Un nouveau fil pour une émission et surtout pour un producteur qui le mérite, Martin Pénet. Ce dernier n'est pas un bleu sur France Musique. Voici comment Télérama le présentait au début de l'interview publiée il y a un peu plus de six mois, le 29/10/2018 dans Martin Pénet, de France Musique :
"Disparu il y a quinze ans, Serge Reggiani était un grand acteur mais aussi un passeur de poésie et un magistral interprète de chansons. Cette vocation de comédien-chanteur lui est pourtant venue presque par accident, à la quarantaine.".
Page descriptive précise, l'émission est un régal : narration, extraits d'archives musicales, interviews de divers témoins et acteurs. Le montage est très soigné.
En attendant la diffusion du 2e volet Reggiani, j'ai écouté le numéro consacré à Pierre Delanoë (1/4) du dimanche 30 décembre 2018 (on y apprend que Gilbert Bécaud était un compositeur classique).
On peut au départ avoir un intérêt modéré pour le fond, mais en une demi-heure, Martin Pénet sait capter l'attention et développer l'intérêt grâce aux qualités mentionnées plus haut par Télérama.
Des qualité devenues rares sur les antennes culturelles, notamment France Culture, à l'une ou l'autre exceptions notables comme chez Vincent Charpentier de Carbone 14. Sur France Musique, Marc Voinchet a, en 2018, mis un terme au contrat de Karine Le Bail (aussi historienne) qui incarnait cette radio de qualité qu'était autrefois France Musique pour la majorité de sa grille.
Marin Pénet, écoute la radio, lui. Et pas n'importe quoi !
"une approche scientifique, minutieuse et rigoureuse", c'est exactement ce que l'on entend dans le dernier numéro de l'émission, Les débuts de Serge Reggiani (1/2), le dimanche 2 juin 2019.Martin Pénet, de France Musique : “Les ondes courtes me permettaient de voyager depuis mon lit”
Historien de formation – après des études en ingénierie des télécommunications – l’historien de la chanson Martin Pénet aime aborder les mélodies francophones avec une approche scientifique, minutieuse et rigoureuse. Producteur d’émissions musicales sur France Culture puis France Musique, et notamment du programme Tour de chant consacré aux interprètes francophones, il nous confie la manière dont la radio fut pour lui l’une des premières passerelles vers les musiques qu’il collectionne aujourd’hui.
Pourquoi travailler à la radio, et depuis quand ?
Depuis l’âge de 25 ans. (...)
"Disparu il y a quinze ans, Serge Reggiani était un grand acteur mais aussi un passeur de poésie et un magistral interprète de chansons. Cette vocation de comédien-chanteur lui est pourtant venue presque par accident, à la quarantaine.".
Page descriptive précise, l'émission est un régal : narration, extraits d'archives musicales, interviews de divers témoins et acteurs. Le montage est très soigné.
En attendant la diffusion du 2e volet Reggiani, j'ai écouté le numéro consacré à Pierre Delanoë (1/4) du dimanche 30 décembre 2018 (on y apprend que Gilbert Bécaud était un compositeur classique).
On peut au départ avoir un intérêt modéré pour le fond, mais en une demi-heure, Martin Pénet sait capter l'attention et développer l'intérêt grâce aux qualités mentionnées plus haut par Télérama.
Des qualité devenues rares sur les antennes culturelles, notamment France Culture, à l'une ou l'autre exceptions notables comme chez Vincent Charpentier de Carbone 14. Sur France Musique, Marc Voinchet a, en 2018, mis un terme au contrat de Karine Le Bail (aussi historienne) qui incarnait cette radio de qualité qu'était autrefois France Musique pour la majorité de sa grille.
Marin Pénet, écoute la radio, lui. Et pas n'importe quoi !
Martin Pénet : à soutenir dans un environnement non favorable au beau et instructif travail au service de l'auditeur.Ecoutez-vous la radio en cas d’insomnie ?
Oui, cela permet de s’évader des sujets que l’on aurait tendance à ressasser en ne dormant pas. Tout est valable pour cela, mais je mettrais en premier Les Nuits de France Culture, dans lesquelles Philippe Garbit propose d’étonnantes rediffusions.