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Être et savoir, suite de Rue des écoles    Page 1 sur 1

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Philaunet 

Philaunet
Admin

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Être et savoir, suite de Rue des écoles - Lun 13 Jan 2020, 22:39

Le programme de l'émission existant depuis 2009 et rebaptisée "Être et savoir" en septembre 2018 :

"L’éducation et la transmission des savoirs sous toutes les formes : à l’école, en famille, dans l’éducation populaire et l’éducation par la culture, au sens large du terme.

L’émission s’intéresse aussi, de près, à l’enfance, à l’adolescence, à la jeunesse et à la parentalité telles qu’elles sont racontées aujourd’hui, tant à travers le travail des chercheurs, des penseurs, des scientifiques que du côté des œuvres littéraires ou audiovisuelles.
"

Première émission de cette série : Qui a peur de l'éducation sexuelle? le 02/09/2018.

Dernière émission en date : Comment parler de pédocriminalité et de violences sexuelles aux enfants ? le 12/01/2020.

Une certaine idée de l'enfance et de l'école. Voir aussi Françoise Dolto, quel héritage? "30 ans après sa mort, la célèbre psychanalyste a-t-elle la place qu'elle mérite?"

Ceci "Que nous a transmis Françoise Dolto? Que nous a-t-elle appris? Sur l'enfance, sur la manière d’éduquer les enfants… et sur la manière de jouer son rôle de mère et de père, et cela à une époque ou être parent est devenu peut-être plus compliqué et sûrement…. plus intéressant. Et puis, parce que Françoise Dolto était d’abord une psychanalyste, qu’a apporté la psychanalyse aux enfants en souffrance, à tous les enfants?"

à mettre en parallèle avec cela : "Quand Françoise Dolto défendait la pédophilie « consentante »

France Culture toujours éclairée...

Curly 

Curly

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L'école est-elle faite pour apprendre ? - Jeu 16 Avr 2020, 17:32

Être et savoir, suite de Rue des écoles Opera468


L'école à la maison |Face aux incertitudes d'une réouverture des établissements scolaires, Louise Tourret a demandé à un spécialiste de la spécialité de partager son regard de spécialiste de la spécialité sur la place de l'école et le métier d’enseignant...

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            Un retour en classe, mais dans quelles conditions? • Crédits : GetUp/StayOnTheScene/LikeASexMachine Images

Louise Tourret : Comment imaginez-vous ce retour à l’école ? 
Le Spécialiste :
I have a dream ! Le rôle de l’élève n’est pas d’aller à l’école, ah mais non, faisons fi des vieux lieux communs, balayons-les, époussetons-les, comme moi d’ailleurs : l’élève est bien plus épanoui lorsqu’il est confiné, si possible enfermé dans la vieille armoire normande qui se trouve dans le cagibi cadenassé dont la clé a malencontreusement été perdue dans la bouche d’égout devant le supermarché d’à côté.

LT : Quelle différence justement entre enseigner à distance et enseigner en classe?
LS :
Mais quelle question ! Aucune évidemment ! L’élève apprend aussi bien dans son armoire normande, et l’enseignant enseigne encore mieux avachi devant une nouvelle diffusion de « Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? » : le repos rend plus performant, c’est bien connu ! Question suivante ?

LT : Des voix - nombreuses parmi les enseignants - s'élèvent pourtant pour pointer un risque accru de contagion avec la re-scolarisation...
LS :
Mais qu’ils sont lourds ! Tout ça pour pas rater « La 7ème compagnie au clair de lune » ! Mais qu’ils se le prennent, le coronabidule ! Qu’ils crèvent ! Et qu’on n’en parle plus !

LT : Cela pourrait-il changer le regard que nous portons sur l’école et le rôle de l’enseignant ? 
LS :
Quoi ? Mais bien sûr que non que le regard n’est pas changé ! Nous avons toujours les mêmes yeux, nous voyons tous qu’un élève est un élève, et un enseignant un enseignant. Je m’explique : un élève sera toujours un référentiel apprenant et l’enseignant un râleur qui comprend rien à son métier, qu’on se demande ce qu’il fout encore dans sa classe alors qu'y’a « On a retrouvé la 7ème compagnie » sur TF1 !

LT : On entend aussi des enseignants déclarer que la réouverture des écoles va servir seulement à permettre aux parents de recommencer à travailler et à l’économie de redémarrer... 
LS :
Pour une fois on pourra dire qu’ils auront fait preuve d’un peu de lucidité ! Mais oui ! Ce sont de vulgaires bouche-trous ! Et encore, mon plombier, il bouche mieux les trous ! Qu’elles aillent bosser ces feignasses, qu’elles permettent enfin aux parents vraiment compétents de reprendre leur vrai travail !

LT : Le temps de l’école est aussi celui qui donne un rythme des journées, à la semaine, à l'année, est-ce important de le reprendre ? 
LS :
Ah bon ? Vous savez, il suffit d’acheter une pendule, et le tour est joué ! Et puis quand le soleil est éteint, c’est l’heure du dodo, et quand il est allumé, c’est l’heure de se lever. Qu’avez-vous besoin de compliquer encore les choses !

