France Cu, des podes & castes qui nous veulent du mal pour notre bien.
Pour se faire plaisir en se faisant du mal, un nouveau natte & tif (bientôt en flux pour bourrer la grille) sur l’anxiété, par un spécialiste de l’anxiété, un spécialiste auteur de la Bible de France Cu : « Les émotions du dérèglement climatique : canicules, inondations, pollution... : l'impact des catastrophes écologiques sur notre bien-être et comment y faire face ! »
Pétard, tout France Cu en un seul livre ! Énorme.
Le psychiatre exploite ce filon juteux avec un pode & caste exceptionnel au titre baroque : « L’anxiété ».
La culture, c’est bien simple, ce sera du développement personnel. Yahoooo youpi tralala tsoin tsoin pouet pouet meuh meuh.
Le psychiatre éminent a trouvé le filon avançais-je, et il aurait tort de ne pas avoir raison de l’exploiter, puisqu’une radio vaguement tuturelle fonce dessus tel un saumon vers l’asticot qui pendouille à l’hameçon du pêcheur endormi au bord de la rivière parce qu’il fait doux, c’est le début d’après-midi, et que l’air printanier de l’été indien et la digestion du repas méridien incite à la paresse, à goûter cet instant précieux qui sera perturbé inévitablement par ce putain de saumon.
Où en étais-je ? Je ne sais plus, pas envie de me relire, alors j’enchaîne, vous verrez bien ce que ça donne, de toute façon vu le sujet, nous pouvons nous permettre n’importe quoi.
Dont acte.
Le psychiatre a le truc, il a le knack. Il fait ce qu’on lui demande, c’est un chef.
Il va vous expliquer ce que vous savez déjà en utilisant un vocabulaire très simple, adapté aux cons.
Le résultat est absolument très beaucoup extraordinairement, et surtout assez, passionnant.
Le psy est balaise, il sait aligner les banalités et même, car il est super balaise le psy, les lapalissades avec un sérieux imperturbable.
Deux options : soit il se marre intérieurement, soit il a un méga melon et se prend pour un grand pêcheur à la ligne.
Nous allons essayer d’écouter la première partie de cette série, qui dure en fait 57mn, soit juste le temps d’une émission standard de France Cu. Ils sont forts au service marketing. Ils ont intérêt, parce que quand on vend du vide, faut assurer.
Première partie, et pour nous dernière parce que les meilleures choses sont parfois les moins bonnes.
« L’anxiété rend votre cerveau plus vigilant »
Un test. Pour voir que ce titre est tellement plat que la concavité le guette, il suffit de le renverser comme une crêpe.
Oui, quand nous sommes détendus nous sommes moins vigilants.
Deux options anti-anxiété :
- vigilant, poil aux dent
- vigilant, pouet pouet
Les illustrations choisies sur le site sont, au choix :
- prises sur Getty, donc bonjour l’originalité
- anxiogènes
- les deux
Votre choix se portera sur « les deux » et n’en parlons plus.
L’anxiété est une « émotion complexe ». Cet adjectif marche partout, pour tout, car tout est complexe, et tout sujet qui n’est pas annoncé comme tel mérite d’être lapidé pendu à une roue (n’importe quoi…).
« À travers plusieurs expériences sonores, le psychiatre Antoine Pelissolo montre comment le cerveau accroît sa vigilance en fonction du niveau d’anxiété perçue ou vécue. »
Première expérience, la sirène d’alarme. Je vous conseille d’écouter ça au casque à fond la caisse, vos tympans n’en reviendront pas.
Le psy a trouvé le truc qui va faire monter l’audi & le mate : il va vous foutre les boules pendant dix minutes. Ce n’est pas une émission sur l’anxiété, c’est une émission qui développe votre anxiété, parce que « développement personnel ». Remember.
Sous le discours débité en tranche, une indispensable musique de chiotte néo-neuneu. Flippant.
Dans l’intro nous est annoncée une succession de sons qui vont nous envoyer en dépression au plus vite. Nous ne sommes pas anxieux ? Qu’à cela ne tienne, nous allons le devenir grâce à ce magnifique pode & caste.
Au bout d’1’24’’, le nom de l’intervenant a été donné deux fois, le titre aussi, au cas où en une minute nous ayons eu une absence. Ce sont des choses qui arrivent, surtout quand on écoute des trucs chiants.
Et puis la sirène d’alarme revient. Tout deux fois. Sur France Cu, quand ce ne sont pas les gens au micro qui bégaient, c’est le montage.
Le psy nous décrit la sirène et nous explique pourquoi notre cerveau flippe. Nous prendrait-il pour des ?
Oui. « Le bruit est soudain et assez puissant, donc il envoie chier les autres perceptions sensorielles, et il est porteur de sens parce que qui dit sirène dit catastrophe et qui dit catastrophe dit anxiété ». Cette citation est, à deux-trois mots près que je vous laisse trouver, authentique.
