Forumactif

Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

france culturelongpont demainGoogle

Le forum des auditeurs critiques de France Culture

 

-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Aller à la page : Précédent  1 ... 9 ... 15, 16, 17 ... 31 ... 47  Suivant

Accueil / France Culture

La Grande table - Tirons la nappe !    Page 16 sur 47

Bas de page ↓   

Philaunet 


Admin

151
Répondre en citant  
Sans commentaire - Mar 06 Jan 2015, 09:24

Qu'est-ce qu'être une femme contemporaine ? La Grande table 05 01 2015

Descriptif :  
La Grande Table, en compagnie du sociologue Eric Fassin reçoit l'universitaire Camille Froidevaux-Metterie, professeur en science politique à l'université Reims Champagne-Ardenne qui signe son dernier ouvrage La Révolution du féminin chez Gallimard en janvier 2015.

Camille Froidevaux-Metterie propose dans cet ouvrage une réflexion sur les mutations de la condition féminine. Cette réflexion est pensée à partir d'une expérience singulière car personelle mais également singulière car fondée sur une expérience corporelle.

Après n'avoir été que des corps pendant des siècles, les femmes doivent maintenant vivre comme si elles n'en avaient pas.

Extrait :
« La pensée féminine a, malgré elle, frappé de discrédit la corporeité féminine, c'est-à-dire la question des relations amoureuses et sexuelles, de la maternité ou encore du rapport à son propre corps.  Tous ces domaines corporels ont été enfermés dans l'ordre de ce qui relève de l'ancienne subordination et de la domination masculine. De fait, les femmes aujourd'hui reconnues dans la sphère occidentale,  comme des individus libres et égaux, le sont au prix d'une certaine désincorporation, au prix d'un certain oubli, voir rejet des dimensions corporelles de leur existence. »

munstead 


152
Répondre en citant  
AFP - Mer 14 Jan 2015, 20:46

Ce matin à la Grande table, on débat de l'AFP , représentée brillamment par Emmanuel Hoog qui a parfois un peu de mal à garder son calme et sa courtoisie face aux questions  posées. Broué (sans raison précise): "Alors, il faut complètement revoir la conception de votre métier?" Hoog, botte en touche tant la question est hors sujet. Un vague chroniqueur parle du numérique dans l'information, sujet qu'il semble avoir découvert très récemment.Puis Mercier pose une questions du genre "Mais que devient à l'AFP le service public de l'information?" Donc un des rédacteurs en chef de FC ne connait pas le statut de l'AFP et croit encore qu'elle assure un service public. On a envie de lui dire, par contre, que c'est lui, à FC, qui devrait assurer ce service,  ce qu'il ne fait pas englué dans l'idéologie dominante maison.

munstead 


153
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Mer 04 Fév 2015, 13:09

Un invité de Caroline Broué fait des siennes pendant le journal de la mi-journée. Miguel Benassayag.
à un réponse posée de l'ancien ministre Bussereau  sur la Grèce, qui fait remarquer qu'il existe quand même des règles internationales, en particulier  européennes, part en vrille, éructe, se bagarre avec Romain Goupil : "un député français dit que les règles de l'Europe sont  au-dessus de la démocratie! Scandale! Le peuple grec a voté! On peut le réécouter ce Busserau en podcast, on en a la preuve maintenant!" etc. Eh bien oui, cher intellectuel argentin,en France, mais dans beaucoup de pays démocratiques, on considère que les traités internationaux sont au-dessus des lois d'un pays, quand celui-ci a signé ces traités. Un changement de majorité dans un pays n'annule pas les traités. C'est la base du système international dont la Grèce a amplement (honteusement?) profité pendant des décennies. Ce n'est pas parce que Tsipras est au pouvoir que les règles doivent changer. Bref, on est étonné par une sortie aussi ridicule. L'extrême-gauche s'énerve d'autant plus que Bussereau avait fait une allusion à Mélenchon et à ses amours étrangères. Ceci dit, toutes les solutions doivent être envisagées pour la Grèce, mais ce genre de réaction d'énergumène n'apporte rien au débat. A réserver aux préaux d'école du Pirée, et la campagne est finie.