LT : Vivons-nous un événement historique, de ceux qui sont appelés à entrer dans les manuels scolaires ?
LS :
Alors surtout dépêchons-nous d’en faire un événement historique, parce qu’au train où vont les choses, nous allons vite tous crever, alors les témoins de première main vont disparaître illico presto.
Ou alors, mais peut-être est-ce quelque peu utopiste, la mise en œuvre d’un remake de la « 7ème compagnie » pourrait redonner du peps à nos enseignants dégonflés.

Trois points à retenir

. Pas de reprise, si ce n’est celle de la « 7ème compagnie ».
. Le professeur remplace le mastic : c’est un excellent bouche-trous.
. Le enfants sont des apprenants plus performants lorsqu’ils sont enfermés, si possible dans une armoire normande.

Curly 

Curly

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Reportage en immersion dans une émission d'France Cu - Sam 28 Oct 2023, 09:14

Aujourd’hui mes oreilles sont parties en immersion dans une émission à France Cu, « Être & savoir », une émission éducative sur l’être et le savoir. L’objectif : tenir le plus longtemps possible. C’est la dure loi des reporters de l’extrême.

16 octobre, « 16 octobre 2023 : quel soutien apporter aux enseignants ? »
Nous n’aurons pas la réponse, parce que la question est un peu con, comme un bandeau de chaîne info. Par contre, nous aurons :
- au début une longue présentation d’un docu diffusé sur France 2, diffusion suivie d'un débat (= du France Cu en mieux ?)
- témoignages de deux professeurs
Le point commun : invités à ego surdimentionné, donc nickel pour France Cu. Les ressentis vont pouvoir se succéder aux « moi je je moi je moi », et « moi j’ai fait dans ma classe », et « moi mes élèves à moi y m’ont dit ». Les deux professeurs pointent régulièrement dans les médias, ils y développent leur ego au détriment des auditeurs qui sont invités à se prosterner et à admirer ces vies de saints.
La documentariste made in France 2, elle, raconte au début comment qu’elle a fait le docu, ce qui est tout simplement passionnant.
Amorce de la productrice « Moi je voulais en parler parce que c’est un travail très sérieux… » La classe (niveau 4ème ?).
Début de réponse : « Oui euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh en fait euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh je me suis immergée euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh dans le collège euuuuuuh après l’attentat euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh en fait ça a été un processusseuh un peu euh un peu long euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu…. »
Bon, on arrête là, c’est calamiteux, il paraît que les micros ont porté plainte pour maltraitance.
Après ces trois minutes de blabla dont 2/3 de euh, extrait du docu, forcément, et ensuite étalage d’ego des deux professeurs.
Le contenu est du rabâchage pur et simple : accusation des popolitiques qui font que cracher sur les profs. Ils devraient venir voir, et même s’immerger dedans le métier pour se rendre compte que ce travail, eh bien c’est un travail, et puis en plus le prof il doit régler tous les problèmes de la société (terrorisme, protection de la laïcité, défendre les valeurs de la République, cultiver les euh dans les émissions à France Cu…). Mais merde, un prof, c’est pas un héros Marvel !
Après c’est le long développement personnel du moi je moi moi je je.
Insupportable. Ces quelques profs qui tapissent les médias de leurs propos égocentrés ne veulent qu’une chose : qu’on les aime. Mais qu’on les aime en tant que profs ou en tant que moi moi je moi je ?
D’après vous ?
Comme les invités à France Cu sont toujours invités à étaler leur moi parce que c’est plein d’émotion, et que l’émotion, ça s’vend mieux que le savoir, les connaissances et la création (radio par exemple), l’émission respecte le cahier des charges de la chaîne : faire de la promo (ici docu d’France 2) et laisser étaler l’égo d’invités qui en ont tellement à revendre qu’ils veulent en servir au monde entier.
On pourra toujours dire que l’image des professeurs donnée dans l’émission n’est pas très bonne (ce sont juste deux personnes qui se regardent dans un miroir).
Quel professeur normalement constitué pourrait écouter cet étalage d’idées et d’impressions déjà mille fois rebattues à la tévé/radio, surtout autour du 16 octobre dernier ?
C’est exactement ce que recherchent les émissions à France Cu. Quand vous ouvrez la radio et que ça commence, vous savez d’avance ce que vous allez entendre, car les gens qui causent dans le micro sortent exactement ce que vous êtes venus entendre.
Donc, à part chercher, et trouver, votre biais de confirmation, ces émissions ne servent strictement à rien.
Comme il m’a été impossible d’écouter l’entièreté de l’émission parce que faut pas pousser mémé dans les orties, l'extrême ça va cinq minutes,  France Cu m’offre un bouquet de citations avec les pensées les plus profondes des invités, nettoyées de leurs bégaiements et de leur surcharge de euh :
« Je n'ai pas l'impression qu'on s'autocensure, même si je ne peux pas dire que ça n'existe pas. Quand c'est au programme, on en parle. Après, c'est comment on en parle et comment on s'autorise à en parler »
« Il y a un grand décalage entre ce que nous vivons dans nos établissements et la parole publique, politique, qui n'est pas très bienveillante. Si la société se sent autorisée à critiquer en permanence les pédagogues que nous sommes, c'est parce que le politique l'autorise »
« Finalement, quand il y a des espaces dédiés, le dialogue opère. Le problème, c'est d'avoir ces espaces »
Ça vous rappelle quelque chose ? Normal, vous l’avez déjà entendu mille fois. C’est la magie France Cu.

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Re: Être et savoir, suite de Rue des écoles -

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