Mon cher Munstead, merci de votre accueil. Vous voulez nous jouer la machine à remonter le temps ? Soit, je vous suis. Je n'oublie pas, non, que l'Ukraine dans ses frontières actuelles est de construction récente. Lors du Congrès de 1815, la Russie tsariste obtint l'Ukraine en absorbant la Pologne. Contrairement à l'Ukraine occidentale, l'Est et le Sud subirent la russification des tsars. Proclamée en novembre 1917, la République autonome ukrainienne eut à faire face à la République soviétique d'Ukraine soutenue par les bolcheviques. La Russie soviétique créa en 1922 la République socialiste soviétique d'Ukraine. L'Ukraine de l'Ouest et du Sud-Est furent réunies à nouveau et annexées à l'URSS.
Maintenant, si l'on revient à notre époque, il convient de rappeler que l’intérêt d'Obama pour l'Ukraine se manifesta à partir du moment où les BRICKS commencèrent à parler d'une alliance commerciale dans le projet éventuel (pourquoi pas ?) de créer une monnaie nouvelle en concurrence au dollar. Or, on le sait, la croissance est du côté BRICKS. Très peu aux USA, ne parlons même pas de l'Europe. Le maillon faible, c'était l'Ukraine dont le régime corrompu irait de toute façon vers le plus offrant. Pour Obama, l'UE n'est politiquement pas grand-chose. Il faut qu'il la contrôle pour éviter qu'elle devienne un jour assez forte au point de rivaliser avec les US ; mais il ne faut pas qu'elle soit trop faible et qu'elle demeure un allié commercial avec ses 400 millions de consommateurs. Donc, pour éviter que l'UE s'engage davantage sur le plan commercial avec la Russie, il lui fallait fracturer les liens en cours de construction. Coup double pour lui : il affaiblit l'UE et manœuvre à l'isolement de la Russie, avec une conséquence probable, celle de provoquer un rapprochement Russie-Chine.
Si vous voulez ne serait-ce qu'1 minute, Munstead, considérez le rôle de Poutine dans ce jeu d’Échecs, alors le bonhomme vous apparaitra d'une dimension bien plus supérieure que celle que vous décrivez. Quant à la Crimée, il a en effet réussi à "reprendre son bien". Et sans un seul coup de feu ! En poussant à peine l'ironie, si avec ça un prix Nobel de la Paix ne lui était pas décerné, ce serait vraiment injuste. Obama, avec tous les morts au Moyen-Orient, je vous rappelle, a reçu ce prix ; on se demande encore pourquoi...
Maintenant, si l'on revient à notre époque, il convient de rappeler que l’intérêt d'Obama pour l'Ukraine se manifesta à partir du moment où les BRICKS commencèrent à parler d'une alliance commerciale dans le projet éventuel (pourquoi pas ?) de créer une monnaie nouvelle en concurrence au dollar. Or, on le sait, la croissance est du côté BRICKS. Très peu aux USA, ne parlons même pas de l'Europe. Le maillon faible, c'était l'Ukraine dont le régime corrompu irait de toute façon vers le plus offrant. Pour Obama, l'UE n'est politiquement pas grand-chose. Il faut qu'il la contrôle pour éviter qu'elle devienne un jour assez forte au point de rivaliser avec les US ; mais il ne faut pas qu'elle soit trop faible et qu'elle demeure un allié commercial avec ses 400 millions de consommateurs. Donc, pour éviter que l'UE s'engage davantage sur le plan commercial avec la Russie, il lui fallait fracturer les liens en cours de construction. Coup double pour lui : il affaiblit l'UE et manœuvre à l'isolement de la Russie, avec une conséquence probable, celle de provoquer un rapprochement Russie-Chine.
Si vous voulez ne serait-ce qu'1 minute, Munstead, considérez le rôle de Poutine dans ce jeu d’Échecs, alors le bonhomme vous apparaitra d'une dimension bien plus supérieure que celle que vous décrivez. Quant à la Crimée, il a en effet réussi à "reprendre son bien". Et sans un seul coup de feu ! En poussant à peine l'ironie, si avec ça un prix Nobel de la Paix ne lui était pas décerné, ce serait vraiment injuste. Obama, avec tous les morts au Moyen-Orient, je vous rappelle, a reçu ce prix ; on se demande encore pourquoi...