Extrait du blog de Michel Chion, compositeur de musique concrète, ancien membre du GRM, et bien connu des auditeurs de France Musique, et de France Culture du temps où elle était encore une radio vraiment culturelle.
A l'occasion d'un évènement annoncé en grande pompe sur France Musique, Michel Chion avait publié cette lettre ouverte, mise en ligne sur le site Couac info d'Yves Riesel, le plus grand fan (le mot est faible) de la fratrie Capuchon.
Il écrivait dans la présentation de cette lettre ce qui suit, et qui traduit en un langage que je trouve personnellement châtié ce que beaucoup (tous ?) les mélomanes penseraient tout bas ou/et tout haut s'ils étaient amenés par le plus grand des hasards à y penser :
Dans les années 80, au moment de l'apogée médiatique de ce grand compositeur, cette programmation serait passée pour un gag de mauvais goût. En 2022, le cauchemar musical devient réalité. La sortie dans le commerce du nouveau chef d’œuvre déjà promu en janvier méritait pas moins d'une journée spéciale sur France Musique.
Ceux qui disent qu'il faut sauver le service public auraient dû se réveiller un petit peu plus tôt. Le business n'a pas attendu la suppression de la redevance pour se pointer.
Aujourd'hui, 16 décembre 2021, la façon débile dont Jean-Michel Jarre présente, ou laisse présenter sa musique et celle de Pierre Henry en employant une formule creuse (du genre: "aller jusqu'au bout de la technologie") me fait dire que ce doit être un mauvais musicien.
A l'occasion d'un évènement annoncé en grande pompe sur France Musique, Michel Chion avait publié cette lettre ouverte, mise en ligne sur le site Couac info d'Yves Riesel, le plus grand fan (le mot est faible) de la fratrie Capuchon.
Il écrivait dans la présentation de cette lettre ce qui suit, et qui traduit en un langage que je trouve personnellement châtié ce que beaucoup (tous ?) les mélomanes penseraient tout bas ou/et tout haut s'ils étaient amenés par le plus grand des hasards à y penser :
Jean-Michel Jarre, cette vieille chose sur-liftée et combinarde, faisait frétiller tout Radio-France ces jours-ci, où il livrait les 21 et 22 janvier dans le cadre de "L’Hyper Week-End Festival”3 concocté par Didier Varrod (le plus grand malfaiteur de la musique dans la Maison ronde), une création nommée “Oxymore” en hommage à Pierre Henry qui lui aurait “légué des sons” en même temps peut-être que l’une de ses dents en or, qu’il a plantée dans son jardin pour l’y faire pousser.
Dans les années 80, au moment de l'apogée médiatique de ce grand compositeur, cette programmation serait passée pour un gag de mauvais goût. En 2022, le cauchemar musical devient réalité. La sortie dans le commerce du nouveau chef d’œuvre déjà promu en janvier méritait pas moins d'une journée spéciale sur France Musique.
Ceux qui disent qu'il faut sauver le service public auraient dû se réveiller un petit peu plus tôt. Le business n'a pas attendu la suppression de la redevance pour se pointer.