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Au fil de l'écoute    Page 13 sur 85

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Nessie 


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Jean-Pierre Rosanvaldaive - Mar 31 Mai 2011, 00:25

Depuis une bonne douzaine de minutes, on entend superposées les voix de Rosanvallon et de Jean Daive : par une nouvelle erreur de manipe (on ne les compte plus), la Régie a lancé simultanément l'Eloge du savoir et le programme des Nuits, précisément une Nuit Magnétique de Jean Daive (La goutte d'or).

Cet intermède à la Duchamp en dit long sur le merdier qu'est devenu France Culture. Mais non, pas l'erreur !! (des erreurs il y en aura toujours). Mais que ça dure depuis maintenant un bon quart d'heure, là il y a de quoi se marrer.

Je récuse toute accusation de ricanement ou de joie mauvaise (je ne tolère pas la joie mauvaise, donc je ne la pratique pas - avis aux amateurs) mais je me dis aussi qu'avec en moins la vanité et la prétention, tout cela vous a un petit air d'Atelier de Création Radiophonique... Quel dommage que ça soye involontaire. Bon qu'est-ce qu'on fait : on appelle ou on les laisse dans leur merdier ? Bah, pas sûr qu'il y ait seulement quelqu'un dans la boutique (pensez, on arrive à la 21eme minute, là..)

Over.



Dernière édition par Nessie le Lun 11 Juil 2011, 10:16, édité 2 fois

radiophi 


Invité

122
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ahurissant en effet ! - Mar 31 Mai 2011, 01:08

Oh oui que la chose à des allures d'atelier de création radiophonique, surtout si l'on se rapporte à des extraits de l'émission de Veinstein consacrée à la goutte d'or, que celui-ci qualifie de "haut lieu du parisianisme et du private joke" .. ah ah...
Que pendant 37 longues minutes - plus d'une demi-heure !!! - se mélangent la diffusion de l'émission de Christine Goëmé et celle des nuits de France Culture est proprement hallucinant. Quelle ironie, alors qu'on a droit à un jingle rappelant à l'auditeur distrait ou particulièrement réfractaire au changement que les nuits démarrent désormais à 1h00 du matin... il n'est finalement pas superflu ce rappel, mais s'adresse peut-être aux technicien endormi ? ??
De cette semi cacophonie, d'où émergeait cependant le déroulé du neuvième volet de la conférence de Pierre Rosanvallon sur l'essence de la société démocratique, et une Nuit magnétique d'Alain Veinstein consacrée à la goutte d'Or, on peut quand même tirer un enseignement
La leçon c'est que sur une station qui fait vivre autant de producteurs et intervenants directs et indirects - largement plus d'un millier ! - il ne se trouve personne, personne, même passé minuit, pour aviser avant 37 longues minutes (!!) la maison ronde que quelque chose ne tourne pas rond quand deux programmes se disputent l'antenne. Voilà qui en dit long sur l'implication des uns et des autres (techniciens déresponsabilisés, et producteurs qui n'écoutent tout simplement leur programme !).
Savent-ils que sur nombre de radios associatives, coutumières des incidents et ruptures d'antennes, une telle incurie ne s'est jamais vue ? De la différence entre moyens et engagement, triste démonstration pour une entité où les uns et les autres ne sont souvent pas avares de grandes déclarations en-ga-gé-es mais peut être pas si engageantes ....
(un)radiophile(un)u`h

Nessie 

Nessie

123
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Quand FC se fout de votre gueule, alors foutez vous de la sienne ! - Jeu 02 Juin 2011, 15:24

./...

Suite à l'incident évoqué dans les deux posts précédents, voici l'entrefilet qu'on trouve sur le site de FC. Il est tout à fait révélateur mais on ne sait pas trop de quoi : de l'incompétence et du foutage de gueule peut-être ; ou bien est-ce choix délibéré en faveur d'un certain type de service et au détriment de tout souci de culture :

<< Suite à un problème technique dans la nuit du 30 au 31 mai, la diffusion de l'Eloge du savoir sur l'antenne de France Culture a été très fortement perturbée. Nos services techniques font le maximum pour que ce genre d'incident ne se reproduise plus. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. >>

