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Accueil / France Culture

La poésie à France Culture    Page 8 sur 8

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Curly 


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France Cu, adepte du bullshit job - Ven 03 Juin 2022, 16:19

"Et maintenant ?", le festival de la dépression et de la fin du monde, vous invite à consulter les réponses à son questionnaire intelligent en temps réel.

Mais attention, les réponses sont de vulgaires contrefaçons.

Nous vous proposons, encore en exclusivité (eh oui, nous sommes ici condamnés à l'exclusivité, à l'exceptionnel, au faramineux, c'est notre croix notre bannière) les véritables réponses, pures et dures, et sans aucun trucage voyant. Si vous en voyez un, c'est qu'il vous faut immédiatement consulter votre ophtalmologue.

Grâce à ce questionnaire de mag' de développement personnel nous saurons si les catastrophes qui déboulent dans l'actu à un rythme soutenu - et ceci depuis la nuit des temps - sont une mauvaise ou une mauvaise chose.
Y'a pas à dire, ce festival s'annonce hautement super génial.

Mieux qu'une boule de cristal, voici... et maintenant !

Mise en garde : toute ressemblance avec une radio culturelle serait purement fortuite.

                                                                                        La poésie à France Culture - Page 8 1306

                                                                                        La poésie à France Culture - Page 8 2198

                                                                                        La poésie à France Culture - Page 8 3171

                                                                                        La poésie à France Culture - Page 8 4146

                                                                                        La poésie à France Culture - Page 8 5118

                                                                                        La poésie à France Culture - Page 8 6124

Curly 

Curly

72
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Pourquoi est-ce que la curiosité est le plus vilain défaut de tous les temps ? - Ven 30 Sep 2022, 19:00

Dans La lettre de l'audiovisuel du 30 septembre à 7h27mn, la direction de la radio dézidés nous offre une mistressclass de radio.
The lesson : « France Culture doit pouvoir être écoutée par tous les curieux »
Vrai. La curiosité est un vilain défaut, et cette mistressclass menée d’une main de mistress réussit pleinement à guérir tous les curieux. Comment ? Ne quittez pas, je vous trouve la réponse, je la colle, et voilà :
« Cet article est disponible à l'achat, mais vous devez vous connecter ou vous inscrire d'abord. [login] »
Ça nous apprendra à être trop curieux.

Mais tout le monde n’a pas la chance de tomber sur « La lettre de l’audiovisuel » et de lire l’article disponible-à-l’achat-mais-vous-devez-vous-connecter-ou-vous-inscrire-d’abord, alors pour guérir tous les curieux, vraiment tous, de cette maladie honteuse, la direction de la radiodézidé de 2 mains a sorti un crayon HB, un double-décimètre, pris une feuille A4 petits carreaux, et tracé une grille faite sur mesure pour tous les auditeurs curieux. Normalement, après quelques minutes d’écoute, vous êtes guéris à vie. Vous coupez la radio et vous vous dites : « Alalala(...)lalalala ! Qu’est-ce que c’est vilain d’être curieux ! Merci la radiodézidé de 2 mains de penser à tous les curieux. Ce fléau, grâce à elle, ne se propagera plus, et l’humanité pourra redevenir plus humaine, dans un monde humain où chacun n’osera plus se poser de question de peur de trouver une réponse en écoutant la radiodézidé de 2 mains ! »

