Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Pendant la grève, Marc Voinchet est privé de matinale mais il tweete. Il tweete quoi ? De la musique. C'est certainement sa façon à lui de faire grève ? Ou bien est-il présent au poste, certain de recevoir son salaire, mais il soutient la grève à sa façon en envoyant sur  tweeter son programme musical à lui.

Il y a une trentaine de minutes, il envoie la chanson de Pierre Perret : Marcel.
Ah tiens ça c'est amusant car Voinchet est un peu le Marcel de France Culture : une grande gueule qui la ramène et qui éblouit les naïfs en roulant des mécaniques dans un costume usurpé.

Le costume du journaliste : il ne se passe pas un jour sans qu'il parle au nom de la profession. Nous ,les journalistes, nous les médias. En prenant au passage la responsabilité,  en redoublant de "nous les journalistes" alors qu'il ignore le B-A-BA du métier.

Le costume de l'homme de culture. Mais sa culture est celle du bobo : théâtre parisien, opéra, et variété internationale des quadras hors du temps. Et sans le moindre complexe abuser du name-dropping et du jugement hyperbolique, mais jamais jamais au grand jamais un avis motivé.

Le costume de l'intellectuel même middle-low, jouant du clin d'oeil entendu "je vous ai compris" même quand il pige que couic.

Le costume de l'homme engagé : feindre un intérêt surjoué pour la question du jour dont il n'a que faire. Répéter "allez-y on a le temps nous sommes sur France Culture", non sans stériliser ce précieux temps avec son babillage, ses micro-trottoirs, ses interventions sur-jouées et ses questions aussi interminables qu'à la limite du hors-sujet.


A l'instar du Marcel de Pierre Perret, Voinchet est l'imposteur radiophonique de la culture.

Par quels trésors de négociation a-t-on réussi à maintenir la matinale prévue ce matin ? Ou bien peut-être à profiter du passage à Paris de l'activiste internationale pour organiser une matinale en pointillés, exceptionnelle, mais qui devrait aussi permettre de chanter les mérites des courageux grévistes (on parie ? ).

En tous cas, il fallait bien Naomi Klein pour ça. C'était le minimum pour suspendre la grève, chose dont Voinchet s'excuse presque : pourquoi ne pas recevoir Naomi Klein, dit-il en ouverture à 7h40. Moment précis où je coupe l'écoute. Je sais d'avance que je ne supporterai pas la 987e édition de cette pensée vulgaire faussement brillante et en fait imprégnée des pires facilités, mais pas non plus de la voir servir par les accents de conviction du traducteur Michel Zlotovski acquis à la cause, et encore moins la pommade hypocrite de Voinchet le bourge-gaucho qui mérite une sorte d'Oscar du faux.

A  8h l'économiste Nicolas Bouzou est sur Radio Classique.
On y entendra un propos radicalement contraire.

La liste des fréquences de radio-classique est ici : http://www.frequence-radio.com/frequence-RADIO%20CLASSIQUE.html

Salut Ness,
On a l'impression que vous foutez tous les grévistes dans le même sac.
Je pense que pour certains grévistes (surtout les non-encartés un faut aneffet du courage pour faire une grève.
S'opposer à la direction, faire un sacrifice sur le salaire qui tombe régulièrement, lever la main pour dire on continue quand les votes ne sont pas à bulletins secrets (et encore plus  de courage pour dire on arrête)...
Dans tous les "groupes humains" il y a des meneurs, des faux-culs, des profiteurs et des intègres courageux et des naïfs et les acquis d'une grèves sont pour tous et les sanctions pour certains.
Que donnera ce coup de pied dans la fourmilière de la radio ?

Au fait vous avez votez quoi pour les départementales? j'ai horreur des routes départementales alors vous allez me le filer ce foutu permis conduire la politique?

