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Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne    Page 11 sur 13

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Gilbert Simondon himself en 1967 et analysé en 2000 par Gilbert Hottois - Mer 31 Juil 2019, 10:23

Suite de trois messages dont le premier incitait, le dim. 28 Juil. 2019, à l'écoute de Avoir raison avec Gilbert Simondon.

La page de cette émission d'une heure ne mentionne pas l'intervenant (ou sont ils plusieurs ?). Nous ne savons pas non plus quelle forme radiophonique prend cette évocation. Tout au plus savons-nous que c'est le sociologue matinalier, baptisé sur ce forum "Il-est-sept-heures-Guillaume-Erner", qui la présente. Qui nous en dira plus ?

En attendant, reportons-nous à l'extrait d'émission télévisée insérée dans le post de blog Entrez dans le monde merveilleux de Gilbert Simondon, vidéo intitulée "Gilbert Simondon et l'amitié de la technicité (1967)". Belle citation de "Du mode d’existence des objets techniques".

Plus proche de nous dans le temps, le 19 01 2000, la conférence de Gilbert HOTTOIS reproduite sur Canal-u-tv La technophilie, le point de vue de Simondon.

Canal-u-tv avait très bien fait les choses en créant des signets indiquant les différentes parties de l'intervention. Celle sur Simondon court de 26'57 à  41'49. Pour les technophiles il est aisé d'en faire un fichier audio...

Le sujet dans lequel est inséré le passage : "La technoscience: entre technophobie et technophilie".
Pour certains penseurs de la science et de la technique contemporaine, Heidegger, Habermas, Ducassé, Ellul, Jonas, Simondon, Engelhardt, Henry, Laffitte, Marcuse, la question de l'autonomie de la technique se pose à des degrés divers et selon des perspectives variées. Une vision plus personnelle de notre civilisation technoscientifique et pluriculturelle, à la charnière de la modernité et de la postmodernité sera également développée par l'auteur.

Pour permettre à Marie Richeux et à Sandrine Treiner de choisir ce podcast d'été à écouter sur une chaise longue devant la mer en sirotant une limonade car la conférence est dite "Tous publics", voici la classification Dewey :
Epistémologie (théorie de la connaissance), Etudes historiques relatives aux technologies de archéologie industrielle, Technologie – Philosophie et théorie
•  Catégorie : Conférences
Niveau : Tous publics / hors niveau
Disciplines : Sciences humaines et sociales pour l'ingénieur, Philosophie des sciences et des techniques - Epistémologie
Collections : Première étape de réflexion et de critique: le savoir, la technique et l'éthique

Curly 

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Les Brontë en 1973 sur France Culture - Sam 24 Aoû 2019, 11:52

