Hahaha!! Ils ne reculent devant aucune porte ouverte. Et alors les effets emphatiques de répétition, c'est beau comme un discours d'inauguration de salle municipale.
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Une radio qui se prend pour un magazine - Ven 17 Mai 2019, 20:24
Il ne se passe pas une semaine sans que Mme Leprince, la rédactrice la plus engagée politiquement sur le site, fasse un long texte sur les sujets militants adoptés par la station : féminisme, anti-colonialisme, égalitarisme, revendications de toutes sortes.
Le rapport avec la mission radiophonique de la station ? Aucun, strictement aucun. C'est une production textuelle qui aurait sa place dans un magazine classique (par exemple les Inrockuptibles que Mme Leprince a quitté) ou dans une revue en ligne comme celle que dirigent concomitamment à leur activité sur FC, Sylvain Bourmeau et Raphaël Bourgois. Ce texte est-il fabriqué pour être reproduit dans la prochaine livraison de la revue de FC, "Papiers" ?
Quoi qu'il en soit, Mme Leprince a été piquée au vif par la couverture du magazine Valeurs Actuelles, pas trop en odeur de sainteté à FC où l'on préfère soutenir en toute impartialité le magazine Marianne, cf. Comment se porte le magazine Marianne ? lequel magazine propose aujourd'hui un grand entretien avec un certain JLM de LFI.
Alors évidemment, la couverture reproduite dans l'article
ne pouvait que défriser à FC...
Le chapeau et le premier paragraphe du texte Derrière l'image de "l'inquisition féministe", une icône pas si militante ? :
L'hebdomadaire "Valeurs actuelles" a mis "l'inquisition féministe" en Une de son numéro du 16 mai. Le visuel qui appuie la charge se veut un symbole de la tyrannie du genre. (Re)découvrez l'histoire de cette image dont les origines dans les années 40 ont longtemps été confuses, brouillonnes.
La Une de Valeurs actuelles et sa titraille tapageuse (“La nouvelle terreur féministe”, sous-titre : “Actions violentes, théorie du genre, PMA, parité, écriture inclusive... Retrouvez notre enquête sur l'inquisition”) a remis en circulation une image célèbre, mais souvent mal connue. Sur fond jaune, une femme en bleu de travail, bandana rouge à pois sur la tête et l’air déterminé, qui montre les biceps et semble à deux doigts de faire un bras d’honneur.
Si l'on accepte le détournement de l'activité radiophonique de la station par ce texte, ce dernier aurait pu s'attarder sur l'iconographie et notamment l'interprétation de "bras d'honneur" qui est faite de l'image, notamment par les féministes actuelles. Mais de cela il n'a pas été question (évidemment).
Mme Leprince dit utiliser Google, malgré tout le mal qui en est dit sur cette radio : "Une rapide recherche google donne des résultats déconcertants". Est cité "un article dans une revue académique" qui s'avère être Rhetoric & Public Affairs de Michigan State University Press, Visual Rhetoric Representing Rosie the Riveter: Myth and Misconception in J. Howard Miller's "We Can Do It!" Poster dont la synthèse est la suivante :
"This essay examines the World War II poster ''We Can Do It!,'' commonly known as ''Rosie the Riveter''. Today, J. Howard Miller's print is a feminist icon. However, archival evidence demonstrates that during World War II the empowering rhetorical appeal of this Westinghouse image was circumscribed by the conditions of its use and by several other posters in its series. The essay concludes that, when considered in its original context, the ''We Can Do It!'' poster was not nearly as empowering of home-front women as it might seem to more recent viewers. The poster has become a modern-day myth."
Que cherche à faire Chloé Leprince en revenant sur cette affiche et en la reproduisant ? En quoi une station de radio culturelle est-elle concernée par la couverture d'un magazine positionné à la droite ou à l'extrême-droite du spectre politique ?
Et puis, l'expression "titraille tapageuse" comme critique n'est-elle pas très mal venue de la part de quelqu'un travaillant dans une station où est quotidienne la "titraille tapageuse", via les citations d'intervenants ?
Le rapport avec la mission radiophonique de la station ? Aucun, strictement aucun. C'est une production textuelle qui aurait sa place dans un magazine classique (par exemple les Inrockuptibles que Mme Leprince a quitté) ou dans une revue en ligne comme celle que dirigent concomitamment à leur activité sur FC, Sylvain Bourmeau et Raphaël Bourgois. Ce texte est-il fabriqué pour être reproduit dans la prochaine livraison de la revue de FC, "Papiers" ?
Quoi qu'il en soit, Mme Leprince a été piquée au vif par la couverture du magazine Valeurs Actuelles, pas trop en odeur de sainteté à FC où l'on préfère soutenir en toute impartialité le magazine Marianne, cf. Comment se porte le magazine Marianne ? lequel magazine propose aujourd'hui un grand entretien avec un certain JLM de LFI.
