Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Allons bon serait-ce l'influence d'Hervé Gardette et du site de FC qui ne dit rien des Nuits ?
Impossible de retrouver le doc où j'avais noté les programmes des fins de nuit à venir.
Contrition.
Enfin j'ai pas tout tout oublié : d'abord ça se passe chaque matin de 06h05 à 06h15 sauf samedi.
Ensuite au moins pour les deux premiers jours j'ai retenu les titres.
Pour le reste, je complèterai d'ici mardi soir :

- Mardi 6h05 : Causerie sur les langues indo-européennes (Emile Benveniste pour l'Heure de culture française)
- Mercredi 06h05 : Causerie sur le Nouristan (Emile Benveniste pour l'Heure de culture française)
- Jeudi : causerie sur Georges Sand
- Vendredi : on sait plus
- Samedi : de 5h20 à 6h15, Un livre des voix (programme à réviser sous peu)

Rectifions, rectifions :

En premier lieu, contrairement à ce que FC avait annoncé (à travers la presse, mais pas sur son site où il n'y a rien), la nuit dernière entre 4h21 et 5h21, au lieu de la multidiff de la conférence Onfray, ont été servies 2 autres multidiffs de la journée passée : Les pieds sur terre + Place des peuples. Ceux qui comptent sur le programme de Nuit pour récupérer Onfray auront peut-être intérêt à se rabattre sur le podcast.

A part ça en ce qui concerne les Nuits, la micro-pilule d'archives d'hier ou plutôt de ce matin c'était "La correspondance de George Sand", émission du 1 févier 1965 dans Le Journal Parlé.

- la prochaine : La vie intellectuelle d'Armand Lunel (1959) par R. Lalou
- jeudi 06h05 : Causerie d'Emile Benveniste : Le Nouristan (1949)
- vendredi 06h05 : Causerie d'Emile Benveniste : Les langues de l'Afghanistan (1949)
- samedi 05h20 : Un livre des voix - Peter Handke, L'heure de la sensation vraie (21 mars 77) par Pierre Sipriot

Les programmes de nuit sont toujours absents du site de France Culture. Peut-être dans la prochaine version d'un site modernisé, c'est les programmes de la journée qui disparaitront à leur tour ? Et dans la version suivante, ça sera la radio elle-même ? En attendant ces temps de progrès, voici ce qu'on sait du programme de Nuit pour le mois d'août :

1) En semaine : le programme semble stabilisé, tel qu'annoncé dans la presse écrite pour la semaine à venir, il est toujours celui qu'on a déposé ici-même. Avec à prévoir la même modification : la multidiffusion de la conférence Onfray probablement encore remplacée par 2 autres multidiffusions de la journée : Les pieds sur terre + Place des peuples.

2) Le week-end : même principe que pour la semaine, c'est-à-dire en quasi-totalité de la multidiffusion sous 24h. Mais les amateurs de documentaires radio de la bonne époque pourront re-saisir la tranche des Mardi du cinéma (ici Howard Haws en 1995 par Pascale Lismonde) que la journée de samedi nous offre en rediff sans que le merveilleux site de FC si riche en info daigne nous en dire les dates de réalisation et encore moins en créditer les producteurs. Et puis signalons que la toute dernière partie de la nuit de dimanche accueille une rediff inattendue, et de haute qualité, dont on dit un mot en fin de post. A part ça, même si c'est encore un peu tôt pour le dire avec certitude, on peut parier que le tableau ci-dessous, à l'exception de la dernière ligne, sera reconduit tel quel dans les week-end suivants.