ILS ONT VOTE ET PUIS APRES ?
SOLIDARITE INTELLOS TRAVAILLEURS
SOUS LE MICRO LA VERITE
LE PUEBLO CULTIVE JAMAIS NE SERA VINCIDO
VIVE RADIO TIRANA ET RADIO VATICAN
POUR TOUT CELA : LE SILENCE MAIS QUAND IL FAUT GUEULER IL FAUT GUEULER
LA MAISON RONDE EST UN CAMEMBERT QUI PUE MAIS AVEC UN BON PINARD CELA PASSE

BREF VIVEMENT DEMAIN

Chers lecteurs profitez bien du mauvais temps
La grève vous tienne en joie
Ainsi font  font font  mes taitaines mes taitaines  

Ben les départementales figure-toi qu'à Paris comme à Lyon, on les vote pas. Mais depuis 2002 il est certain que je ne voterai plus à gauche tant que la classe politique n'aura pas été renouvelée en profondeur, je veux dire pas seulement son personnel, mais ses façons de faire.

Les grévistes tous dans le même sac ? Je sais pas.
Les altermondialissses par contre tous oui. Pas un pour racheter l'autre.

Du courage ? Je n'ai jamais été encarté mais des grèves j'en ai fait plus d'une, avant de penser finalement que c'était une erreur et même une faute dans le service public. J'y reviendrai plus bas. De mon expérience je tire plutôt que dans un environnement de grévistes, connaissant la violence dont ils font preuve (je peux en témoigner) c'est plutôt pour ne pas faire grève qu'il faut du courage.

Et dans quel sac faut-il mettre Voinchet qui conclut cette matinale par un "A lundi prochain et excusez-moi pour avoir interrompu pendant quelques heures la bande musicale de France Culture".

On ne fait pas plus faux-cul.

La grève du service public est en soi une aberration. Dans l'audiovisuel c'est pas bien grave. Dans les transports par contre je pense que le droit de grève devrait tout simplement être retiré. Je dis ça, j'y ai travaillé 20 ans et si j'ai démissionné c'est en partie parce que je ne voulais pas appartenir à une corporation de privilégiés qui avait le pouvoir de bloquer le pays. Tu en trouveras pas beaucoup, des gens qui à 40 ans préfèrent vivre avec un demi-smic financé par eux-même, et de là se payent le luxe de démissionner d'un statut en or.

Voila pourquoi je ne prends pas de gants dans mes commentaires sur l'actuelle grève, dont j'espère qu'elle réussira à envoyer par le fond le système actuel de Radio-France, et par là je veux dire aussi le système qui fait qu'il y a parmi ces grévistes au moins autant de privilégiés que d'exploités j'ai bien dit parmi les grévistes qui se plaignent, et pas spécialement parmi le personnel. Je ne souhaite que l'extinction d'un système qui a aboutit à ce qu'on entende une radio non-culturelle sur la Fréquence de France Culture. Si on ne veut plus nous faire une antenne culturelle, alors autant fermer la station.

1- Onfray m'avait dit que Paris était à la campagne

2- Voinchet est drôle faute d'être bon  

3-SNCF entendre : Cela Ne Fonctionne Fas avec un feufeux sur la langue et comment que c'est ti don con fait pour nigaud  scier si pas moi grève ?

BEN TU VOIS ON EST d'accord SUR TOUT SAUF SUR L'ESSENTIEL

Il est de combien le %tage de grévistes dans la baraque qu'a la frite ou pas (c'est selon) ?
D'ailleurs c'est toujours les autres qui bossent quand on prend du champ  

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Tu demandes : Comment négocier si on fait pas la grève ?
Ca demande peut-être une autre organisation politique, mais aussi une mentalité syndicale qui ne conçoive pas la grève comme l'outil d'un chantage, sachant que le brave con qui n'y est pour rien (le voyageur puisque tu parles bien des transports) n'est pas pris en otage.

