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Émission d'histoire plutôt que d'archéologie, une mise au point dynamique entre deux complices, un régal d'entretien : Le combat des chefs le 08/12/2019, dans "Carbone 14, le magazine de l'archéologie par Vincent Charpentier".

On pourrait écouter durant des heures Laurent Olivier, conservateur du département d'archéologie celtique et gauloise au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Non seulement pour les faits historiques, mais aussi et surtout pour la manière contemporaine d'interpréter les textes. Un travail intellectuel approfondi sur les sources et sur la notion de vérité.

Belle page illustrée du descriptif. Il faut féliciter l'INRAP pour les numéros de Carbone 14 diffusés chaque semaine sur franceculture.fr



César contre Vercingétorix

Vincent Charpentier le dit bien quand il présente l'émission, "Carbone 14, le magazine d'archéologie".

Et ils sont où les magazines "d'architecture", "des sciences du langage", "des sciences de la terre", "de la médecine", etc ? Ils sont nulle part.

Heureusement, il reste un magazine de sciences appliquées, celui consacré à l'archéologie. Et pourquoi détonne-t-l dans la grille de France Culture ?  Parce qu'il parle de choses qui existent, avec passion, dans un langage clair, à destination d'un public de connaisseurs ou bien d'auditeurs à gagner par la forme stimulante que donne Vincent Charpentier à l'émission.

On n'est donc jamais déçu par cette émission. Le dernier numéro est instructif et, comme toujours, donne envie de s'intéresser au domaine, voire de s'y investir (ce que font à merveille les Britanniques quand ils parlent de sciences ou de tout autre chose d'ailleurs).

Les aristocrates gaulois de Trémuson (Côtes-d'Armor) 12-01-2020.

Pas la tenue de travail de Bourmeau :

Le dernier numéro Le monde romain... ou les mondes romains ? 08-03-2020 a fait l'objet d'une promotion inhabituelle sur le site FC et sur les médias sociaux. Pourquoi ?  

La présentation : "Une fois l’Egypte conquise, Rome, via son empire, devient la maîtresse de l’œkoumène. Loin des acteurs de cette conquête, tentons de percevoir, le point de vue de ses victimes… (...) Savoir s’il existe un monde romain, ou tout au contraire, des mondes romains, c’est se demander si, de la Mer rouge à l’Ecosse, les populations conquises sont solubles dans la romanité, c’est donc regarder une éventuelle hybridation des sociétés. Loin des acteurs de cette conquête, des maîtres de l’Empire, c’est enfin tenter de percevoir, le point de vue des dominés, des victimes… "

Vincent Charpentier sait comment maintenir son émission à l'antenne, c'est bonne politique, on ne le lui reprochera pas... Son relais, en introduction, d'un message militant en matière de politique de la recherche fait en revanche un peu cheveu sur la soupe.

Une émission assez généraliste, contrairement aux numéros habituels, avec des intervenants qui méritent l'écoute et qui ont sans doute obtenu l'approbation de la direction pour revenir quand ils voulaient à l'antenne, peut-être même comme employés sur le modèle des  Frydman, Garapon, Delorme, Bourmeau, Klein, etc ?

Question : pourquoi les deux auteurs ont-ils fait publier leur texte Les mondes romains : questions d'archéologie et d'histoire chez Ellipses ? Cette maison d'édition n'est pas vraiment spécialisée en archéologie. Dans certains domaines (les langues par exemple), cette maison ne présente pas le même professionnalisme que les éditeurs spécialisés. Tout récemment l'éditeur a dû insérer un correctif suite à un passage litigieux dans un ouvrage parascolaire (cf. Un livre d’histoire épinglé pour un passage conspirationniste).



Récapitulatif hebdomadaire : 56 contributions du lundi 2 au dimanche 8 mars 2020 (semaine 10 )

Quoi de plus passionnant que de partir sur les traces  d'une dent néandertalienne ? [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10267-19.09.2020-ITEMA_22431931-2020C26375E0018-1779455909.mp3" debut="27:34" fin="27:43"]
Ce sera donc la semaine prochaine dans la seule émission scientifique de la station, Carbone 14. Une petite demi-heure hebdomadaire, contre 1h quotidienne à l'histrion de l'après-midi. Ce sens des priorités...

Hier dimanche 19 septembre, un numéro de haute qualité, avec la crème de la crème des invités (en duplex) et un producteur aussi concis que précis : La grotte Chauvet, palais des mémoires avec Jean-Michel Geneste, archéologue, conservateur général émérite du patrimoine, ancien directeur du Centre national de la Préhistoire, et Jean-Jacques Delannoy, géomorphologue et anthropo-géomorphologue.