Et qui c’est qui ose se poser les bonnes questions pour les vilains curieux ?
Didine.
Un témoignage anonyme :  « J’ai, par curiosité, écouté un bout de l’émission du 30, et ma curiosité a foutu le camp en quelques minutes (N.B. = le temps pour le cerveau de percuter les infos). Bravo ! Quelle classe !  »
Si vous aussi vous voulez être guéris, jetez une oreille sur le «100 ozé le 2 mandé » du 30. Encore mieux qu’une consultation chez un marabout. En cinq minutes, ta curiosité elle repart vivre chez sa mère tu la connais même plus salut arrivederci Roma ciao a tutti.
La question curieuse du 30 : « "La Boum", meilleur teen movie de tous les temps ? » Un invité mi-sociophile, mi-cinélogue, nous explique que ce film, eh bien il est super cool. C’est bien le meilleur truc machin de tous les trucs bidules.
De deux choses l’une :
- après la lecture de mon billet doux, vous foncez écouter la chose, ce qui signifie que vous êtes vraiment curieux. Il vous faut la forte dose pour vous guérir, et vous êtes au bon endroit.
- après la lecture de mon premier tiret, vous vous dites que non, impossible d’écouter un machin aussi violent. Déjà vous êtes sur la bonne voie.
Cependant, vous pouvez avoir des résidus de curiosité, et c’est là que nous appliquons le théorème élaboré dans la mistressclass : il faut traiter tous les curieux, y compris les moins atteints. Donc, il faut vous rabattre sur les autres « Sang au zèle de Mandé » (c’est en Afrique).
Dans les derniers je vous conseille ceux-ci, il y en a pour tous les mauvais goûts et le traitement est efficace sur tous les curieux des zidédeudeumin :

Cuisine : « Pourquoi met-on Les liaisons dangereuses à toutes les sauces ? »
« 340 ans après sa parution, pourquoi “Les Liaisons dangereuses” de Pierre Choderlos de Laclos est-il encore un roman indémodable ? »
Et s’il est indémodable, jusqu’à quand ? Peut-on encore le faire défiler à la fashion week ? Et si oui, quelles pages ?

Développement personnel : « Comment réussir à rater ? »
« Échouer, c'est bien.
C'est quelque chose qu'on entend. Pour réussir, il faudrait nécessairement échouer. Et même beaucoup...
Mais encore faut-il réussir à échouer. Et dans cette affaire, rien n'est moins facile.
Comment s'y prendre ? À combien ? À quel moment ? . »
Avec un invité de marque, spécialiste de l’échec, becauze producteur sur France Idées, la radiodézidé de 2 mains.

Encore développement personnel, la science dézidés de 2 mains : « Et si être scotché à mon téléphone me rendait moins bête ? »
Un plan binaire tout ce qu’il y a de binaire : « Les téléphones font-ils écran au monde réel, ou sont-ils plutôt une fenêtre d'ouverture qui nous permet de mieux l'explorer ? »
Imagine une tempête de neige. Eh bien si tu fermes la f’nêtre, ça fait écran au réel.

Muzique et développement personnel : « Pourquoi la muzique nous fait-elle pleurer ? »
Après l’Évangile selon Saint Mathieu, La Muzique selon Didine
« Et vous, quelle est la chanson qui vous fait pleurer ? Celle à laquelle vous ne résistez pas ?
Ou celle, peut-être, qui vous met en joie ? Ou libère votre colère ?
Si on s'accorde tous à dire que telle ou telle chanson nous émeut »
Muzique avec une invitée qui pense avec le punk, et qui a donc écrit « : Penser avec le punk ». Logique.
La programmation muzikal est top :
« Converge, All We Love We Leave Behind, 2012
Lingua Ignota, Woe To All, 2017
Merzbow, Ananga-Ranga, 1994
Secret Abuse, Domino, 2008
Yellow Swans, Going Places, 2010
Dalida, Des millions de larmes, 1959 »

Joie de vivre : « Va-t-on tous mourir dans un accident nucléaire ? »
Joie de vivre parce que l’invitée est experte en physique nucléaire, et que l’entretien est mené avec virtuosité par Didine qui « du nucléaire ne sait rien, si ce n’est Tchernobyl ou Fukushima ». Les questions sont donc pointues et suivent à la lettre la ligne toute en curiosité de la radio des ID (de 2 mains) : un spécialiste de quelque chose doit être nécessairement interrogé par un non-spécialiste qui se met à la place de l'auditeur au Q.I. d'huître.

Lit & ratures & Net & Flix : « Qui a tué Marilyn ? »
Dans le roman de Joyce Carol Oates, dont on a, nous les pauvres curieux pas encore guéris, trop peu entendu parler, il paraît qu’on apprend que le coupable est le colonel Moutarde (info à vérifier).
Didine sait toujours bien présenter un livre de lit & ratures. Elle va direct à l’essentiel : le nombre de pages parce que y’en a beaucoup, et le résumé livré en gros parce qu'en raison du nombre de pages il faut savoir raison garder.