Pour compléter le message de Philaunet sur les sœurs Brontë,
France Culture 1973 avec
Les sœurs Brontë : histoire d'une famille d'écrivains , une série de 20 émissions (12h23mn) par Hélène et Raymond Bellour.
Extrait de la présentation de la première émission :
L'histoire d'une épopée familiale et culturelle collective ou semi collective et une biographie des relations familiales. Thierry KUNTZEL et Raymond BELLOUR (auteur avec Hélène Bellour d'ouvrages sur les Brontë) s'entretiennent et tentent de comprendre et rendre compte de cette aventure familiale et littéraire. L'émission est jalonnée de nombreuses lectures de lettres et d'extraits de livres. Ce premier épisode aborde l'effet de surprise créé par la publication des romans et l'énigme des pseudonymes, le point de vue de l'éditeur et la révélation du secret de l'identité de l'auteur et enfin les différentes sources biographiques et la question de la participation littéraire de chacun des enfants Brontë. (...)
Déroulé de l'émission :
L'effet de surprise à la publication des romans Octobre 1847, "Jane Eyre ou Les mémoires d'une institutrice", parait à Londres sous la signature d'un auteur inconnu Currer Bell provoquant un effet de surprise et des interrogations du monde littéraire. La lecture de lettres d'écrivains et de critiques littéraires souligne une question qui revient sans cesse : "Est-ce écrit par une femme ?" 2 mois plus tard, suivront les publications des romans "Les Hauts de hurlevents" et "Agnès Grey" sous les noms respectifs de Ellis et Acton Bell provoquant à nouveau de vives réactions et une interrogation redoublée sur la personnalité et sur le sexe du ou des auteurs. - 0'57'' : Lecture d'une lettre de William Makepeace Thackeray, il est l'un des plus grand romancier de l'époque et a écrit aussitôt à George Smith l'éditeur de Jane Eyre pour lui exprimer son grand intérêt pour ce roman, il commente le style et témoigne de l'émotion ressentie. - 1'57'' : Lecture d'une lettre de la romancière George Eliot dans laquelle elle exprime son opinion sur "Jane Eyre". - 2'29'' : Lectures de différentes critiques littéraires se questionnant sur l'origine et le sexe de l'auteur et réagissant à la parution simultanée des romans "Les hauts de hurlevents" et "Agnès Grey" puis à la publication un an plus tard de "La locataire du château de Wildfell hall" d'Acton Bell, cette publication relance à nouveau l'énigme et fascine les curieux. - 7'10'' : Lecture d'un article d'une revue américaine qui porte la confusion à son comble en évoquant l'idée qu'il s'agissent d'une collaboration familiale. L'éditeur et la révélation du secret Lectures entrecroisées de lettres Charlotte Brontë et de son éditeur George Smith : - 9'36'' : Lecture du récit de George Smith. Il évoque ce que fut la découverte du roman "Jane Eyre" et quel étrange concours de circonstances leva pour lui l'énigme qui fascinait les milieux littéraires anglais / 14'59'' : La rencontre avec Anne et Charlotte Brontë / 19'33'' : Description des 2 jeunes femmes. - 13'54'' : Lecture d'une lettre de Charlotte Brontë à Mary Taylor, amie d'adolescence émigrée en Nouvelle Zélande. Dans ce courrier Charlotte relate comment elle et sa soeur Anne sont allées à la rencontre de l'éditeur George Smith et de mister Williams (lecteur pour la maison d'édition) dans le but de démentir l'idée qu'il n'y aurait qu'un seul auteur / 16'18'' : La révélation de son nom et leur visite à l'Opéra en compagnie de George Smith et mister Williams et les sœurs de George Smith / 20'46'' : Le retour à la maison. - 21'37'' : Lecture d'une lettre de Charlotte Brontë à W. S. Williams, dans laquelle elle exprime son regret d'avoir dévoilé le secret familial et parle de leurs vies si différentes de celles de Londres. Analyse du dévoilement du secret et les choix de Charlotte Brontë après la mort de ses deux sœurs. - 24'48'' : Comment le secret qui avait été gardé avec tant de soin, a-t-il fini par se révéler. Raymond Bellour analyse les relations qui unissent les sœurs de la famille Brontë. Après le décès d'Emily et de Anne Brontë, Charlotte éprouve le besoin de clarifier la paternité des œuvres et rédige sa fameuse "Notice biographique sur Ellis et Acton Bell". Ce secret n'avait de sens qu'à travers la complicité qui unissait les trois soeurs et était lié à leur vie particulière à Haworth. Après son 2ème roman Charlotte s'ouvre au monde littéraire. Raymond Bellour pense que ce secret des pseudos cache un secret biographique. La rupture du secret se fera après la mort de Charlotte. Les sources d'informations et la participation de chacun des enfants - 27'46'' : Lecture d'une lettre du père, le révérend Patrick Brontë adressée à la romancière Elizabeth Gaskell l'amie de sa fille dans laquelle il lui demande d'écrire un texte sur sa fille Charlotte.- 28'59'' : Raymond Bellour et Thierry Kuntzel abordent la question des sources d'informations existantes sur la fratrie Brontë et analysent l'impact de ces écrits sur le "mythe Brontë". Les ouvrages en questions sont : "The Life of Charlotte Brontë" par Elizabeth Gaskell, "Images du passé"par Francis H. Grundy, "Emily Brontë" par Mary F. Robinson et "La famille Brontë" par Francis Leyland. Sont pris en compte également la création en 1893 de la fondation des soeurs Brontë avec l'ouverture du premier "Musée Brontë" et le travail de Clement Shorter, un amateur passionné des Brontë qui a publié "Charlotte Brontë et son cercle" et "Les Brontë, leurs vies et leurs lettres" après un long travail de recherche dans les écrits de jeunesse. 38'39'' : Lecture de la rencontre de Clement Shorter avec les documents laissés par Charlotte Brontë, lettres, poèmes, petits manuscrits, premiers cahiers... 40'18'' : L'importance de la publication de Clement Shorter "Charlotte Brontë et son cercle" et "Les Brontë, leurs vies et leurs lettres" qui deviendra l'ouvrage de base pour toute connaissance de la vie et l'oeuvre des Brontë. Cette publication contient en appendice les "Juvénilia", écrit de jeunesse de Charlotte et Branwell". Cette biographie qui permet le recensement des lettres des soeurs Brontë et des premiers écrits, ouvre un mouvement de curiosité et de publications d'ouvrages sur les Brontë. Charlotte n'a cessé de faire fonctionner un secret, le secret du pseudonyme, le secret biographique avec leur vie exceptionnelle et Raymond BELLOUR pense que c'est un secret qui se trouve dans les textes mêmes des "Juvenilia". (...)