Passionnante émission archéologique, comme on n'en fait nulle par ailleurs (le mérite en revient à l'INRAP), toujours aussi bien menée par Vincent Charpentier et montée au millimètre par le réalisateur. Les choix à faire doivent d'ailleurs souvent être cruels pour couper les propos des invités afin de les faire rentrer dans le corset d'une demi-heure.

Extraits :

Art d'il y a 37 000 ans, voire plus ancien. Admirons la description faite par Jean-Michel Geneste : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10267-19.09.2020-ITEMA_22431931-2020C26375E0018-1779455909.mp3" debut="16:03" fin="18:13"]

Lieu de retraite pour les ours durant les hivernages : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10267-19.09.2020-ITEMA_22431931-2020C26375E0018-1779455909.mp3" debut="18:15" fin="19:51"]

Extraits du riche descriptif sur la page de l'émission :

Au cœur de l’Ardèche, la grotte Chauvet est une histoire, celle des premiers hommes modernes arrivant en Europe, celle, aussi, des premiers peintres qui y produisirent, voici 36 000 ans, d’extraordinaires peintures d’animaux sauvages et féroces.

Fraîchement paru, un énorme livre, une somme, un « pavé » retrace cette quête l’Atlas de la grotte Chauvet-Pont-d’Arc est une approche anthropo-géomorphologique centrée sur une cartographie, haute résolution, de la grotte. Cette cartographie permet alors de percevoir l’organisation spatiale des peintures mais aussi l’ensemble des témoins naturels ou anthropiques peu à peu accumulés au plus profond de la caverne.

Récapitulatif hebdomadaire : 33 contributions du lundi 14 au dimanche 20 septembre 2020 (semaine 38)

Connaître très bien un domaine n'est pas une garantie d'en faire passer le savoir, surtout en fin de carrière où s'estompe l'envie de contextualiser et de baliser une question. Un Nicolas Martin de La Méthode scientifique est plus pédagogue dans sa présentation des sujets (ceux au moins que l'on a signalés ici et là) et dans ses relances qui cadrent et précisent les questions à l'attention des auditeurs, car c’est pour eux que France Culture diffuse ses émissions...

Il y a donc cette émission de Carbone 14 du 10 octobre La préhistoire américaine est-elle aux mains d’idéologies ? qui commence sur les chapeaux de roue, sans grande préparation de l'auditeur profane. Puis qui se poursuit sans expliquer de quoi il retourne hormis le fait que l'invité et certains chercheurs plaident pour une occupation humaine de l'Amérique antérieure à 13 000 -17 000 ans (40 000 ans), limite pour le peuplement fixée, à tort selon Eric Boëda, par les archéologues américains (E-U).

Ce professeur à l’université de Paris-Nanterre semble très sûr de son fait. Sa conclusion sur l'autre, les autres et nous (avec Lévinas), l'Amérique du nord et l'Amérique du sud (?), l'impérialisme, ce qui détermine l'homme : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10267-10.10.2020-ITEMA_22451529-2020C26375E0021-1779455909.mp3" debut="24:07" fin="27:24"]
La page de présentation de l'émission n’est pas plus éclairante sur la nature de l'idéologie de l'ensemble des chercheurs américains et des revues scientifiques les plus prestigieuses.

Ce n'est pas le numéro de Carbone 14 dont on se souviendra encore longtemps, que ce soit dans 13 000 ou dans 40 000 ans.

Pourquoi tous ces sites, antérieurs aux dates de 13 000 -17 000 ans, donc non conformes au paradigme de « Clovis », ne sont-ils pas reconnus par la recherche nord-américaine ? Serions-nous sur un dogme lié à quelque idéologie ? La conquête de l'Amérique, porte sur la question de l'autre et non du nous, hors les enjeux ne semblent permettre de penser l'existence de l’autre, des autres… L’archéologie est enfin entrée dans une impitoyable compétition, une archéologie spectacle, s’exhibant dans des revues à fort « impact factor », une archéologie du scoop et des « winners ». Oui ! L’archéologie s’avère bien être un sport de combat !

Récapitulatif hebdomadaire : 35 contributions du lundi 19 au dimanche 25 octobre 2020 (semaine 43)

Nous sommes en 2020 et nous écoutons une émission de la qualité des Chemins de la Connaissance des années 1980-90, comment est-ce possible ?

L'émission Peut-on fouiller les mythes ? est un numéro de Carbone 14 réalisé en grande partie sous l'égide de l'INRAP, et Vincent Charpentier, archéologue, est un producteur historique de la chaîne et l'un de ses piliers.