Lit & ratages : « Connaissez-vous les pièces ratées de Shakespeare ? »
Bien sûr, nous les connaissons toutes. Sur la radiodézidé, les plus connues sont les plus ratées. L’amour de l’échec aiguise notre curiosité jusqu’à la faire disparaître.
« "Roméo et Juliette", "Le Roi Lear", "Macbeth", "Hamlet" : ces pièces sont jouées, et rejouées. Pourtant, Shakespeare en a écrit 37... Alors que sont devenues les autres ? »
C’est vrai ça, à part ces quatre pièces, qu’est-ce qu’il a écrit William ?
Pourquoi toujours les meilleures pièces, pourquoi jamais les plus mauvaises ? Pourquoi on se tape toujours les bonnes ? C’est pas juste ! Pourquoi ?

Économie : « Systèmes de retraites : quelqu’un a-t-il déjà compris comment ça fonctionne ? »
Non personne. Sauf l’invité à Didine, un sciences popo pur jus, qui a déjà pondu la réponse dans tous les médias, et plus particulièrement dans celui sur lequel il pointe, vise et tire : BFMTV.

Création radiophonique : « Pas d'émission ce jour »
« Résumé
Grève
En savoir plus
En raison d’un mouvement de grève à l’appel des organisations syndicales CGT, FO, SUD et UNSA de Radio France concernant les revendications d’augmentation générale des salaires, de défense d’un financement pérenne de l’audiovisuel public et du système de retraite, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser. »

Inutile de prier. Excuses acceptées.

Philaunet 

Philaunet
Admin

73
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Les testaments poétiques d'Aragon - Lun 21 Nov 2022, 13:27

De la poésie à France Culture ? Dans une matinale ? En novembre 2022 ? Pas possible ! Et pourtant si avec Olivier Barbarant, poète L'Invité(e) de Et maintenant ? pour Quarante ans de la disparition d’Aragon, les testaments poétiques du samedi 19 novembre 2022.

Une promotion de livre donc, chez... (évidemment) :
Gallimard réédite des poèmes d'Aragon. Des poèmes moins connus que ceux de sa période surréaliste, et pourtant d'une beauté et d'une force saisissantes.

Quentin Lafay reçoit Olivier Barbarant. Poète et aragonien, ce dernier a dirigé la publication de l’œuvre poétique d’Aragon dans la Bibliothèque de la Pléiade.

Il a aussi préfacé la réédition des Adieux chez Gallimard. Pour Barbarant, Aragon y déploie une langue et un style d'une force rare, faisant de lui un "auteur du 21ème siècle". Barbarant parle aussi des Chambres, autre recueil lui aussi réédité chez Gallimard. Ces deux recueils sont composés de poèmes tardifs, écrits entre la fin des années 1950 et les dernières années de la vie d'Aragon. Des poèmes moins connus que le reste de l’œuvre de ce dernier, alors qu'il s'y montre au sommet de son art.
C'est donc Quention Lafay qui recevait. Pressé, un journaliste pressé, qui dans le même souffle enchaîne un poème qui le "bouleverse" (ça se voit...) et la question bateau. Rien de transcendant, donc, dans ce grand quart d'heure, car il fallait aller vite et surtout prendre plus de cinq minutes d'introduction pour parler de l'édition. Il n'a pas été non plus possible de consacrer quelques secondes aux délires politiques bien connus d'Aragon (cf. article ci-dessous). Reste que l'intelligence d'Olivier Barbarant s'écoute et qu'une séquence de poésie est trop rare à FC pour ne pas la signaler.