2 remarques :
a) une fois de plus FC brandit son bouclier foireux du "problème technique", scie des scies, multi-invoquée par ces gens qui ont à coeur de ne jamais s'expliquer clairement. Notons que ça fait une bonne année que ça dure, depuis l'abondante série de foirades et de merdouilleries initiée avec le nouveau site de FC en mai 2010 (depuis ce week-end par exemple, 4 jours sans podcast), et suivi par la belle série de plantages en régie depuis septembre 2010
b) cet entrefilet que certains trouvent savoureux (au 4eme degré) est accessible à la rubrique "info" de ce fameux site de FC. Cette rubrique est en soi instructive. L'entrefilet y est déjà noyé à la 6eme page (ce qui veut dire 6 clicks - aucun autre accès rapide n'est possible). Ceci confirme que le site new-looké de FC n'a été voulu ni pour l'usage des amateurs de culture, ni pour satisfaire une demande de radio culturelle, et donc certainement pas pour l'auditoire classique de FC. Ce site ne vise qu'une clientèle qui cherche de l'info. Alors de l'info il y en a, ça oui : la rubrique vous gave de tout ce qui peut faire "info" notamment une foule de liens inutiles vers la forêt de chroniques radio, qui ont déjà plusieurs liens un peu partout dans le site.

Le pire : dans cette équipe de branques qui chapeaute la technique à FC et sur le site de la chaine, on n'a pas compris que même avec cette foirade-maison, le résultat était aussi savoureux pour certains auditeurs qu'il était dommageable pour d'autres. Et que donc il faudrait exploiter cette trouvaille comme un ACR involontaire. Chose que l'oreille attentive de l'auditeur amusé a pourtant su immédiatement remarquer : la liste ANPR a reçu une série de commentaires à la fois sardoniques et imprégnés d'esprit collectionneur. Et ce qui devait arriver est arrivé : ce gros gros plantage est en train de devenir un extrait cherché et demandé, du fait des amusantes coincidences entre les deux morceaux de ce programme qui entretisse Jean Daive et Pierre Rosanvallon. Et le résultat est finalement moins chiant à écouter que la parole du second, hélas il faut le reconnaitre. Ou même, que certains monuments de prétention comme nous en livre parfois l'ACR-le-vrai Wink

Du coup ce chef d'oeuvre inattendu on l'a déposé, disponible au chargement gratuit dans notre fameux dossier Mediafire "les saucisses de l'exploit", sous-dossier du non moins fameux RFC-Fellows. Vous le trouverez sous ce titre et au bout de ce lien :
Eloge du savon - 110531 - Jean-Pierre Rosanvaldaive

Le morceau est découpé large : d'abord les dernières minutes de l'entretien Veinstein, puis le double lancement Eloge/Nuits où -gag- on va retrouver la voix de Veinstein rajeuni de 20 ans et parlant d'une radio "au petit bonheur". A croire que tout ça a été fait exprès, comme un happening minutieusement pensé. Enfin on laisse s'achever l'heure complète afin de servir correctement le collectionneur scrupuleux)



Dernière édition par Nessie le Jeu 30 Juin 2011, 12:18, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

124
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Manset tranquille et juste face au benêt qui joue faux - Jeu 09 Juin 2011, 07:41

Etonnante interview de Gérard Manset hier dans A plus d'un titre.

Pourquoi étonnante ?
Parce que le personnage y apparait bien différent de sa légende d'homme taciturne, discret sinon fuyard, rigoureux et emmerdant. Au contraire le voila cordial, disert, détendu et plutôt indulgent surtout pour l'interviewer. Parce que Hakem lui il reste fidèle à sa légende. Alors comme à son habitude, il place ses questions de nunuche sans trop écouter les réponses. Un coup il montre qu'il a compris de travers les déclarations de l'artiste invité, un autre coup il lui invente une partie de carrière "quand vous faisiez de la scène" qui fera rigoler ceux qui connaissent un peu Manset. Oui, Tewfik comme souvent il fait semblant de savoir et on se rend compte qu'il invente. Bref la rigueur de l'interview n'y est pas mais ça fait longtemps que l'auditeur de 16h il n'y croit plus, à la rigueur. Et puis c'est pas si grave : après tout le gentil animateur ne bouffe pas trop le temps de parole de l'invité, et c'est seulement à 2 ou 3 reprises qu'il ne peut pas s'empêcher d'interrompre connement le chanteur qui parvient sans trop de peine à reprendre son fil.