Nuits du samedi au dimanche :
23h05 - 23h57 : 24 h avec ...
23h57 - 00h57 : Master-class
00h57 - 02h26 : Mardis du cinéma ; pour cette semaine : Howard Hawks (7 nov 95) par Pascale Lismonde
02h27 - 03h27 : Road Movie Bach
03h27 - 04h27 : Auteurs Studio
04h27 - 04h56 : Afriques Indépendances
04h56 - 06h00 : Le sens des choses

Nuits du dimanche au lundi :
23h05 - 23h57 : 24h avec...
23h57 - 00h27 : Maisons de famille
00h27 - 01h57 : Raison de plus : Marcel Conche (Rediffusion d'un Surpris par la nuit du 1er juillet 2002)
01h57 - 02h56 : Les vendredis de la musique
02h57 - 03h55 : Les jeudis de l'expo
03h55 - 04h54 : Le sens des choses
04h55 - 06h15 : Lundis de l'histoire : Paul Veyne, Comment on écrit l'histoire (17 mai 71) par Jacques Le Goff

Si le "Mardi du cinéma" a été proposé dans une case de la journée qui précède, nous assurant ainsi 5 documentaires soignés pour le mois, ce "Lundi de l'histoire" n'est pas dans la grille de dimanche. Pour autant, cette émission, on la connait bien et il faut la signaler aux amateurs d'archives, autant qu'aux amateurs de sciences humaines : c'est une discussion du 17 mai 71 avec Paul Veyne, qui publie cette année-là "Comment on écrit l'histoire". Au fil de quelques mots-clés (praxéologie, intrigue, région, sublunaire, rétrodiction) et avec l'aide en studio de Pierre Vidal-Naquet et d'Emmanuel le Roy Ladurie, Jacques Le Goff avait jugé utile d'éclairer les lecteurs de ce livre pas si facile d'accès. L'émission est passionnante, et c'est dû aussi à Le Roy Ladurie qui au passage offre une leçon générale de sciences humaines.

Reste une interrogation : cette émission certains d'entre nous la connaissent bien, parce qu'elle a été diffusée dans le programme d'archive d'une des Web-Radios de France Culture. Or, non seulement le son en était continuellement parasité par les accidents du buffering, mais encore les bobines avaient été inversées, et on retrouvait en plein milieu la séquence livres du début. On avait du redresser l'ensemble à grands efforts, en réassemblant deux captations différentes pour éliminer les bruits, et replacer les séquences dans leur ordre. Etant donné le niveau de professionnalisme de l'actuel France Culture, il est permis de redouter le même micmac, auquel cas les amateurs devront d'eux-mêmes remettre les morceaux dans l'ordre.

En tous cas, dans l'ensemble la discussion ne manque pas de sel car Paul Veyne ne mâche pas ses mots notamment quand il critique l'organisation universitaire en France, quand il égratigne le marxisme ou le structuralisme, ou encore quand il éreinte la "sociologie des boutons de manchette". L'auditeur remarquera cà et là quelques éclats de voix, ceux de l'exaltation amusée de Veyne qui peut même passer parfois pour de la colère. C'est qu'il assume pleinement et même explicitement la brutalité polémique de son livre, arguant qu'il est toujours bon de bousculer les conformismes. Attitude qu'on appréciera d'autant plus en rappelant que dans ce même esprit fut ouvert le forum de discussion Regards sur France Culture.

Concernant la mini-tranche d'archives du matin, voici ce que j'ai trouvé dans la presse écrite :

- Mardi 3 aout - 6h05 : Metz, le procès du Strutthof (1952) par Frédéric Pottecher
- Mercredi 4 aout - 06h05 : non communiqué
- Jeudi 5 aout - 06h05 : Langage lyrique et langage scientifique (23 juin 48)
- Vendredi 6 aout - 06h05 : La méthode fondamentale de l'esthétique (30 juin 48)
- Samedi 7 aout - 05h20 : Un livre des voix - Charlie Mingus, "Moins qu'un chien" (17 sept. 73) par Pierre Sipriot

Jeudi et vendredi ce sont 2 causeries de Pius Servien pour l'Heure de culture française. Connaissant le formidable sens logique de la programmation des nuits, on pourrait faire un loto pour parier que le mardi, le programme non communiqué était la précédente causerie du même, celle qui initie la série : "La poésie, objet de science" (16 juin 48). Et que dans les temps à venir, on nous re-fourguera peut-être pour la nième fois les 5 suivantes produites à l'été 48 au même rythme hebdomadaire : Les rythmes en français - Les deux rimes - Nombre et poésie - Horizons ouverts aux vers anciens - Chemins nouveaux de la poésie.