Ce son vous fait « sursauter », et active « beaucoup de fonctions et beaucoup d’organes, comme les muscles qui se tendent, le cœur qui s’accélère... »
En fait non, ça ne nous anxiogène pas du tout puisque nous savons d'entrée que cette sirène est bidon, qu'elle n'annonce aucun danger puisqu'elle est insérée dans un pode & caste natte & tif sur la trouille qui nous casse les [rime manquante].
Information importante, déjà donnée deux fois parce qu’elle était dans le titre : face au danger, vous faites naturellement gaffe. Vous avez peur, vous êtes stressés.
Comme la nature est bien faite ! Comme la nature est bien faite !
Je récapitule. Face à un danger, votre corps réagit en vous disant de faire gaffe. Je récapitule. Face à un danger, votre corps réagit en vous disant de faire gaffe.
Troisième minute, petit sonal pourri niveau docu merdeux à deux balles. L’orgasme esthétique de France Cu.
Puis, cette information ahurissante : nous sommes sans cesse sollicités par nos cinq sens. Nous percevons des choses de l’extérieur, mais zaussi de l’intérieur, comme des douleurs, des « sensations agréables ou non ». Mazette. Orgasme n°2.
Dans toute cette machinerie complexe, des signaux peuvent surgir d’un coup et signaler un danger.
Je profite de ce danger pour vous dire que la voix atone qui nous lit son texte de manière hyper articulée, comme si nous étions des enfants de quatre ans, est aussi emballante que celle d’un standardiste qui vous dit de patienter car il n’y a pour l’instant personne qui répond au bureau 123 bis parce qu'il est au téléphone mais dans quelques instants il va nous le passer ne quittez pas je vous mets en attente.
Face au danger, « nous répondons par la protection, la fuite ou l’attaque quand cela s’avère nécessaire et possible », nous dit-on comme si c’était la récitation de la table de 4.
4’05’’. La table de 4 était la goutte de vase de Soissons qui a fait déborder l’eau du bain.
Il reste cinq minutes, je vous les résume :
« Quatre et zéro quatre quatre et un cinq quatre et deux six quatre et trois sept ne quittez pas votre correspondant cherche à vous joindre quatre et quatre huit quatre et cinq tuuuuut tuuuuut tuuuuuut tuuuuuut tuuuuuu…. »
Pour se faire plaisir en se faisant du mal, un nouveau natte & tif (bientôt en flux pour bourrer la grille) sur l’anxiété, par un spécialiste de l’anxiété, un spécialiste auteur de la Bible de France Cu : « Les émotions du dérèglement climatique : canicules, inondations, pollution... : l'impact des catastrophes écologiques sur notre bien-être et comment y faire face ! »
Pétard, tout France Cu en un seul livre ! Énorme.
Le psychiatre exploite ce filon juteux avec un pode & caste exceptionnel au titre baroque : « L’anxiété ».
La culture, c’est bien simple, ce sera du développement personnel. Yahoooo youpi tralala tsoin tsoin pouet pouet meuh meuh.
Le psychiatre éminent a trouvé le filon avançais-je, et il aurait tort de ne pas avoir raison de l’exploiter, puisqu’une radio vaguement tuturelle fonce dessus tel un saumon vers l’asticot qui pendouille à l’hameçon du pêcheur endormi au bord de la rivière parce qu’il fait doux, c’est le début d’après-midi, et que l’air printanier de l’été indien et la digestion du repas méridien incite à la paresse, à goûter cet instant précieux qui sera perturbé inévitablement par ce putain de saumon.
Où en étais-je ? Je ne sais plus, pas envie de me relire, alors j’enchaîne, vous verrez bien ce que ça donne, de toute façon vu le sujet, nous pouvons nous permettre n’importe quoi.
Dont acte.
Le psychiatre a le truc, il a le knack. Il fait ce qu’on lui demande, c’est un chef.
Il va vous expliquer ce que vous savez déjà en utilisant un vocabulaire très simple, adapté aux cons.
Le résultat est absolument très beaucoup extraordinairement, et surtout assez, passionnant.
Le psy est balaise, il sait aligner les banalités et même, car il est super balaise le psy, les lapalissades avec un sérieux imperturbable.
Deux options : soit il se marre intérieurement, soit il a un méga melon et se prend pour un grand pêcheur à la ligne.
Nous allons essayer d’écouter la première partie de cette série, qui dure en fait 57mn, soit juste le temps d’une émission standard de France Cu. Ils sont forts au service marketing. Ils ont intérêt, parce que quand on vend du vide, faut assurer.
Première partie, et pour nous dernière parce que les meilleures choses sont parfois les moins bonnes.