Aussi ne faut-il pas manquer cette émission qui s'écoute plutôt deux fois qu'une tant la matière y est dense et le chercheur passionnant et pédagogue : Julien d’Huy, chercheur à l’Institut des Mondes Africains (CNRS)

Extraits :

Description de l'élaboration d'un arbre philogénétique des mythes, création des mythèmes et des chaînes binaires : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10267-31.10.2020-ITEMA_22470051-2020C26375E0024.mp3" debut="03:20" fin="06:04"]

Le mythe de Polyphème : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10267-31.10.2020-ITEMA_22470051-2020C26375E0024.mp3" debut="11:24" fin="13:49"]

Très belles illustrations sur le site (langue à corriger)

Les mythes de la Préhistoire  
Fouiller des mythes, c’est pourtant ce que le magazine d’archéologie fait ce soir à l’aide des outils les plus sophistiqués de la phylogénie, qui permettent de découvrir leurs lointaines origines, comme leur cheminement au gré du peuplement humain de la planète…

L’archéologue aime savoir ce qu’il cherche, car il ne trouve que ce qu’il connaît. Un mythe est donc un récit, qui évoque l’origine et le pourquoi des choses, la vérité sur le monde, du moins pour le peuple qui possède ce récit.  
Le mythologue étudie ces récits dans une perspective anthropologique, afin de mieux comprendre l’humanité, mais désormais à l’aide d'outils très puissants mais aussi particulièrement complexes. Ceux-ci permettent, par exemple, d’expliquer pourquoi un mythe Dogon, relatant le vol du pouvoir des femmes par les hommes, est un thème que l’on retrouve en Australie ou en Terre de Feu : affaire de liens ou de convergence ?  

Le mythe de Polyphème, fameux cyclope d’Ulysse, est un récit fondateur originaire d’Asie centrale ou d’Europe méditerranéenne, qui possède un long cheminement vers les zones nordiques de l’ancien monde, mais aussi en Amérique du Nord, et cela dès le paléolithique supérieur. Chaque version du mythe s'organise selon un gradient géographique. Mais, au-delà de sa diffusion, peut-on retrouver à nouveau son récit originel, un «  proto-mythe » en quelque sorte ? (...)

L'émission d'archéologie de France Culture Carbone 14 est sans doute unique dans le paysage des radios publiques culturelles. Il faut dire qu'avec le partenariat avec l'INRAP et son producteur qui fait partie de cet institut, l'émission est en réalité une production extérieure à la station, fabriquée un peu comme les émissions confiées par la BBC à des maisons de production spécialisées.

Les émissions de Vincent Charpentier s'adressent donc à un public spécialisé et permettent aux profanes d'avoir une idée de ce domaine scientifique. Le dernier numéro, Un port médiéval découvert en Vendée, à Talmont Saint-Hilaire, est exemplaire à cet égard : y sont décrites avec moult détails techniques les imposantes structures de quais en bois et pierre et ce qu'elles révèlent. Vincent Charpentier pose une question qui peut faire sourire : que nous dit la taille d'un tronc d'arbre du charpentier qui l'a équarri ?



Les 30 minutes se digéreront mieux si l'on fait une lecture préalable du descriptif et que l'on étudie ses photos.

Carbone 14 est véritablement un OVNI dans le contexte du France Culture d’aujourd’hui et des médias radiophoniques étrangers. Une vraie exception culturelle.

La classe de la Direction de France Culture incarnée comme jamais.

Voici un numéro de Carbone 14 inoubliable. Juliette Brangé (Archéologue, directrice des opérations de la fouille du camp du Struthof) y donne une magistrale leçon d'histoire et d'archéologie : Le Struthof  ou l’archéologie de la France des années noires le samedi 17 septembre 2022.

Page d'émission illustrée très informative, beau travail de l'INRAP !  Voir aussi L'unique camp de concentration nazi en France, le Struthof, au cœur de nouvelles fouilles archéologiques Par Nicolas Balu - Publié le vendredi 19 août 2022.

Il y a eu quelques émissions de la station sur le Struthof*, mais jamais une émission synthétique aussi éclairante. C'est un modèle d'émission documentaire et d'interview (impeccable Vincent Charpentier) dont tout France Culture ferait bien de s'inspirer.

« Le passé, avec toutes ses oppressions et ses injustices, est physiquement et socialement matérialisé dans le présent » (Myers & Moschenska, 2011). Plongée au cœur de l'unique camp de concentration de l’histoire de France contemporaine sur l’actuel territoire national, le Struthof, en Alsace.

Parce que les témoins et les mémoires s’estompent, parce que l’histoire a aussi besoin de matérialité, le magazine de l’archéologie de France Culture ouvre un des dossiers les plus sombres de l’histoire de France contemporaine, celui du Struthof, unique camp de concentration nazi sur l’actuel territoire national, tout premier camp découvert par les forces alliées. (...)