Pat de Mérignac 


Invité

154
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Mer 04 Fév 2015, 15:11

...L'occasion de se souvenir des conditions avantageusement démocratiques (sic) par lesquelles le traité constitutionnel rejeté par referendum en 2005 a été ensuite entériné !

munstead 


155
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Mer 04 Fév 2015, 15:33

Pat de Mérignac a écrit:..."L'occasion de se souvenir des conditions avantageusement démocratiques (sic) par lesquelles le traité constitutionnel rejeté par referendum en 2005 a été ensuite entériné !"
et aussi de se souvenir que la Grèce a été un des premiers pays a ratifier le traité européen constitutionnel de Lisbonne : "Le Vouli, Chambre unique du Parlement, a ratifié le 19 avril par deux cent soixante-huit voix contre dix-sept le projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe. Deux cent quatre vingt-cinq des trois cent députés ont pris part au vote dont le résultat a été salué par de longs applaudissements." Là, on parle de la Grèce et de son respect des traités figurez-vous.

Pat de Mérignac 


Invité

156
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Mer 04 Fév 2015, 15:49

Certes mais il ne me semble ne pas avoir entendu TSIPRAS revenir sur cette ratification !
Reste le rapport de force politique (...çà existe aussi en démocratie !) et donc toutes ces "solutions envisageables" que vous évoquez pour faire évoluer le système !

Nessie 

Nessie

157
Répondre en citant  
Une histoire de Caroline Broué ça vaut une histoire de Toto - Mer 18 Mar 2015, 15:22

C'est pris sur le vif et non sans un sourire : dans la Grande table il y a quelques minutes, Antoine Bello présente son dernier roman, troisième épisode du cycle romanesque initié avec "Les falsificateurs". Le héros est un aventurier des temps modernes, qui fait son chemin et sa fortune en bataillant sur le terrain de l'information. Non pas l'information du journaliste, mais l'information comme matériau d'un grand flux qui circule en tous sens dans un réseau spatio-temporel planétaire fortement maillé. Au programme : histoire secrète et manipulation : un groupe secret modifie les archives de l'histoire jusque dans le dur entendez : jusque dans la pierre s'il le faut. L'idée est bien trouvée, tombe à pic dans son époque, est propice au spectaculaire aussi est-il bien dommage que le roman fasse pschitt. Au moins, en lisant Bello avec l'oeil circonspect on en apprend un peu sur l'information, peut-être même plus qu'avec la lecture de la Théorie de l'information, roman d'histoire contemporaine qui avait fait quelque bruit sur FC à la fin de l'année 2012.

Du coup, il y a un second personnage principal dans le cycle des Falsificateurs. Ce second personnage c'est la Vérité ou plutôt la notion de vérité. Dans les romans de Bello, illisibles à force d'être vides, l'information et la vérité sont la matière première et l'enjeu d'une immense manipulation géopolitique menée par l'organisation secrète. Les romans d'Antoine Bello sont modernes en ce sens que 70 ans après Norbert Wiener, ils font de l'information et non plus de l'énergie tout à la fois le ressort et l'enjeu de la politique internationale et donc des guerres. Et dans ce troisième volume, c'est la plasticité de la vérité qui sera en cause.

Nous pouvons maintenant passer à notre histoire de Caroline : plasticité nous avons bien dit plasticité de l'information. Bello explique patiemment que pour parvenir à ses fins en instrumentalisant les médias, il n'est pas besoin de mentir aux journalistes : il suffit de puiser dans le pot de la vérité ce qui va leur plaire. Et pour produire du même événement des versions différentes à l'intention de naïfs différents (par exemple la presse réactionnaire et la presse progressiste), la même histoire peut être présentée sans mensonge aucun, il suffit d'adopter à chaque fois le bon angle. Oui tout au bout de cette théorie nouvelle on ne trouve pas grand chose de plus que ce B-A-BA journalistique : l'angle.

Et c'est ici que ça devient marrant, quand Caroline comme si elle voulait démontrer qu'Antoine Bello a mis dans le mille en théorie mais se plante en pratique, détourne carrément la conversation : elle lui demande pourquoi son roman qui s'appuie sur les grands événements géopolitiques des années précédentes, ne parle pas des "printemps arabes".

On sait qu'avant de trouver un débouché dans le meurtre de masse, les dits épisodes révolutionnaires ont tiré des larmes de joie et d'émotion dans France Culture pétri de romantisme révolutionnaire. De là, faisant d'avance l'impasse sur la violence dans la période de transition, il est bien normal que toute la station imprégnée d'islamophilie n'ait pas vu venir en plus les crimes de guerre perpétrés par le Califat. Il faut dire que pour la réprobation horrifiée, France Culture a déjà une cible idéale avec Israël on ne peut pas parler de tout saperlipopette mettez vous à leur place. Mais ce qui est cocasse, c'est de voir Caroline confirmer par l'exemple ce que vient de lui dire Antoine Bello : les journalistes ne s'intéressent pas à la vérité. Pour leur faire plaisir et obtenir d'eux un relais d'information, il faut leur dire ce qu'ils veulent entendre. Caroline aurait voulu qu'on évoque pour elle les merveilleux printemps arabes. Antoine Bello a raté. Mais son loupé confirme par l'exemple que sa thèse est juste. Juste vraiment ? Non, pas plus que sa théorie simplette de la mémoire : la théorie de Bello consiste à mettre en lumière un mécanisme de manipulation et à surestimer son poids dans le phénomène global de la communication.