Et ce n'est que la première partie...

Réalisation, Alain Barroux, avec Jean-Roger Caussimon, Catherine Sellers, Jean Leuvrais, Maria Laborit, Martine Sarcey, Claude Rich

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Jean Yanne et π R Dac sur France Inter - Dim 01 Sep 2019, 12:48

Trois séries de France Inter
L'apocalypse est pour demain de Jean Yanne, réalisation de Claude Mourthé, du 3-10 au 30-12-1977
avec aussi Lawrence Riesner pour les annonces
Immense récit de science-fiction horrifique : les bagnoles ont envahi le monde, on ne peut plus circuler. Tout le monde vit dans sa caisse, et l'autorité n'a qu'un seul but, en tuer un maximum pour désengorger la circulation, en inventant un maximum de pièges et de tortures diverses.
Jean Yanne reprend son rôle de héros solitaire, individualiste et capable de sauver le monde, ou en tout cas d'essayer (quel homme !).
Robin Cruso doit déjouer tous les pièges horribles : énucléations, bains d'acides, démembrements... pour se sortir vivant de sa voiture, et de ce monde.
On retrouve la trame de ses films plus ou moins mal fichus, à part qu'ici il n'est pas contraint par l'image et peut imaginer les pires horreurs. L'intrigue, simple, pourrait donc être celle d'un film de série Z. L'affrontement final avec le grand chef (un cerveau greffé sur une Rolls) est un peu trop long, mais toutes les parties descriptives, les plus développées, sont complètement délirantes. L'intrigue permet juste à Robin Cruso de rencontrer les différentes strates de cette société (les piétons sont magnifiques, avec leur groin et leurs poils verts) ainsi que de décrire les différentes mœurs de cette étonnante planète qui est la nôtre dans un futur très proche. Pour Robin, participer à la guerre (mélange de la bataille navale et du jeu de l'oie) est presque un plaisir : c'est moins dangereux que de circuler en voiture dans Paris.
Magnifique rebondissement final qui plus est.
Pour la réalisation, Claude Mourthé tapisse le récit de sons et surtout de musiques (réutilisation de la chanson des CRS de Yanne) qui en rajoutent dans le sarcasme (musiques douces sur scènes de tortures). Le générique du début est un tronçonnage de la célèbre toccata et fugue de Bach, découpée en rondelles sur 65 épisodes, et celui de fin reprend modestement la musique de la Twenty Century Fox, avec les délicieuses annonces de Lawrence Riesner, que l'on rencontre souvent aux côtés de Jean Yanne, mais aussi de Pierre Dac.

