait pas sans contradictions, ni sans énormités...
J'avais conservé les extraits de bulletins d'info de cette affaire, consterné par le traitement qu'en avait fait la Rédaction de FC, où l'on semble ne connaitre qu'un seul registre, celui de la lutte sauciale. On se demande par quel miracle il n'y a pas eu un mot d'ordre de manife. J'écoute en ce moment La Grande Table, où après une bonne grosse tranche de langue de bois, Podalydès et Hiegel en viennent, au bout d'une catharsis que plus rien ne laissait espérer, à cautionner le système (indubitablement un des plus démocratiques qui soient) qui a abouti à l'éviction d'une emmerdeuse, en utilisant pour cela les moyens les plus réguliers : la mise à la retraite forcée, prononcée par un comité de pairs. Et le comique : tout ça se passe sur bruit de fond de l'actualité saturé par l'incitation à la lutte contre la réforme de système de retraite. C'est comique, mais c'est un faux paradoxe. On en reparlera.
Cette affaire est l'occasion de s'interroger sur la nature et le fonctionnement de la démocratie. Car c'est une image de la Démocratie idéale, que nous donne cette affaire. Ou plus exactement, une image de sa problématique. Alors en réécoutant la discussion de ce midi en studio (15 minutes qui méritent décorticage), ainsi que les journaux de FC en Décembre dernier, il y aura des choses à dire sur l'affaire, et peut-être aussi sur la façon dont on traite l'info quand on est de la rédaction de FC. J'ouvre ce fil dans la section des discussions courantes, mais je n'écarte pas l'idée de le rapatrier en section "radio".
J'avais conservé les extraits de bulletins d'info de cette affaire, consterné par le traitement qu'en avait fait la Rédaction de FC, où l'on semble ne connaitre qu'un seul registre, celui de la lutte sauciale. On se demande par quel miracle il n'y a pas eu un mot d'ordre de manife. J'écoute en ce moment La Grande Table, où après une bonne grosse tranche de langue de bois, Podalydès et Hiegel en viennent, au bout d'une catharsis que plus rien ne laissait espérer, à cautionner le système (indubitablement un des plus démocratiques qui soient) qui a abouti à l'éviction d'une emmerdeuse, en utilisant pour cela les moyens les plus réguliers : la mise à la retraite forcée, prononcée par un comité de pairs. Et le comique : tout ça se passe sur bruit de fond de l'actualité saturé par l'incitation à la lutte contre la réforme de système de retraite. C'est comique, mais c'est un faux paradoxe. On en reparlera.
Cette affaire est l'occasion de s'interroger sur la nature et le fonctionnement de la démocratie. Car c'est une image de la Démocratie idéale, que nous donne cette affaire. Ou plus exactement, une image de sa problématique. Alors en réécoutant la discussion de ce midi en studio (15 minutes qui méritent décorticage), ainsi que les journaux de FC en Décembre dernier, il y aura des choses à dire sur l'affaire, et peut-être aussi sur la façon dont on traite l'info quand on est de la rédaction de FC. J'ouvre ce fil dans la section des discussions courantes, mais je n'écarte pas l'idée de le rapatrier en section "radio".