Le cynisme du patronat est sinon certain du moins plausible.
Le cynisme de la haute fonction publique ne l'est pas moins.
Le cynisme syndical tout autant.
Alors entre le patron privé et le syndicat de grévisse à bon usage, que le rapport de forces s'exprime, ok.
Mais dans le service public on assiste à une autre querelle pas triste qu'est réelle : vous me rajoutez mon 13e mois et vous me conservez mes allocs médicales supérieures à tout le reste du pays additionné, sinon tout le reste du pays moi je te me vous le bloque en 2 coups de cuiller à pot. Ainsi l'une des deux forces pour lutter contre l'autre, prend en otage la troisième qui non seulement n'en peut mais, pire encore : n'aura aucun pouvoir ultérieur sur le haut fonctionnaire.

Qui ne voit que ce système là est aussi merdique que l'absence de droit de grève sinon pire encore. Voila pourquoi il faudrait rétablir l'équilibre des forces en donnant quelques atouts au brave con de voyageur pris en otage : qu'il vienne un peu encercler la salle de l'Assemblée Générale et montrer aux grévistes de quel bois on se chauffe ou plutôt de quelles allumettes on va leur cramer les poils en cas de grève ! Là au moins le jeu des forces il sera complet, et je serai du côté du public, pas de mes collègues d'où ma démission docteur.

ah ben c'est malin
v'là qu'on est d'accord sur rien
sauf sur l'essentiel

   <----      et vous chers lecteurs si vous n'êtes pas d'accord cliquez icite

  et toi mon raphi t'en penses quoi,  philo-tu un mauvais coton ? kamême t'es producteur ! (m'essclame-je)
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!et j'en rajoute un peu pour Diogène , il y a du plaisir.

ADADA
IMAMI
ANONA

Noami la papesse n'est pas en état de communier elle atteint le niveau des Borgia.
Sur France Inculture les idioties se ramassent à l'appel.

De quoi dégueuler vraiment (Léo Ferré)

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(et si rien ne se passe essayez encore, encore, encore, encore et encore)

A 6h30 Marc Voinchet a le coeur serré.
6h38 son gros chagrin est terminé.

L'ouverture de la matinale se fait avec une chanson orientale qu'on croirait tirée d'un film populaire des 50's. On a bien besoin de cette chanson d'amour pour se réchauffer le coeur dit Marc Voinchet en introduction du journal. Parce que ce week-end encore 700 migrants ont péri avant d'arriver à Lampedusa, dans le naufrage du chalutier qui les transportait.  

Résultat : Marc Voinchet est malheureux. On ne fait pas plus Tartuffe que ce ton faussement catastrophé en cette ouverture typique-FC sous le double signe de la mort pour 700 migrants et du centenaire d'un génocide. Ah bon un génocide sur France Culture oh la la quelle surprise : la catastrophe des Arméniens, déjà multi-traitée sur l'antenne pendant la semaine précédente, est au sommaire de la matinale en ce lundi 19 avril. Alors là chapeau : c'est vraiment coup double pour Radio-malheurs-du-monde. France Culture ne change pas ses thèmes. Le génocide et la mort collective sont ses affaires les plus juteuses, et son boulevard à touristes. Il faudrait un peu d'imagination pour en sortir, pour ne plus exploiter indéfiniment les mêmes recettes car dans tout cela il ne s'agit que de cuisine. Cuisine pour cuisine, il doit être encore plus catastrophé cet emplumé du 7e arrondissement quand son pâtissier à l'angle de la rue St Dominique ne livre pas à temps les macarons du jour avec un nouveau parfum comme annoncé saperlipopette plus rien ne va dans ce monde, décidément.

La comédie de Marc Voinchet prend fin avec le journal, c'est le retour hihihi de la bonne humeur huhuhu à l'occasion du traditionnel sketch météo hohoho qui s'achève comme chaque jour (et même 2 fois par jour - 2e service à 8h15) avec le rire simulé d'Amélihihi Perrier.

Vous estimez donc que FC traite trop souvent et trop régulièrement des génocides qui ont eu lieu pendant la seconde guerre mondiale, que ce sont des "affaires juteuses et boulevard à touristes"...