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Accueil / France Musique

Jazz ouvert, Open jazz    Page 3 sur 3

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Curly 


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Thad Jones / Mel Lewis Orchestra, Pleyel, 1978 - Sam 01 Avr 2023, 12:58

Le bonheur du jour (et des suivants) : le Thad Jones / Mel Lewis Orchestra dans les Légendes du jazz

Le lieu : Salle Pleyel
La date : 15 novembre 1978

Au programme de la première partie (01/04)
Low Down (Thad Jones)
Yours And Mine (Thad Jones)
Cherry Juice (Thad Jones)
Ambiance (Marian McPartland)
Mach II (Rhoda Scott)
Little Rascal On A Rock (Thad Jones)

et de la seconde (02/04)
Thank You (Jerry Dodgion)
Greetings And Salutations (Thad Jones)
My Centennial (Thad Jones)
Fingers (Thad Jones)

Les musiciens, parmi lesquels beaucoup de nouveaux venus, le personnel ayant été largement renouvelé à la fin des années 70 :
Thad Jones, Larry Moses, Simo Salminen, Ron Tooley, Irvin Stokes (trompette)
John Mosca, Lee Robertson, Doug Purviance, Lolly Bienenfeld (trombone)
Dick Oatts, Steve Coleman, Rich Perry, Bob Rockwell, Charles Davis (saxophones)
Jim McNeely (piano)
Jesper Lundgaard (contrebasse)
Mel Lewis (batterie)

L’INAthèque donne le programme du concert complet. France Musique ne diffusera pas deux courtes pièces, plus anecdotiques : un arrangement d’une chanson de Gilbert Bécaud, « La solitude, ça n’existe pas », ainsi qu’une brève version de « The Groove Merchant » (l’INA a un doute sur le titre de la pièce interprétée).

Sans doute un des derniers concerts de Thad Jones à la tête de cet orchestre qu’il a co-fondé en 1965. En tant qu’instrumentiste, compositeur et arrangeur, il est l’âme de l’orchestre. Mel Lewis continuera à le diriger seul à partir de 1979, jouant encore et encore les compositions de Thad Jones.

Le 26 janvier 1979, nouveau concert à Pleyel, enregistré et diffusé par France Musique.

                                                                                   

Curly 

Curly

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Le Wynton Marsalis Septet à Marciac - Ven 04 Aoû 2023, 12:10

Tiens, promo jazz dans les Matins d'France Cu du 3
Promo d’une durée exceptionnelle de 29mn : « La France, le jazz et ses festivals ». Ses multiples festivals, ses nombreux festivals : un. Un seul, Marciac, puisque les Matins ne parleront que de lui. C’est dire s’il y en a plein.
Trois invités (29mn, faut bien les remplir) : le directeur du festiv’ en duplex de Marciac because le festival, et une chanteuse qui est pour les médias le symbole même du jazz : mi-jazz, mi-variété. Pour la fin de l’émission, le producteur était fier d’annoncer sur les réseausoss’ qu’il y aurait un concert en studio point d’exclam’.
Concert = une chanson de trois mn, et puis pour la promo, un trou à la fin : mais où qu’elle chante la chanteuse cet été ? Mais à Gordes. C’est où Gordes ? « C’est un cadre vraiment magnifique » dixit l’invitée. Le producteur, lui, laisse tomber, apparemment y’a un trou d’gruyère dans l’conducteur. Gordes n’est pas un festival de jazz, c’est juste, comme dans plein de bleds du sud (et d’ailleurs aussi) une série de quatre/cinq concerts rassemblés sous l’intitulé de « festival » pour faire marcher le commerce.

Vous avez vu, j’avais dit trois invités et j’en ai pointé deux. Si nos calculs sont bons, il en manque un. Le dernier, il s’est pas déplacé non plus parce qu’il est à Marciac. Pourquoi y est-il ? Le producteur des Mamates ne nous le dit pas. Il se contente de le présenter en reprenant une partie du c.v. pris sur la fiche Wikipédia.
La question : pourquoi avoir accepté d’être ambassadeur du festiv’ de Marciac ? La suite de l'entretien ? Mais comme le reste, aucun intérêt : pour la musique, circulez y'a rien à voir ni surtout à entendre. Le centre de la séquence, c’est Marciac, pas la musique qui y est jouée. On reste dans le superficiel du superficiel du superficiel, normal, nous sommes sur France Culture.
L’entretien avec Wynton Marsalis, car c’est lui, dure une poignée de minutes, et, mené comme il est mené, il est d’une densité à peu près nulle. C’est le petit entretien tuture lambda de chaîne info.
Le producteur remercie tout c’beau monde après cette séquence promo et envoyez la suite, c’est-à-dire le fameux concert en studio point d’exclamation.