Name-dropping à côté de la plaque de QL, remise en place par Olivier Barbarant [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-19.11.2022-ITEMA_23201504-2022C49326S1323-21.mp3" debut="13:10" fin="13:45"]

La capacité de musicalité ; la langue ; un legs [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-19.11.2022-ITEMA_23201504-2022C49326S1323-21.mp3" debut="15:03" fin="16:05"]

Lecture (n'importe comment, ça va de soi) par QL de "L'an 2000 n'aura pas lieu" ;  l'art poétique du dernier Aragon [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-19.11.2022-ITEMA_23201504-2022C49326S1323-21.mp3" debut="16:05" fin="17:42"]
Aragon, Les Adieux, "L'an 2000 n'aura pas lieu", deux dernières strophes :
La poésie à France Culture - Page 8 Scree248

********************
Regards protestants : Louis Aragon (1897-1982), pour mémoire

Curly 

Curly

74
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''Patatrasse y'en a partout c'est dégueulasse'' - Dim 04 Juin 2023, 11:18

Samedi 3 juin, France Cu nous offre le meilleur de la radio tuturelle.
Laissez les chaînes info et leur contenu anxiogène gonflé à l'hélium qui font tout pour gratter des spectateurs aux concurrents. Laissez tomber, France Cu va plus loin, plus haut : le trouillomètre, le ouik of ze end, il carbure plein pot, il écrase les programmes de s'maine, qui, s'étalant toute la s'maine, ont une fâcheuse tendance à diluer les catastrophes dans trop d'entretiens promo.
Eh bien le samedi, non, France Cu condense, compresse, tout ce qui fait d'elle la quintessence de la radio de la trouille. Mais avec de la promo sans ça on est paumés.
D'ailleurs, c'est bien simple, elle emploie pour son émission d'actu à trouille de midi une intervenante régulière de BFM, qui fait sur France Cu le samedi ce qu'elle fait en s'maine sur BFM. C'et d'ailleurs pour ça qu'elle a été prise directos par la direction agitée qui ne dirige plus depuis janvier pour cause de surmenage (de ses employés). La pulpe a été trop agitée, et patatrasse tout le contenu a valdingué sur la moquette y'en a partout c'est dégueulasse.

Votre programme du samedi 3, disponible en réécoute et en pode & caste pour multiplier votre plaisir :
7h / 9h, les mamates à ouik of ze end :
- pollution plastique (un sujet qui tourne en boucle en même temps sur vos chaînes info préférées)
- fascisme (ce sera le fil rouge de la journée)
- guerre en Ukraine

9h : patriarcat & masculinisme, avec le trio comique de France Cu, Finkie, Beigbeder & Jablonka.
11h : guerre en Ukraine, débat d'actu
12h : retour du fil rouge
13h : l'invité popolitique du ouik of ze end, pour faire comme les autres radio & tévé, mais sur France Cu.
13h30 : le fil rouge devient une corde rouge, avec un magnifique docu sur le général Aussaresses. Suite du docu demain, pour étaler la douleur. Le ouik of ze dure deux jours, alors il en faut pour les deux.
14h : promo films, dont un sur le colonialisme à la française + l'inédit de Godard, ce dernier étant à lui seul un condensé de trouilles. Et catalogue des sorties de la s'maine, pile comme l'émission du mamate le même jour sur France Inter.
France Cu ou le règne du doublon, donc de l'inutile, pour piquer des auditeurs au voisin généraliste, quand ce n'est pas aux chaînes info.
15h : Retour du fil rouge.
16h : Pause mafia. Ouf, un peu d'air pur dans cette journée de trouille. (Attendez, c'est quoi la mafia ?)
17h : Le meilleur des mondes, une rediff' de la veille d'un débat d'actu  bégayant sur un sujet mouliné partout : l'esport.
Remarquez, pas de trouille ici. Encore que... si vous écoutiez quelques s'condes...
18h 10 : pub promo sociologie. La sociologie, un domaine peu abordé durant la s'maine sur cette antenne, seulement 16h sur 24 en moyenne, alors il faut rattraper un peu le ouik of ze end.

Pour votre soirée, je ne rentrerai pas dans le détail mais sachez que les mots clés sont : Talibans, attentat & apocalypse.
Fin de soirée pépère mémère avec le retour du come-back de la revanche du fil rouge de 15 heures en suppo et en rediffusion.

Le dimanche, s'cond jour du ouik of ze end, sera tout aussi magique. Début des hostilités à 11h avec le changement climatique.
Un sujet devenu sans intérêt pour tous ceux qui ont suivi les programmes de la veille, qui eux ont compris que vivre, ça servait plus à grand chose avec ce qu'on se prend sur la gueule dans les programmes de France Cu de la trouille.