L'occasion de signaler :
3 14 116, une émission de π R Dac (25-10-1964 au 17-01-1965) avec notamment Jean Yanne, René Goscinny, Pierre Doris, Lawrence Riesner, Roger Carel, Héléna Bossis, Claude Dasset ... et même Jean-Pierre Marielle.
On retrouve les mêmes voix mais autour de Pierre Dac, dans ce qui reste dans les archives de cette petite émission de 1965, construite sur le modèle de celles avec Francis Blanche (Le parti d'en rire, Studio 22, Faites chauffer la colle...). Éditoriaux, rubriques, reportages...

Un an plus tard, retour de Pierre Dac avec le classique
Bons baisers de partout, L'opération Tupeutla, de Pierre Dac et Louis Rognoni (janvier à août 1966), réalisation de Jean-Wilfrid Garrett
Louis Rognoni, auteur de nombreux "Maîtres du mystère/Mystère, mystère" s'occupe de l'intrigue (parodie de récits d'espionnage), et Dac des dérapages incontrôlés.
Le découpage que reprend l'INA est celui proposé par les éditions EPM qui au mitan des années 90 avait publié la série en CD.
La lutte acharnée des agents secrets pour remettre la main sur les plans du fameux Biglotron, l'ignoble Zorbec le Gras (Roger Carel) assisté du répugnant Wilhelm Fermtag (Claude Dasset), le gaullien Colonel de Guerlasse (Dac) et son super agent secret Nicolas Leroidec (Paul Préboist) accompagné de l'adjudant Tifrisse, des frères Fauderche, et du fameux Monsieur Maurice dont l'unique réplique durant toute la série est "Rien, je passais..."
Monsieur Maurice dont la disparition clôt la série. Série qui a été suivie de plusieurs suites qui depuis plus de vingt ans se font attendre. Que sont-elles devenues ?

Curly 

Curly

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Un feuilleton de Robert Arnaut et Claude Mourthé - Dim 27 Oct 2019, 11:24

S’insère aussi bien dans le lecteur mp3 que les podcasts Nattes & Tifs dégagent dans la poubelle de l’ordinateur :
Phoebus le lion des Pyrénées, en 100 épisodes d’environ 10mn
Disponible en deux parties sur le site de l’INA, ici pour la première, et ici pour la seconde.
Feuilleton de Robert Arnaut adapté du roman-feuilleton de Myriam et Gaston de Béarn, réalisé par Claude Mourthé diffusé sur France Inter du 30 septembre 1968 au 21 février 1969.
Avec François Maistre, Jean Roger Caussimon, Caroline Clerc, Marco Perrin, Malka Ribovska, Patrick Dewaere, Louis Arbessier, Gérard Dournel, Michel Etcheverry, Jacques Deschamps, Pierre Vaneck, Jacques Provins, Bruno Balp, Viviane Gosset, Maud Rayer, Claude Nollier, Jane Marken, Geo Wallery, Gaetan Jor, Jacqueline Moresco, Jeanne Hardeyn, Gilbert Robin, Jacques Fayet, René Allie, Joëlle Gozzi

« Les aventures de Gaston Phébus, comte de Foix et seigneur de Béarn, impétueux seigneur féodal du XIVe siècle, marié à Agnès de Navarre.L'histoire se déroule pendant la guerre de Cent Ans, Gaston épouse Myriam, sa tendre amie d'enfance dont il est éperdument amoureux. Par malheur pour lui, il doit rencontrer le roi de Navarre, Charles le Mauvais. Agnès, la sœur de celui-ci, tombe follement amoureuse du beau Gaston. Avec l'aide de son frère, elle fait empoisonner Myriam et tente d'attirer Gaston dans les filets de l'amour. Phébus se vengera d'Agnès en l'épousant de force, en refusant de coucher avec elle avant de multiplier les infidélités. »

Un chouilla plus prometteur que les micro-fictions psychanalytico-amoureuses qui explorent avec finesse le degré zéro de l’écriture radiophonique.