Plus de 60 ans après, l'ensemble mérite d'être écouté. Mais peut-être qu'au lieu de s'en servir comme bouche-trou, on aurait pu diffuser ça en continuité, ça aurait fait une heure d'archives assez instructive. Pius Servien est un nom à peu près complètement oublié sauf de certains lecteurs de Bachelard ou de Paul Valéry et encore, on se demande s'ils connaissent autre chose que le nom. Comme Pius Servien n'est pas présent en wikipedia et n'apparait quasi pas après votre requête google, Pius Servien n'existe pas. Les causeries rediffusées dans Les Nuits ça donne envie d'en savoir plus : les mauvaises langues ou les imaginations fertiles racontent que Matthieu Garrigou-Lagrange aurait déposé un projet "Pius Servien, une vie une oeuvre", mais avec la réduction prochaine du Mardi des auteurs à une durée de 15 minutes, ça risque de faire à peine aussi long que deux causeries dans l'Heure de Culture Française ah la la c'est pas facile à organiser la culture en pilules hein m'sieu Patino ?

Comme annoncé dans un autre fil, la page des Nuits est de retour sur le site de France Culture ; elle est même en évolution. A suivre, donc. On signalera juste cette inexactitude (tirée au hasard dans un vaste stock d'erreurs) : les Nuits de FC en été elles ne commencent pas à 00h30 comme indiqué sur le site, mais à 23h00, et ça pendant le week-end autant qu'en semaine. Mais surtout ne paniquez pas : ça sera surement corrigé le 28 ou le 29 aout.

En ce qui concerne le week-end à venir, le programme de nuit est conforme à ce qui était prévu dans le post 213 ci-dessus. Il n'y aura donc pas beaucoup de rediffs d'émissions anciennes. Voici 5 rendez-vous pour les amateurs, dont un seul en nocturne, mais je le fais précéder par les 4 autres pour compenser le manque :

- Samedi 14h30 - 16h00 : Mardis du cinéma - Samuel Fuller. Emission de 1993, sans annonce de date originelle ni de nom de producteur, en l'occurrence c'est Claudia Krebs. Parmi les invités-témoins : Bertrand Tavernier et Luc Moullet. Ceux qui connaissent le second savent que ça peut être très fin ou très louf. Suspense.

2 émissions de la série Reconnaissance de Matthieu Bénézet, hélas réduites à 60'. On a déjà dit dans un autre fil ce qu'on pensait de ce procédé.
- Samedi 22h05 - 23h05 : Reconnaissance à Roger Giroux (12 octobre 2007). Avec Jean Daive et Bernard Noël.
- Dimanche 22h05 - 23h05 : Reconnaissance à Ingeborg Bachman (14 mars 2008). Avec Hélène Cixous.

- Dimanche 13h30 - 15h00 : encore un Surpris par la nuit. Emission qui avait l'immense défaut de faire de la radio à réécouter et à rediffuser. Donc on l'a liquidée, et ensuite on en ressert quelques morceaux. Logique tout ça. Dans Surpris par la nuit, entre autres séries mensuelles (dont Reconnaissance cf ci-dessus), il y avait le grand entretien de "Raisons de plus". Cette fois : Claude Ollier (9 décembre 2002). Par chance celui-là n'est pas raccourci à 1h.

Enfin dans la dernière case de la dernière nuit de ce week-end, un Hommage à Desnos dans les "Soirées de Paris", imperturbablement annoncé comme étant de 1978. Mais l'émission qui porte ce titre est bien connue et datée de 1953. Déjà diffusée dans les Nuits de l'an passé. Ceux qui l'avaient loupée seront contents de pouvoir la récupérer :
- Lundi 9 aout, 04h54 - 06h15 :
Soirées de Paris : vous avez le bonjour de Robert Desnos (7 juin 1953) Prod Alain Trutat

Nessie a écrit:[...] dans la dernière case de la dernière nuit de ce week-end, un Hommage à Desnos dans les "Soirées de Paris", imperturbablement annoncé comme étant de 1978. Mais l'émission qui porte ce titre est bien connue et datée de 1953. Déjà diffusée dans les Nuits de l'an passé. Ceux qui l'avaient loupée seront contents de pouvoir la récupérer :
- Lundi 9 aout, 04h54 - 06h15 :
Soirées de Paris : vous avez le bonjour de Robert Desnos (7 juin 1953) Prod Alain Trutat

Ouais....