Pourquoi mouliner sur cette séquence nullissime, sans intérêt, sauf pour deux des invités qui y font de la promo ?
Parce que le troisième, W. Marsalis, lui, malgré les banalités qu’on lui a demandé d’aligner, n’a pas droit à sa promo. On peut supposer qu’il s’en fout, qu’il n’en a pas besoin. On ne lui demande rien, il ne dit rien. Or, il était en concert le soir même, et où ? je vous le dis tout de suite pour éviter de malmener vos nerfs : à Marciac. Mais ça, le zig des Mamates, il l’avait pas sur sa fifiche. Et c’est pas tout sans ça ce serait tout : le concert était retransmis à la radio, et sur une radio du Radio France Group. Mais c’était pas sur la fifiche à France Tuture.
Le concert de W. Marsalis était donc retransmis en direct sur France Musique. C’est un peu bête de ne pas l’avoir signalé parce qu’en plus, pour des histoires de droits, ce concert ne sera pas disponible à la réécoute [le lendemain matin il est toujours disponible mais cela ne saurait durer].
Le concert commençait vers 23h, ce qui fait que sur les près de cinq heures de concerts proposés par France Musique, les choses débutent sur l’ex-réécoute vers 3h05. Le concert dure 1h40, si l'on enlève les présentations par dessus lesquelles les présentateurs de France Musique tartinent des trucs souvent pas supportables.

Un concert de très haute tenue, malgré les réserves que l’on peut faire sur la musique de Marsalis, une musique qui brasse toute l’histoire du jazz jusqu’aux années 60, sans qu’il y ait de nouveauté sur le plan esthétique. Il joue du jazz comme si c’était de la musique ancienne, comme si le jazz était une langue morte qu’il continuait à pratiquer. C’est la grandeur et la limite de cette musique.
Le programme est composé d’une grande & nouvelle suite en quatre parties (« No Surrender », « Point Counterpoint », « Something About Belief », « The Struggle to Become Aware »), d’environ une heure. Un gros morceau.
Le reste comprend une reprise d’une pièce extraite de la « Marciac Suite » (« Guy Laffite » du nom du saxophoniste qui fut aussi très actif dans ce festival), « Ballot Box Bounce », extraite d’une autre suite (« Democracy Suite »), une autre pièce avec des invités, Francesco Ciniglio (batterie), Francesco Cafiso (sax alto) et Pierre Boussaguet (contrebasse) et enfin une dernière sans les invités, « Free To Be ».
Le septet de W. Marsalis « Modern Jazz Band » :
Victor Goines (saxophone ténor, saxophone soprano, clarinette)
Alexa Tarantino (saxophone alto, flûte)
Chris Crenshaw (trombone)
Joe Block (piano)
Carlos Henriquez (contrebasse)
Domo Branch (batterie)
Le septet est une formation pour laquelle W. Marsalis a écrit ses pièces les plus intéressantes, les plus originales (toutes proportions gardées, voir plus haut). Ce concert ne fait pas exception à la règle.

Curly 

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Duke Ellington, l'art de la suite (Open Jazz, 25 au 29-12) - Jeu 28 Déc 2023, 13:18

Pour les fêtes, « Open Jazz » quitte le territoire de l’actu pour cinq émissions consacrées à Duke Ellington, et plus précisément à ses suites.
Pièces ambitieuses, c’est peut-être pour créer ces compositions que Duke Ellington maintint son orchestre à flot, jouant inlassablement chaque soir les mêmes pièces en pilotage automatique (Take the A Train, Rockin’ In Rythm…), casant avec parcimonie les suites dans ses concerts, parfois ne les jouant que partiellement.
Alex Dutilh rend pour l’occasion un double hommage, puisqu’il est impossible de ne pas associer Ellington à Claude Carrière, surtout quand on est sur France Musique.
Sur le site, cinq conférences données par Claude Carrière : « Duke Ellington et ses suites ». De la radio filmée, et une prise de son très faible. Dommage.
Dans sa programmation, Alex Dutilh a choisi de mélanger les époques, de passer des années 30 aux années 70, ce qui est une très bonne idée. Dans la première partie, nous passons de la « Creole Rhapsody » de 1931 à la « UWIS Suite » de 1972.
Les pièces programmées sont brièvement présentées.
Une occasion de découvrir de véritables classiques, qui sont rarement mis en avant lorsqu’il est question du Duke, alors que ce sont souvent ses compositions les plus audacieuses.
Quelques lourdeurs dans certaines (« Black, Brown & Beige » dans sa version intégrale est très inégale, malgré de très grands moments, idem pour « A Tone Parallel To Harlem », ou « New World A-Coming » ), mais c’est peu de chose comparé au massif que constitue cet ensemble.
Les cinq parties :
- Les origines du monde (25-12)
- Black is beautiful (26-12)
- Muses et reines (27-12)
- L’Afrique craquante (28-12)
- Parfums et voyages (29-12)

Les deux suites suivantes seront-elles programmées ?