Autre grand feuilleton de Claude Mourthé :
Les mystères de Londres d'après Paul Féval en 131 épisodes du 19 octobre 1963 au 31 mars 1964.
présentation de Pierre Mac Orlan,
avec, entre autres, Pierre Dux, Michel Simon, Jean Paredes, Jacques Duby, Germaine Montero, Marcel Bozzuffi, Alexandre Rignault, Fernand Gravey, Jane Marken, Yvonne Clech, Claude Nicot, Françoise Rosay, Pierre Blanchar...

Pendant ce temps, des penseurs marketeurs tentent de penser ou de repenser (on ne sait plus où ils en sont) l'écriture radiophonique en nous refourguant de la daube enrobée d'articles louangeurs téléramesques pour persuader à coups de matraquages bien sentis que ces créations sont puissantes, et que franchement y a pas mieux.
Tant que la nullité fera office de contenu, les Nattifeurs pourront toujours faire semblant de rererepenser la radio ; comme rien ne se perd, rien ne se crée, c'est pas avec du néant qu'ils vont arriver à faire quelque chose.

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Alexandre Koyré - Mar 19 Nov 2019, 09:54

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 11 Scree361

En souvenir de ceci :
Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t80p240-les-chemins-de-la-philosophie-ex-nx-chemins-de-la-connaissance#34053) a écrit: (...) Documentaire du vendredi - Alexandre Koyré ou l'amour du savoir (1ère diffusion : 09/07/1982) par Christine Goémé, Nuits de FC le 23/12/2016. [Dommage que Jeannine Quillet ne soit pas mentionnée dans la liste des participants alors que sont cités Claude Levi-Strauss, Serge Moscovici et Gérard Jorland, le premier des trois étant d'ailleurs peu intéressant].

On attend un numéro d' "Une vie une oeuvre" consacré à Jeannine Quillet (1925-2010)...

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Réflexions nourries sur la muséographie - Dim 29 Déc 2019, 12:58

À regarder ou à écouter, au choix, une conférence rondement menée de Jean-Yves MARIN à l'Académie royale de Belgique, Collège Belgique, diffusée par Académie TV  le 8 octobre 2019 : Un musée peut-il être encore encyclopédique ?

L'intervention devant un public ne déçoit pas l'auditeur. Le sujet en est la muséographie, d'abord à Genève (Jean-Yves MARIN parlait en presque retraité de la  direction du musée d'Art et d'Histoire de Genève), puis plus généralement.

Une réflexion nourrie et stimulante sur les tensions diverses qui affectent les institutions muséales (politiques, financières, architecturales, éthiques et pédagogiques).

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 11 Scree583

Je cherche  quelque chose d'équivalent sur France Culture dans la catégorie "Conférences" et je ne trouve rien, ou si, en une de la page : "La rébellion de Niki de Saint Phalle, son engagement dans la création semble bien être un rempart contre la stupidité sociale."

Silence (de gêne ou de quoi que ce soit d'approprié).

La photo choisie, une jeune femme (la jeune femme, poing levé, vociférante, faisant la moue, etc, est l'avenir de France Culture...) regardant avec un certain type de sourire une sculpture de Rodin ("du love"), expression de la rébellion peut-être ? Pour la couleur de la photo d'agence, c'est par ici Cien planes gratis para hacer en Londres.