Sauf que dans la presse écrite, au programme des nuits, on trouve annoncé pour le même lundi à 04h54, un des Dialogues produits par Roger Pillaudin : Notre société peut-elle être détruite ? Avec Jean Duvignaud et Denis de Rougement, le 8 novembre 1977.

Ils nous ont encore bien eu sur France Culture, ah ah ah, sacré farceurs !!

Donc résumons : on ne sait pas très bien ce qu'il y aura en fin de nuit prochaine : un dialogue produit par Roger Pillaudin ou un hommage à Desnos, en fait c'est pas si grave vu que dans les deux cas l'effet sera le même.

Et quant aux fins de nuit de la semaine à venir, voici ce que donne la presse écrite :

- Mardi 10 aout - 06h05 : Nombre et poésie (21 juil. 48) Causerie de Pius Servien pour l'Heure de Culture Française
- Mercredi 11 aout - 06h05 : Les deux rimes de la poésie (28 juil. 48) - id -
- Jeudi 12 aout - 06h05 : Horizons ouverts au vers classique (4 aout 48) - id -
- Vendredi 13 aout - 06h05 : La thérapeutique du vin à travers les âges (18 janv 49) causerie de Georges Léon pour l'HCF
- Samedi 14 aout - 05h20 : Dormeurs éveillés : Pierre Reverdy (8 décembre 1953)

Les nuits de l'été ont continué ainsi, sans être annoncées sur le site, et toujours pétries de multidiffusions du jour, avec en pourliche royal vers 6h un nickel de 10 ou 12 minutes carotté dans la tirelire qu'était l'Heure de Culture Française ; et puis tout de même vers 5h les samedis et lundis matins, une séquence de 50 à 70 minutes. Pour ce que j'en ai vu passer, presque tout était en seconde rediff, des docs certes intéressants mais déjà passés l'année précédente.

Avant de présenter le programme des Nuits pour la semaine à venir, signalons les dernières rediffs d'archive qu'on nous propose en journée de la grille d'été, pour ce week-end :

- en ce moment même le Mardis du cinéma consacré à John Huston (24 janvier 87)

- demain presque à la même heure (13h30 à 15h), un Surpris par la nuit : dans sa série des grands entretiens titrés "Raisons de plus", Alain Veinstein recevait Kostas Axelos le 18 février 2002

- ce soir et demain à 22h05 : deux autres "Surpris par la nuit" pris dans les Reconnaissances de Matthieu Bénézet, hélas tous les deux réduit à une durée de 60 minutes. Ce soir Jean-Pierre Martinet du 11 janvier 2009 ; demain Pierre MacOrlan, daté du 10 octobre 2008 (tous les deux : durée originale 75').