Curly 

Curly

75
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Un beauf vaut mieux que deux tu l'auras - Lun 19 Juin 2023, 20:55

Gloire à Didine et à son sanzozé leudeuman-D,
les admirateurs se bousculent au portillon pour la porter au plus ho des cieux !

Ici, bel exercice de léchage de pompe avec une linguiste atterrée, et chroniqueuse rigolus sur France Inter. Rigolus mais atterrée, ne l'oublions jamais, car comme le dit approximativement le dicton, l'oubli est le père de tous les vices.

                                                                                La poésie à France Culture - Page 8 Oper1862

Ah que oui, l'émission à Didine, elle est jamais intéressante, non, elle est TRÈS intéressante. Le beauf est un sujet inépuisable, nous l'avons vu y'a pas longtemps déjà.

Complétons le tableau.

                                                                    La poésie à France Culture - Page 8 Oper1863
                                            La poésie à France Culture - Page 8 Oper1864

Curly 

Curly

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Cirage et mirage, rime riche pour poésie pauvre - Sam 16 Sep 2023, 12:55

« Le Monde », comme son sosie tuturel téléramé, repasse une couche de cirage sur les programmes de Radio France. Et même une double couche, puisqu’un entretien lénifiant (15/09, publié à 16h) accompagne un articulet publicitaire  (15/09, publié une heure avant).
Quelle est la cible de ce nouvel articulet ? Sans doute l’une des plus pires émissions de la grille, qui en contient déjà un bon pacson de vertes et de pas mûres.
Le cirage est aussi un mirage, puisque quand on écoute, il faut penser bien fort à l’article publicitaire du Monde pour y croire. Car il faut y croire, si vous n’y croyez pas, c’est que vous êtes bien à l’écoute de France Cu.
Pour planer au plus haut des cieux, l’articulet enfile les perles pour maquiller avec son cirage le fait que cette émission, comme en gros toutes les émissions de France Cu, ne fait que de la promo.
Première phrase de présentation de l’entretien-promo, qui synthétise l’ensemble : « Cela fait douze ans qu’elle enchante la radio. »
De qui parle-t-on ? De l’éternelle débutante qui débute à nouveau dans le Bouc Cleub-promo de 15h.
La formule magique : faites croire que vos défauts sont vos qualités, que c’est votre style, et avec quelques copinages, de style Téléramou ou Le Monde, ça marchera. Et ça marche. Sachant que les défauts en question (maladresse, manque de préparation, inculture) sont problématiques lorsqu’il s’agit de faire une émission qui se prétend littéraire.
Mais la problématique, on la résout sans problème, puisqu’en réalité c’est de la promo, et qu’en ce cas, les défauts passent au second plan.
Titre de l’articulet, qui le synthétise à la perfection : « Sur France Culture, Marie Richeux réenchante « Le Book Club »
La suite : « La productrice, qui a hérité du rendez-vous littéraire de Nicolas Herbeaux, donne largement à entendre les textes des autrices et auteurs. »
Mon Dieu, non seulement elle fait de la promo, mais en plus on entend des textes !
La suite rappelle les indispensables ouvrages promus récemment dans l’émission, avec éditeurs, prix, enfin tout ce qui fait de cet article une vaste page de pub, et appuie sur le génie de la maîtresse de maison, et sur les lectures de textes qui inondent l’émission pour en faire un Paradis radiophonique.
Cette émission, comme ces articles, s’adressent à un certain public : un peu beaucoup snob, donc un peu beaucoup superficiel.
Une niche élitiste, et plus que médiocre, qui ne nous apprend rien sur rien, qui présente un dispositif qui est à l’œuvre dans quasiment tous les programmes de France Cu : présentation-promo, entretien-promo en studio en direct vaguement improvisé, lectures de textes mal lus, musique de chiotte pour ménager la puissance de concentration des auditeurs, alors que ce n’est pas nécessaire, pas la peine de se concentrer pour écouter ce machin, ce serait se faire du mal.