En un clic, il est possible de trouver des conférences où s'illustrent intelligence et savoir, remparts contre la stupidité radiophonique  de France Culture.
La plupart de nos musées et de nos bibliothèques se sont développés selon une logique basée sur l’accumulation, à partir d’un projet encyclopédique. Ce modèle est aujourd’hui en crise.
Une collection ne se mesure plus à l’aune de son exhaustivité mais de ses chefs-d’œuvre ou de son écosystème. Les espaces patrimoniaux ont été peu à peu envahis par les objets, au détriment des espaces réservés au public. Des bibliothèques passent d’une logique basée sur les collections à une logique de service. Les musées repensent leur scénographie, redéfinissent le statut qu’ils octroient aux objets et aux dispositifs virtuels.
Comment répondre aux nouvelles demandes du public, comment construire ces espaces virtuels en conservant un lien fort et pertinent avec les espaces physiques et les objets ?

Curly 

Curly

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Le Perroquet sur la ville - Mar 31 Déc 2019, 11:07

Les nuits ont été consacrées récemment par deux fois aux feuilletons radiophoniques, avec diffusion de plusieurs débuts de séries qu’on aurait aimé plutôt, pour certaines en tout cas, entendre en intégralité. En voici une complète.

Le Perroquet sur la ville, un feuilleton en 50 épisodes de Jean Lullien, réalisation de Gérard Herzog (17/03 au 15/05/1958) avec Michel Bouquet (inspecteur Ramsès), Robert Murzeau (Corbache), Anne Carrère (Agnelle), Louis Ducreux (Le Perroquet), Jean Bellanger, André Valmy, Juliette Jérôme (la narratrice) et dans plusieurs rôles, Henri Virlogeux et Jean-Pierre Marielle.
Le générique est un extrait du Lieutenant Kijé de Prokofiev.

Un point de départ qui rappelle Signé Furax, qui lui-même s’inspire ouvertement du roman-feuilleton Fantômas. Il est possible que le feuilleton ait été créé pour concurrencer la série de Dac et Blanche.
Course au gangster, le fameux Perroquet, dont l’identité est vite révélée, avec enfilades de cascades, de bagarres et de poursuites en tous genres agrémentées de déguisements de tous poils. Les inspecteurs enchaînent cascades et séjours à l’hôpital. Les enquêteurs ont des idées stupides : tant que cela se termine par une bonne bagarre, tout va bien.
Afin de reconnaître le Perroquet dans ses multiples déguisements, Ramsès réussit à l’attraper dans la rue pour lui mettre un bon cocard. Résultat, pour ne pas être reconnu, le Perroquet en orne une partie de sa bande afin de confondre la police… Peu subtil mais costaud.
L’intrigue est simple, les poursuites s’enchaînent en trois temps : d’abord à Paris, puis à Londres et enfin un retour à Paris. Elles pourraient être sans fin, et d’ailleurs elles le sont.
Le duo Michel Bouquet/Robert Murzeau, qui devient dans un second temps un trio avec Anne Carrère, fonctionne parfaitement. C’est le duo classique : le cerveau (pas tant que ça en fait) et la grosse brute, qui se croient supérieurs à Agnelle alors qu’elle seule parvient à faire avancer un tant soit peu l’intrigue.
L’univers de ce feuilleton est très proche de certaines bandes dessinées franco-belges de l’époque, surtout des aventures de Gil Jourdan de Maurice Tillieux. Et Agnelle ressemble beaucoup à Seccotine dans le Spirou de Franquin.