Si cette discussion s'écoute agréablement, c'est aussi par le ton général que lui donne Manset : un ton qui tranche avec l'ambiance générale de la station où l'habitude est de relayer le mauvais esprit de l'air du temps et les attitudes qui vont avec : la plainte, le soupçon, l'accusation, la récrimination, bref le pessimisme concon et facile, actuellement à la mode dans la middle-intelligentsia. Manset est en marge, ou bien il accepte la réalité telle qu'elle est. Dans le tableau qu'il fait de l'état du métier, de la chanson, de la création, on n'entendra donc pas de condamnation, pas d'implicites idéologiques, rien sur Sarkozy (venir à FC et ne pas tirer sur la cible obligée pour toute la chaine, est-ce sa façon à lui, Manset, de se mettre en danger ?) rien contre l'économie triomphante ou moribonde on ne sait pas. Lui qui ne chérissait certainement pas le système de la production musicale, semblerait sinon le regretter, du moins prendre acte de sa disparition, mais sans pour autant faire péter le champagne et peut-être même au contraire, avec quelque regret ? Au fond, on sent qu'il s'en fout, et puis ce mec qui a trainé ses savates dans tout le subcontinent asiatique il sait bien que vitupérer ça ne sert à rien. Au reste il n'a pas l'air bien malheureux, l'essentiel pour lui étant de pouvoir continuer à créer. Or le voila édité chez L'Arpenteur, maison sympathique et solide sans frime inutile. Au passage il rend hommage à la petite équipe (Bayon, Bigot) qui dans Libé l'a soutenu au fil des années, non sans lui créer une légende. Légende qui, dans cet interview, apparait donc pour ce qu'elle est : légendaire, factice ? Il faut dire que dans l'usine à fantasmes qu'était le Libé des années 80, on n'était pas à ça près et au moins le style y était.

Donc attendez-vous à entendre un Manset plutôt désabusé, mais tranquille, décrispé. Il raconte son amitié tardive avec Alain Bashung. Il explique avec un grand naturel pourquoi elle a été tardive, justement. Oui très naturel, vraiment, d'un bout à l'autre. Manset parle sans chichis et sans étonnements. Ce qui rend encore plus comique le petit cinéma de Tewfik qui, comme ses maîtres spirituels Laure Adler et Marc Voinchet, joue de l'étonnement feint pour animer son interview. Alors qu'il lui suffirait de poser des questions intelligentes. Enfin ça, faudrait pouvoir, hein Tewfik ?



Dernière édition par Nessie le Jeu 30 Juin 2011, 12:17, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

125
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Bernard Noël ne veut plus de la révolution et encore moins de l'information - Lun 27 Juin 2011, 13:00

La culture c'est pas ce qui reste quand on a tout oublié, c'est ce qui reste, tout court. Elle est donc le contraire de l'information d'actualité, qui au contraire est éphémère par nature, et périmée dès qu'elle parait.

Vendredi soir vers 23h45 au micro d'Alain Veinstein, Bernard Noël dit à-peu-près celà : surpris et désolé de voir que la forme de culture que veut promouvoir "je sais pas qui, mais enfin disons cette société économique" (dit-il) c'est l'information, le contraire de la culture, qui se consomme instantanément et s'épuise instantanément (tout ceci cité approximativement). Suit le couplet usuel sur la marchandisation. Dommage, car c'était bien parti.

Là où Bernard Noël se plante, comme presque tout le monde à France Culture, c'est quand il assimile ce modèle a-culturel à l'idéologie de l'économisme. Immédiatement suivi par Veinstein. Ce saut, ce raccourci, est un amalgame qui n'a rien de nécessaire. Mais si la culture était vraiment une marchandise au sens réel du terme, elle ne serait peut-être pas dégradée comme elle l'est sur TF1 et sur France Culture, qui sur un trend de 30 ans, en offrent de moins en moins de culture. Ajoutons que sur FC l'échange est perverti d'autant plus qu'il se situe sur un marché de prestige pour satisfaire le petit groupe qui vit dans la station. Mais ça ils ne le voient pas ou ne le disent pas. Pour eux la rentabilité est forcément diabolique, et c'est l'économie qui dégraderait la culture, en la marchandisant de plus en plus alors qu'elle en vend de moins en moins.