Or... émission du vendredredi 15. Surprise ! Contrairement au reste de la s’maine, l’invité (multi-invité de Radio France et donc de France Cu itou) n’est pas ouvertement en promo, ce qui s’équilibre avec les multi-promos pour des livres (la littérature, on peine à la trouver dans les propos de l’invité) qu’il a choisis.
Générique avec des gens qui bafouillent et tartinent du vide sur une musique électro-pop caca boudin. Déjà l’envie de couper, mais prenons notre courage à six mains (je me suis fait aider, fallait mettre le paquet).
L’invité en est à au moins sa cinq cent millième invitation sur la chaîne. Normal. Comme d'hab'.
Que dit-il ? Des banalités.
« - Le questionnaire commence par savoir si vous vous souvenez quand et si vous vous souvenez tout court avoir appris à lire. »
Cette question super bien torchée est signée de la même qui est cirée en tout sens dans les articles du Monde qui se pâment devant ses grandes qualités d'intervieweuse.
La réponse : « Oui, j’me souviens. Je crois me souv’nir (+ bafouillis intranscriptibles) j’ai reconstruit ce souv’nir mais (+ ???) y’avait la maîtresse à l’école au CPyeuh, Mme Lescoët (?)…
- Ah oui, vous vous en souv’nez beaucoup !
- J’me souviens d’son nom, j’me souviens l’avoir revue alors que j’étais adulte qui marchait sur la plage un été... »
Nous nous arrêterons déjà parce que c’est pas humainement possible.

Heureusement que des extraits de l’entretien sont transcrits sur la page de l’émission. Quel gain de temps !
Par exemple, sur « Le Maître et Marguerite » de Boulgakov :
« … quand on ouvre le livre de Boulgakov, avec tous ces présupposés, on se rend compte qu’on s’est complètement trompé, et qu’on va vivre une expérience inouïe, beaucoup plus puissante, folle et inattendue. C’est vraiment un événement de découvrir ce texte : j’ai été complètement terrassé. »
Du vide ? Oui, mais avec des adjectifs ronflants et tonitruants, et ça c’est important. Le reste, des propos vite torchés, des ressentis par rapport à tel ou tel livre. Du vide.
Mais nous ne nous quitterons pas sans avoir touché aux lectures de textes tant vantées par la pub du Monde.
Pas de transcription possible, il va falloir vous fader la pastille. Coupez quand vous voulez, ou alors croyez-moi sur parole et ne l’enclenchez pas.

Extrait de « L’été deux fois » de Christian Costa. Nous apprenons avant la lecture que y’a la mer et que l’invité y a grandi et que c’est super touchant. Il possède un exemplaire dédicacé du livre, ce qui nous touche encore plus.
Mais baste, place au texte, place à la Grande Radio, [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23875-15.09.2023-ITEMA_23488369-2023C49162E0005-21.mp3" debut="47:19" fin="49:22"].
Suite à cette lecture, commentaire de la cheffe : « C'est marrant (ces derniers mots sont inarticulés, à peine compréhensibles) parce que la manière dont vous lisez le texte vous lisez ce texteeuh de Christian Costa euh Bertrand Belin meuh fait penser à c'que vous disiez de votre découverte de Christophe Tarkos, et l'idée des mots matériels aussi, des mots qui ont un un la place dans la bouche, qui ont des FOOOOrmes euh que peut-être parfois on peine à attraper, comme des TRUCS !!!!  ... vraiment.
- Mmm mmmm. »

Curly 

Curly

77
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Les midis tuturels à Didine & Nico - Ven 05 Jan 2024, 11:54

L’ignorance est reine sur France Cu, car le savoir est élitiste, donc source d’inégalités de toutes sortes.
En parcourant au hasard les programmes, on tombe direct sur du très lourd.
Le très lourd, c’est forcément les midis à Didine & Nico.

Présentation de l’émission à Nico & Didine du 5 janvier, qui passe les plats tuturels.
Disons pour décrire le truc bidule avec précision que c’est un machin truc entre Pariscope et le téléachat. Faut consommer ou pas les plats tuturels du jour ?

Présentation 1

                                                La poésie à France Culture - Page 8 Oper2333

Stephen Sondheim n’a composé aucune musique pour un film de Tim Burton ou de Rob Marshall. Ces films sont des adaptations de comédies musicales qui leur sont bien antérieures.
Sweeney Todd : 1979, le film est de 2007.
Into The Woods : 1987, film de 2014.
On continue, parce que le Pariscope/Téléachat est en deux parties.