« L’anxiété rend votre cerveau plus vigilant »
Un test. Pour voir que ce titre est tellement plat que la concavité le guette, il suffit de le renverser comme une crêpe.
Oui, quand nous sommes détendus nous sommes moins vigilants.
Deux options anti-anxiété :
- vigilant, poil aux dent
- vigilant, pouet pouet
Les illustrations choisies sur le site sont, au choix :
- prises sur Getty, donc bonjour l’originalité
- anxiogènes
- les deux
Votre choix se portera sur « les deux » et n’en parlons plus.
L’anxiété est une « émotion complexe ». Cet adjectif marche partout, pour tout, car tout est complexe, et tout sujet qui n’est pas annoncé comme tel mérite d’être lapidé pendu à une roue (n’importe quoi…).
« À travers plusieurs expériences sonores, le psychiatre Antoine Pelissolo montre comment le cerveau accroît sa vigilance en fonction du niveau d’anxiété perçue ou vécue. »
Première expérience, la sirène d’alarme. Je vous conseille d’écouter ça au casque à fond la caisse, vos tympans n’en reviendront pas.
Le psy a trouvé le truc qui va faire monter l’audi & le mate : il va vous foutre les boules pendant dix minutes. Ce n’est pas une émission sur l’anxiété, c’est une émission qui développe votre anxiété, parce que « développement personnel ». Remember.
Sous le discours débité en tranche, une indispensable musique de chiotte néo-neuneu. Flippant.
Dans l’intro nous est annoncée une succession de sons qui vont nous envoyer en dépression au plus vite. Nous ne sommes pas anxieux ? Qu’à cela ne tienne, nous allons le devenir grâce à ce magnifique pode & caste.
Au bout d’1’24’’, le nom de l’intervenant a été donné deux fois, le titre aussi, au cas où en une minute nous ayons eu une absence. Ce sont des choses qui arrivent, surtout quand on écoute des trucs chiants.
Et puis la sirène d’alarme revient. Tout deux fois. Sur France Cu, quand ce ne sont pas les gens au micro qui bégaient, c’est le montage.
Le psy nous décrit la sirène et nous explique pourquoi notre cerveau flippe. Nous prendrait-il pour des ?
Oui. « Le bruit est soudain et assez puissant, donc il envoie chier les autres perceptions sensorielles, et il est porteur de sens parce que qui dit sirène dit catastrophe et qui dit catastrophe dit anxiété ». Cette citation est, à deux-trois mots près que je vous laisse trouver, authentique.
Ce son vous fait « sursauter », et active « beaucoup de fonctions et beaucoup d’organes, comme les muscles qui se tendent, le cœur qui s’accélère... »
En fait non, ça ne nous anxiogène pas du tout puisque nous savons d'entrée que cette sirène est bidon, qu'elle n'annonce aucun danger puisqu'elle est insérée dans un pode & caste natte & tif sur la trouille qui nous casse les [rime manquante].
Information importante, déjà donnée deux fois parce qu’elle était dans le titre : face au danger, vous faites naturellement gaffe. Vous avez peur, vous êtes stressés.
Comme la nature est bien faite ! Comme la nature est bien faite !
Je récapitule. Face à un danger, votre corps réagit en vous disant de faire gaffe. Je récapitule. Face à un danger, votre corps réagit en vous disant de faire gaffe.
Troisième minute, petit sonal pourri niveau docu merdeux à deux balles. L’orgasme esthétique de France Cu.
Puis, cette information ahurissante : nous sommes sans cesse sollicités par nos cinq sens. Nous percevons des choses de l’extérieur, mais zaussi de l’intérieur, comme des douleurs, des « sensations agréables ou non ». Mazette. Orgasme n°2.
Dans toute cette machinerie complexe, des signaux peuvent surgir d’un coup et signaler un danger.
Je profite de ce danger pour vous dire que la voix atone qui nous lit son texte de manière hyper articulée, comme si nous étions des enfants de quatre ans, est aussi emballante que celle d’un standardiste qui vous dit de patienter car il n’y a pour l’instant personne qui répond au bureau 123 bis parce qu'il est au téléphone mais dans quelques instants il va nous le passer ne quittez pas je vous mets en attente.
Face au danger, « nous répondons par la protection, la fuite ou l’attaque quand cela s’avère nécessaire et possible », nous dit-on comme si c’était la récitation de la table de 4.
4’05’’. La table de 4 était la goutte de vase de Soissons qui a fait déborder l’eau du bain.
Il reste cinq minutes, je vous les résume :
« Quatre et zéro quatre quatre et un cinq quatre et deux six quatre et trois sept ne quittez pas votre correspondant cherche à vous joindre quatre et quatre huit quatre et cinq tuuuuut tuuuuut tuuuuuut tuuuuuut tuuuuuu…. »