La valise d'Hubert Huertas étant de plus en plus chargée dans les carnets des uns et des autres, ce fil est ouvert dans une intention délibérément critique : la matinale de France Culture est à l'image de toute la station en ce qu'elle mélange les bons et les mauvais moments, l'information et la propagande, les idées personnelles et le conformisme benêt, le professionnalisme et l'amateurisme. Mais dans sa part d'Actu, aux croisements les plus navrants on retrouve régulièrement Hubert Huertas, qui s'emploie à afficher un jour son manque d'idées, un autre jour sa motivation à abaisser le débat, et en général son manque d'honnêteté intellectuelle et journalistique.
Ce matin, quelques minutes après que l'invité a formulé le souhait d'une campagne électorale digne, avec du débat travaillant les idées plutôt que de cibler les personnes, voici l'entrée d'Hubert Huertas dans la discussion toute de dignité et de grâce à l'image d'un éléphant avec des béquilles, ce qui donne à peu près ceci :
<< le président il est candidat ou il est pas candidat ? non passke là comme comédie, même Polichinelle il est battu, hein !! >> (
n'ayant pas le courage de la réécouter, je recopie de mémoire incertaine cette saillie digne d'une concierge mécontente ou d'un militant débutant)
Voila le niveau journalistique d'Hubert Huertas. La dignité de Huertas. La façon qu'a Huertas de faire débat. Faut-il analyser et délayer pour dire à quel point c'est affligeant ? Je ne le crois pas, mais si on me le demande je le ferai. Et j'étendrai la réflexion à la prestation complète de Hu-Hu ce matin.
En fait on ne sait pas si c'est de la provocation calculée (
je vois d'ici Yann lever les yeux au ciel tout en secouant la tête et donc les cornes de son casque avec une moue devant mon optimisme indécrottable : Huertas ferait exprès de dire des bétises ? pfffff, voila Nessie qu'est bon pour les vacances) ou bien si c'est le fonds des nerfs du journaliste qui le pousse à se lâcher d'entrée de jeu et envoyer une torpille comme le ferait un servant-tireur praecox. Ou bien s'il se défoule sur un ministre de droite pour compenser
la déculottée que lui a collé la fille de Le Pen il y a quelques semaines.
Ce qu'on peut dire, c'est qu'avec ce genre d'intervention, Hubert Huertas contribue activement à abaisser le niveau de la matinale. Ce en quoi il est relativement cohérent avec sa chronique d'ailleurs : c'est presque toujours un billet un peu minable qui nous informe davantage sur ses obsessions et son manque d'imagination, que sur le sujet qu'on devrait y traiter : la politique.
- Le gag : même quand on en a assez de la politique, on ne gobe pas la parodie qu'en fait Huertas.
- La question : voulons-nous d'une matinale transformée en bac-à-sable pour la guéguerre des militants ?
- Le projet : dans ce fil on va relayer les avis des uns et des autres sur le niveau de la production journalistique de Huertas. J'ai ouvert le feu ce matin, j'aurais pu le faire depuis 2 ans. J'ai signalé une faute légère, j'aurais pu en sortir une lourde, non de forme mais une vraie énormité car en 2 ans ça n'a pas manqué. Mais aller fouiller dans mes archives "Horreur radiophonique" d'avance ça me fout le cafard, surtout que Huertas y est très présent. Je ne parlerai donc dans ce fil que des bourdes, outrances, balourdises, et dénis de réalité, sans compter les involontaires désaveux de compétence journalistique, qu'Hubert Huertas va nous infliger avec une énergie accrue pendant la campagne électorale.