Reconnaissance à Jean-Pierre Martinet (1944-1993)
A propos des rééditions de :
- "Jérôme", Eds Finitude
- "L'ombre des forêts", Eds Table ronde, coll. Vermillon
- « Ceux qui n’en mènent pas large » , Dilettante
Comme l’écrit Alfred Eibel : « Il était persuadé qu’une malédiction
détermine la vie des hommes et que, quoiqu’ils fassent, leur sort est
scellé d’avance. » Citons Jean-Pierre Martinet lui-même : « Parti de
rien, Martinet a accompli une trajectoire exemplaire : il est arrivé
nulle part. » Entre-temps,l’homme aux œuvres, admirateur d’Henri Calet,
il consacra des études critiques à Thomas Hardy, Gustave Roud ou
T’Serstevens, traduisant Jack London. Ancien élève de l’IDHEC, un temps
à la télévision, son dernier emploi fut kiosquier. Il inventa des
personnages tel Georges Maman ou Marie Beretta, ou encore Mme Edwina,
qui n’est pas sans rappeler Mme Edwarda de Georges Bataille, mais est-il
besoin de commenter outre-mesure. Il n’y a pas de départ chez Martinet,
mais une condition humaine vécue jusqu’à la lie. Que le monde est glacé,
nous murmure-t-il, dès 1975 quand il publie « La Somnolence » chez Jean-
Jacques Pauvert. Celui qui écrivit : « Moi qui suis né sur un strapontin,
avec une mauvaise vue » ne fut pas en reste de littérature, dans le sillage
d’un Malcom Lowry ou d’un Faulkner, Kafka n’est pas loin, il fut dans le
compagnonnage fraternel d’un Jérôme Bosch, le personnage de son roman
« Jérôme » se nommant Bauche, b a u c h e ; en le lisant, vous retrouverez
les silhouettes de Kleist ou Joyce, mais, surtout, une écriture dont la
noirceur masque un rire sardonique, balayant les faux-semblants et
l’assemblée de crabes des vivants.
Avec :
- Alfred Eibel, éditeur et libraire,
- Florent Georges de « La Revue littéraire »,
- Julia Curiel, critique,
- Raphaël Sorin.
Lectures : Sarah Chaumette.
Réalisation : Anne Franchini

Reconnaissance à Pierre Mac Orlan
A propos de la publication du livre
« Le Rire jaune et autres textes » aux éditions Sillage.
Pierre Mac Orlan, pseudonymes, 1883-1970, il s’est même inventé une mère
écossaise. C’est dire l’imaginaire d’un homme et d’un écrivain. Il a tant fait, je
veux dire tout réalisé en littérature, reportages, poèmes, romans. Il fut bohême,
cabaretier, et fin connaisseur des lettres françaises. Chaque lectrice, chaque
lecteur, a le devoir de découvrir cet incroyable conteur. Je n’évoque pas son
courage devant la Seconde Guerre Mondiale. Son oeuvre est une ode aux êtres
vivants, aux travailleurs. Aux humbles. Selon sa propre légende, il finira ses
longues dernières années coiffé d’un béret écossais. Ne vous y trompez pas,
vous avez affaire à un écrivain unique : Mac Orlan, qui écrivit selon son propre
dire des Chansons. Scandales in the bocage. Vous les entendez : ce sont de purs
chefs d’œuvre.
Avec :
- Sylvain Goudemarre
- Patrick Monéger
Lectures : Sarah Chaumette
Réalisé par Anne Franchini

Faut-il remercier Bruno Patino de nous donner à réentendre ces numéros du rendez-vous culturel de 22h15 qu'il a impitoyablement flingué l'an dernier tout en nous assurant comme d'habitude qu'on en aurait toujours plus, de la culleture ?

../..

../.. après ces cadeaux d'ancienneries pour boucler l'été, la semaine de rentrée est plutôt riche pour les nocturnaux. On verra bien si ça dure (cf fin de post). En attendant, voici ce qu'on trouve dans la presse papier (car il n'y a rien, zéro info sur le site de FC) :

Lundi 30 aout
04h54 - 06h00 :
Hommage à Jean Paulhan (16 nov 68) par Roger Pillaudin

Mardi 31 aout
01h00 - 02h06 :
Entretiens avec Francis Ponge 1 (1967) par Philippe Sollers
02h06 - 03h37 :
L'autre scène : La mandragore (15 mai 77) par Claude Mettra et Philippe Nemo
03h46 - 04h21 :
Une oeuvre, un portrait : Brice Parrain (1er aout 62) par J.Brenner & Roger Vrigny
04h21 - 05h01 :
Un livre des voix - Jean Cayrol : Histoire d'une maison (11 fév 76) prod Pierre Sipriot
Après 05h01 : multidiffusion de Sur les docks

