Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

en plus de comptabiliser les manquants (cf post préchédent) âne au Mali a écrit:Nous avons échappé à un putsch sur France Inculture ce matin proposé par Marco Voincheur.
Par chance Slavoj Zizek ne l'a pas suivi
En avant la Zizique de ce quarteron de producteur des matins (125g)

Gratiné le Chlavoche Jijèque ce matin.

J'ai surtout apprécié sa définition du fascisme : "Le faschichme ch'est de vouloir la modernité chans vouloir en payer le prix".

Difficile de dire s'il était encore bourré ou bien si c'est là une conclujion qui réjulte d'une longue réfelkchion.

Mais enfin cette fois je crois que Zizek est bon pour prendre la relève de Virilio dans l'empire du fumeux.

Un peu d'anti-promotion... La matinale de demain :

"- LA CRISE DE LA FIFA : UNE CRISE GÉOPOLITIQUE ? -
Demain, Marc Voinchet reçoit Vincent DULUC, journaliste sportif à L’Equipe, Renaud LECADRE, journaliste d’investigation à Libération, spécialiste des affaires économiques et financières et Coauteur de l’ouvrage "Qatar, les nouveaux maîtres du jeu" (Demopolis, 2013) et Xavier DELAPORTE, rédacteur en chef de Rue89."

On devrait salarier les auditeurs, qui doivent subir ce genre de truc. Quelle sera la seule et unique raison d'écouter l'émission? (un indice, ça commence par un F et ça finit par "rançois Angelier")

Nessie a écrit: (...) Gratiné le Chlavoche Jijèque ce matin.

Et la photo en page de l'émission, pas gratinée ? Qui est donc l'adolescent attardé à gauche ?...

Un commentaire, que la modération a laissé passer, vaut le déplacement... À croire que la Rédaction pense que les critiques n'ont aucun effet.

ADADA
IMAMI
ANONA

Pour ceux qui n'auront pas cliqué sur le lien donné dans les messages ci-dessus, signalons la volée de bois vert signée "Phil" , qui mérite d'être consignée dans notre fil :

C'est vrai qu'une bouillie où tous se parlent les uns sur les autres, c'est de la mauvaise radio. C'est pas très pro. Et il y a toujours quelque chose de triste à voir le directeur arriver en fin d'émission faire le VRP de sa chaîne, à coups de "formidables" pour vanter ses derniers produits, alors qu'il n'a pas de projet culturel, qu'il élimine la part culturelle existante, remplaçant les voix érudites et expérimentées par de jeunes "généralistes" sans grand bagage et qui ne nous apprennent rien. Mais à ses yeux, tout va bien, la station n'est pas décrédibilisée, le renforcement de l'actu et la tentative de concurrence avec les stations généralistes (RTL, Europe 1 et France Inter) fait tout à fait partie des missions culturelles de la station. Pas besoin de regard sur soi et d'autocritique car il se croit excellent.
Navrant et triste.

Suivi de ceci, aussi bref que pertinent :

Quel charabia ce matin ! Vivement le retour de la grève ! C'est à se demander si vous réécoutez vos émissions.

Eh bien on est heureux de voir que les commentaires d'émission sont de nouveau acceptés sur le site de FC. Mais est-ce que ça ne serait pas lié au thème, des fois ? J'ai cru comprendre qu'on y remettait en question quelques dogmes de la chaine. Alors pour une fois, les censeurs logés à l'intérieur auront laissé passé les critiques...

A part ça, grande classe la photo du trio avec un Voinchet désignant son voisin le mégalomane de l'hôpital psychiatrique, tout en se protégeant les gonades en cas de rétorsion violente du Slovène. Oui la classe. Et tout à fait cohérent avec le style de l'émission.

Pendant ma semaine de repos radiophonique, le 25 mai les matins avaient accueilli Pascal Bruckner, intellectuel pourtant honnissable sur Radio Repentance & Compassion. Et voila que ce jeudi matin, écarté du numéro de ce jour par la présence de Xavier de la Porte, véritable répulsif a-culturel, j'en profite pour écouter le dialogue avec Bruckner. Eh bien ça commence mal : dès les premières minutes de l'échange Voinchet présente une archive du Festival de Cannes puisée en mai 68 : on y entend Godard au sommet de sa forme, réclamant l'arrêt du festival (avant de militer pour l'arrêt du cinéma, comme en Chine maoïste). Il balance à un parterre de privilégiés "Vous êtes des cons !" et il a certainement raison mais la suite va montrer comment.