Dernière édition par Curly le Mer 03 Jan 2024, 19:12, édité 1 fois (Raison : Ajout lien téléchargement dossier Mediafire)

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Conférence en ligne de la BnF sur le manuscrit autographe de la sonate pour piano « Appasionata » - Mar 15 Déc 2020, 22:56

"Fêtez l'anniversaire de Beethoven avec la Bibliothèque nationale de France !". Merci Diapason Mag pour l'information sur ce concert-conférence retransmis en différé par la BnF via fb Diffusion en replay sur le site de la BnF.
Conservateurs, historiens de l’art, spécialistes et restaurateurs partagent leur savoir et leur passion autour de manuscrits et de documents originaux, exceptionnellement sortis pour l’occasion des magasins de la BnF, de l’INHA et de l’École nationale des chartes. Cette séance propose une conférence-concert autour de L’Appassionata de Beethoven, dont le manuscrit est conservé au département de la Musique de la BnF.
Diapason Mag

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 11 Scre1603

(...) une conférence diffusée en direct à 18h30 et visible ensuite en replay : le manuscrit autographe de la Sonate pour piano no 23 « Appasionata » de Beethoven, à l'occasion des 250 ans de la naissance du compositeur. Document exceptionnel, il porte plusieurs ratures... et des traces de pluie. Selon une légende, Beethoven se serait quasiment enfui de chez son mécène, le prince Lichnowsky, en lui laissant un billet resté fameux : « Prince ! Ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard et la naissance, ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers, il n'y a qu'un seul Beethoven. » Sur le chemin du retour à Vienne, le compositeur aurait essuyé un orage... qui aurait abîmé, entre autres, ce manuscrit.
Quoi qu'il en soit, Jérôme Fronty, conservateur au département de la musique de la Bibliothèque nationale, présentera l'œuvre et l'histoire de son support avant que le pianiste Alain Planès n'en livre une exécution.





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F. Edwards, A Whaler's Lesson Learnt In Time - Dim 14 Mar 2021, 21:17

Le projet des podcasts de The Linnean Society of London :
Our Podcasts are an exciting way for anyone and everyone to gain insight into the wonderful, and often weird, worlds of researchers, professionals and well known "curious minds".
Un bel exemple avec une émission de 2020 qui fait alterner lectures du journal de bord d'un marin enrôlé contre son gré sur un baleinier et observations de Mark Peter Simmonds, spécialistes des cétacés. Entre passé et présent, chasse, utilisation des produits tirés des baleines, interdiction des captures et exemptions pour certains pays.  F. Edwards, A Whaler's Lesson Learnt In Time

Pour l'ensemble des podcasts de l'Institut de botanique et de zoologie de Londres : The Linnean Society of London
Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 11 Scre1710

The Linnean Society of London is the world’s oldest biological society and has in its care several important collections, including those of the Swedish botanist, Carl Linnaeus, and the Society’s founder, Sir James Edward Smith.

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''Blaise Pascal aux limites de la raison'' par Laurent Thirouin, Université Lyon-II - Mar 06 Avr 2021, 10:01

Un intelligence aiguë, une densité de savoir et une clarté de présentation, telles sont les qualités de Laurent Thirouin (Université Lyon-II) dans cette conférence d'1h40 intitulée "Blaise Pascal aux limites de la raison" (mars 2021).
De l’importance de la raison chez Blaise Pascal, en sciences ou dans sa foi : il n’y a pas deux Pascal, l’un mathématicien, l’autre croyant, dans une seconde période de sa vie, mais une seule personne, animée d’une foi en la raison. D'où son pari...
Redoutable dialecticien, Pascal reste conscient de la faiblesse de tout argument, de l'insignifiance des énoncés, de la stérilité des méthodes. Il ne prétend pas, dans ses Pensées avoir rien dit d'inouï, mais avoir mieux placé la balle dont tout le monde joue, avoir inventé une disposition nouvelle. Il importe donc de s'interroger sur cette disposition, c'est-à-dire de considérer enfin comme essentielle l'étrange répartition en liasses que restituent aujourd'hui les éditions des Pensées. L'ordre de Pascal est à la fois une rhétorique singulière et un rapport original à la vérité. Mais l'examen doit être inductif et méticuleux.