Présentation 2

                                                        La poésie à France Culture - Page 8 Oper2332

Qui pond ces présentations à Nico & Didine ?
Ne sont-elles pas magnifiques ?
Mon premier passage préféré : «  il s’en éloigne quelque peu sans totalement s’en détacher, puisqu'il se concentre sur trois compositeurs français des siècles suivants - Rameau, Alkan et Ravel. »
S’éloigner sans se détacher de Chopin, chapeau bas l’artiste !
Désormais, notez bien bande d’ignares, Rameau (1683-1764) et Alkan (1813-1888) sont des compositeurs du XXème siècle. Bin oui puisque Chopin (1810-1849), c’est bien grosso le XIVème et modo le XVIIIème, non ?
Ils ont tout bon, Didine & Nico !
Et puis si vous n’êtes pas d’accord, vous n’êtes que des pinailleurs, voilà : des pinailleurs. Faites chier pour deux trois siècles, mais que sont deux/trois siècles alors que notre Terre tourne en rond depuis des milliards d’années ? C’est que dalle.

Second passage préféré :
« Il nous transporte ainsi du baroque à l'impressionnisme et par le romantisme tardif pour proposer une autre vision que celle que nous avons habituellement de l'histoire de la musique française » Sûr que déjà, Ravel et Rameau, personne ne les a déjà associés, mais vraiment personne. Jamais arrivé. Seulement deux ou trois mille fois, repinaillez pas. C'est toujours que dalle. Pensez à la Terre qui tourne.
De plus, Alkan, contemporain de Chopin, est sans conteste un champion du romantisme tardif, ou alors du baroque, je ne sais plus, de toute façon tellement peu d’années séparent ces deux esthétiques que vous faites votre marché comme vous voulez. Rameau, tout baroque soit-il n’a hélas jamais pu s’éloigner sans se détacher de l’iMMMMMMMense Chopin, dont l’influence franchit les siècles dans les deux sens.

Philaunet 

Philaunet
Admin

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Poésie suédoise, Gustaf Fröding (1952) - Lun 29 Jan 2024, 20:35

En rediffusion dans les Nuits, le jeudi 16 mai 2019, Poésie sans passeport - Poésie suédoise, Gustaf Fröding par Claude Roland-Manuel - Avec Armand Robin (1ère diffusion : 06/01/1952 Chaîne Nationale).

L'émission Poésie sans passeport est mentionnée dans l'émission de 2011 signalée dans le fil "Les passagers de la nuit", Mythologies de poche de la radio : autour d'Armand Robin (2011 où elle y présentée par le site Babelio.

Ce numéro représente un moment de la radio publique où y œuvraient des poètes et non des diplômées d'on ne sait où, entrées on ne sait pourquoi à France Culture comme Manou Farine, l'homologue de Marie Richeux en nullité.

Cette demi-heure s'écoute facilement plusieurs fois de suite.

Avec un générique bien différent de ce qui se fait aujourd'hui ; la poésie de Virgile et celle de Fröding, leurs similitudes sonores :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.05.2019-ITEMA_22063403-1.mp3" debut="00:55" fin="03:06"]

"Le même poème dans toutes les langues" ; la langue suédoise ; Fröding le plus grand poète qu'ait produit la Scandinavie : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.05.2019-ITEMA_22063403-1.mp3" debut="03:18" fin="06:28"]

Illustration de la proximité des langues poétiques française et suédoise : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.05.2019-ITEMA_22063403-1.mp3" debut="06:53" fin="09:36"]

Armand Robin poursuit ensuite son étude sur la poésie musicale et oppose : musique décorative sans valeur (Samain, Tennyson) et musique issue de l'intérieur. Les lectures sensibles, la créativité de la réalisation, autant de surprises que atteignent l'auditeur contemporain habitué à la niaiserie des émissions dites de poésie sur France Culture depuis des années.

Excellent article de Res Musica : Gustav Fröding, un poète maudit source d’inspiration musicale Le 20 mai 2013, par Jean-Luc Caron.

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