Suite Thursday (1960), jeu de mots sur le titre d’un roman de Steinbeck, « Sweet Thursday » qui a inspiré Duke Ellington et Billy Strayhorn, ce qui ne s’entend absolument pas.

                                                                                    


The Little Purple Flower (1968)
Entre les deux parties, Duke Ellington donne quelques explications.
Extrait des notes de pochette, comme bien souvent signées Stanley Dance : « The first section suggest the simultaneaous innocence and mystery of the little flower growing by the wayside.  (…) After being taken to the city and introduced to the medical profession, the little flower is invited, by pleasure-seekers from the other side of the town, on a trip that is the subject of the second part. A great deal of excitement is generated, and a rare state of euphoria attained, over Sam Woodyard’s insistently swinging shuffle rythm (…) ».

                                                                                    

Curly 

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Art Blakey & The New Jazz Messengers en 1974 [+ Weather Report, Berlin, 1971] - Dim 25 Fév 2024, 12:53

Dans « Les légendes du jazz », un concert d’Art Blakey et ses « New Jazz Messengers » donné au studio 104, le 3 mars 1974.
Art Blakey (batterie)
Olu Dara (trompette)
Carter Jefferson (saxophone soprano et ténor)
Cedric Lawson (piano)
Stafford James (contrebasse)
Première partie
   • Blues March (Benny Golson)
   • ‘Round Midnight (Thelonious Monk)
   • Whisper Not (Benny Golson)
   • Ugetsu (Cedar Walton)
   • A Night In Tunisia (Dizzy Gillespie, Frank Paparelli)

Seconde :
   • Moanin’ (Bobby Timmons)
   • Footprints (Wayne Shorter)
   • I Get A Kick Out Of You (Cole Porter)

Comme d’habitude, il faudrait éviter, mais c’est impossible hélas, la présentation du DJ sinistre de France Musique, qui a toujours quelque chose d’inutile à ajouter sur le début des morceaux, juste par respect pour la musique qu’il diffuse, bien sûr.
Le groupe de Blakey accueille dans son groupe de jeunes musiciens qui apportent au répertoire du batteur, à peu près immuable, un son très différent de celui des années 50. L’influence de Miles Davis, celui de la fin des années 60, est perceptible, de même que celle du « free jazz », à travers le jeu du pianiste Cedric Lawson. Ce dernier d’ailleurs venait d’enregistrer avec Miles Davis des titres alliant free jazz et funk.
Il est sur ce concert avec les Messengers au piano acoustique.

Hors, dans l’émission tévé « Jazz 3 », produite par André Francis & Bernard Lion, on peut entendre le même groupe, à une date qui semble fort proche de celle du concert diffusé par France Musique, et dans un lieu qui a tout l’air d’un studio de Radio France.
Deux titres entre lesquels André Francis fait une brève présentation : « Ugetsu » et « Footprints ».
Or, les versions sont différentes, Cedric Lawson est au piano électrique.

                                                                              

Puisque nous y sommes, parution récente sur une chaîne YouTube d'un concert intégral, prise de son optimale, et  garanti sans interférences intempestives d'un DJ qui se la joue Wall Street English.
Weather Report en concert à Berlin en 1971, avec, pour trois titres, trois cuivres en renfort.
1. I Would Like To Tell
2. Early Minor
3. Fire Fish
4. Early Minor (Reprise)
5. Sunrise
6. Moto Grosso Feio
7. Directions
8. Morning Lake
9. Waterfall
10. Umbrellas
11. Orange Lady
12. Dr. Honoris Causa
13. Eurydice

Bass – Miroslav Vitouš
Drums – Alphonse Mouzon
Electric Piano, Piano – Joe Zawinul
Flute, Soprano Saxophone, Tenor Saxophone – Alan Skidmore (pistes : 5 to 7)
Soprano Saxophone, Bass Clarinet, Baritone Saxophone – John Surman (pistes : 5 to 7)
Percussion – Dom Um Romão
Tenor Saxophone, Soprano Saxophone – Wayne Shorter
Trombone – Eje Thelin (pistes : 5 to 7)
Recorded live at Haus des Rundfunks, Der Große Sendesaal, Berlin, 3 September 1971


                                                                              

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Re: Jazz ouvert, Open jazz -

Jazz ouvert, Open jazz     Page 3 sur 3

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