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 11 Scre1742

Quelle logique exacte préside à la répartition des pensées entre une liasse "vanité" et une liasse "misère" ? Comment la raison des effets marque-t-elle la grandeur de l'homme ? Pourquoi Pascal a-t-il disséminé les fragments traitant du divertissement, au lieu de les réunir dans le dossier qui semble consacré à la question ? Quelle espèce de transition désigne-t-il sous le titre "Transition de la connaissance de l'homme à Dieu" ? C’est le coeur qui sent Dieu, et non la raison.
Pour un dialogue théâtral entre Pascal et Descartes, voir dans ce forum ''L'entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune'' par Jean-Claude Brisville.

La conférence n'est pas téléchargeable en audio. Amateurs de podcasts, à vos logiciels d'enregistrement !

Un mot, on n'ose prêter une oreille aux émissions de France Culture où Laurent Thirouin a été invité. Entendre les interventions de la préposée aux Philochemins pourrait nuire à l'humeur. Néanmoins, pour mémoire, et pour comparer les deux formats : Blaise Pascal : la force peut-elle être juste ? [22/09/2016] & Blaise Pascal, (...) Portrait d’un homme joyeux [Philochemins  27/09/2018]

Laurent Thirouin à propos de Ma Nuit chez Maud et Conte d'hiver [Philochemins 22/03/2012]  & Bienvenue à Port-Royal (4/4) : le théâtre et sa condamnation  [Philochemins  05/12/2013]

***********************

La conférence est diffusée sur CultureGnum :
CultureGnum, chaîne du bouquet de Web-télévisions universitaires Canal-U (contenus vidéos pionniers sur internet depuis 2000), vise à promouvoir les notions d’éducation aux humanités et à la culture générale sous forme de vidéos de conférenciers (filmés en gros plan), d’une durée allant de 25 à 55 minutes. Les conférenciers choisissent un sujet et le traitent, à un niveau de vulgarisation donné, dans le temps imparti. Le sujet choisi ne saurait être trop spécialisé ; à l'inverse, il ne doit pas être général au point de devoir donner lieu à plusieurs conférences successives (par exemple ce n’est pas un cours de L1 "Histoire du XXe siècle").

Il est fait appel à des universitaires ou assimilés, mais aussi à des conférenciers hors monde universitaire – ayant une solide compétence sur un sujet, quoique n'en faisant pas leur profession, mais leur passion. Le projet public CultureGnum est mené avec la FMSH (Fondation Maison des Sciences de l’Homme), dont le service de production assure la mise en ligne et l'hébergement, ainsi que la plupart des montages et tournages des vidéos. Les vidéos tournées en extérieur, en musée par exemple (série ‘Un site, un intervenant’), sont conçues et réalisées en coopération avec de jeunes YouTubeurs d’histoire (à Paris ou à Lyon).

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Philaunet
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Pourquoi encore écouter France ''Culture'' ? - Ven 04 Juin 2021, 10:03

Elephant automaton at Waddesdon Manor, un podcast de 19 minutes du National Trust.

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 11 Scre1785

Musical elephant automaton in the form of an elephant, 1768–72, by Hubert Martinet, Waddesdon Manor, Buckinghamshire.
A jewel in the collection at Waddesdon Manor, Buckinghamshire is an elaborate musical automaton in the shape of an elephant. When it was first completed and unveiled, it would have been met with gasps of wonder and amazement.

The Rothschild family has long been renowned for their magnificent collections and lavishly decorated houses. At the turn of the 19th century, 
the family’s influential style, focusing on 18th-century paintings and decorative arts, became known as ‘goût Rothschild’ – ‘the Rothschild taste’.

Indeed, one of the best examples is Waddesdon Manor itself, built for Baron Ferdinand de Rothschild in the 1870s and 80s to display his collection and entertain guests.

The elephant automaton was one of Baron Ferdinand de Rothschild's most admired treasures. It is sumptuously decorated with gilt-bronze and imitation jewels, including mother-of-pearl, glass and polychrome paint and paste. It’s the work of Hubert Martinet, a talented London-based French clockmaker and dates to 1768–72.  (...)

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