Quel dommage que deux types aussi fins par ailleurs (tout leur dialogue le montre) ne pratiquent pas la dissociation d'idées. Ils n'ont pas du lire Rémy de Gourmont. Sinon ils auraient vite fait de voir que ça n'est pas la culture, qui est marchandisée, mais autre chose. Pourtant, ils le disent, assez clairement. Alors comment expliquer un tel amalgame, je ne sais pas. Econophobie basique, peut-être, typique de leur génération ? Et comment ne pas s'en désoler, je ne sais pas non plus, car on aurait besoin de leur part, d'une lucidité égale à celle dont ils font preuve pour parler des révolutions, que pourtant ils ont très probablement chéries il y a 40 ans. A cause du premier quart d'heure, l'émission est des plus intéressantes, et laisse espérer qu'un jour ils ouvrent les yeux, et voient que les vrais destructeurs de la culture ne sont pas là où ils le croient.

(j'ai mis les 2 premiers paragraphes de ce post en fil "Vocation de France Culture" - J'aurai aussi bien pu les déposer -ou même le tout- en fil "paradigme idéologique de FC")

Nessie 

Nessie

126
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FB tricard à FC - Jeu 30 Juin 2011, 10:24

Aujourd'hui en clôture de la Fabrique de l'histoire, on apprend qu'il ne faut plus mentionner Facebook sur l'antenne de France Culture. Du coup, Emmanuel laurentin a du mal à renvoyer ses auditeurs jusqu'au "groupe des auditeurs de la fabrique" sur, eux sur ce que, euh euh, on appelle, euh, un "réseau social" (je préfère commenter ailleurs cette formule qui s'est imposée sur la chaine et un peu partout).

Mais c'est marrant, vraiment marrant, surtout quand on voit comment FC est présent sur Facebook. Mais quelle est la raison de cet ostracisme qui vient de tomber du soviet suprème ? Est-ce parce que Facebook est une marque, ou bien parce qu'on en fait la dernière hérésie que l'église France Culture a choisi d'excommunier pour s'ajouter une couche de vernis de respectabilité idéologique ? Dans le second cas, quand on voit comment l'agence idéologique FC est présente sur FB, on se dit qu'il y a du schisme (bitumineux ?) dans l'air. La grille de rentrée sera-t-elle la nécessaire purge avant les présidentielles ? Mais alors c'était bien la peine de tartiner autant sur le printemps révolutionnaire dans le monde arabe. Et nos faiseurs de monde peuvent-ils se payer le luxe de se priver de l'outil magique pour vaincre la diktature qui opprime le pays ? Gare ! Tourner le dos à Facebook c'est risquer de laisser passer la raie-volussion. Quel dilemme, grands dieux ! Espérons qu'ils vont le résoudre tous-ensemble tous-ensemble ouais.



Dernière édition par Nessie le Jeu 30 Juin 2011, 10:59, édité 3 fois

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

127
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Re: Au fil de l'écoute - Jeu 30 Juin 2011, 10:52

Je savais que le CSA avait interdit aux chaînes de télé de mentionner ces marques (twitter et facebook), mais pas les radios... Prennent-ils les devants, ou y a-t-il eu décision? France Culture est sur facebook, certes, mais pas de façon très adroite : les émissions font leur soupe de leur côté, avec des groupes indépendants gérés par les producteurs, plus ou moins fréquentés, et la station a un groupe central qui a peu de succès. Ce que fait ce groupe, c'est surtout de la loterie de places pour des évènements public, et c'est d'ailleurs ce qu'on vous enseigne dans les formations "marketigne et réseaux sociaux" : si vous voulez des "amis", faites-leur gagner des choses, sinon vous n'aurez personne. Alors c'est ce qu'ils font. Et que voit-on? Simplement des annonces évènementielles, 1 ou 2 commentaires, quelques "like" ("Sur les Docks" se "like" eux-mêmes, car il n'y a personne pour les aimer les povres), trois fois rien. La radio anglaise, elle, centralise tout, et surtout ANNONCE SES EMISSIONS, chose que France Culture ne fait pas dans son groupe. Alors du coup : 40 commentaires, autant de "like", et des commentaires plutôt fûtés, pas simplement "ah ouah merci j'ai gagné une place", et "merci de me prévenir mais là je serais en Bretagne à ce moment là" (véridique). Bref, comme pour la gestion de son site, il y a encore des efforts à faire. Mais comment savoir qu'il faut faire des efforts quand on est convaincu d'être les meilleurs? C'est tout le problème de cette station.