Mercredi 1 septembre
01h00 - 02h06 :
Entretiens avec Francis Ponge 2 (1967) par Philippe Sollers
02h06 - 02h36 :
Collège des ondes : l'amérique cinématographique (1961) par Harold Portnoy & Alain Bosquet
02h36 - 03h11 :
Un homme une oeuvre - Radiguet (24 oct 46) Pierre Desgraupes & Pierre Dumayet
03h11 - 03h37 :
Tribune de Paris - L'oreille des pin-up girls (23 avril 48)
Après 03h37 : multidiffusion

Jeudi 2 septembre
01h00 - 02h06 :
Entretiens avec Francis Ponge 3 (1967) par Philippe Sollers
02h06 - 03h37 :
Musique et poésie - Tristan Tzara (1973) par André Almuro
Après 03h37 : multidiffusion

Vendredi 3 septembre
01h00 - 02h06 :
Entretiens avec Francis Ponge 4 (1967) par Philippe Sollers
02h06 - 03h37 :
Hommage à Proudhon (15 janv 65) par Georges Charbonnier
Après 03h37 : multidiffusion

Samedi 4 septembre :
01h00 - 02h41 :
La matinée des autres : Les rites du solstice (1980) par Claude Mettra
02h41 - 03h32 :
Les mots-clés de Michel Butor (1971) par Pierre Lhoste
Après 03h32 : multidiffusion

De tout ça on en a déjà pas mal, et dedans on sait qu'il y a du bon avec Paulhan, Mettra&Gaignebet.
- la Tribune de Paris sur les corps féminins et les oreilles des Pin-up girls, c'est une curiosité.
- on connait la série du grand faiseur d'entretiens littéraires Pierre Lhoste "Les mots-clés" mais on n'en a pas souvent un numéro. On avait eu Gabriel Marcel récemment, voici Michel Butor. Ca c'est en première rediff, les collectionneurs ne manqueront pas.
- De même en première rediff sera le Solstice par Claude Mettra.
- Quant au Collège des ondes, mercredi matin, il est insuffisamment renseigné pour qu'on sache si c'est un des 2 numéros déjà présentés, ou bien un autre de la même année.

En tous cas, il est difficile de dire si cette plage d'archives qui dure 2h30 on l'aura telle quelle toute l'année ou si c'est juste un cadeau de la semaine de rentrée : dans la communication aux services de presse, on annonce pour les Nuits une durée de 90' mais avec la Com' de FC (que ce soit presse ou en ligne) il y a tellement d'erreurs que ça peut bien en être une de plus, mais enfin si ça se confirme, alors les ramasseurs nocturnes ne seraient pas mécontents de voir se prolonger ainsi les tranches d'archives. Maintenant, si l'organisation des multidiffs fait appel, par exemple à des émissions de la semaine précédente, qui lors de cette première semaine, n'existent pas encore, ben on comble avec de l'ancien, juste pour la première semaine ? Oui, oui, répondra-t-on, mais le Sur-les-docks de chaque nuit va bien chercher une émission de la saison précédente, alors là, pourquoi pas faire pareil. Bon, outre qu'il ne faut pas trop chercher de cohérence, outre aussi que le programme trouvé dans la presse peut aussi bien être archi-faux comme FC sait faire dans ses semaines de grand-style, il suffit : ne spéculons pas trop, sinon on va devoir lancer un nouveau "Loto-du-plantage-dans-le-programmes" et on risque d'avoir encore à user des pleines boites de craie pour compter les erreurs. Donc prenons les fleurs qu'on nous offre, sans trop se demander si le prochain bouquet sera aussi riche ou bien squelettique. Après tout, comme disait ma grand-mère, "Qui vivra verra", et puis "Advienne que pourra", et surtout elle disait (plus fréquemment) : "tais-toi et mange".

Amical salut aux chasseurs-cueilleurs de la nuit. Toujours aucune info sur le site de FC, mais peut-être une bonne nouvelle à venir. On verra ça lundi. En attendant, voici les programmes du week-end, d'abord collectés en abrégé dans la presse papier, et ensuite enrichis comme on a pu. Ils sont donnés sous réserve. Remarquez, publiés sur le site de FC ils n'en seraient pas beaucoup plus solides en crédibilité.

