L’hyper ouik-end : un festival d’une durée d’un ouik-end, mais hyper.
Radio France lutte, et c’est un combat de tous les jours, contre la diversité du monde musical, contre ceux qui veulent bien penser que la musique, ce n’est pas que la variétoche ou de la techno qui tourne en boucle et que les grrrandes maisons de disques imposent à coup de marteaux dans les oreilles des diffuseurs de type Radio France, qui renvoie les coups dans les oreilles des auditeurs.
Lutter contre la diversité, ça commence par éviter d’appeler le studio 104 de la Maison de la Radio studio Olivier Messiaen, parce que ce compositeur n’est pas grand public pour le grand public. L’élitisme, ça suffit ! Le festival est, je cite, « populaire », mais pas dans le sens donné à ce mot par un Jean Vilar, le frère d'Hervé.
L’hyper festival est, je cite, entièrement dévoué « aux musiques actuelles ». Or, les musiques actuelles se résument à la variétoche et la techno françouaise du moment. Plus réactionnaire, vous pouvez pas.
Le reste du monde n’existe pas, et outre la chanson, y’a pas d’autres musiques actuellement. N’existent pas. Rien.
Si, il y a la musique dite « contemporaine ». La musique savante, sérieuse et tout. Avec l’un de ses plus sérieux représentants : Jean-Michel Jarre, qui vient faire une « création immersive » dans la liesse générale.
Il vient même squatter la soirée consacrée à la musique contemporaine de France Musique. Pour une fois, même Télérama, qui d’habitude snobe les créations musicales, y va de son entretien promo.
Le compositeur explique, sans que la journaliste ne remarque quoi que ce soit, ce serait trop, ce serait du journalisme, qu’il vient d’inventer avec son chef d’œuvre une chose à laquelle personne n’avait pensé avant lui : la spatialisation, « un processus entièrement nouveau » dit-il dans cet article Téléramé, donc en forme de tapis rouge. Pourtant lorsqu’on regarde n’importe quel ouvrage d’histoire de la musique, on lit que cette pratique a intéressé de nombreux compositeurs de la seconde moitié du XXème siècle, et que jamais, étrangement, le nom de Jean-Michel Jarre n’apparaît.
Donc, avec l’hyper ouik-end de Radio France nous avons toutes les tendances du moment qui font la fête puisque ce festival est réactionnaire, populiste, et use de la cancel culture avec beaucoup de générosité. Un melting pot de toutes les idées moisies du jour, toutes tendances confondues, parce que ce festival est « populaire ».
Pensez que dans les « musiques actuelles » version Radio France, plusieurs continents n’existent même pas : pas de musique venant d’Afrique, d’Asie…, sans compter la musique dite contemporaine, ou le jazz.
Radio France lutte, et c’est un combat de tous les jours, contre la diversité du monde musical, contre ceux qui veulent bien penser que la musique, ce n’est pas que la variétoche ou de la techno qui tourne en boucle et que les grrrandes maisons de disques imposent à coup de marteaux dans les oreilles des diffuseurs de type Radio France, qui renvoie les coups dans les oreilles des auditeurs.
Lutter contre la diversité, ça commence par éviter d’appeler le studio 104 de la Maison de la Radio studio Olivier Messiaen, parce que ce compositeur n’est pas grand public pour le grand public. L’élitisme, ça suffit ! Le festival est, je cite, « populaire », mais pas dans le sens donné à ce mot par un Jean Vilar, le frère d'Hervé.
L’hyper festival est, je cite, entièrement dévoué « aux musiques actuelles ». Or, les musiques actuelles se résument à la variétoche et la techno françouaise du moment. Plus réactionnaire, vous pouvez pas.
Le reste du monde n’existe pas, et outre la chanson, y’a pas d’autres musiques actuellement. N’existent pas. Rien.
Si, il y a la musique dite « contemporaine ». La musique savante, sérieuse et tout. Avec l’un de ses plus sérieux représentants : Jean-Michel Jarre, qui vient faire une « création immersive » dans la liesse générale.
Il vient même squatter la soirée consacrée à la musique contemporaine de France Musique. Pour une fois, même Télérama, qui d’habitude snobe les créations musicales, y va de son entretien promo.
Le compositeur explique, sans que la journaliste ne remarque quoi que ce soit, ce serait trop, ce serait du journalisme, qu’il vient d’inventer avec son chef d’œuvre une chose à laquelle personne n’avait pensé avant lui : la spatialisation, « un processus entièrement nouveau » dit-il dans cet article Téléramé, donc en forme de tapis rouge. Pourtant lorsqu’on regarde n’importe quel ouvrage d’histoire de la musique, on lit que cette pratique a intéressé de nombreux compositeurs de la seconde moitié du XXème siècle, et que jamais, étrangement, le nom de Jean-Michel Jarre n’apparaît.
Donc, avec l’hyper ouik-end de Radio France nous avons toutes les tendances du moment qui font la fête puisque ce festival est réactionnaire, populiste, et use de la cancel culture avec beaucoup de générosité. Un melting pot de toutes les idées moisies du jour, toutes tendances confondues, parce que ce festival est « populaire ».
Pensez que dans les « musiques actuelles » version Radio France, plusieurs continents n’existent même pas : pas de musique venant d’Afrique, d’Asie…, sans compter la musique dite contemporaine, ou le jazz.