Philaunet a écrit:[...] ce qui frappe c'est l'idiotie de ce rapprochement. Et surtout, encore et toujours, la pose du donneur de leçon qui sait tout mieux que tout le monde, typique de France Culture[...]
Voila en quelques mots résumée la méthode Delaporte : en premier lieu, établir un lien qui clinque vaguement, parfois aux allures de paradoxe. Usuellement nourri de mythes et en général qui ne résiste pas à l'analyse. Par exemple : les machines font tout à notre place et nous ne faisons plus rien (ah bon, plus rien vraiment ? même pas dire des conneries dans un micro ?). Un mail fait le tour de la terre en quelques secondes mais il faut des semaines à un immigrant pour traverser la Méditerranée. Boudiou l'agrégé de lettres il est fin prêt pour éditer un bouquin chez Galilée (d'ailleurs je suis certain qu'il prendrait ça pour un compliment, le pauvret).
Deuxièmement : ajouter une pincée morale, à la sauce du romantisme contestataire, celui de la révolte des petits contre les puissants, un coup de dégainisme contre les puissances sataniques (argent, pouvoir, industrie etc).
Et puis pour la frime, quand on se prend pour un auteur, des formules : "suis-je le seul à être scandalisé par ...." répétée en anaphore.
C'est de la scorie du vivant, certainement.
Bilan : l'arsenal de l'adolescent à la pensée superficielle, agitateur-leader au lycée. Avec ses manières de boutonneux pas effarouché il commence à agacer tout le monde dans le studio : Le voinche, les invités. "Pendant que vous écrivez votre touitte, savez vous que...." et autres sorties de la même eau. On dirait un personnage de Bretécher ou de Lauzier, si habiles à caricaturer les ricaneurs impubères.
Demain mercredi, c'est la journée esspéciale Déclinisme sur France Culture. Annoncée ce matin par Sandrine Treiner, et l'auditeur a pu entendre comme une annonce d'un peut-être affrontement entre Xav'e dans le rôle des forces du rêve+renouvellement, et Couturier dans le rôle du réaliste-conservateur. Je sens que ça va être gratiné...