* Un numéro de février 1995 de Culture Matin (Jean Lebrun) avec Jean-Claude Richez et surtout un Atelier de création Radiophonique de Kaye Mortley en avril 1995 (à faire rediffuser ou signaler dans la page de Carbone 14 ?).

Plus récente, mais jamais signalée par France Culture et disparue des radars à Radio France, l'exceptionnelle série de 10 numéros de 6' sur France Bleu Alsace en 2011, véritable Atelier de Création Radiophonique Struthof, un camp nazi sur le sol français.

Série radiophonique d'Olivier Vogel, produite par France Bleu Alsace et l'Atelier de création radiophonique de l'Est. Dix épisodes de 6 minutes pour découvrir Natzweiler-Struthof, à travers les récits de plusieurs déportés français, slovènes ou norvégiens.

Avec les détenus Max Nevers, Marcel Leroy, Boris Pahor, Ivan Omel, Kristian Ottosen.

Narration : Catherine Javaloyès ; prise de son et montage : Pascal Doumange ; réalisation Olivier Vogel.

Sinon de 2005  Le Struthof et les Alsaciens 1 Les Pieds sur terre .

Le Salon noir n'avait pas encore été rebaptisé Carbone 14 pour ce numéro passionnant de l'émission : Petite histoire d'un faussaire : Vrain Lucas et la correspondance de Vercingétorix Mardi 17 mars 2015.

Vincent Charpentier y est suprêmement préparé et le dialogue avec Gérard Coulon, archéologue, historien et écrivain, conservateur en chef du Patrimoine, est réellement savoureux.

Le faux, l’apocryphe, le controuvé, portent sur toutes les périodes archéologiques. Ils peuvent d’ailleurs curieusement contribuer aux grandes avancées de cette science humaine. Le frauduleux, la contrefaçon archéologiques ont eu leur maitre, « Balzac du faux », qui produisit en 1860 quelques grands textes de César à Vercingétorix, Divitiac à Cicéron, Lazare –le ressuscité- à Saint-Pierre, ou de Cléopâtre à Marc-Antoine…

À noter que deux ans plus tard, l'émission "Une histoire particulière" a consacré son récit documentaire en deux parties à L’Affaire Vrain Lucas, le "Balzac du faux" Dimanche 26 mars 2017.

L'une des plus incroyables affaires d’escroquerie depuis l’origine de la discipline.

Riche page descriptive sur le site (billet complet à venir).

Une émission d'une érudition pas possible menée à fond de train par Ludovic Orlando en duplex avec Vincent Charpentier : La conquête du cheval : une révolution ! Samedi 20 mai 2023.  

La page descriptive, richement illustrée, réorganise le propos de l'archéologue en un résumé instructif. Un OVNI dans la grille de France Culture.

Désormais, plus aucun cheval ne serait sauvage. Pour autant, où et dans quel contexte se déroula sa première domestication ? Une enquête à la croisée de l’archéologie, la paléo-génomique et l’histoire des peuples…
Avec

   Ludovic Orlando Directeur de recherche en archéologie moléculaire au CNRS, spécialiste de l'étude des ADN anciens, et directeur du Centre d'anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CNRS et Université de Toulouse III Paul Sabatier).

La conquête du cheval est une révolution, conquête semble-t-il tardive, mais aux résultats immédiats. Dès 1960, dans son extraordinaire roman anthropologique, « Pourquoi j’ai mangé mon père », Roy Lewis s’interrogeait sur la domestication du cheval, du moins sur l’ancêtre du cheval (l’hipparion), par un jeune pithécanthrope, dont la conclusion se révèlera par un cuisant échec. La question de la domestication du cheval a suscité nombre d’articles, de suppositions. Si, dès le Paléolithique, il tient un rôle central dans l’art de nos cavernes (notamment dans la grotte de Pech Merle, Lot), la toute première domestication s’opère loin de l’Europe occidentale (...).

4e de couverture du livre paru en mars 2023 : "La Conquête du cheval".

Le cheval a été domestiqué il y a 4 200 ans dans les steppes du Nord-Caucase. Ce ne fut ni plus ni moins qu’une révolution annonçant une ère nouvelle : celle de la vitesse. Dès lors, « le monde lui-même parut plus petit que jamais ». L. O.

Des chevaux rupestres aux champions des champs de courses, c’est l’histoire du cheval et du long compagnonnage que nous avons entretenu avec lui que nous conte ici Ludovic Orlando.
Son livre est une passionnante enquête généalogique, mêlant génomique de pointe, archéologie, histoire des peuples, des langues et des migrations.
Qu’ils soient chevaux de Botaï ou de Przewalski, pur-sang anglais ou arabes, mules ou mulets, destriers médiévaux ou encore montures des Vikings et de Gengis Khan, avec la génétique, nous savons désormais à quoi ils ressemblaient et d’où ils venaient.