En fait non la suite n'a rien montré car l'archive s'arrête avant le moment le plus révélateur. On n'entendra donc pas comment Godard a fait fermer sa gueule à Polanski. Que s'est-il passé ce jour-là ? Pendant l'extrait diffusé, on entend le cinéaste polonais qui prend la parole pour signaler que l'arrêt du festival ne changerait rien à la situation des ouvriers. Suite à quoi les partisans de l'arrêt redoublent d'énergie : on reconnait la voix de Lelouch dans un bref plaidoyer pour la fermeture. C'est à peine outrancier mais surtout il y met de beaux accents de sincérité. Puis, alors que Godard est visiblement désireux de continuer à attiser ce brasier, Polanski a le temps de placer "Jean-Luc, le drapeau que vous voulez hisser ici, nous en Pologne ça fait 20 ans qu'on essaie de le déchirer". Mais Godard ne veut que poursuivre sa harangue, alors Polanski en secouant la tête désolé, abandonne et lache un "bon vas-y Jean-Luc, vas-y continue". A ce moment là probablement Polanski a décidé de quitter la France où il sentait des pulsions totalitaires à l'oeuvre chez les artistes de gauche. Ses mésaventures personnelles l'auront conduit à revenir dans ce pays mais 45 ans après ce sont les Godard qui ont gagné la partie : le monde intellectuel et artistique tel que France Culture nous le montre est globalement à la traine de Godard, rêvant d'une société régie par l'Etat, où les enfants seront instruits directement par l'Etat, les artistes commandités par l'Etat mais atassion hein, pour produire exclusivement des oeuvres engagées (devinez dans quel sens), avec aussi la radio culturelle sous la coupe de l'Etat, enfin une société où les prolétaires mangeront dans la gamelle des patrons mais enfin pour ça il faudra attendre encore un peu car dans l'immédiat, si on réunit dans une même salle le gouvernement + France Culture + l'intelligentsia, le résultat est plutôt une illustration d'Animal farm où richesses & privilèges sont partagées entre  le petit nombre de ceux qui prônent le partage (la bande à Brille-Babil) tandis que la masse est sur la paille.

Voila un  bien long paragraphe me dira-t-on pour commenter un simple morceau d'archive qu'on n'a même pas entendu puisque la dernière phrase de Polanski, ci-dessus reportée, n'était pas dans l'extrait choisi par Voinchet ou ses assistants. Eh bien justement c'est ce que je voulais signaler dans ce post : l'archive est interrompue juste avant la partie la plus intéressante, la plus révélatrice, et par là la plus difficile à encaisser pour France Culture. C'est un signe ; et un de plus. Car savez-vous  qu'à France Culture [b][url=https://regardfc.1fr1.net/t709-comment-france-culture-tripatouille-ses-propres-extraits#21466]on charcute les archives et même les archives maison ? Et parfois même quand elles n'ont que quelques semaines d'âge... [...]. Ce lien en donne une démonstration par l'exemple : on y voit comment les idéologues de France Culture manient le ciseau. Et pour le coup on est plus dans Animal Farm : c'est bien un pas vers 1984...

Quelques minutes avant que Jean Birnbaum n'ouvre sa chronique sur le bien fondé d'une connectivité généralisée dans les métiers de média et d'édition, en citant l'exemple Voinchet, sous ses yeux, ce dernier nous a encore prouvé qu'il n'écoute sa propre émission que d'une demi-oreille, s'y intéresse à peine, rebondit par réflexe... La chronique de François Angelier parlait du fond politique du Magicien d'Oz, lié au climat politique des Etats Unis autour de l'année de publication du roman (1900). Et Voinchet ajoute, en fin de chronique, "maaaais euuuuuuuuh le film est sorti en 1939"? Petit silence en studio... "Oui, mais le roman est sorti beaucoup plus tôt". Allez, on enchaîne!
Difficile de se prendre d'intérêt pour une émission qui semble même en ennuyer profondément son producteur.
Mais lui, Voinchet, ne risque pas d'être remplacé à la rentrée, ça non. Il ne risque rien. Magnifique conception du métier.

En direct d'Athènes, une certaine Angela Kotronis (?) trace un portrait au vitriol concentré du leader du parti de centre gauche Potami. Après son physique moqué,son style raillé, sa carrière ridiculisée (Journaliste animant une émission d'entretiens avec les responsable politiques, puis d'une émission d'enquêtes, il est accusé d'avoir profité du système, tous les Syriziens étant de petits anges, nés de génération spontanée il y a six mois bien sûr), il est enfin condamné pour avoir fait un "discours d'une mauvaise foi absolue" contre Syriza à l'annonce du référendum. Et la "journaliste" termine sur une dernière raillerie. En dehors de l'orientation actuelle de FC, il est rare de voir une journaliste perdre à ce point tout contrôle d'elle-même, de manifester un tel mépris pour la déontologie de base du métier. Sans que Voinchet ou autre ne tente de rétablir un minimum d'équilibre. Cette dame devrait être renvoyée à l'école.

Philaunet a écrit:Ce qui nous manque : des journalistes intelligents et pondérés comme Antoine Marette. Ce dont il faut se débarrasser : la ribambelle de journalistes engagés défendant leurs opinions sur l'antenne nationale

Pour que l'on comprenne bien la portée et la nature de votre indignation :

- je suppose que vous incluez M. Couturier dans la "ribambelle", tant il nous a fait part hier de ses opinions personnelles, engagées, sur l'antenne nationale  ?

- en vous lisant :

munstead a écrit:Après son physique moqué,son style raillé, sa carrière ridiculisée (Journaliste animant une émission d'entretiens (...))

j'ai cru que vous parliez du ton de vos propres critiques à l'égard de MR...

J'entends à l'instant cette journaliste dire que le référendum ce n'est pas l'euro contre la drachme, mais le libéralisme contre une politique plus équilibrée. je suis heureux que quelqu'un le dise sur FC. Le débat entre grecs me semble intelligent et stimulant, hors des discours rebattus.