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

128
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Re: Au fil de l'écoute - Sam 02 Juil 2011, 11:26

Petite parenthèse sur un autre sujet. Il y a de temps en temps des inversions de bobinos à l'antenne : ça ne fait pas très professionnel mais l'effet de collage improvisé est saisissant. Ce matin, à la fin de l'Economie en question, un bobino nous annonce : "vous venez d'écouter les Carnets Nomade de Collette Fellous. L'émission a été enregistrée avant le 1er juillet et ne tient pas compte des derniers développement de l'affaire DSK". Un jour, peut-être nous balancera-t-on par erreur un bobino des archives nous annonçant la mort du général De Gaulle à la fin du Rendez-vous des politiques.

Nessie 

Nessie

129
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Juste un détail, mais un détail révélateur - Jeu 13 Oct 2011, 09:07

Dans l'éloge funêbre mono-ton à Steve Jobs, éloge mérité ou non ça c'est une autre question, l'auditeur a entendu répéter quasi à toutes les heures la même ânerie, et par ceux-là même qui n'auraient pas du se planter : des journalistes qu'on voudrait dotés d'une bonne culture générale, et les producteurs de Place de la toile ou de Soft-Power, dont on pourrait espérer qu'ils connaissent leur sujet. Mais non. Donc l'auditeur a pu entendre, entre deux sanglots et avec un petit coup de trémolo par ci ou de sifflet admiratif par là, que Steve Jobs a inventé la souris qui a changé les ordinateurs. Sur Culture, combien de fois on l'a entendue cette ânerie ? En soi ça n'a aucune importance, de savoir que la souris a été inventée dans les labos de Xerox et que c'est en ouvrant grand la porte de ce labo aux visiteurs, qu'on a fait à Apple ce cadeau. De toutes façons il fallait être assez intelligent pour s'en saisir. Mais c'est un indice de la médiocrité culturelle de France Culture. La question ici, ce n'est pas Steve Jobs mais la quantité de banalités et d'inexactitudes qu'on entend sur cette antenne qui devrait être dévolue au savoir et dont on nous fait de plus en plus un bistrot. Cette fois encore l'auditeur constate que la culture générale des journalistes et des producteurs y est assez faiblarde, de même que le taux de culture dans le programme ne cesse de se réduire. Ceci n'explique pas cela, mais cela accompagne ceci sur cette radio de plus en plus indigne de porter son nom.

Carlotta 


Invité

130
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Indignée par tant d'ignorance - Jeu 13 Oct 2011, 14:14

Pardon !  je   voulais  poster mon précédent  message  ici et  j'ai  ouvert par  mégarde un nouveau  fil:

