Pour les curieux, suite de l'exploration des émissions thématiques de l'émission (2014-2016) Dans l'air du soir de François-Xavier Szymczak avec les trois numéros sur... l'été.
Comme toujours, il n'y a rien à jeter dans ces trois émissions, conçues avec intelligence par le producteur. Dans le premier numéro du 22 juin 2016, on pourra par exemple apprécier "Astor Piazzolla, Cuatro estaciones portenas (Eté à Buenos Aires) pour orchestre à cordes : Verano porteno, Kremerata Baltica, Gidon Kremer, direction". Dans le second, "Arthur Honegger, Extrait de Pastorale d'été - poème symphonique : Calme - vif et gai - tempo I (calme), Orchestre du capitole de Toulouse, Michel Plasson, direction" et dans le troisième, la pièce qui lance l'émission : "Jacques Brel, Je suis un soir d'été" (1968).
Et la sous-préfecture
Fête la sous-préfète
Sous le lustre à facettes
Il pleut des orangeades
Et des champagnes tièdes
Et les propos glacés
Des femelles maussades
De fonctionnarisés
Je suis un soir d'été
Aux fenêtres ouvertes
Les dîneurs familiaux
Repoussent leurs assiettes
Et disent qu'il fait chaud
Les hommes lancent des rots
De chevaliers teutons
Les nappes tombent en miettes
Par-dessus les balcons
Je suis un soir d'été
Aux terrasses brouillées
Quelques buveurs humides
Parlent de haridelles
Et de vieilles perfides
C'est l'heure où les bretelles
Soutiennent le présent
Des passants répandus
Et des alcoolisants
Je suis un soir d'été
De lourdes amoureuses
Aux odeurs de cuisine
Promènent leur poitrine
Sur les flancs de la Meuse
Il leur manque un soldat
Pour que l'été ripaille
Et monte vaille que vaille
Jusqu'en haut de leurs bas
Je suis un soir d'été
Aux fontaines les vieux
Bardés de références
Rebroussent leur enfance
A petits pas pluvieux
Ils rient de toute une dent
Pour croquer le silence
Autour des filles qui dansent
A la mort d'un printemps
Je suis un soir d'été
La chaleur se vertèbre
Il fleuve des ivresses
L'été a ses grand-messes
Et la nuit les célèbre
La ville aux quatre vents
Clignote le remords
Inutile et passant
De n'être pas un port
Je suis un soir d'été
Comme toujours, il n'y a rien à jeter dans ces trois émissions, conçues avec intelligence par le producteur. Dans le premier numéro du 22 juin 2016, on pourra par exemple apprécier "Astor Piazzolla, Cuatro estaciones portenas (Eté à Buenos Aires) pour orchestre à cordes : Verano porteno, Kremerata Baltica, Gidon Kremer, direction". Dans le second, "Arthur Honegger, Extrait de Pastorale d'été - poème symphonique : Calme - vif et gai - tempo I (calme), Orchestre du capitole de Toulouse, Michel Plasson, direction" et dans le troisième, la pièce qui lance l'émission : "Jacques Brel, Je suis un soir d'été" (1968).
Et la sous-préfecture
Fête la sous-préfète
Sous le lustre à facettes
Il pleut des orangeades
Et des champagnes tièdes
Et les propos glacés
Des femelles maussades
De fonctionnarisés
Je suis un soir d'été
Aux fenêtres ouvertes
Les dîneurs familiaux
Repoussent leurs assiettes
Et disent qu'il fait chaud
Les hommes lancent des rots
De chevaliers teutons
Les nappes tombent en miettes
Par-dessus les balcons
Je suis un soir d'été
Aux terrasses brouillées
Quelques buveurs humides
Parlent de haridelles
Et de vieilles perfides
C'est l'heure où les bretelles
Soutiennent le présent
Des passants répandus
Et des alcoolisants
Je suis un soir d'été
De lourdes amoureuses
Aux odeurs de cuisine
Promènent leur poitrine
Sur les flancs de la Meuse
Il leur manque un soldat
Pour que l'été ripaille
Et monte vaille que vaille
Jusqu'en haut de leurs bas
Je suis un soir d'été
Aux fontaines les vieux
Bardés de références
Rebroussent leur enfance
A petits pas pluvieux
Ils rient de toute une dent
Pour croquer le silence
Autour des filles qui dansent
A la mort d'un printemps
Je suis un soir d'été
La chaleur se vertèbre
Il fleuve des ivresses
L'été a ses grand-messes
Et la nuit les célèbre
La ville aux quatre vents
Clignote le remords
Inutile et passant
De n'être pas un port
Je suis un soir d'été