On remarquera, dans le désordre, outre quelques fictions des 90's, et même un Poésie sur parole pris dans les derniers temps :
- Puisés dans les séries documentaires qu'on connait bien, un Mardi du cinéma (Orson Welles par Jean Daive), un Mémoire du siècle (le pilote Pierre Clostermann), et un Ciné-Club par Ruth Stégassy. Ces trois séries nous viennent directement des meilleures années de la chaine.
- Les rites du solstice par Claude Mettra. Admirons la pudeur des responsables de la programmation, qui ont évité de nous coller cette Matinée des autres en plein équinoxe (mais on s'en rapproche, gare !)
- Un peu de Claude Mettra encore, avec un item de "La face cachée du ciel" : c'est une très belle lecture d'un texte d'Erich Fried. Toujours la voix de Mettra, avec sa magie bien à lui. Navré de recourir à ce cliché qu'on jugera usé jusqu'à la corde vocale, mais oui, la voix et la lecture de Claude Mettra ont bien quelque chose d'unique.
- Michel Butor au micro de Pierre Lhoste, grand interviewer de la maison. Dans ses meilleurs moments c'est un cousin de Dumayet ou un précurseur de Veinstein. Quand à Butor c'est Butor, oui.
- Noter en dernière rediff un numéro de De la nuit, série esthétique des 70's. Cette fois avec Hélène Cixous
- Et puis une surprise et une curiosité : qu'est-ce qu'on a bien pu dire de Léon Bloy en 1962, dans une thèse défendue en Sorbonne et relayée par l'Heure de Culture française ? A cette époque le vieux dingo devait être encore claquemuré non seulement dans sa boîte en sapin, mais dans le purgatoire de la notoriété d'infamie, et donc pas encore redécouvert pour la plus grande joie des esthètes qui savourent son art de l'outrance, et pour l'émulation des médiocres qui l'imitent si mal (j'en connais un, tout près de chez nous ...).

Samedi 4 septembre :
01h00 - 02h41 :
La matinée des autres : Les rites du solstice (1980) par Claude Mettra
02h41 - 03h32 :
Les mots-clés de Michel Butor (1971) par Pierre Lhoste
Après 03h32 : multidiffusion

Dimanche 5 septembre :
01h00 - 01h50 :
Fiction de Phillippe Caulet : La reine des abeilles (10 mars 96) Réal Etienne Vallès. Avec Philippe Magnan.
01h50 - 03h20 :
Ciné-club - Les salles d'art et d'essai (26 nov 97) prod Ruth Stégassy
03h20 - 03h45 : la vignette - bavasseries de l'année en cours
03h45 - 04h40 :
De la nuit - Séparation nécessaire. Avec Hélène Cixous (3 mars 76) prod Gilbert-Maurice Duprez et Edith Lansac
04h40 - 06h00 :
A voix nue - Robert Laffont 1ere partie (semaine du 27 nov 06) par Pierre Belfond
06h00 - 06h10 :
La face cachée du ciel : Le soldat et la fille (20 février 78) récit d'Erich Fried lu par Claude Mettra

Lundi 6 septembre
00h55 - 01h05 :
Thèse sur Léon Bloy (soutenue en 1962) - Chronique dans l'Heure de culture française
01h05 - 02h05
Mémoires du siècle - Pierre Clostermann (8 aout 96) prod Thierry Garcin
02h05 - 02h40 :
Poésie sur Parole : Jean-Paul Michel (2008) prod André Velter
02h40 - 03h35 :
Premier roman, première dramatique - De Yannick Haenel : Les petits soldats (14 oct 96) réal : Etienne Vallès
03h35 - 05h05 :
Mardis du cinéma : Orson Welles (10 oct 95) par Jean Daive
05h05 - 06h00 :
A voix nue - Robert Laffont 2e partie (semaine du 27 nov 06) par Pierre Belfond