Alors évidemment, la couverture reproduite dans l'article
ne pouvait que défriser à FC...
Le chapeau et le premier paragraphe du texte Derrière l'image de "l'inquisition féministe", une icône pas si militante ? :
L'hebdomadaire "Valeurs actuelles" a mis "l'inquisition féministe" en Une de son numéro du 16 mai. Le visuel qui appuie la charge se veut un symbole de la tyrannie du genre. (Re)découvrez l'histoire de cette image dont les origines dans les années 40 ont longtemps été confuses, brouillonnes.
La Une de Valeurs actuelles et sa titraille tapageuse (“La nouvelle terreur féministe”, sous-titre : “Actions violentes, théorie du genre, PMA, parité, écriture inclusive... Retrouvez notre enquête sur l'inquisition”) a remis en circulation une image célèbre, mais souvent mal connue. Sur fond jaune, une femme en bleu de travail, bandana rouge à pois sur la tête et l’air déterminé, qui montre les biceps et semble à deux doigts de faire un bras d’honneur.
Si l'on accepte le détournement de l'activité radiophonique de la station par ce texte, ce dernier aurait pu s'attarder sur l'iconographie et notamment l'interprétation de "bras d'honneur" qui est faite de l'image, notamment par les féministes actuelles. Mais de cela il n'a pas été question (évidemment).
Mme Leprince dit utiliser Google, malgré tout le mal qui en est dit sur cette radio : "Une rapide recherche google donne des résultats déconcertants". Est cité "un article dans une revue académique" qui s'avère être Rhetoric & Public Affairs de Michigan State University Press, Visual Rhetoric Representing Rosie the Riveter: Myth and Misconception in J. Howard Miller's "We Can Do It!" Poster dont la synthèse est la suivante :
"This essay examines the World War II poster ''We Can Do It!,'' commonly known as ''Rosie the Riveter''. Today, J. Howard Miller's print is a feminist icon. However, archival evidence demonstrates that during World War II the empowering rhetorical appeal of this Westinghouse image was circumscribed by the conditions of its use and by several other posters in its series. The essay concludes that, when considered in its original context, the ''We Can Do It!'' poster was not nearly as empowering of home-front women as it might seem to more recent viewers. The poster has become a modern-day myth."
Que cherche à faire Chloé Leprince en revenant sur cette affiche et en la reproduisant ? En quoi une station de radio culturelle est-elle concernée par la couverture d'un magazine positionné à la droite ou à l'extrême-droite du spectre politique ?
Et puis, l'expression "titraille tapageuse" comme critique n'est-elle pas très mal venue de la part de quelqu'un travaillant dans une station où est quotidienne la "titraille tapageuse", via les citations d'intervenants ?
Philaunet
Admin
23 ''Habiter le monde'' - Ven 24 Mai 2019, 12:47
"Macron, Rastignac ou Bel-Ami ?", voici comment nous est présentée une émission par l'annonceuse de FC à 12h29 ce 24 mai... Cette radio n'est pas du tout biaisée, pas du tout.
Puis un partenariat sur les "comic books" et enfin les "idées" de 12h50, avec ce titre qui intéresse absolument les auditeurs : "Comment habiter le monde en 2019 ?".
"Habiter le monde"... Voilà ce que recherche l'auditeur de "Culture" (on appelait ainsi la station "à une époque".)
Avec une présentation tout ce qu'il y a de plus précis et non militant... : "Ainsi, si « habiter » fait partie de la condition de l’homme, que disent les habitats de nos modes de vie et, au-delà, de notre rapport au monde ? (...) Car le réchauffement climatique et les déplacements de population qu'il engendre devraient notamment encourager le monde occidental à abandonner ses vues individualistes au profit d'une prise en compte plus solidaire de l’habitat.".
Rien moins. "Le monde occidental" = pouah !
Puis un partenariat sur les "comic books" et enfin les "idées" de 12h50, avec ce titre qui intéresse absolument les auditeurs : "Comment habiter le monde en 2019 ?".
"Habiter le monde"... Voilà ce que recherche l'auditeur de "Culture" (on appelait ainsi la station "à une époque".)
Avec une présentation tout ce qu'il y a de plus précis et non militant... : "Ainsi, si « habiter » fait partie de la condition de l’homme, que disent les habitats de nos modes de vie et, au-delà, de notre rapport au monde ? (...) Car le réchauffement climatique et les déplacements de population qu'il engendre devraient notamment encourager le monde occidental à abandonner ses vues individualistes au profit d'une prise en compte plus solidaire de l’habitat.".
Rien moins. "Le monde occidental" = pouah !
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