J'écoute  à  l'instant  l' entretien   en direct   de  l'écrivain mexicain  Carlos  Fuentes  avec  Caroline Broué, responsable de  La  grande  table.  Et  je  suis  accablée, consternée,   sidérée  par  ce  que  j'entends. Voici  un grand  écrivain, qui  fait  l'honneur  à  France  Culture  de  se prêter  à   cet  entretien  et  qui  trouve  face à  lui  une  journaliste, pleine d'aplomb,   mais  incapable  de  poser  la  moindre  question littéraire   sensée. Ignorant  tout  de   l'œuvre de  Fuentes (les  fiches  sont  utiles  mais   limitées  et  citer  des  titres  ne  devrait  pas suffire  à  Culture). Carlos  Fuentes, en  homme   courtois  et  exquis  qu'il  est, se  prête de  bonne  grâce    à  des  questions  d'une  banalité  confondante  sur  les  actualités  du  monde  comme  il  va,  alors  qu'il  a  pris  le  soin  de  préciser  d'emblée  qu'il  ne  souhaitait pas  répondre  à  des  questions de  politique  française  (et de  politique  tout  court  sans doute).  Caroline  Broué  insiste  lourdement  sur    ce  que  C. Fuentes  récuse: non, il  n'est  pas  la  voix  des  "sans    voix"  (ah  la  victimomanie  sur  FC...) ,  les  "sans  voix"  ne  sont  pas  des  imbéciles, dit Fuentes, ils  ont  su  créer  leurs  propres  espaces  d'expression. L'homme de lettres  fait  autre  chose. Mais   y  a -t-elle  compris  quelque  chose  la  malheureuse   Caroline  ?  On trouve   encore  sur  la  page de  présentation  d e  FC  cette splendide  niaiserie, digne  des  cœurs  de midinettes  qui  semblent  officier  à FC :  "Carlos Fuentes est la voix des 'sans voix', des déshérités: chanter pour les silencieux, les plus pauvres, les opprimés, c'est la mission de l'écrivain". Mais  laissez  donc  Fuentes, au lieu  de  dire  des  sottises.

Voici dans toute sa  splendide médiocrité le France Culture d'aujourd'hui : ramenant tout sujet culturel, tout auteur à l'actu la plus courte et la plus bornée. Caroline Broué, journaliste  aussi laborieuse et appliquée que sûre d'elle, surlignant le moindre de ses mots comme si elle parlait à un demeuré, mais incapable d'offrir un aperçu personnel de l'œuvre d'un auteur et d'aborder enfin un questionnement intelligent, à la hauteur de l'écrivain interrogé. Et  le pire n'était même pas  là. À  une lecture d'un fragment du Quichotte par Jean Cassou, notre Caroline Broué nationale affirme avec la superbe assurance des ignorants contents d'eux-mêmes, que Jean Cassou est un ..."acteur"...  Conservateur du Musée d'art moderne, Grand Résistant, poète, traducteur du Quichotte, auteur de La  mémoire  courte, (celle, sans  doute, de Caroline  Broué). On a  entendu à ce moment-là Fuentes  s'étrangler d'étonnement, pendant que Caroline Broué continuait, imperturbable, à débiter ses sornettes.

Mais à quoi donc est-on arrivé à France Culture ? Comment ne rougissez-vous pas tous de honte de laisser œuvrer des animateurs aussi  incompétents ? France Culture est devenue une imposture quotidienne : approximations, bâclages, ignorance crasse, superficialité, sans-gêne, copinages  et mondanités, bavardages  de  comptoirs... On  n'en revient toujours pas d'assister depuis plus de dix ans à semblable naufrage.

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Réponse de la modération du forum : bonjour à vous et bienvenue.

Nous allons laisser subsister un temps ici votre critique ci-dessus, puisqu'elle répond à un message précédent.
Puis à terme ce qui restera en forum, c'est votre message original, qui a été transféré dans le fil consacré à La grande table, où il prend la suite d'une petite collection de mécontentements et de consternations...

Nessie


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Réponse à la réponse de la modération du forum :

Tu effaceras le mien par la même occasion, il y a eu un feu croisé Wink
Ah, ces modérateurs zélés !

masterkey

masterkey 

masterkey
Admin

131
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Re: Au fil de l'écoute - Jeu 13 Oct 2011, 14:34

Bonjour,

Et merci de ce billet. Effectivement, cette sorte d'aplomb déplacé, qui tourne a vide, s'apprend probablement à l'école d'un journalisme des effets de manche et de voix. Il permet probablement de donner à l'auditeur distrait l'impression qu'une telle prosodie, c'est celle d'une personne qui possède son sujet.

Souhaitez-vous que j'efface le fil que vous avez ouvert en parallèle, ou ce message-ci ?
Vous avez aussi à votre disposition le sujet consacré à l'émission : La grande table - Tirons la nappe !!, vers lequel je peux déplacer le message.

A votre convenance,

Bonne journée.

http://www.regardfc.com

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Re: Au fil de l'écoute -

Au fil de l'écoute     Page 13 sur 85

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