Corrado Antonini présente une émission hebdomadaire de 25 minutes sur la chaîne culturelle suisse de langue italienne intitulée "Clandestini per scelta". Le numéro du 12 décembre 2019 était consacré aux Disertori et franchement c'est très bien, par la présentation, le choix des chansons et la qualité du son.
Le descriptif en revanche est plus que limité : "Un breve viaggio nell’antimilitarismo in canzone. Questo il tema della puntata odierna di ''Clandestini per scelta''. Punto di partenza: la celebre ''Le déserteur'' di Boris Vian, composta nel 1954, una canzone che nel corso degli anni è stata tradotta in più di 50 lingue".
Donc, après la mise en contexte historique de la chanson, son interprétation par Boris Vian. Puis successivement, une interprétation du Déserteur par Wolf Biermann (qui fait rimer "merde" avec "Erde") , la chanson de Jean Ferrat, "Pauvre Boris" avec un arrangement orchestral très soigné, dont une belle trompette, puis une chanson de Jacques Debronckart de 1967, interdite à sa sortie et jusqu'à 1997, Mutins de 1917 ici chantée par l'inoubliable Serge Utgé-Royo (mais oublié par FC qui ne doit pas trop aimer les chanteurs anarchistes, car l'insurrection, oui, mais sans se décoiffer...) :
Venait pour terminer une chanson antimilitariste de 1971 interprétée par Iva Zanicchi, La riva bianca, la riva nera.
Je ne ferai aucune comparaison avec l'émission dite musicale de France Culture, Juke-Box.
La page podcast de l'émission : Clandestini per scelta. Il y a actuellement 30 émissions à télécharger. Pour ceux qui craindraient une barrière linguistique, il faut préciser que la langue italienne de Corrado Antonini est claire et facile à comprendre.
Le descriptif en revanche est plus que limité : "Un breve viaggio nell’antimilitarismo in canzone. Questo il tema della puntata odierna di ''Clandestini per scelta''. Punto di partenza: la celebre ''Le déserteur'' di Boris Vian, composta nel 1954, una canzone che nel corso degli anni è stata tradotta in più di 50 lingue".
Donc, après la mise en contexte historique de la chanson, son interprétation par Boris Vian. Puis successivement, une interprétation du Déserteur par Wolf Biermann (qui fait rimer "merde" avec "Erde") , la chanson de Jean Ferrat, "Pauvre Boris" avec un arrangement orchestral très soigné, dont une belle trompette, puis une chanson de Jacques Debronckart de 1967, interdite à sa sortie et jusqu'à 1997, Mutins de 1917 ici chantée par l'inoubliable Serge Utgé-Royo (mais oublié par FC qui ne doit pas trop aimer les chanteurs anarchistes, car l'insurrection, oui, mais sans se décoiffer...) :
Venait pour terminer une chanson antimilitariste de 1971 interprétée par Iva Zanicchi, La riva bianca, la riva nera.
Je ne ferai aucune comparaison avec l'émission dite musicale de France Culture, Juke-Box.
La page podcast de l'émission : Clandestini per scelta. Il y a actuellement 30 émissions à télécharger. Pour ceux qui craindraient une barrière linguistique, il faut préciser que la langue italienne de Corrado Antonini est claire et facile à comprendre.