A part ça, je ne lirai pas ce 3e titre parce que les deux premiers romans du cycle sont à la fois interminables et creux. Une fois passée l'intéressante présentation psychologique des personnages et une fois compris le fonds et les ressorts de l'histoire, on n'y trouvera plus d'action que squelettique, paradoxalement délayée dans ses temps morts alors qu'elle est survolée quand elle traverse une étape fondamentale. Les dialogues sont soignés mais ils ne disent rien, enfin rien d'autre que le message idéologique qu'Antoine Bello veut faire passer. Alors si le 3e volume est comme les deux précédents, le mieux est d'en lire un synopsis bien fait (maximum 3 pages). Et seulement "à défaut, lire l'original", comme Borges l'avait dit de l'Ulysse signé Joyce.

Il nous reste cette histoire de Caro. Il y a des histoires de Toto, il y a des histoires de Voinchet, et il y a des histoires de Caroline Broué. Parfois authentiques, parfois inventées, toutes montrent une vérité du héros comme les histoires drôles collectées par Antoine & Philippe Meyer disaient quelque chose du communisme en URSS.



Dernière édition par Nessie le Lun 18 Mai 2015, 12:32, édité 2 fois


_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

Philaunet 

Philaunet
Admin

158
Répondre en citant  
Heinz Wismann - Jeu 30 Avr 2015, 13:40

Émission mémorable : Entre les langues, l'élitisme ?

Trois Français, deux producteurs de France Culture et le président du CRAP*-Cahiers pédagogiques  et un Allemand, Heinz Wismann, l'invité. Qui parle le français le plus soutenu, qui a l'expression la plus claire, qui a la plus grande culture ? Écoutez. Hören Sie zu...

* Est-ce un clin d'oeil à l'anglais ?

munstead 


159
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Jeu 30 Avr 2015, 14:39

Philaunet a écrit:Trois Français, deux producteurs de France Culture et le président du CRAP*-Cahiers pédagogiques  et un Allemand, Heinz Wismann, l'invité. Qui parle le français le plus soutenu, qui a l'expression la plus claire, qui a la plus grande culture ? Écoutez. Hören Sie zu...

* Est-ce un clin d'oeil à l'anglais ?
Pour moi oui, involontaire bien sûr mais bien trouvé. Il fallait aussi saisir l'atmosphère de cette Grande table, imaginer la tête de Mercier, qui ne comprenait rien à ce que Wismann voulait dire avec sa fichue "grammaire", ni comment connaître des faits est différent de penser.
Beaux moments auparavant avec un bouillant écologiste qu'aucun doute n'animera jamais : dans la vie, il voit du blanc, du noir, mais surtout pas d'autres couleurs ou des nuances. Quel intérêt d'inviter un tel réciteur de tracts? À un moment il a dit "on risquait de jéopardiser" je ne sais quoi. Wismann a dû adorer.

Carlotta Melzi 

Carlotta Melzi

160
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Lun 18 Mai 2015, 12:19

Est-ce que je rêve ou j'entends dire plusieurs fois par cette chère Caroline "le fils de Saaaauule" ? N'est-ce pas plutôt le fils de Saül, comme il serait assez aisé de le deviner d'après le thème et l'époque de ce film ? Le tréma ne figure pas en hongrois manifestement. Mais prononcent-ils "Saul" ou "Saül" ? Attendons que le réalisateur, excellent francophone, prononce le prénom de son personnage... Sinon, ce ne sera que la 256 749 ème bourde (au moins 8 ou 9 sur l'échelle de Richter de la bourde-maison) de cette chère CAro.

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

161
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Lun 18 Mai 2015, 12:41

Est-ce peut-être une influence de l'anglais (on parle mal l'anglais à FC mais on en récolte les tics et certaines prononciations, on ne peut pas tout avoir...), qui le prononce "Sawl", et pas très loin de la "Soul" (music).
A moins bien sûr qu'elle ne pense qu'il s'agit réellement d'un saule (pleureur ou autre).

Contenu sponsorisé 


162
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! -

La Grande table - Tirons la nappe !     Page 16 sur 47

Haut de page ↑   

Aller à la page : Précédent  1 ... 9 ... 15, 16, 17 ... 31 ... 47  Suivant

Accueil / France Culture

Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum